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Le Parlement grec adopte une réforme controversée des retraites

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Le Parlement grec adopte une réforme controversée des retraites
Le Parlement grec a adopté, majorité contre opposition, une réforme des retraites, controversée mais réclamée par les créanciers UE et FMI, à quelques heures d'une importante réunion à Bruxelles de l'Eurogroupe sur la Grèce.
A l'issue de deux jours de débats, les 153 députés de la majorité gouvernementale, composée de la gauche Syriza et du parti souverainiste Anel, ont voté dans la nuit de dimanche à lundi en faveur de cette loi intitulée "Un système unifié de sécurité sociale, réforme du système des retraites et règlement de l'impôt sur le revenu".
Les 143 autres députés présents dans l'hémicycle, tous membres de l'opposition, dont la droite de la Nouvelle-Démocratie, ont voté contre ce texte, contesté par les syndicats et qui prévoit la réduction des retraites les plus élevées, la fusion des multiples caisses d'assurance, l'augmentation des cotisations, des taxes et de l'imposition surtout pour les moyens et hauts revenus.
La loi refondant le système des retraites, qui était exigé par les créanciers du pays, l’UE et le FMI, en échange du nouveau plan d'aide signé en juillet dernier, a provoqué une mobilisation syndicale depuis vendredi et de nombreuses manifestations.
Le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras, qui a su maintenir lors de ce vote critique la cohésion de sa majorité parlementaire, quoique faible, espère que l'adoption de cette réforme avant la réunion, lundi à Bruxelles, des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) contribuera à ouvrir enfin le débat sur l'épineuse question du règlement de la dette.
Cette réunion extraordinaire survient alors que les réformes exigées en contrepartie de l'aide financière massive octroyée à l'été 2015 n'ont toujours pas reçu de satisfecit des créanciers (UE et FMI) après dix mois de discussions, ce qui bloque tout nouveau versement.
La réforme des retraites s'inscrit donc dans la logique des efforts du gouvernement pour s'aligner sur les exigences des créanciers qui demandent des économies de 5,4 milliards d'euros d'ici 2018.
La Grèce a "pratiquement atteint" ses objectifs de réformes voulues par ses créanciers et l'Eurogroupe va mener de "premières discussions" sur un aménagement possible de la dette du pays, a affirmé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans un entretien paru dimanche en Allemagne.
Juncker a toutefois rappelé qu'une réduction pure et simple de la dette n'est pas à l'ordre du jour. Tsipras s'est félicité que la dette figurait sur l'ordre du jour de l'Eurogroupe. "Demain est un jour très important.
Après six ans (de crise) l'Eurogroupe va se réunir pour aborder l'allègement de la dette", a-t-il souligné devant l'Assemblée dimanche soir, juste avant le début du vote à minuit.
Mais son principal rival politique, Kyriakos Mitsotakis, le chef de la Nouvelle-Démocratie, a accusé le gouvernement "d'incapacité" et l'a rendu responsable "des retards pris (dans les négociations avec les créanciers)".
Il a demandé "le départ du gouvernement de gauche du pouvoir et des élections anticipées pour que la Grèce évite d'appliquer de nouvelles mesures" de rigueur. Tsipras a rétorqué que "le système de retraites nécessitait une réforme profonde que les précédents gouvernement n'avaient pas osé faire".
Le vote de la loi a provoqué la mobilisation des syndicats et une grève générale vendredi et samedi ayant surtout touché les transports en commun. Les bateaux eux resteront à quai jusqu'à mardi. Aucune liaison maritime n'est effectuée entre la Grèce continentale et les îles depuis vendredi. Au total 26.000 personnes selon la police ont manifesté dimanche à Athènes et Thessalonique (nord).
Dimanche soir, aux abords du Parlement sur la place Syntagma à Athènes, de brefs incidents ont opposé un groupe de jeunes et des policiers qui ont tiré des gaz lacrymogènes, selon des photographes de l'AFP.
La mobilisation était toutefois moins importante que lors de la dernière grande manifestation contre cette réforme, le 4 février, où 50.000 personnes avaient manifesté dont 40.000 à Athènes.
Entre la fin des vacances de Pâques et "le désespoir des gens" qui sont "lassés et déçus par le gouvernement de gauche", la mobilisation a été plus faible que l'on espérait, regrettait auprès de l'AFP Maria, une quinquagénaire qui manifestait dimanche.


“Chaâbana’’ maudite pour un WAC en manque d’inspiration face à des Verts en verve : Le MAS s’enfonce de plus belle

