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Le CAK retrouve l’élite

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Le CODM met un pied chez les amateurs
Le CAK  retrouve l’élite
Le CAK, à la faveur de sa courte mais précieuse victoire (1-0) sur le CODM à Meknès, s’en retourne en bon second, derrière la JSKT, en LNFP1, une division qu’il aura quittée le temps d’une saison. Cette remontée, somme toute méritée et méritoire au regard d’une sobriété à toute épreuve, lors de la phase retour, il la doit à l’égalisation in extremis du RB qui a pu revenir sur l’ASS (3-3) aux ultimes moments d’un match poursuite plein et tout de suspens à Sidi Moumen. 
Si les affaires sont réglées pour l’accession, rien ne l’est pour le maintien car si les carottes ont l’air d’être bel et bien cuites pour les Meknassis après leur défaite at-home face au second promu, sur le papier mais sur le papier seulement, ils ne sont pas encore entièrement condamnés, bien que condamnables. 
En effet, bien qu’ils soient distancés de trois points des deux premiers relégables l’OM et l’USMAM. Lors de l’ultime journée, ils joueront devant cette dernière, un adversaire direct, une infime chance de rattrapage. Les Melloulis autres grands perdants de la journée, de vadrouille à Fès, ont quant à eux  bu le calice jusqu’à la lie et sombré devant le WAF (3-0). 
Les Fassis malgré leur exploit restent cependant avec l’IZK qui a contraint l’OD au nul blanc, à la merci des deux premiers relégables et donc potentiellement menacés en cas de concours de circonstances, fort probables en ces fins de saisons, ici-bled. L’OM qui face au CAYB dans un match qui avait tout du barrage aurait pu sauver sa saison, mais les Harizis eux-mêmes à la merci du péril de la relégation ne l’ont pas entendu ainsi et se sont imposés sans coup férir devant les Marrakchis en leur Harti même. De deux victoires chez les autres (RAC et OD), le CAYB sauve sa saison et rassure ses fans. Le RAC et Mendoza justement sont allés à Beni-Mellal faucher la victoire aux Mellalis (3-1) et gagner le pari du maintien. C’est le même son de cloche pour le WST de Khalid Boudraa et la JSM de Fakhredine ‘’l’Oisillon’’ qui se sont contentés d’un petit point ô combien salvateur d’un nul vierge bien peu engagé. 
Enfin on soulignera la victoire de prestige à titre d’exploit d’une UST dégagée de toute pression devant le leader à Kasbat Tadla (2-1). Les Tadlaouis ayant vraisemblablement l’esprit à des lendemains plus prometteurs. 


Résultats:

OM-CAYB 1-2
RB-ASS 3-3
JSKAT-UST 1-2
OD-IZK 0-0
CODM-CAK 0-1
WAF-USMAM 3-0
WST-JSM 0-0
RBM-RAC 1-3

Classement:  
1. JSKT 49 pts 
2. CAK 46 
3. ASS 42 
4. UST 41.
5. OD 39 
-RBM 39 
7. RB 38 
-CAYB 38 
-RAC 38 
10. WST 37 
-JSM 37 
12. WAF 36 
13. IZK 35 
14. USMAM 34 
-OM 34 
16. CODM 31 

Le MCO et l’OCS se neutralisent

L'AS FAR s'est imposée sur la pelouse du KAC Kénitra par 2 buts à 0, samedi au Stade municipal de la capitale du Gharb, en match de la 27è journée du Botola Maroc Telecom D1 de football.
Les buts des Militaires ont été inscrits par Mehdi Naghmi (45è) et Zouhair Ouchen (68è).
Cette victoire permet, notamment, à l'AS FAR de rejoindre provisoirement, à la 4è place (41 pts), le Raja de Casablanca, qui reçoit dimanche le Wydad à Tanger.
Dans le match inaugural de cette journée, le Mouloudia d'Oujda a fait match nul à domicile devant l'Olympic de Safi (1-1), au Stade d'honneur de la capitale de l'Oriental. Les locaux ont ouvert le score par le biais d'Abdelilah Mansour (45+2), avant d'être rejoints au score sur un but du Nigérian Tony Edjomariegwe (73è).


La trêve prolongée de trois jours à Alep en Syrie

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Treize "conseillers militaires" iraniens tués et 21 blessés dans des combats qui ont cours dans la région
La trêve prolongée de trois jours à Alep en Syrie
Des familles ont regagné leurs foyers et les écoles ont rouvert dans les secteurs rebelles d'Alep, après la prolongation de 72 heures de la trêve dans la deuxième ville de Syrie dévastée par les combats.
Une trêve initiée par Moscou et Washington dans la ville (nord), censée expirer samedi à 01H01 locales a été prolongée jusqu'à mardi 00H01 (lundi 21H01 GMT), a annoncé Moscou, allié du régime du président Bachar al-Assad.
Encouragées par l'arrêt des bombardements qui ont fait près de 300 morts du 22 avril au 5 mai, des familles ont commencé à regagner leurs foyers, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Les commerces et les écoles ont également rouvert dans les quartiers rebelles, soumis pendant une dizaine de jours à des raids aériens intensifs du régime.
"Presque tous les élèves sont revenus en classe", a indiqué Bara, un enseignant en primaire dans une école du quartier Chaar. Principal champ de bataille de la guerre qui ravage la Syrie depuis plus de cinq ans, Alep revêt une importance capitale. Pour les analystes, si le régime s'empare des quartiers rebelles, il remporterait la guerre déclenchée par la répression de manifestations pro-démocratie.
Quant aux rebelles, un échec à Alep signifierait un coup quasi-fatal, alors que la montée en puissance des jihadistes du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, et du groupe Etat islamique (EI), qui contrôlent de vastes territoires, a éclipsé leur influence.
La guerre se poursuivait toutefois sur d'autres fronts dans la province d'Alep ainsi que dans les gouvernorats de Deir Ezzor (est), Damas, Homs (centre) et Deraa (sud), entre régime et rebelles, régime et jihadistes ou encore entre insurgés et jihadistes venus en grande partie de l'étranger.
Sont impliqués également dans le conflit, les Russes, le Hezbollah libanais et l'Iran au côté du régime, et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis qui soutient les rebelles et effectue des frappes aériennes contre l'EI.
Treize "conseillers militaires" iraniens ont été tués et 21 blessés ces derniers jours dans des combats dans la région d'Alep au nord de la Syrie, ont rapporté samedi des médias iraniens.
Ces "conseillers" étaient membres des Gardiens de la révolution, a déclaré Hossein Ali Rezayi, un porte-parole provincial de cette armée d'élite aux agences de presse Isna et Fars.
Il s'agit de la plus grande perte annoncée par Téhéran depuis son engagement dans le conflit syrien aux côtés des troupes du président syrien Bachar al-Assad.
L'agence de presse officielle Irna a précisé que, selon les Gardiens de la révolution de la province de Mazandaran (nord), les Iraniens ont été tués ou blessés à Khan Toumane, une localité située à une dizaine de km au sud-ouest de la métropole d'Alep.
L'annonce de cette nouvelle perte dans les rangs iraniens intervient alors que Ali Akbar Velayati, conseiller diplomatique du guide suprême Ali Khamenei, a rencontré samedi Bachar al-Assad à Damas et l'a assuré du soutien de Téhéran.
"La République islamique d'Iran a déployé toutes ses capacités dans la lutte contre les terroristes", a indiqué M. Velayati, cité par l'agence de presse de la télévision d'Etat Irib.
L'Iran est l'autre grand allié de Damas, avec la Russie, qu'il soutient par l'envoi de "conseillers militaires" et de "volontaires" iraniens, mais également irakiens, afghans ou pakistanais.
Plusieurs dizaines de "conseillers" iraniens sont morts en Syrie depuis fin 2015, parmi lesquels des commandants des Gardiens de la révolution.
Téhéran a condamné tard samedi la prise de Khan Toumane par le Front Al-Nosra comme une violation du cessez-le-feu.
Vendredi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait indiqué que le front Al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) et ses alliés s'étaient emparés à l'aube de Khan Toumane et de villages environnants. Les combats ont fait 119 morts parmi les combattants, 57 côté Al-Nosra et 62 côté forces pro-régime.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ces combats ont fait 119 morts (57 combattants du côté Al-Nosra et 62 côté pro-régime).
Dans la province centrale de Homs, des combats étaient en cours entre soldats et l'EI près du champ gazier d'al-Mahr. Dans le nord de la province d'Alep, six personnes dont des femmes et des enfants sont morts dans des frappes nocturnes menées vraisemblablement par des avions de la coalition sur deux fiefs de l'EI et 12 jihadistes de l'EI ont péri dans une bataille contre des rebelles, selon l'OSDH.
Le Front Al-Nosra est exclu, au même titre que l'EI des trêves.
Par ailleurs, le coordinateur du Haut comité des négociations (HCN), réunissant les principaux groupes de l'opposition, Riad Hijab, a appelé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon "à une intervention du Conseil de sécurité pour garantir la sécurité des détenus de la prison de Hama". Les prisonniers, pour la plupart politiques, s'opposent à leur transfert vers un pénitencier de la région de Damas où auraient été exécutés de nombreux détenus.
L'ONU tente en vain depuis des mois de trouver un règlement à cette guerre qui a fait depuis mars 2011 plus de 270.000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes.
Le chef de Médecins sans frontières, Jérôme Oberreit, a plaidé pour que les pays voisins de la Syrie gardent leur frontière ouverte afin d'accueillir les populations civiles fuyant les combats.