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“Chaâbana’’ maudite pour un WAC en manque d’inspiration face à des Verts en verve  : Le MAS s’enfonce de plus belle
Le RCA, en battant sévèrement son meilleur ennemi (3-0) s’est, en plus, de se faire plaisir, donné quelques espoirs de lauriers quoique les Rouges qui mènent les débats au classement, restent pratiquement et pour le moment irrattrapables à quatre longueurs de leur nouveau dauphin, vert de surcroît. Cet état de fait, le Raja l’a réussi en l’absence du FUS, partie prenante dans cette lutte du sommet, qui, lui, était en service continental à Bamako.  A titre de rappel, les R’batis comptent deux rencontres en moins à éponger dont une, justement en déplacement contre le WAC, un mano mano qui devrait en dire long sur les prétentions de l’un et de l’autre et surtout, clarifier sérieusement les affaires confuses du haut du tableau.
Pour peu que les Fédéraux chargés de la programmation daignent se creuser les méninges pour un meilleur aménagement du calendrier et l’on ne serait pas encore là à chercher comment placer dans le programme une rencontre en retard. Quand on se veut pro, il faut assumer comme dirait Toshack de sa lourde défaite à l’Ibn Batouta. On ne comprend pas ! Le FC Séville joue d’exemple jeudi à Saint-Pétersbourg et le dimanche le Real Madrid au Bernabeu.
Ce sont six à sept heures de vol que les Andalous ont eu pour rallier la Russie ! Le FUS pour aller à Bamako n’en a eu que trois.
Bref, il ne faut guère toucher à l’utopie sur nos miteuses pelouses. Et s’il est un gazon qui ne l’est pas c’est bien celui de l’Ibn Batouta et dont la splendeur, en deux rencontres, aura coûté aux Wydadis la bagatelle de six buts, trois contre l’IRT et trois contre le Raja. En ce dimanche de chaâbane, ils ont bu le calice jusqu’à la lie. Une ivresse provoquée tôt dans le match d’un enivrement sous forme de heading d’un certain Christian Ossagouna, avant que l’étourdissement n’intervienne en fin de mi-temps par le biais de Abdelilah Hafidi. Issam Erraki parachevait la beuverie avant la cloche et alourdissait l’ardoise d’un coup franc magistral digne des grands maîtres. Les Verts, après avoir par deux fois trébuché en huis clos, ont mis comptoirs faisant, de l’eau dans leur vin. Désormais, ils ne craignent apparemment plus les rencontres sans témoins. La preuve par le WAC.
Mais en cette vingt-septième journée, il n’y avait pas que cette explication en haut lieu, d’autres rencontres comptant pour le maintien ont été riches en enseignements. C’est ainsi que le MCO s’est fait accrocher (1-1) dans une rencontre à gagner absolument en son Honneur d’Oujda par des Safiots plutôt chanceux, que le CRA en tirant à blanc face au DHJ aura tout de même engrangé un point que l’on peut tout à fait considérer comme salvateur et si précieux par les temps qui courent. Les Doukkalis n’en ont pas pour si peu craché dans la soupe.
Sinon, il est bel et bien acquis que le MAS a eu la gueule de bois au réveil de son lundi.  Lors de sa sortie dominicale, sans s’incliner, il a plié genoux devant la RSB après une rencontre haute en intensité et qui a tenu en haleine et le complexe sportif de Fès     et les télélespacteurs qui ont bien voulu suivre cette rencontre-poursuite qui s’est soldée par deux partout. Trahi par un des siens, Halhoul en l’occurrence à la demi-heure de jeu, le MAS répliquait en seconde par Ali Badara Silla à vingt minutes de l’issue et six minutes de folie après, il renversait même les vapeurs par Chouaïb. Mais c’était sans connaître la sournoiserie des ‘’Calamentis’’ qui revinrent sur un heading de Bahja. La RSB aurait même pu s’adjuger la rencontre si ce n’était le poteau qui avait suppléé Kinani aux ultimes secondes. Le MAS est dans un drôle de pétrin, pas sûr qu’il s’en sorte. Sur les neufs points restants, il doit aller en chercher chez le WAC qui joue le titre, devant l’OCS un adversaire direct et le CRA. Mission périlleuse.  L'OCK dans sa quête du maintien a fait une bonne opération en s’imposant au Saniat R’mel devant un MAT pour le moins trébuchant à l’image d’Abroune sur le CSC de la victoire. C’est Bazghoudi qui avait tôt déclaré les hostilités avant que Tétouan ne revienne par Krouch à la demi-heure. Pour les Phosphatiers, c’est un succès qui présage de meilleures choses que celles vécues jusqu’à leur dernière défaite contre le Raja. En attendant, l’OCK sort de la zone rouge à trois longueurs du KACM qui compte cependant deux rencontres en moins, (DHJ et HUSA).  
Bien plus pour la gloire que la compétition, l'AS FAR s'était offert  le KAC (2-0) en lever de rideau à Kénitra.
A la prochaine !

    
Résultats:

KAC-ASFAR 0-2
MCO-OCS 1-1
CRA-DHJ 0-0
MAS-RSB 2-2
MAT-OCK 1-2
RCA-WAC 3-0


La procédure de destitution de Rousseff reprend après la volte-face du président de l'Assemblée