Les réalisations de la Fondation BMCE Bank couronnées à New York

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Les réalisations de la Fondation BMCE Bank couronnées à New York
Mme Leila Mezian Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank et Othman Benjelloun, président du Groupe BMCE Bank of Africa, ont reçu à New York, le prestigieux Prix "Rockefeller Bridging Leadership Award", une distinction rendant hommage à l'oeuvre et aux réalisations accomplies par la Fondation BMCE.
 Cette prestigieuse distinction a été remise mercredi à Mme et M. Benjelloun par David Rockefeller, président de la Fondation Rockefeller et Mme Peggy Dulany -Rockefeller, présidente de la Fondation philanthropique Synergos, lors d'une cérémonie tenue dans la cité de New York en présence de plusieurs centaines de personnalités américaines et internationales issues du monde politique, diplomatique philanthropique et des affaires, a-t-on appris auprès de la Fondation BMCE-Bank.
Elle vient rendre hommage à l'œuvre de la Fondation BMCE Bank, créée en 1995 et, plus particulièrement, aux réalisations du programme "Medersat.Com" qu'elle mène depuis plus d'une quinzaine d'années, de construction et de gestion d'écoles communautaires dans le monde rural au Maroc et ailleurs en Afrique, ajoute-t-on de même source.
Lors de cette soirée d'hommage à Monsieur et Mme Benjelloun, fut projeté devant la nombreuse assistance, un film d'une dizaine de minutes qui retrace l'essentiel des réalisations du programme éducatif Medersat.Com, et ce, en présence de la productrice du film, Dounia Benjelloun, présidente de Dounia Productions et de Brahim Benjelloun-Touimi, administrateur de la Fondation BMCE Bank. Mme Peggy Dulany-Rockefeller a indiqué à cette occasion que ce prix représente "l’hommage à des leaders" tels Monsieur et Mme Benjelloun "qui ont témoigné de leur engagement de lutter contre la pauvreté et d'autres fléaux de la société par l'innovation et le partenariat entre plusieurs secteurs et à travers les frontières".
Dr Leila Mezian Benjelloun a rappelé les principaux éléments du bilan de la Fondation BMCE Bank, considérant cette prestigieuse distinction comme "une motivation supplémentaire de poursuivre cette œuvre qui permet une éducation de qualité accessible à tous", se disant convaincue que "l'éducation pour chacun à travers le monde, est la promesse d'un avenir meilleur".
 Pour sa part, Othman Benjelloun a affirmé que " cette alchimie du sens de l'efficacité allié à la recherche du bien collectif, la détermination à mettre en œuvre une approche partenariale et à associer l'ensemble des parties prenantes à ce programme éducatif, ont représenté les principaux ingrédients du succès de l’œuvre de la Fondation". Elle représente, a confié M. Benjelloun, " la réalisation qui nous a donné, à Leila et à moi-même durant toute notre vie, la plus grande satisfaction professionnelle et humaine’’.

​Nécessité de renforcer la législation nationale en matière de protection de l’environnement

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​Nécessité de renforcer  la législation nationale en matière  de protection de l’environnement
L'experte marocaine en environnement, Karima Karroumy, a souligné la nécessité de renforcer et d’actualiser la législation nationale en matière de protection et de préservation de l’environnement.
Pour Mme Karroumy, professeur universitaire à l’Université Chouaïb Doukkali d’El Jadida, il appartient au législateur marocain, aujourd’hui plus que jamais, d’élaborer de nouveaux textes pour régir les secteurs d'activité non encore couverts et développer des produits avec des exigences de recyclage et des matériaux non polluants.
Elle a aussi mis l'accent, dans un entretien à la MAP, sur l’importance d’investir dans des installations de dépollution et de traitement des déchets et des rejets.
En reconnaissant les risques pour l’environnement, posés par une mauvaise gestion des déchets, le Maroc a entrepris une série d'actions afin de réformer le secteur de gestion des déchets, a-t-elle rappelé.
"Cela a été confirmé pendant les discussions sur la Charte nationale pour l’environnement et le développement durable", a poursuivi Mme Karroumy, notant que le législateur a mis en avant dans ladite charte, le principe selon lequel le pollueur avait l’obligation de réparer le dommage causé à l’environnement.
Depuis longtemps, le Maroc a tenu compte dans sa stratégie de développement du concept de développement durable qui favorise l'équilibre entre les dimensions environnementale, économique et sociale, a-t-elle souligné.
Cette stratégie, consistant à repenser la politique de prévention, repose sur le renforcement des cadres juridique et institutionnel dans le but d’assurer le développement durable, a expliqué Mme Karroumy.
Et de rappeler que le Maroc s’est engagé, sous le règne de S.M le Roi Mohammed VI, dans une démarche environnementale volontariste dans tous les secteurs à travers notamment l’adoption d’une approche partenariale associant l'ensemble des acteurs économiques et sociaux.
Un engagement qui a été renforcé par l’adoption de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable, a-t-elle dit.
Afin de répondre à la problématique de la protection de l’environnement, les instances internationales ne cessent, certes, de déployer des efforts, toutefois, une telle démarche "demeure infructueuse sans l’engagement résolu des Etats, avec toutes leurs composantes, à protéger l’environnement et à participer à la réalisation du développement durable", a-t-elle indiqué. Ce constat "nous invite à mesurer le degré d’adaptation de la législation marocaine en matière de protection de l’environnement et de développement durable avec les standards internationaux", a relevé Mme Karroumy, ajoutant que cette action permettra de mettre la lumière sur les législations en matière de protection de l’environnement.
L’experte a aussi noté que face à une conscience accrue de la question de la protection de l’environnement, celle-ci gagne de plus en plus de place dans les préoccupations des différents acteurs économiques, y compris les entreprises qui se trouvent devant de nouvelles obligations imposées par le droit de l’environnement, qui a commencé à se dessiner à travers la promulgation d’une série de lois environnementales.
Ces lois régissent plusieurs domaines (eau, air, sol, déchets, énergie…) et couvrent quatre grandes catégories de mesures juridiques de protection de l’environnement, à savoir la protection, le contrôle, la surveillance ou la préservation et la restauration, a expliqué Mme Karroumy