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La procédure de destitution de Rousseff reprend après la volte-face du président de l'Assemblée
La procédure de destitution de la présidente brésilienne Dilma Rousseff va finalement se poursuivre au Sénat mardi après une série de rebondissements et une vaine tentative du président de l'Assemblée pour la suspendre.
Le président intérimaire du Congrès des députés, Waldir Maranhao, est revenu mardi sur sa décision, prise la veille, de suspendre cette procédure en invalidant le vote des députés qui avaient approuvé son lancement.
Dans un communiqué succinct publié au petit matin, M. Maranhao a expliqué être "revenu sur sa décision" d'annuler le vote du 17 avril.
La veille, l'homme politique, connu pour ses déclarations fantasques, avait provoqué un retentissant coup de théâtre en déclarant que le vote de l'assemblée plénière des députés constituait un "pré-jugement" de la présidente de gauche et "portait atteinte à une pleine défense de la présidente".
"Pour cette raison, j'ai annulé la session (plénière du Congrès des députés) des 15, 16, 17 avril pour que soit convoquée une nouvelle session pour délibérer sur la question", avait-il alors expliqué.
La décision de ce député, propulsé jeudi par surprise au perchoir de la Chambre basse, a plongé la capitale Brasilia dans la plus totale confusion durant de longues heures et a même pris de court Dilma Rousseff.
Le président du Sénat Renan Calheiros avait mis fin au suspense en décidant d'ignorer "la décision intempestive" du député Maranhao et en ordonnant la poursuite de la procédure.
Sa décision avait déchaîné la colère des sénateurs de gauche qui réclamaient la suspension de la procédure. La procédure va donc suivre son cours, sauf intervention du Tribunal suprême fédéral. Son président, Ricardo Lewandowski, a déclaré qu'il "donnerait priorité aux recours judiciaires" en lien avec la destitution et a assuré que la procédure respecterait la loi.
Les sénateurs sont appelés à voter à partir de mercredi l'ouverture formelle d'un procès en destitution de Mme Rousseff pour maquillage des comptes publics à la majorité simple.
Cette décision entraînerait la mise à l'écart automatique de Mme Rousseff du pouvoir pendant un maximum de 180 jours, en attendant le jugement final du Sénat transformé en tribunal pour l'occasion.
Son vice-président Michel Temer, ancien allié devenu rival, la remplacerait immédiatement par intérim et formerait un nouveau gouvernement.
L'issue du vote attendu jeudi ne fait pratiquement aucun doute: une cinquantaine de sénateurs sur 81 ont déjà annoncé leur intention de voter en faveur de l'ouverture du procès en destitution de la présidente de gauche qui dénonce un "coup d'Etat parlementaire sans base légale".
Maranaho avait été catapulté jeudi à la présidence de l'Assemblée après la suspension du président de la chambre basse, Eduardo Cunha, par la justice pour entrave aux enquêtes le visant dans le cadre du scandale de corruption Petrobras.
Le 17 avril, Maranhao, député du Parti progressiste (PP, droite), lui-même soupçonné de corruption dans le dossier Petrobras, avait voté contre la destitution de Mme Rousseff "en défense de la démocratie", tout en jurant sa totale loyauté à Eduardo Cunha, le stratège de la procédure contre la présidente.
En apprenant la suspension de Cunha, le député Maranhao, notoirement peu préparé pour ses nouvelles fonctions, était apparu tétanisé.
II avait immédiatement annulé une séance de débats, coupé les micros de l'assemblée et s'était réfugié dans son bureau. Interrogé par des députés sur ses intentions, il leur avait demandé un moment "pour parler deux trois minutes avec Dieu".

 

Un PIB agricole maîtrisé à 110 MMDH

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Un PIB agricole maîtrisé à 110 MMDH
La valeur ajoutée agricole de la campagne 2015/2016 devrait s'établir à près de 110 milliards de dirhams (MMDH), soit une baisse contenue à 7,3% par rapport à l'année 2015.
Malgré un recul de la production céréalière de plus de 70% par rapport à 2014/2015 (33,5 millions quintaux (qx) contre 110 millions qx), le changement de la structure de la valeur ajoutée du secteur agricole a permis de contenir l’impact de la faible campagne céréalière sur la croissance du secteur, relève le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime dans un communiqué.
Dans les zones irriguées, la campagne agricole actuelle se déroule dans de bonnes conditions, assure toutefois le ministère, notant que l’irrigation est conduite normalement conformément aux besoins des cultures.
Les apports des dernières pluies compensent les volumes d’eau consommés par l’irrigation depuis le début de la campagne. La production en irrigué connaîtra une augmentation et les rendements atteindront des records pour certaines spéculations telles que la betterave, estime le ministère.
En outre, la production de semences dans ces zones, ajoutée au stock actuel, fournira un disponible en cet intrant de 2 millions qx pour le démarrage de la prochaine campagne céréalière.
Ainsi, l’objectif de produire plus avec le même volume d’eau voire moins d’eau est clairement exprimé grâce à la reconversion aux techniques économes en eaux (goutte à goutte).
Sur l’objectif d’équipement de 550.000 ha en goutte à goutte à l’horizon 2020, 450.000 ha ont déjà été réalisés avec, en général, 3 fois plus de production pour 2 fois moins d’eau permettant un triplement du revenu des agriculteurs.
A noter qu'avant le lancement du Plan Maroc Vert, la baisse de valeur ajoutée du secteur avait enregistré dans les années 1990 et début 2000, pour une campagne similaire des taux variant de -30 à -41% (cas de 1995).
En outre, comparée à 2009 où la production des trois principales céréales était de 102 millions qx, la valeur ajoutée agricole était de 100 milliards dirhams. Aujourd'hui, la valeur ajoutée est supérieure de 10% avec une production céréalière en recul de 70%.
Ainsi, le Plan Maroc Vert a permis à l’agriculture marocaine d’exprimer pleinement le potentiel des bonnes années et de limiter l’impact des mauvaises années grâce à l’amélioration et la diversification de la valeur ajoutée agricole qui réduit l’impact sur l’économie nationale dans l’ensemble.
A noter que la moyenne de production céréalière s’est établie à 75 millions qx depuis 2008, période de mise en œuvre du Plan Maroc Vert (les prévisions de l’année agricole actuelle inclues).
Cette nouvelle donne témoigne du renforcement de la résilience du secteur agricole à la variabilité climatique grâce aux efforts d'investissement et de développement déployés dans le secteur depuis 2008, année de lancement du Plan Maroc Vert, affirme le ministère.

Widad Smara reprend sa série victorieuse

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Widad Smara reprend sa série victorieuse
L'équipe marocaine de Widad Smara a signé une large victoire devant Stade Mandji du Gabon, 27 buts à 18, lundi à Laâyoune, lors de la quatrième rencontre du groupe B de la 32ème édition du Championnat d'Afrique des clubs vainqueurs de Coupe de handball.
Devant un public nombreux acquis à leur cause, les joueurs marocains ont affiché une ferme volonté de se racheter de leur faux pas devant les Tunisiens de Hammamet, lors de la dernière rencontre, et de signer une troisième victoire, synonyme de qualification automatique au deuxième tour.
Cette volonté s'est concrétisée sur le terrain à travers une tactique ultra-offensive et une domination du Widad, pourtant privé des services de certains de ses joueurs titulaires.
L'équipe marocaine reprend ainsi sa série victorieuse, qu'elle a amorcée devant Eclair d'Eseka du Cameroun (31-24) et le JSK de la RD Congo (41 - 18), avant de céder devant Hammamet (22-28).
De leur côté, les Egyptiens du Zamalek ont pris le meilleur sur Hammamet (27-20), réalisant leur quatrième victoire et consolidant leur place de leader.
Chez les dames, les Angolaises de Primero ont battu les Camerounaises de FAP par 30 buts à 21, lors de leur troisième match du groupe A.
Primero compte six points après avoir également battu l'ASCU Hay Mohammadi (41-10), lors de la première journée, et ASEL du Congo Brazzaville (24-17), lors de la deuxième journée.  L'équipe angolaise vient de remporter la Super Coupe d'Afrique lors de la finale disputée, mercredi dernier, en prélude à ce championnat, aux dépens de l'Africa Sports d’Abidjan (Côte d’Ivoire) sur le score de 33-14, s'assurant ainsi de disputer la coupe du monde des clubs qui se déroulera au Brésil.

L’information sur les ressources hydriques, un mécanisme au service des usagers

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L’information sur les ressources hydriques, un mécanisme au service des usagers
Les participants à un atelier, organisé récemment par l'Agence du bassin hydraulique de Ghuir-Ziz-Ghris, ont souligné l'importance de l'information relative aux ressources hydriques, la considérant comme un mécanisme nécessaire pour l'amélioration des conditions des usagers.
 L’information relative aux ressources hydriques dans la région de Drâa-Tafilalet contribue à l'amélioration des conditions des usagers de cette ressource vitale, dont les petits agriculteurs, les paysans, les investisseurs et les chercheurs et les aide à réussir leurs projets présents et futurs, ont affirmé les participants à cet atelier placé sous le thème "L’accès des investisseurs, décideurs locaux et chercheurs aux informations sur les ressources hydriques dans la région, un pilier important du développement régional et de l'amélioration de l'adaptation aux changements climatiques".
 Ils ont fait savoir, à cet égard, que l’information sur les ressources hydriques au niveau du bassin hydraulique de Guir-Ziz-Ghris revêt un intérêt particulier dans la formulation de la totalité des stratégies de prospection et la gestion préventive des crises.
 Les intervenants ont également examiné les modalités de conception d’une plate-forme dédiée à l'échange d'informations sur les ressources hydriques dans la région de Guir-Ziz-Ghris, estimant que cette initiative devrait avoir un impact positif sur la région.
 Ils ont également mis l'accent sur la nécessité de classifier les informations selon la qualité de leurs demandeurs (investisseurs, acteurs et chercheurs), appelant à prendre en compte certains aspects sécuritaires avant le lancement de cette plate-forme.
 Il est nécessaire de poursuivre les efforts et de maintenir la volonté de contribuer efficacement à la réussite de cette expérience pilote au niveau régional et national pour avoir une vision commune sur les mécanismes d'échange d'informations avec les différents acteurs et chercheurs, ont-ils insisté, présentant certains résultats du premier atelier (novembre 2015) et du sondage mené auprès des étudiants-chercheurs dans la région sur les obstacles qui entravent leur accès à l'information.
 A cette occasion, le secrétaire général de l’Agence du bassin hydraulique Guir-Ziz-Ghris a passé en revue les projets de l'agence en cours, dont le portail électronique qui informe le public du taux de remplissage du barrage Hassan Dakhil, ainsi que les projets programmés visant à renforcer les canaux de communication avec les citoyens et la population locale.
 Organisée en partenariat avec l'Association scientifique pour les systèmes d'information de l'eau (SAWIS), cette rencontre a réuni notamment des représentants de la wilaya de la région et de la Région de Draâ-Tafilalet, de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier, du programme de développement territorial durable des oasis de Tafilalet, des chercheurs et des représentants de la société civile.