“Hot Maroc” ou la fresque romanesque d’un Maroc ardent

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“Hot Maroc” ou la fresque  romanesque d’un Maroc ardent
Hot Maroc est le premier roman de Yassin Adnan, mais non sa première publication puisqu’il a écrit des poèmes et des nouvelles de grande qualité, primés à maintes reprises. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, Adnan et un nombre de poètes rebelles - créent la revue «Le raid poétique» et traquent le renouveau dans la poésie arabe contemporaine. Une expérience qui a duré plusieurs années avant de laisser place à d’autres préoccupations aussi importantes les unes que les autres. L’écrivain, tout au long de la dernière décennie, prépare et présente une émission culturelle sur la première chaine de télévision marocaine et, en parallèle, participe à des colloques, des festivals, des rencontres partout dans le monde. Son dernier livre de poésie « Le cahier du voyageur » en témoigne. Il y parle des aéroports du monde, des cafés dans d’autres contrées, de longues attentes auprès de personnes différentes…bref, des influences multiples et de son sentiment d’appartenir au monde au sens large. 
Tout cela n’a pas empêché Yassin Adnan d’écrire Hot Maroc, un roman qui lui a pris presque cinq ans - Côte d’Azur 2011, Bruxelles 2015 - et qui s’étale sur 460 pages. On a l’impression, en lisant ce roman que c’est le devoir intellectuel qui pousse l’écrivain à projeter un travail d’une telle envergure. Tout d’abord, il cherche à sortir des sentiers battus au niveau de la forme. L’histoire est à la fois linéaire sans l’être, elle ressemble à un tableau de peinture où chaque touche a sa place et, en son absence, le tout se trouve lacunaire. Certains chapitres qui composent l’ouvrage se focalisent sur le personnage principal alors que d’autres le laissent de côté, sans l’oublier complètement, comme un bateau à l’horizon qui ajoute de l’embellissement au paysage, pour s’intéresser à d’autres choses. Au niveau du fond, l’écrivain tente de dévoiler quelques vérités explosives sur les fonctionnements et dysfonctionnements de la société actuelle.
Si le romancier est celui qui se balade avec une loupe à la main, la lentille de convergence de Yassin Adnan est bien sophistiquée. 
L’histoire débute quand Laâouina, littéralement petit œil, commence à régler ses comptes avec ses « ennemis » en leur administrant, avec le genou, des coups fatals en pleine figure, mais exclusivement en rêve, car c’est un lâche, un vrai, incapable d’affronter même le plus faible de ses antagonistes. Cependant, la révolution qu’Internet introduit dans la société marocaine lui a permis de se venger du monde, de ceux qui lui ont montré ses faiblesses et son échec par leur réussite, mais aussi ceux qui ne lui ont rien fait et qui, par un mauvais hasard, sont pris dans sa toile. Il paralyse sa victime tout d’abord par ses fils avant de lui injecter le venin nécessaire pour l’achever. Cette capacité de tirer sur tout ce qui bouge est remarquée par ceux qui dirigent invisiblement le pays. Ils l’orientent vers le sens qu’ils veulent. Ils exploitent le savoir-frapper de Rahal Laâouina et font de lui une voix importante dans la revue électronique : Hot Maroc. Adnan fait allusion à un certain nombre de journalistes qui forgent l’opinion publique et qui ont une grande renommée dans le pays, mais qui ne sont que des pions des Invisibles. Ils nourrissent la société d’informations graves, impossible à obtenir par des enquêtes honnêtes. Les personnages de Naïm Marzouk et d’Anouar Mimi sont illustres à cet égard. 
Dans Hot Maroc, chaque personnage a son correspondant dans le monde des animaux. Le personnage principal est un écureuil. Non seulement il lui ressemble physiquement, mais aussi parce que ses comportements ne s’éloignent pas trop de ceux de cet animal. Sa femme est une hérissonne, elle est capable de se rouler en boule lorsqu’elle se sent menacée et de dresser ses piquants. Si Balzac a écrit «la comédie humaine» parce qu’il voit que les hommes ne se ressemblent pas et que chacun a un rôle à jouer dans ce monde, Yassin Adnan a écrit une «comédie animale» en faisant ressembler ses personnages à des animaux et en insinuant que ces derniers sont différents et qu’ils leur arrivent à se nourrir les uns des autres pour exister. Le roman est une nature où évoluent la mante religieuse à côté du cygne, l’éléphant à côté de la vache, le sloughi à côté du chien… 
Le nouvel opus d’Adnan est une radioscopie de la société marocaine. On y trouve le professeur universitaire arriviste et non qualifié qui, en quelque sorte, se trouve derrière la chute vertigineuse du niveau des étudiants dans ce pays. Il y a aussi cette guerre entre les Don Quichotte des temps modernes, ces étudiants politisés à la fac et qui sont convaincus que le changement du monde ne peut sortir que de leur campus. Il y a aussi ces nouveaux fortunés qui se croient capables d’investir dans tous les projets même dans l’éducation. On trouve dans Hot Maroc les guerres intestines entre des partis politiques et leur sens de l’arrivisme, allant jusqu’à entraîner le peuple dans des polémiques absurdes. C’est aussi et surtout la fabrication des idées et des pensées par des journalistes dont le seul objectif est de s’enrichir en balançant par-dessus le mur toute déontologie. C’est le roman de la trahison, de la dissolution des mœurs, de l’amour et de la haine, de la guerre et de la paix.   
Hot Maroc est un roman urbain ancré dans son époque et dans son espace. A lire pour découvrir d’autres facettes de la ville de Marrakech, mais aussi pour se délecter des images poétiques, de l’ironie romanesque, des figures de style et d’infinis délices narratifs traitant de sujets de société à l'image d'un Maroc en mutation.
 

"Made in Washington", la marijuana se cultive à deux pas du pouvoir américain

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Caméras de sécurité et fils barbelés suggèrent que l'adresse est bonne: ce vieil entrepôt anonyme en briques rouges au fond d'une impasse, avec un panneau "à louer", abrite bien une plantation de 500 pieds de marijuana, à quelques encablures de la Maison Blanche.
"Nous allons faire la visite avec un bouton d'urgence", explique à l'AFP Matt Lawson-Baker, co-propriétaire de la plantation Alternative solutions avec son beau-père Bob Simmons, tous deux anciens du secteur du bâtiment. Un dispositif portatif pour donner l'alerte "en cas de braquage".
Ce qui n'est jamais arrivé, rassure-t-il immédiatement.
Plus de soixante caméras de surveillance, un gardien 24h/24 "qui a fait l'Irak et l'Afghanistan", un poste de police à proximité et un système d'alarme hyper-sensible: les près de 1.700 m2 du site sont archi-protégés. Chaque porte intérieure dispose d'une serrure à code.
La plantation fait partie des sept autorisées à Washington, en vertu d'une loi de 2010, à produire du cannabis à usage médical pour les près de 3.700 patients encartés pour l'instant dans la capitale fédérale.
"Nous nous sommes lancés dans cette industrie en 2012 (...) mais nous avons attendu un peu. Nous avons commencé à planter il y a un peu plus d'un an", précise M. Lawson-Baker, originaire d'Australie.
Leur licence autorise 1.000 pieds, mais la plantation n'en compte que la moitié pour l'instant, attendant que le marché décolle vraiment.
"Comme beaucoup, nous pensions que nous allions empocher des millions rapidement. Mais nous avons vite déchanté", raconte-t-il.
Car, outre un marché encore restreint et une vive concurrence, il y a beaucoup à apprendre pour générer un produit qui se vend, selon la variété, entre 3.000 et 4.500 dollars la livre (environ 500 grammes).
En trois récoltes depuis novembre 2015, ils ont généré environ 700.000 dollars de chiffre d'affaires et pensent atteindre le seuil de rentabilité d'ici trois à quatre ans.
La quatrième est en cours et les yeux pétillent à la vue, loupe en main, des très nombreux pistils blancs recouvrant feuilles et bourgeons. Plus il y a de ce qui ressemble à du sucre fin ou, en gros plan, à de petits cristaux de glace, "mieux c'est".
La récolte ne fait pas dans la dentelle: chaque plante est coupée au pied, suspendue à l'envers pour sécher une dizaine de jours, puis les grappes de bourgeons sont taillées, affinées et enfin émondées.
Restent d'un côté les têtes et, de l'autre, les chutes de l'émondage (de petites feuilles) qui sont transformées en poudre (40 dollars le gramme) ou en résine (45 dollars pour 0,5 gramme). Le tout est vendu uniquement aux cinq dispensaires habilités de Washington.
Leur pari, c'est le "récréatif". Depuis février 2015, il est légal à Washington pour toute personne de plus de 21 ans de consommer du cannabis dans un espace privé, de cultiver six plants et de posséder jusqu'à 56 grammes.
Mais le Congrès américain, qui a la tutelle de la capitale fédérale, a empêché la mairie de réguler ce marché récréatif. Donc l'achat et la vente sont encore interdits.
Cette absence de régulation fait que "le marché noir explose, la police ne sait comment gérer le problème", déplore M. Lawson-Baker.
D'autant que la détention, l'achat et la vente de cannabis restent illégaux au niveau fédéral. De plus en plus d'Etats autorisent néanmoins l'usage médical et, maintenant, récréatif.
Le jeu en vaut la chandelle: le marché est estimé à 22 milliards de dollars en 2020 (4,6 en 2014).
Dans des espaces d'une propreté impeccable, Alternative solutions bichonne actuellement douze variétés: la Blue cheese, dont les effluves piquent un peu le nez, la --curieusement-- plus douce AK47, la Green love potion, qui aurait des vertus aphrodisiaques, ou encore la best-seller Goji OG.
L'odeur est plutôt discrète dans les locaux. La température et l'humidité sont raisonnables, même si légèrement supérieures dans les trois salles de floraisons par rapport à celles d'incubation et des plantes-mères (qui fournissent les boutures et ne fleurissent jamais). Tout est gérable par wifi.

Des organisations nationales éducatives expriment leur appui à la COP22 de Marrakech

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Des organisations nationales éducatives expriment leur appui à la COP22 de Marrakech
Plusieurs organisations nationales éducatives ont indiqué qu'elles sont prêtes à mettre leur expérience et expertise accumulées durant plusieurs années en matière d’environnement à la disposition de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech.
 Prenant part à une conférence organisée, vendredi à Rabat, par "Le cercle de fidélité à la mémoire de feu Mohamed El Hihi" autour du thème "Le travail associatif unifié, réalité et enjeux", ces organisations affiliées à l’Union nationale des organisations éducatives, la Fédération nationale du scoutisme marocain et à l’Union marocaine des associations de chantiers, ont également réaffirmé leur implication dans les manifestations sociales nationales et internationales, notamment le prochain forum social mondial, prévu au Canada.
 Les participants à cette rencontre ont souligné que les organisations ne peuvent pas faire face, à elles seules, aux divers défis qu’affronte la société civile, d’où la nécessité de renforcer la coopération et la coordination entre les différentes instances et de consolider leur positionnement au sein des dynamiques sociales.
 Les intervenants lors de cette conférence, qui s’inscrit dans le cadre du programme du cercle en matière de protection de la mémoire associative, ont relevé la nécessité de mettre en place des outils de coopération et d'engager une réflexion autour de la réactivation du Conseil fédéral marocain des unions des organisations de l’enfance et de la jeunesse, créée en 1999, en vue de renforcer la coordination entre ses composantes tout en l’adaptant aux changements qu’a connus le cadre légal des associations.
Le cercle de fidélité à la mémoire de feu Mohamed El Hihi créé le 5 décembre 2010 à l’occasion de la Journée internationale du volontariat, vise essentiellement à protéger la mémoire de l'action associative au Maroc en organisant des manifestations et activités dans les domaines éducatif, social, culturel et de droit.