Le Fonds de soutien financier à la rescousse des TPME

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Le Fonds de soutien financier à la rescousse des TPME
Le Fonds de soutien financier aux TPME a bénéficié à 245 entreprises pour une enveloppe globale de 1,55 milliard de dirhams (MMDH) couplée à des crédits bancaires totalisant environ 1,1 MMDH, depuis son démarrage effectif en octobre 2014 et jusqu'au 31 mars 2016.
La part des TPME bénéficiaires du Fonds est de 95% du total des entreprises et 83% du volume des crédits octroyés, selon des données publiées sur le site web du ministère de l’Economie et des Finances.
Les secteurs de l’industrie et du BTP représentent 71% du portefeuille du Fonds, précise le ministère.
Ce mécanisme de soutien financier a contribué à préserver la survie et l’équilibre de 245 entreprises employant un effectif global de 24.610 personnes et générant un chiffre d’affaires de plus de 12,5 MMDH.
Toutes les régions du Maroc ont bénéficié de l’intervention du Fonds de soutien financier aux TPME, à leur tête la région de Casablanca-Settat qui capte 49% du portefeuille.
Il y a lieu de noter que les cinq régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra, Marrakech-Safi, Souss-Massa et Fès-Meknès représentent 87% du total des entreprises bénéficiaires.
Toutes les banques de la place ont bénéficié de l’intervention du Fonds de soutien financier avec une prédominance des grandes banques, ce qui a permis de maintenir l’accompagnement financier des TPME bénéficiaires ainsi que les activités productives et l’emploi.
Sur les 245 entreprises bénéficiaires du Fonds de soutien, les principales difficultés identifiées sont liées notamment à l’allongement des délais de règlement des clients, le cumul des arriérés de la CNSS et de la CIMR, la perte de partenaires et/ou de donneurs d’ordres stratégiques et le défaut de paiement d’un ou plusieurs clients.
Les crédits accordés par le Fonds de soutien financier aux TPME ont servi principalement à régulariser les arriérés fournisseurs (70% des crédits du Fonds) et financer des besoins en fonds de roulement et autres dettes notamment sociales et fiscales (30% des crédits du Fonds).
Quant à la part de la banque dans les crédits conjoints, elle a principalement servi à la consolidation des dettes bancaires liées à des crédits à moyen et long termes ou à des dépassements sur les crédits de fonctionnement.
Destiné à cofinancer avec les banques la restructuration financière des entreprises jugées viables mais connaissant des difficultés passagères, le Fonds est doté de 3,6 MMDH dont la gestion a été confiée à la Caisse centrale de garantie (CCG).
Le Fonds, mis en place en juillet 2014 à l’initiative de Bank Al-Maghrib, du GPBM et de la CCG afin de consolider la résilience des TPME et de renforcer leur capacité de contribution à la croissance économique, vise à renforcer et à préserver les activités productives des TPME, en particulier les entreprises exportatrices et celles opérant dans le secteur industriel.

Infantino ouvre à Mexico le Conseil de la FIFA

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Infantino ouvre à Mexico le Conseil de la FIFA
 Gianni Infantino a ouvert lundi à Mexico la première réunion du nouveau conseil de la Fifa avant le 66e congrès prévu vendredi, alors que la mise à l'écart définitive de Michel Platini, son ancien mentor devenu rival, a plané sur les débats.
Ironie du calendrier, cette réunion du conseil de la Fifa, nouvelle appellation du comité exécutif, s'est ouverte quelques heures après la décision du Tribunal arbitral du sport, confirmant la suspension de Platini de toute activité liée au football, tout en la ramenant de 6 à 4 ans. Dans la foulée, Platini annonçait sa démission de la présidence de l'UEFA.
En raison de cette même suspension, l'ancien capitaine des Bleus avait dû renoncer à se présenter à la présidence de la Fifa, laissant ainsi le champ libre à Infantino, son ancien secrétaire général.
"En tant que président de la Fifa, je dois respecter la décision du TAS. Sur un plan personnel, bien sûr, je suis très triste de cette décision", a déclaré M. Infantino à la sortie de la première journée de réunion du conseil de la Fifa.
"J'ai travaillé avec Michel pendant 9 ans, notamment en tant que secrétaire général. Nous avons fait de grandes choses ensemble à l'UEFA et je veux vraiment garder ces souvenirs positifs", a-t-il ajouté, rapporte l’AFP.
Si devant la presse le Camerounais Issa Hayatou, qui a assumé la présidence par intérim de la Fifa après la suspension de l'ex-président Sepp Blatter, refusait de s'exprimer sur cette décision du TAS, Wolfgang Niersbach, ancien président de la Fédération allemande de football, la jugeait lui "très grave" pour "mon ami Michel".
"Michel a fait un travail exceptionnel à l'UEFA. La fin est triste. Sa décision de démissionner, c'est je crois la bonne", a ajouté M. Niersbach, également membre du comité exécutif de l'UEFA.
Pour le cheikh bahreini Salman bin Ibrahim al Khalifa, candidat malheureux à la présidence de la Fifa et également membre du Conseil, "c'est une décision prise par un organe judiciaire et nous devons la respecter. Michel (Platini) a le droit de défendre son nom mais nous devons respecter cette décision et aller de l'avant".
Alors que les réformes de la gouvernance sont entrées en vigueur le 27 avril, 60 jours après leur adoption lors du congrès du 26 février, le gouvernement de la Fifa s'attaque maintenant à une tâche tout aussi difficile, qui consiste à les mettre en application. Cela constituera ensuite l'essentiel du programme du 66e Congrès qui se tient vendredi.
Le conseil a donc commencé à se pencher sur des propositions concernant la composition et la présidence de la commission de gouvernance, mais aussi des organes judiciaires de la Fifa et de la commission d'éthique et de conformité actuellement présidée par Domenico Scala.
"C'est mon premier congrès en tant que président, a ajouté Infantino. Le premier congrès d'une nouvelle ère pour la Fifa, axée sur le développement du football".
"C'est le premier congrès pour le nouveau président, a ajouté le cheikh Salman. Il s'agit de s'assurer que les réformes seront mises en oeuvre. L'agenda est rempli de sujets intéressants".
Egalement au menu, la proposition d'admission du Kosovo, devenu cette semaine membre de l'UEFA. La décision finale reviendra au Congrès qui aura le pouvoir de faire du Kosovo le 210e pays membre, lui permettant alors de disputer pour la première fois les qualifications pour la Coupe du monde.