Netanyahu sous la pression d'un futur rapport sur la guerre de Gaza

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Netanyahu sous la pression d'un futur rapport sur la guerre de Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était vendredi sous la pression, avant même sa publication, d'un audit sur la conduite de la guerre de Gaza en 2014 et notamment de la lutte contre les tunnels, qui sont au cœur de nouvelles tensions.
Le contrôleur de l'Etat, qui supervise les politiques du gouvernement, s'apprête à publier un rapport sur la conduite de cette guerre, ont rapporté les médias.
Il est très défavorable au Premier ministre, au ministre de la Défense Moshe Yaalon et au chef d'état-major de l'époque, Benny Gantz, selon des fuites dans la presse.
En l'état actuel, le rapport de Yossef Shapira, non définitif, critique le fait que les trois hommes auraient mené la guerre sans associer le cabinet de sécurité, dit la presse.
Il montrerait aussi du doigt de sérieux manquements dans la préparation de l'armée, en particulier face à la menace des tunnels.
Les tunnels servant à s'infiltrer en Israël avaient été l'une des armes les plus efficaces des combattants palestiniens pendant la guerre de juillet-août 2014.
Ils sont au coeur d'une nouvelle montée des tensions le long de la frontière de la bande de Gaza. L'armée israélienne traquant les tunnels sur la frontière a essuyé une douzaine de tirs de mortier depuis mercredi et répondu par des tirs de chars et des raids aériens. Il s'agit de l'affrontement le plus grave depuis 2014.
Dans un tel contexte, des personnes ayant consulté le texte du contrôleur de l'Etat le considèrent "bien plus sévère" que le rapport Winograd qui avait analysé les manquements de la guerre au Liban de l'été 2006, écrit le quotidien Yedioth Ahronoth, hostile à M. Netanyahu.
Elles y voient une "bombe à retardement politique", présentant la guerre de Gaza en 2014 "comme un grave échec", ajoute le journal.
Le rapport du contrôleur d'Etat n'a pas encore été publié, mais une version aurait été distribuée cette semaine à M. Netanyahu et aux membres du cabinet de sécurité de l'époque. Il a déjà provoqué des passes d'armes par presse interposée.
Des proches de M. Netanyahu l'ont dénoncé comme un rapport "pas sérieux" et "puant la politique politicienne" de la part d'un contrôleur de l'Etat qui avait déjà publié deux rapports désavantageux pour le Premier ministre juste avant les législatives de mars 2015.
Les fuites ont provoqué la colère du contrôleur. Il a exigé des explications et demandé "au Premier ministre et au procureur général Avichai Mandelblit d'examiner comment l'un de ceux qui ont consulté le projet (de rapport), classifié top secret, l'ont fait fuiter", a dit à l'AFP son porte-parole Shlomo Raz.


Ces grands rôles que les stars ont refusés : Haley Joel Osment : Harry Potter (2001-2011)

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Ces grands rôles que les stars ont refusés : Haley Joel Osment : Harry Potter (2001-2011)
Steven Spielberg voulait faire de Harry Potter un film d'animation avec Haley Joel Osment, le jeune garçon de Sixième sens, dans le rôle de Harry. Heureusement pour Daniel Radcliffe, ça ne s'est pas passé comme ça.

 

La Liga, ça sera désormais entre Barça et Real

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La Liga, ça sera désormais entre Barça et Real
Avantage Barcelone! Le leader catalan et le Real Madrid se disputeront le titre samedi prochain lors de l'ultime journée du Championnat d'Espagne après leurs victoires contre l'Espanyol (5-0) et Valence (3-2) dimanche, alors que l'Atletico, surpris par Levante (2-1), a perdu toute chance.
Leader sans discontinuer depuis janvier, le Barça (1er, 88 pts) semble bien parti pour décrocher le 24e titre de son histoire sur la pelouse de Grenade, qui a assuré son maintien. Le Real (2e, 87 pts), lui, se déplacera à La Corogne, également sauvé.
"Il faut finir le travail à Grenade et gagner cette Liga, mais au vu du nombre de journées passées comme leaders, nous la méritons", a jugé l'entraîneur barcelonais Luis Enrique, rapporte l’AFP.
Le scénario est cruel pour l'Atletico (3e, 85 pts), passé de l'ivresse d'une qualification en finale de la Ligue des champions mardi à la détresse d'une élimination en Liga face à la lanterne rouge Levante, qui était déjà reléguée avant la rencontre. Deux clubs à choisir parmi Getafe, le Sporting Gijon et le Rayo Vallecano descendront également à l'issue de l'ultime journée.
Pour Barcelone, les perspectives se sont dégagées: le club blaugrana n'a désormais plus qu'un rival, le Real de Zinédine Zidane, lequel a promis de se battre "jusqu'au bout".
"Je suis positif, toujours, et maintenant que nous sommes deuxièmes, il reste un match et tout peut arriver", a dit le technicien français.
Il n'a manqué au Barça qu'un but pour être sacré dès dimanche, à savoir une éventuelle égalisation de Valence face à un Real très remanié à domicile.
Les Catalans, de leur côté, avaient rapidement expédié leur derby contre l'Espanyol grâce à des buts de Lionel Messi (8e), Luis Suarez (52e, 61e), Rafinha (74e) et Neymar (83e).
Au Camp Nou, le Barça a été virtuellement dépossédé de sa première place pendant exactement six minutes, soit le temps entre l'ouverture du score de l'Atletico par Fernando Torres (2e) contre Levante et la réplique de Messi (8e) sur coup franc direct à Barcelone.
Auteur de ses 36e et 37e buts en Liga, l'Uruguayen Suarez a de son côté maintenu son avantage en tête du classement des buteurs: son premier poursuivant, Cristiano Ronaldo, reste à quatre longueurs avec 33 buts.
Au stade Santiago-Bernabeu, un doublé du Portugais (26e, 58e) et un but de Karim Benzema (42e), de retour de blessure, ont permis au Real Madrid de ne pas flancher contre Valence.
Le club valencien a pourtant réduit le score par Rodrigo, qui a profité d'un ballon mal dégagé par le défenseur français Raphaël Varane (55e). Dans une fin de match débridée, André Gomes a fait courir des frissons jusqu'au bout avec un deuxième but (81e), même si Valence a fini à dix après l'expulsion de Rodrigo (84e).
Au passage, Alvaro Arbeloa, sur le départ du Real, a reçu l'hommage du Bernabeu pour son ultime apparition à domicile sous le maillot merengue. "C'est fini, cela a été incroyable, un rêve", a commenté l'expérimenté latéral (33 ans).
Pour l'Atletico, en revanche, le rêve s'est envolé.
Les "Colchoneros" avaient pourtant pris l'avantage sur Levante grâce à un petit ballon piqué de Torres (2e). Mais, trop apathiques, ils ont laissé la lanterne rouge revenir dans le match avec une tête de Victor Casadesus (30e).
Et malgré les entrées en jeu d'Antoine Griezmann et de Yannick Carrasco après la pause, le club madrilène a cédé sur un ultime raid de Giuseppe Rossi (90e).
"Il y a la défaite et la douleur d'être éliminés avant la dernière journée, mais il y a aussi une joie qui m'envahit de savoir que l'équipe a rivalisé avec les deux meilleurs jusqu'à l'avant-dernier match", a fait valoir l'entraîneur Diego Simeone.
Malgré cette déception, la saison de l'Atletico est loin d'être finie et l'Argentin va devoir remobiliser ses troupes en vue du bouquet final: la finale de C1 le 28 mai face au Real Madrid.

Le sida risque de reprendre de plus belle faute d'investissements (ONU)

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Le sida risque de reprendre de plus belle faute d'investissements (ONU)
L’épidémie de sida risque de reprendre de plus belle dans les pays vulnérables dans les prochaines années, en l’absence d’investissements afin de consolider les progrès cumulés, a mis en garde un rapport de l’ONU.
 "Le sida pourrait se prolonger indéfiniment si des mesures ne sont pas mises en oeuvre lors des cinq prochaines années", a relevé le rapport que vient de publier l’organisation internationale, notant qu’"il ne faut pas céder au statu quo".
 D’après les Nations unies, les progrès dans la lutte contre l’épidémie ont permis de réduire de 42% le nombre de décès depuis le pic de 2004 et d'accroître considérablement l'espérance de vie des malades.
 Un total de 26,2 milliards de dollars doivent être investis dans les quatre ans à venir pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, conformément aux Objectifs de développement durable que les Etats membres de l'ONU ont adoptés en septembre dernier, selon le rapport.
"Mais si nous acceptons le statu quo et en restons là, l'épidémie reprendra de plus belle dans plusieurs pays à revenu faible ou intermédiaire", ont averti les auteurs de ce document, relevant que les investissements considérables déjà engagés pour défendre le droit à la santé "auront été vains".
Malgré l'apparition de nouveaux outils et de nouvelles approches, les programmes de prévention se sont affaiblis au cours des dernières années en raison d'une baisse des ressources financières et d'un manque de "leadership", ont-ils regretté.
Le nombre d'infections n'a baissé que de 8% entre 2010 et 2014 et continue à augmenter en Europe de l'Est, en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la région Asie-Pacifique.
 A ce jour, environ 22 millions de personnes n'ont en outre toujours pas accès aux traitements.

Les potentialités économiques du Maroc mises en avant à Valladolid

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Les potentialités économiques du Maroc mises en avant à Valladolid
Les potentialités économiques du Royaume ont été mises en avant lors d'une rencontre organisée récemment à Valladolid (centre de l’Espagne) sous le thème "Opportunités commerciales et d’investissement au Maroc".
Initiée par l’Agence d’innovation, de financement et d’internationalisation entrepreneuriale de Castille-et-Léon (ADE) en collaboration avec l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), cette rencontre a été marquée par la présentation de plusieurs exposés sur les opportunités d’investissement offertes par le Maroc dans plusieurs secteurs d’activité.
À cette occasion, des responsables, des promoteurs économiques et des experts ont mis l’accent sur les nombreux atouts de l’économie marocaine et les réformes engagées au Maroc pour attirer davantage de capitaux étrangers et les mesures incitatives dont peuvent profiter les investisseurs désirant s’installer dans le Royaume.
Les participants à cette journée ont également passé en revue les stratégies sectorielles qui ont contribué à la diversification de l’économie marocaine et à améliorer son attractivité sur le plan continental et international.
Les échanges commerciaux du Maroc avec l’Espagne se sont accrus d’environ 11 % en moyenne annuelle entre 2004 et 2014, soit un rythme supérieur à celui des échanges globaux du Maroc (9 %).
En 2014, ces échanges ont atteint plus de 9 milliards d’euros, faisant ainsi de l’Espagne le premier partenaire commercial du Maroc, avec une part de 16,3 % des échanges commerciaux du Royaume.

Mehdi Alaoui Mdaghri : Le Forum de la mer sera le lien bleu à la COP 22

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Mehdi Alaoui Mdaghri : Le Forum de la mer sera le lien bleu à la COP 22
Fervent défenseur de l’environnement, en particulier des océans, Mehdi Alaoui Mdaghri est le Fondateur du Forum de la mer dont la quatrième édition s’est achevée ce week-end à El Jadida par un appel à la création d'un Observatoire de la mer et du littoral.
Une édition particulièrement riche, marquée par une forte présence d’experts et spécialistes des questions environnementales et d’étudiants venus participer aux débats sur l’évolution des océans et du littoral.


Libé : Le Forum de la mer a obtenu la labellisation de la COP 22. Qu’est-ce que cela apporte de particulier?
Mehdi Alaoui Mdaghri : La labellisation COP22 confirme qu’on est en parfait accord avec les objectifs de la COP et que le Forum de la mer répond parfaitement aux thématiques qui seront abordées lors de la prochaine COP qui se tiendra en novembre prochain à Marrakech.
Par cette labellisation, le Comité de pilotage de la COP22 témoigne de la qualité des thèmes abordés dans nos travaux, et confirme la dimension internationale et l’originalité même du Forum.
On est donc très fiers d’autant plus que cette labellisation réconforte nos choix et nous donne plus de légitimité pour être ce que nous sommes : une plateforme de réflexion et d’action, une force de proposition...
Grâce à ce label, on va être le lien « bleu » à la COP22 où l’on proposera des recommandations et des actions concrètes. Comme la création d’un Observatoire de la mer et du littoral qu’on appelle de nos vœux et qui sera une structure de gouvernance et de recherche. C’est important, car il faut des mécanismes  de gouvernance transversale.

Le Forum a reçu cette année plusieurs personnalités qui ont participé à la COP21. En quoi leur présence a-t-elle été bénéfique pour le forum ?
Le Forum de la mer se dresse cette année comme un pont entre la Conférence des Nations unies sur le climat de Paris (COP21) et celle de Marrakech (COP22). La présence des personnalités telles que Gilles Bœuf, Françoise Gaill, Nicolas Imbert ou encore Catherine Chabaud a permis de faire la synthèse de la COP21, qui était celle de la mise en place d’une feuille de route.
Sachant que la COP22 sera celle de l’action et de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, leur expérience avérée nous a permis d’avancer sur bien des points. Notamment sur ce que l’on pourrait proposer de concret pour la COP22.
A ce propos, il faut savoir qu’on participera aux travaux de ce grand rendez-vous du climat en tant que Forum de la mer et qu’on entreprendra, à cette occasion, plusieurs actions de sensibilisation avec le ministère de l’Environnement.
Par ailleurs, on compte organiser une caravane qui partira de Tanger jusqu’à Dakhla avec des actions sur le littoral visant la sensibilisation au développement durable et une meilleure connaissance de celui-ci.

Vous avez déclaré lors de la séance inaugurale que l’océan a longtemps été absent des débats des conférences des Nations unies sur le climat jusqu’à la COP21 de Paris. Quelles en étaient les raisons, selon vous ?
Il y a plusieurs raisons à cela. La première est que l’océan est un espace vaste et encore méconnu et qu’on n’abordait pas des thématiques liées à son sujet. D’autant plus que peu de recherches lui ont été consacrées.
La seconde raison est que l’océan n’appartient à personne, ce qui fait que personne ne s’en occupe vraiment. C’est un terrain lambda. Pour beaucoup de gens, la haute mer, c’est le phare ouest.
On peut ajouter une autre raison à cette absence d’intérêt: l’océan est un espace où il n’y a ni élus ni électeurs.
Heureusement qu’on constate maintenant une prise de conscience parce qu’on voit s’ériger le « 7ème continent », formé de déchets plastiques. On s’aperçoit que les produits de la pêche diminuent, la montée des eaux se fait de façon catastrophique et que des pays risquent de disparaître. On voit tellement de choses que l’océan est désormais au centre du débat.

Plusieurs activités culturelles et artistiques sont organisées depuis la création de cet événement. Pensez-vous qu’elles aient contribué à faire changer les mentalités à ce sujet?
Les messages véhiculés lors des différentes manifestations passent extraordinairement bien, au point que plusieurs personnes attendent avec impatience le Forum de la mer.
De plus en plus  de partenaires sont émerveillés de voir autant d’enfants qui participent à cet événement.
On a vu beaucoup d’enfants d’El Jadida s’activer au sein des Maisons de jeunes et   des associations qui accordent également un intérêt aux enfants défavorisés.
On voit bien qu’ils sont heureux d’être là. Je peux vous assurer que cela fait d’eux des citoyens maritimes de demain.
Par ailleurs, n’oublions pas que la loi littorale a finalement été adoptée. On ne peut plus faire n’importe quoi : par exemple, construire une cabane à Al Haouzia, comme cela se faisait pendant des années. C’est la preuve que certaines de nos recommandations se sont concrétisées.