Pas de président par intérim de l’UEFA
L'UEFA a annoncé lundi qu'elle ne nommerait pas de président par intérim avant la tenue d'un Congrès électif qui devra désigner le successeur de Michel Platini, dont la suspension n'a été réduite que de six à quatre ans par le TAS.
L'instance européenne a précisé dans un communiqué qu'un Comité exécutif se réunirait le 18 mai à Bâle (Suisse) en marge de la finale de l'Europa League entre Liverpool et le FC Séville pour décider de la date d'un futur Congrès.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a mis un coup d'arrêt brutal lundi à la carrière du patron de l'UEFA dont la suspension de toute activité liée au football a été maintenue mais réduite à quatre ans.


Démission du chancelier autrichien emporté par les succès de l'extrême droite

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Démission du chancelier autrichien emporté par les succès de l'extrême droite
Le chancelier autrichien Werner Faymann a jeté l'éponge lundi, quittant le gouvernement et la tête du parti social-démocrate (SPÖ), en crise profonde depuis sa déroute à la présidentielle face à une extrême droite portée par les urnes.
Les spéculations allaient bon train ces derniers jours sur la capacité du chef de l'exécutif à garder les rênes du parti et du gouvernement jusqu'au deuxième tour du scrutin présidentiel, le 22 mai.
Mais son départ, deux semaines après la débâcle du premier tour, a pris de court les milieux politiques viennois. Interrogé à Bruxelles, le ministre des Finances Hans Jörg Schelling a parlé d'une annonce "surprenante" et "soudaine".
Les partis social-démocrate et conservateur (ÖVP), qui gouvernent au sein d'une grande coalition dirigée depuis 2008 par Faymann, ont été éliminés de la phase finale de la présidentielle avec 11,3% des voix, un cas de figure inédit depuis 1945. Le candidat d'extrême droite (FPÖ) Norbert Hofer, avec 35 % des voix, a largement devancé ses cinq rivaux.
Dans un contexte de crise des migrants et de montée des populismes en Europe et aux Etats-Unis, ce résultat a profondément déstabilisé les deux formations traditionnelles.
L'ex-chancelier de 56 ans a constaté dans une courte intervention qu'il n'avait plus de "soutien fort" au sein de son parti, et a annoncé sa démission. L'interim est assuré par l'actuel vice-chancelier Reinhold Mitterlehner, chef du parti conservateur.
Sociaux-démocrates et conservateurs seront spectateurs du deuxième tour, où l'extrême droite affrontera un ancien dirigeant des verts Alexander Van der Bellen, qui se présente avec une étiquette d'indépendant et a rassemblé 21,3% des suffrages.
Hofer, 45 ans, image lisse du FPÖ où il milite depuis sa jeunesse, est donné favori du scrutin. Le président autrichien, élu pour six ans, ne participe pas à la gestion quotidienne du pays, mais il dispose de pouvoirs formels étendus, notamment celui de nommer un nouveau chancelier et de dissoudre le parlement.
Un changement d'exécutif au lendemain de la présidentielle n'est cependant pas, à l'heure actuelle, l'option privilégiée par les deux candidats. La plupart des commentateurs doutent toutefois de la capacité de la coalition gauche-droite à aller jusqu'au terme de son mandat, en 2018, et tablent sur des élections anticipées pour lesquelles le FPÖ est aussi favori.
Face à des échéances qui pourraient se précipiter, le SPÖ espère rebondir en se dotant d'un nouveau chef. "On peut penser que la pression était devenue trop forte" ces derniers jours sur M. Faymann, a commenté pour l'AFP le politologue Peter Hayek
Les principales figures du parti avaient pris position pour ou contre le maintien du chancelier.
Les sociaux-démocrates vont désigner sous huit jours leur nouveau leader qui devrait en toute logique être appelé à la tête de l'actuelle coalition gouvernementale, au poste de chancelier.
Deux des favoris sont des personnalités hors du moule partisan et passées par le monde de l'entreprise : Christian Kern, actuel chef de la compagnie nationale ferroviaire ÖBB et Gerhard Zeiler, un ancien responsable de la télévision publique ORF.

Lily-Rose Depp, Kirsten Dunst, Elle Fanning... Les nouvelles reines du grand écran

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Lily-Rose Depp, Kirsten Dunst, Elle Fanning... Les nouvelles reines du grand écran
Elles seront les nouvelles reines de Cannes dans le jury ou à l'affiche des films des sélections du 69e Festival: Lily-Rose Depp, Kirsten Dunst, Elle Fanning, Adèle Haenel et Léa Seydoux symboliseront sur le tapis rouge l'émergence d'une nouvelle génération d'actrices.
Dans la famille Paradis, tandis que Vanessa, la mère, siègera au jury présidé par George Miller, Lily-Rose, la fille que l'actrice a eue avec Johnny Depp, viendra pour la première fois sur la Croisette défendre un film, "La Danseuse", présenté à "Un certain regard". Egérie de Chanel, nouvelle coqueluche du cinéma, Lily-Rose, 16 ans, incarne dans ce long métrage la danseuse américaine Isadora Duncan (1877-1927). La fille de Vanessa Paradis a débuté au cinéma en 2014 dans "Tusk" de Kevin Smith, pour une apparition au côté de son père. Lily-Rose vient de tourner "Planetarium" avec Natalie Portman, en tête d'affiche.
L'Américaine Kirsten Dunst foulera les marches de Cannes comme membre du jury. L'actrice qui a débuté à 11 ans dans "Entretien avec un vampire" de Neil Jordan, a notamment incarné Marie-Antoinette dans le film éponyme de Sofia Coppola et joué dans "Melancholia" de Lars von Trier qui lui a valu d'obtenir le Prix d'interprétation féminine à Cannes en 2011. Nommée aux Golden Globes pour son rôle dans la série "Fargo", Kirsten Dunst, 34 ans, sera bientôt à l'affiche de "Woodshock" de Kate et Laura Mulleavy.
"Elle sera l'une des reines de Cannes!", a commenté Thierry Frémaux, en présentant la sélection officielle. Star mondiale, icône d'une génération, Kristen Stewart, 26 ans, revient sur la Croisette avec deux films : celui d'ouverture, "Café Society" de Woody Allen, mais également une oeuvre en compétition pour la Palme d'or, "Personal Shopper" d'Olivier Assayas. En 2014, l'actrice avait séduit la critique avec "Sils Maria", au côté de Juliette Binoche, et déjà réalisé par Assayas.
Adèle Haenel, comédienne instinctive et physique de 26 ans, récompensée en 2015 par le César de la meilleure actrice pour son rôle dans "Les Combattants", est attendue à Cannes aux côtés des frères Dardennes qui lui ont confié le premier rôle féminin de leur nouveau film, en compétition officielle, "La Fille inconnue". Révélée dans "Naissance des pieuvres" ou "L'Apollonide", Adèle Haenel incarne Jenny, jeune médecin généraliste confrontée à un cas de conscience. La comédienne brille actuellement sur les planches avec "Old Times" d'Harold Pinter, au théâtre de l'Atelier, à Paris.
L'an dernier, Léa Seydoux avait fait sensation dans "The Lobster", fable grinçante et dérangeante sur le couple du cinéaste grec Yorgos Lanthimos. Mais c'est en 2013 que Cannes lui a déroulé le tapis rouge pour la Palme d'or, "La Vie d'Adèle" d'Abdellatif Kechiche, au côté d’Adèle Exarchopoulos. La petite fille de Jérôme Seydoux (Pathé) et petite nièce de Nicolas Seydoux (Gaumont) est de retour sur la Croisette avec le nouveau long métrage du Québécois Xavier Dolan, "Juste la fin du monde", en compétition officielle. Comédienne éclectique, Léa Seydoux, 30 ans, a joué en 2015 dans le dernier James Bond, "Spectre".
La jeune actrice américaine qui vient de fêter ses 18 ans, est attendue à Cannes dans l'un des films de la compétition officielle, "The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn, un long métrage à charge sur l'univers impitoyable du mannequinat, dont elle tient le premier rôle.
Après de multiples petits rôles dès son plus jeune âge, Elle Fenning, soeur de l'actrice Dakota Fanning, a tourné adolescente dans "Somewhere" de Sofia Coppola, et "Twixt" de Francis Ford Coppola. En 2014, elle a été enrôlée par Robert Stromberg pour "Maléfique", au côté d'Angelina Jolie.

Ultimes préparatifs à la veille de l'ouverture

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Ultimes préparatifs à la veille de l'ouverture
Affiches placardées aux quatre coins de la ville, palaces et Croisette ripolinés, policiers sur le pied de guerre: Cannes a bouclé mardi les ultimes préparatifs pour la 69e édition du Festival du film.
Réglage des lumières, positionnement des praticables des photographes et câblage, les techniciens s'affairaient lundi après-midi au bas des marches du Palais des Festivals, sous la verrière temporaire installée pour protéger le tapis rouge, qui n'était, lui, pas encore déroulé.
Un peu plus tôt, les grandes affiches officielles du festival, qui représentent cette année dans des tons de jaunes la maison du film de Jean-Luc Godard "Le Mépris", avaient pris place sur les façades du Palais.
A quelques mètres des 24 marches que grimperont les stars jusqu'au 22 mai, les touristes multipliaient les selfies. Tout au long de la Croisette, bordée de boutiques de luxe, de palaces et de bars chics, des grues et d'énormes camions. Lundi après-midi, un écran géant était érigé le long de la mer.
Dans les coulisses des plus prestigieux palaces de la Croisette comme dans les hôtels et restaurants les plus modestes, l'heure est aux derniers réglages. La peur du terrorisme n'a pas fait fuir les festivaliers, se réjouit Michel Chevillon, le président du syndicat des hôteliers de la ville: trouver mardi une chambre libre relèvait du miracle.
Au Martinez, célèbre palace Art Déco de la Croisette, le compte à rebours arrive aussi à son terme pour le chef deux étoiles Christian Sinicropi, chargé cette année encore de concocter et servir la veille, mardi soir, le dîner "surprise" du jury.