Jeunghun Wang remporte la 43ème édition du Trophée Hassan II de golf

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Jeunghun Wang remporte la 43ème édition du Trophée Hassan II de golf
Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a présidé, dimanche au Royal Golf Dar Es-Salam de Rabat, la cérémonie de remise des prix de la 43è édition du Trophée Hassan II et de la 22è édition de la Coupe de SAR la Princesse Lalla Meryem de golf, organisées du 2 au 8 mai, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Le Sud-Coréen Jeunghun Wang a remporté le Trophée Hassan II de golf, épreuve du Tour européen dotée de 1,5 million d’euros, qui a connu la participation de 144 joueurs.
Wang signe la première victoire de sa carrière après deux trous de playoff pour éliminer l'Espagnol Nacho Elvira. Deuxième en Inde il y a six semaines, le jeune Sud-Coréen a rendu une dernière carte de 70 pour un total de 283, soit 5 sous le par. Wang et Elvira se sont retrouvés à égalité parfaite après le 4e et dernier tour. Wang a été l'un des cinq seuls joueurs du jour à jouer sous le Par. Agé de 20 ans, il remporte son premier titre sur le Tour. Il avait déjà obtenu deux Top-15 la saison dernière en six tournois joués sur le Grand Circuit. Le Francais Clément Berardo a décroché la troisième place à -4 en compagnie de l'Anglais Robert Rock. Les deux hommes sont suivis à une longueur par l'Italien Nino Bertasio et l'Anglais Chris Hanson.
Côté marocain, Fayçal Serghini a terminé 63e (+11) alors que Younes El Hassani a occupé la 75e place (+18).
Par ailleurs, l’Espagnole Nuria Iturrios a remporté la Coupe de SAR la Princesse Lalla Meryem de golf, épreuve du circuit européen, dotée de 450.000 euros.
Iturrios, 20 ans, inscrit pour la première fois son nom au palmarès de cette compétition, après avoir rendu une dernière carte de 65 (-7) après quatre tours. Elle totalise ainsi un score de 277 (-11) qui lui permet de devancer de six longueurs l'Anglaise Florentyna Parker et de sept coups l'Américaine Angel Yin.
Iturrios, qui signe sa première victoire sur le circuit, a déclaré lors d'une conférence de presse après sa victoire finale que malgré les pluies qui se sont abattues sur le parcours, elle a su bien gérer son jeu.
"Je pratique le golf depuis cinq ans et je m'entraîne énormément, car je souhaite remporter d'autres victoires à l'avenir", a-t-elle confié, rapporte la MAP. Deux Marocaines étaient en lice lors de cette édition, à savoir Maha Haddioui ( 27 ans) qui a terminé 21e (+5) et Lina Belmaati qui a manqué le Cut après deux tours.
Dans une déclaration à la presse à la fin de cette partie, Maha Haddioui a souligné que les derniers tours de chaque compétition sont toujours très difficiles du fait de la pression.
"Je suis satisfaite de mon résultat signé dans des conditions climatiques défavorables", a déclaré l'unique joueuse arabe engagée sur le circuit européen.
A propos de son programme de préparation aux qualifications pour le tournoi olympique de Rio, Maha, originaire d'Agadir, a confié qu'elle tentera de récolter le maximum de points lors des sept tournois qui lui restent à disputer.
Organisée sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, cette édition a connu la participation de 126 joueuses représentant plusieurs pays.

Les agents de nettoyage des halles d’Essaouira en sit-in

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Les agents de nettoyage des halles d’Essaouira en sit-in
«Bonjour. Désolé. Je ne peux vous fournir aucun élément d’information sur le sujet demandé. Merci pour votre compréhension». Tel est le texte du SMS que nous a adressé le délégué de l’Office national de pêche (ONP) à Essaouira en réponse à une demande d’information à propos du licenciement collectif des agents de nettoyage des halles Tafedna et Bhibah.
Contacté dans un premier temps par téléphone, le délégué de l’ONP a prétendu ne pas pouvoir parler du sujet par téléphone et qu’on devait en discuter à son bureau.
Vendredi 6 mai 2016 à 15h45, il n’y avait personne pour accuser réception de notre demande d’information et, vers 17h08mn, la réponse de l’Office nous a été adressée sous forme de SMS qui résume tout.
A quelques mètres du bureau dudit responsable, les 13 agents de nettoyage licenciés collectivement par la nouvelle société de sous-traitance (Derichebourg) chargée par l’ONP du nettoiement des halles d’Essaouira, étaient toujours en sit-in ouvert en signe de protestation contre une décision qui les privait de tous leurs droits professionnels et sociaux.
« J’ai 18 ans de service dans la halle d’Essaouira. C’est moi-même qui avais déballé les premiers équipements. La nouvelle société a tout simplement décidé de nous renvoyer, car l’office n’a pas garanti nos droits et acquis sociaux et professionnels dans le cadre du nouveau contrat », s’indigne un agent de nettoyage.
Soutenus par l’union locale de la Confédération démocratique du travail, les 13 ouvriers en question réclament à l’ONP la protection de leurs droits tout en demandant l’intervention du gouverneur.
Jeunes et moins jeunes, ils occupent toujours un coin à l’entrée de la halle du port, assurent la propreté de l’espace, et refusent toute atteinte à leurs droits et, partant, à leur dignité.
 A souligner qu’une réunion  de coordination a eu lieu le 2 mai entre l’union locale de la Confédération démocratique du travail et le bureau syndical des ouvriers de la société d’intérim pour l’examen des derniers  développements survenus dans ce dossier.
Suite à cette rencontre, un communiqué a été publié par l’Union locale de la CDT dans lequel elle dénonce ce licenciement collectif  des ouvriers de la halle de Mogador en violation  des usages  et des lois internationales  et  exprime son soutien total à leurs décisions et revendications.
Il y a lieu de rappeler que le Groupe Derichbourg, spécialisé dans les services dédiés aux entreprises et collectivités, a remporté en 2015  le marché de gestion déléguée des services de propreté lancé par la commune urbaine de Rabat, quelques mois seulement après le démarrage du contrat de collecte et de nettoiement de la ville de Marrakech.


Le Festival international du cinéma pour enfants clôturé en beauté

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Hommage à des artistes marocains et étrangers
Le Festival international du cinéma pour enfants clôturé en beauté
Ils étaient nombreux, silencieux et attentifs. Pourtant, ce n’était pas de leurs habitudes. Dans la grande salle de  l’espace de jeunesse  Cité djamâa à Sbata,  un silence religieux régnait  et les enfants venus en masse pour assister à la projection des films du Festival international du cinéma pour enfants semblaient impressionnés. Au menu, il y avait des films marocains et étrangers et des discussions à la fin de chaque film. Des débats intenses et intéressants concernant le harcèlement sexuel, la pauvreté, les relations parents-enfants, la responsabilité parentale,  etc. 
 L’idée  d’externaliser  les travaux du festival qui se déroule souvent à Sidi Belyout aux quartiers populaires a été inspirée par Jawad Alami, le directeur du festival. D’après lui, nombreux sont les enfants qui ont du mal à se déplacer au centre-ville pour assister aux projections. C’est ainsi qu’est née l’idée d’aller vers les quartiers populaires. « Ce festival est pour l’enfant. Il a été conçu pour faire du 7ème art un moyen de sensibilisation, de formation des cinéphiles de demain en offrant  aux enfants un éventail des meilleurs films traitant la question de l’enfance.  Il est dommage que beaucoup d’enfants ne puissent pas y assister faute de moyens de transport ou d’argent », nous a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Mais je crois que l’expérience menée à Sbata et dans d’autres quartiers a prouvé qu’on est sur la bonne voie ». 
De son côté, Rachid Wazergui, président de l’Association Jawhara pour le développement et la solidarité, une ONG partenaire du festival,  a souligné que l’idée d’organiser des projections à Sbata a été une vraie réussite, comme en témoignent le nombre d’enfants présents et l’intensité des débats après chaque projection. « Les enfants ont bien apprécié cette expérience et on est prêt à la rééditer l’année prochaine », a-t-il apprécié.      
A rappeler que la 4ème édition du Festival international du cinéma pour enfants avait  lieu du 27 au 30 avril à Casablanca sous le  thème  «L’enfant au cinéma marocain». Cette année a été marquée par l’hommage rendu à un groupe d’artistes marocains et étrangers, dont l’Egyptien Fathi Abdelwahab, le Marocain Mohamed Nadif, et la réalisatrice marocaine Jamila Benaïssa El Borji ainsi que le  pédagogue El Aïdi Zidani et le jeune acteur Ilyass Eljihani. Le Prix du festival avait mis en compétition des films marocains et étrangers venus de Tunisie, du Sultanat d’Oman, du Cameroun, de  France, de Belgique, d’Angleterre et d’Espagne. Le jury était  présidé par la réalisatrice Farida Bourkia.
En parallèle, une table ronde sur  «L’enfant dans le cinéma marocain», a été animée par des artistes marocains et étrangers.  

La réduction des coûts des médicaments ne profite pas à tout le monde

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La réduction des coûts des médicaments ne profite pas à tout le monde
Le secteur pharmaceutique marocain a réalisé une avancée importante grâce aux plans mis en œuvre pour booster les performances de cette filière et stimuler la production à valeur ajoutée, a indiqué l’Oxford Business Group dans une étude qui vient de paraître.
Le gouvernement marocain a signé dernièrement une série d’accords avec des associations pharmaceutiques locales, ouvrant ainsi la voie au déploiement des premiers écosystèmes pharmaceutiques, a ajouté l’analyse du cabinet d’études britannique.
Ces accords prévoient d’accroître la production de médicaments dans le but de stimuler le développement industriel dans le cadre du Plan d’accélération industrielle qui ambitionne d’augmenter la contribution de l’industrie au PIB de 14 à 23 % à l'horizon 2020, et à créer 500.000 nouveaux emplois, a souligné l’OBG.
Le gouvernement a alloué une enveloppe budgétaire de 40,6 millions d’euros pour la création de clusters pharmaceutiques, avec des segments spécifiques – incluant des dispositifs médicaux, des médicaments contre le cancer et biosimilaires, qui sont les versions génériques des médicaments biotechnologiques – destinés à recevoir la majeure partie des aides, rappelle la même source.
Selon l’OBG, deux écosystèmes pharmaceutiques s’établiront sur sept hectares de terrain, avec un cluster qui se spécialisera dans la fabrication de dispositifs médicaux, tandis que l’autre se concentrera sur la production de médicaments, ainsi que la recherche et les activités de développement. Afin de favoriser le développement de nouveaux produits et médicaments, le gouvernement a annoncé des plans visant à accélérer le processus d’homologation des médicaments et à réduire la durée d’obtention de l’autorisation de mise sur le marché, ont précisé les experts de l’OBG.
Des aides financières additionnelles seront également offertes aux laboratoires qui s’approvisionnent à hauteur de 60 % ou plus en matières premières localement, générant ainsi une plus grande valeur à l’intérieur du pays, ont-ils indiqué.
Doté d’un marché intérieur assez conséquent, d’une production nationale qui couvre déjà 65 % de la demande locale, ainsi que d’un accès facile aux marchés européens et africains, le Maroc suscite l’intérêt des principaux acteurs de l’industrie du monde, ont relevé les experts de l’OBG, faisant savoir que le secteur pharmaceutique reste dominé par des filiales de sociétés multinationales puisque les quatre plus grandes d’entre elles contrôlent environ 44 % du marché.
"Le Maroc est un pays attractif pour les groupes pharmaceutiques internationaux qui souhaitent y établir leurs unités de production, plus particulièrement lorsqu’elles sont petites et spécialisées. Cela est dû à l’ensemble des accords de libre-échange du pays", a déclaré à l’OBG Khalid El Attaoui, directeur de la société portugaise Tecnimede Groupe.
En début d’année, le groupe GSK a annoncé avoir choisi le pays pour y établir son nouveau centre régional d’Afrique du Nord. Entre-temps, Biocad, l’entreprise de biotechnologie russe, a dit avoir prévu de s’associer avec les laboratoires marocains Sothema afin de produire localement des médicaments contre le cancer. Ils avaient déjà collaboré dans le passé en fabriquant des médicaments biosimilaires et des traitements contre l’hépatite C.
Ralf Halbach, ancien directeur général de l’entreprise suisse de biotechnologie Roche en Afrique du Nord, a affirmé, quant à lui, que le Maroc était bien placé pour tirer profit de la demande croissante en produits spécialisés, qui résulte généralement d’un PIB et de dépenses de santé par habitant très élevés.
"Au vu de la concurrence grandissante des entreprises indiennes spécialisées dans le secteur des médicaments génériques, la commercialisation de produits spécialisés avec une grande valeur ajoutée est probablement la stratégie de croissance privilégiée pour les multinationales qui opèrent sur le marché marocain", a précisé M. Ralf Halbach, ancien dirigeant de l’entreprise suisse de biotechnologie Roche.
D’après l’OBG, le gouvernement marocain cherche à accroître les revenus du secteur pharmaceutique de 1 milliard d’euros et à créer 5.000 nouveaux emplois d’ici 2020. Cela devrait permettre de voir la valeur ajoutée augmenter de 394,4 millions d’euros et de générer un excédent commercial de 713,9 millions d’euros dans le secteur.
Avec l’un des clusters pharmaceutiques spécialisés dans la fabrication de dispositifs médicaux, le Maroc cherche à réduire les coûts d’importation de ces produits et à progresser dans la chaîne de valeur de la production, ont souligné les analystes de l’Oxford Business Group.
Actuellement, les productions locales restent très largement limitées avec des équipements à faible valeur ajoutée, comme les cathéters, les fils et les bandages.
La stratégie tracée par le Maroc pour la relance de ce secteur s’inspire des expériences des plus grandes économies mondiales, comme les Etats-Unis, la Russie, l’Inde et certains pays européens où les groupes pharmaceutiques permettent déjà de faciliter la recherche et le développement et d’accroître la production locale, a souligné l’OBG.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, est confiant quant aux perspectives du Maroc de développer son industrie grâce aux avantages importants et les atouts du pays qui offrent aux investisseurs une capacité de production conforme aux normes internationales, des coûts de fabrication compétitifs et une proximité avec les principaux marchés de consommation, a indiqué l’OBG.
Et d’ajouter que le ministère de l’Industrie cherche à accroître les ventes à l’étranger, en commençant par le Sénégal et la Côte d’Ivoire et en fournissant une aide financière aux entreprises des groupes pharmaceutiques qui ciblent ces marchés.
Selon les experts de l’OBG, les nouveaux clusters pharmaceutiques viennent après l’intervention du gouvernement en 2013 pour fixer les prix d’une variété de produits pharmaceutiques.
En utilisant des prix équivalents dans sept pays de référence qui incluent l’Espagne, la Turquie et l’Arabie Saoudite, le gouvernement marocain a réduit de 30% les coûts des médicaments génériques et brevetés. Cette politique a pour objectif de faciliter l’accès aux médicaments pour les consommateurs marocains, parmi lesquels moins de 65% bénéficient d’une couverture médicale et sont limités par leur pouvoir d’achat restreint. "Réduire les coûts des produits pharmaceutiques les a rendus plus disponibles et accessibles, et donc bénéfiques pour la société", a affirmé Driss Chaoui, directeur général du laboratoire pharmaceutique local Afric-Phar.
"Toutefois, ces réductions ont transféré les marges de l'industrie pharmaceutique au secteur de la distribution, ce qui restructure l'industrie d'une manière qui ne bénéficie pas nécessairement aux patients marocains", a-t-il estimé.

​Trimer dès 16 ans serait légal pour la majorité gouvernementale !

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​Trimer dès 16 ans serait légal pour la majorité gouvernementale !
Le Collectif pour l’éradication du travail des petites bonnes a lancé une campagne de mobilisation pour pousser les parlementaires à refuser les dispositions du projet de loi n°12-19 fixant les conditions d’emploi des travailleurs domestiques et notamment dans son article 6 qui autorise le travail domestique à partir de 16 ans. 
Ce projet de loi qui a été déposé par le gouvernement à la Chambre des conseillers avant d’être transmis à la Chambre des représentants en janvier 2015, devait être adopté hier par la  Commission des affaires sociales. 
S’il l’est sans amendement de cette disposition, plusieurs problématiques surgiront lors de sa mise en œuvre. « Qui va s'occuper d'identifier et de traiter les cas au lendemain de la promulgation de la loi ? Quels sont les organes habilités à intervenir et à gérer le processus de retrait? Où seront installées les petites filles qui seront extraites du travail domestique ?  Qui se chargera de la mise en contact avec les familles? Quel accompagnement est-il prévu par l'Etat pour les réhabiliter avant de les réinsérer au sein de leurs familles?», a lancé le Collectif lors de sa campagne contre ce projet de loi. 
Bouchra Ghiati, présidente de l’Association Insaf qui veille à la prévention de l'abandon des enfants nés hors mariage et à la lutte contre l'exploitation des filles mineures dans le travail domestique, a affirmé à ce propos que son association a mené depuis des mois une campagne de sensibilisation et de plaidoyer auprès des groupes parlementaires, toutes tendances confondues, et rencontré le chef du gouvernement lui-même à propos du même sujet.
«C’est bien de légiférer dans ce domaine, mais laisser les filles de 16 ans travailler dans les maisons, c’est donner une légitimité à ce travail», a-t-elle affirmé dans une déclaration à Libé. Elle a estimé que l’article 6 dudit projet de loi est absurde puisqu’il stipule qu’une fille mineure âgée entre 16 et 18 peut signer un contrat avec son employeur. «A cet âge, l’enfant n’est pas juridiquement habilité à signer de tels documents», a-t-elle souligné.
Elle a donc appelé les groupes parlementaires et les partis politiques à faire valoir les droits des enfants et s’éloigner de tout marchandage politique.  «Les enfants ne doivent pas payer le prix des tractations politiques. Tu me passes cette loi et, en contrepartie, je vote pour ta loi». 
En mars dernier, rappelle-t-on, l’Association casablancaise des pédiatres privés (ACPP), l’Association marocaine des psychiatres d’exercice privé (AMPEP), l’Observatoire marocain de l’enfant et de l’adolescent des deux rives (OMEADR) ont annoncé leur soutien à l’Association Insaf et au Collectif pour l’éradication de l’exploitation des filles mineures dans le travail domestique en menant une campagne contre ce projet de loi.
Ces ONG ont fondé leur refus de voir des filles mineures légalement employées sur des faits incontestables tirés de leur quotidien et de leurs expériences. «En tant que pédiatres, psychiatres, pédopsychiatres, psychologues, pédagogues, enseignants, travailleurs sociaux, nous avons trop souvent rencontré, dans l’exercice de nos métiers, des jeunes filles, des adolescentes, des jeunes femmes adultes même, brisées physiquement et/ou psychiquement par une vie de labeur en tant que domestiques, commencée trop tôt, jamais choisie et imposée pour diverses raisons», peut-on lire dans leur lettre datée du 10 mars dernier.
Dans un article intitulé «Les petites bonnes», nouveau visage de l’esclavagisme» publié sur nos colonnes, Hicham El Moussaoui, maître de conférences en économie à l’Université Sultan Moulay Slimane et Siham Mengad, docteur en droit public, ont rappelé que le Collectif pour l’éradication du travail des petites bonnes, estimait qu’entre 60.000 et 80.000 fillettes de 8 à 15 ans sont exploitées comme domestiques au Maroc. Ils considèrent donc qu’il ne s’agit pas de combattre le travail domestique en soi, mais de lutter contre «le travail domestique assuré par des filles mineures et toutes les formes d’exploitation qu’elles subissent».
Plusieurs institutions sont montées au créneau pour dénoncer le travail des enfants à l’âge de 16 ans. A titre d’exemple, en 2013, le Conseil national des droits de l’Homme avait rendu public un avis consultatif sur ce projet de loi, et ce sur saisine de la Chambre des conseillers dans lequel il avait recommandé de fixer l’âge minimum d’admission au travail domestique à 18 ans.
Cette institution constitutionnelle avait fondé son avis sur «le préambule de la Convention N°189 sur les travailleuses et travailleurs domestiques et qui renvoie à la convention relative aux droits de l’enfant, et sur le deuxième paragraphe de l’article 3 de la convention qui oblige tout membre à «prendre à l’égard des travailleurs domestiques les mesures prévues par la présente convention pour respecter, promouvoir et réaliser les principes et droits fondamentaux au travail» notamment «(c) l’abolition effective du travail des enfants». En outre, le Maroc, selon la même source, «a adopté  la Déclaration de Rabat pour la 3ème Conférence mondiale sur le travail des enfants de Brasilia 2013 qui préconise la révision de l’ancienne liste des travaux dangereux interdits aux enfants de moins de 18 ans et l’élaboration d’un décret relatif à cette nouvelle liste».
 

​Des esclaves en culottes courtes
Faut-il prendre la peine de rappeler au gouvernement que pour l’OIT, l’esclavage moderne, le travail forcé et le travail des enfants font la paire et qu’au Maroc, ces derniers meublent le quotidien de milliers de personnes qui n’en peuvent plus. 
Qu’en conclure sinon que les personnes qui sont actuellement aux commandes de l’Exécutif ne veulent pas en entendre parler. Qu’ils ne peuvent se faire à l’idée que le problème des petites bonnes continue à tarauder notre conscience. Que selon un rapport du HCP, 1,1% des ménages marocains recourent encore au labeur de ces esclaves en culottes courtes. Que l’exploitation de milliers de petites mains, tous sexes confondus, est monnaie courante dans l’informel et le secteur  de l’artisanat. Que tous ces enfants devraient vivre leur enfance en toute quiétude et loin du marché implacable de l’emploi. Qu’ils sont, à n’en pas douter, des victimes expiatoires d’une société qui sait certes dresser des plans, mais qui n’a jamais su lire son propre avenir dans les yeux de ses propres enfants. Que si le gouvernement persévère dans sa politique du pire, la situation de ces derniers ne fera qu’empirer, obérant ainsi davantage le propre devenir de notre pays.
Les hérauts  du laisser-faire actuel savent assurément tout cela, mais ils feignent de ne pas être au courant pour continuer à nous mentir en nous regardant droit dans les yeux et à nous vendre l’image d’un Maroc qu’ils veulent rayonnante alors que le dernier quidam sait exactement ce qu’il en est et ce qu’il faut faire pour éviter que le pire ne perdure.
H.T

L'habitat d'antilopes menacé par le réchauffement climatique

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L'habitat d'antilopes menacé par le réchauffement climatique
Le réchauffement climatique pourrait réduire l'habitat de plus de 80% des espèces d'antilopes africaines dans les prochaines décennies, menaçant d'extinction plus particulièrement celles dont l'éco-système est le plus étroit, met en garde une étude publiée jeudi.
"Cette étude montre clairement que des espèces d'antilopes ont un besoin urgent de mesures de protection pour éviter l'extinction", insiste Jakob Bro-Jorgensen, chercheur de l'université de Liverpool au Royaume-Uni et principal auteur de ces travaux parus dans la revue Current Biology.
Un tiers des 87 espèces d'antilopes dans le monde, dont au moins 72 vivent en Afrique, sont désormais considérées comme menacées, précise-t-il.
Les scientifiques suspectaient déjà que les animaux avec les habitats les moins étendus pourraient commencer à faire face à un plus grand risque avec le réchauffement de la planète. Même de petites variations climatiques pourraient effectivement pousser des espèces d'antilopes en dehors de leurs zones de confort, expliquent-ils.
Les espèces qui évoluent dans les écosystèmes les plus restreints "ont le plus souvent davantage de besoins en termes de températures et d'humidité et avec le réchauffement, cet équilibre va probablement être bouleversé", selon Jakob Bro-Jorgensen.
Les chercheurs font valoir que les antilopes africaines sont idéales pour étudier l'impact du réchauffement climatique sur leurs différents habitats étant donné leur diversité.
Ils ont modélisé l'étendu des habitats actuels de 72 espèces africaines en se basant sur leurs besoins écologiques et les conditions actuelles de l'environnement.
Les chercheurs ont ensuite fait des projections des zones où ces différentes espèces d'antilopes pourraient vivre à l'avenir selon différents modèles de changements climatiques d'ici 2080.
Pour 82% des espèces, les projections montrent une diminution des habitats favorables pendant les six prochaines décennies, provoquée par le changement climatique. Environ 25% de ces espèces vont même probablement voir l'étendue de leur habitat diminuer de moitié, selon les scientifiques.
Selon ce rapport, les antilopes préférant des climats plus frais et humides pourraient être les plus durement affectées.
"Nos recherches montrent que le changement climatique va sans doute affecter la faune sauvage encore plus durement que nous le pensions car des espèces risquent déjà de perdre une plus grande partie de leur niche écologique", déplore Jakob Bro-Jorgensen.

​Les médias entre le marteau et l’enclume

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​Les médias entre le marteau et l’enclume
Le Groupe des recherches, des études pénales et de la gouvernance sécuritaire en collaboration avec l’Amicale Hassaniya des magistrats a organisé, les 6 et 7 mai à Marrakech, un colloque national sur le thème: «Les médias entre le texte juridique et l’action judiciaire».
Initiée en coordination avec le Syndicat national de la presse marocaine- section de Marrakech- et le Centre national d'accompagnement juridique et droits de l'Homme, ce colloque vise à approfondir le débat scientifique autour des médias, compte tenu de leur rôle clé dans la consolidation de la démocratie et la consécration des fondements d’une société moderne.
Les participants ont ainsi souligné l'importance de l'adaptation du projet de Code de la presse aux conventions internationales, conformément aux dispositions de la Constitution, appelant à dynamiser le rôle des médias dans le suivi des questions liées aux politiques publiques.
Ils ont, par la même occasion, plaidé pour la nécessité de former des magistrats dans le domaine médiatique de manière à garantir une bonne transmission de l’information.
Les intervenants ont, par ailleurs, débattu de plusieurs thèmes, à savoir «Le cadre juridique des médias au Maroc», «Le traitement judiciaire du crime médiatique», «La liberté de la presse et le droit d’accès à l’information», «Les médias à travers les supports électroniques» et «Les médias et la justice».
A signaler, par ailleurs, que des experts et acteurs associatifs ont appelé, samedi lors d'une rencontre à Rabat, à la qualification des ressources humaines et à l'encouragement de la création en vue de garantir la qualité et hisser le niveau des médias amazighs.
Les participants à cette rencontre initiée par la Fédération nationale des associations amazighes sous le thème «L’amazigh dans les médias publics», ont souligné la nécessité de renforcer les valeurs de modernité, de démocratie et de pluralité linguistique et culturelle dans les médias publics.
Ils ont relevé à cet égard que la création est le moyen idoine pour créer une véritable dynamique pour le développement des médias amazighs et pour valoriser la dimension amazighe dans l’identité nationale et la présenter au public d’une manière originale, loin des stéréotypes.
Les intervenants ont qualifié dans ce cadre l'officialisation de la langue amazighe par la Constitution de 2011 d'«acquis important» pour la promotion de la langue et la culture amazighes, appelant à la promulgation des lois organiques relatives à la mise en œuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi qu’à la création du Conseil national des langues et de la culture marocaines.
La Fédération nationale des associations amazighes a indiqué dans un document distribué à cette occasion que cette rencontre vise à faire un état des lieux de la situation de l’amazigh dans les médias publics dans la perspective d'élaborer une plateforme scientifique d'un mémorandum à soumettre aux responsables du secteur des médias publics.
Cette conférence s’inscrit dans un contexte qui requiert l’adoption d’une politique devant s’adapter aux indicateurs de développement des médias de l’Unesco et à la Constitution de 2011 qui a conféré le caractère officiel à la langue amazighe et consacre la pluralité culturelle.

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