 

L'ASS conforte son statut de leader du championnat de basketball

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L'ASS conforte son statut de leader du championnat de basketball
Le championnat national de la division Excellence de basketball s’est poursuivi en cette fin de semaine pour le compte de la troisième journée de la phase retour.
Si dans l'ensemble, la logique a été scrupuleusement respectée, la défaite du Mouloudia d’Oujda dans son propre fief  devant l’équipe du Chabab Rif d’Al Hoceima a constitué pour les observateurs une surprise compte tenu de la bonne prestation  des Oujdis ces derniers temps  et notamment devant l'ASS lors de la cinquième journée où ils s’étaient inclinés difficilement sur le score de 72 à 79.
A Rabat, le FUS a disposé du Wydad de Casablanca sur la marque de 64 à 63. Un résultat satisfaisant pour le FUS après plusieurs revers cette saison. A l'opposé, le WAC, auteur d’un début en fanfare, dégringole à la 6ème place en compagnie de l'IRT avec un total de 17 points.
De son côté, le MCO, qui a fait un bon parcours depuis le début de saison, est rentré dans un passage à vide. Son coach Driss Ghissassi doit diagnostiquer le mal au plus vite pour rassurer son public que ce n'était qu'un incident de parcours. Sa défaite sur la marque de 66/74 devant le CRA en dit long sur la méforme des Oujdis.
En venant à bout d'une courageuse formation du Maghreb de Fès par 86 à 67, l'Association Sportive de Salé conserve le fauteuil de leader avec 22 points au compteur, soit trois longueurs d’avance sur ses deux poursuivants directs l'ASFAR et le CRA.
En dépit de sa victoire  sur le score de 71 à 54 sur le Chabab d'Alouatia de Tan Tan, l'Ittihad de Tanger est encore proche de la zone du play-out. Un signal d'alarme pour le coach Ahmed Kajjaj tenu de rectifier le tir afin d'affronter le reste de la compétition en toute quiétude.
Pour sa part, le club de l'ASFAR, révélation de la saison, a dominé l'Association Sportive d’Essaouira, pliant les débats de cette confrontation sur le score de 91 à 50.  Une victoire qui a permis à l’AS FAR de se hisser à la seconde place du classement général à trois longueurs de l'ASS avec 19 points dans l’escarcelle.

Moscou et Washington "redoublent d'efforts" pour un règlement du conflit en Syrie

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Moscou et Washington
 La Russie et les Etats-Unis se sont engagés lundi à "redoubler d'efforts" pour aboutir à un règlement politique du conflit syrien et étendre le cessez-le-feu, l'armée syrienne annonçant de son côté la prolongation pour 48 heures de la trêve à Alep.
"La trêve à Alep et dans la province a été prolongée de 48 heures jusqu'à mercredi minuit", soit 21H00 GMT, a indiqué l'armée dans un communiqué.
Cette annonce, alors que le cessez-le-feu devait se terminer lundi à minuit, est intervenue alors que Moscou, allié de Damas, et Washington, qui soutient l'opposition, ont fait voeu de "redoubler d'efforts" et ont détaillé leurs engagements pour faire respecter la trêve et relancer le processus de paix.
"Nous avons décidé de réaffirmer notre engagement pour la cessation des hostilités en Syrie" ont déclaré les deux pays, dans une déclaration commune publiée par la diplomatie russe, tout en promettant de renforcer leurs efforts pour l'accès de l'aide humanitaire sur le terrain.
"Ce sont des mots sur une feuille de papier, ce ne sont pas des actes", a reconnu quelques heures plus tard à Paris le secrétaire d'Etat américain John Kerry. "La Russie s'est engagée à réfréner le régime syrien" pour éviter des opérations aériennes dans les zones peuplées de civils, a-t-il dit.
La Russie et les Etats-Unis, qui co-président le groupe de soutien international à la Syrie (GISS, 17 pays), pilotent le dossier et le contrôle du cessez-le-feu, instauré sous leur impulsion le 27 février. Ce dernier avait volé en éclats fin avril à Alep, la grande ville du nord du pays, divisée entre secteurs contrôlés par les rebelles et par le régime, où quelque 300 personnes ont été tuées ces dernières semaines.
Une trêve temporaire entre forces gouvernementales et groupes rebelles a de nouveau été instaurée la semaine dernière. Si Moscou s'est engagé à faire pression sur Damas pour "limiter" ses bombardements, Washington de son côté a promis d'"augmenter le soutien à ses alliés régionaux pour les aider à empêcher la circulation des combattants, des armes ou des moyens de soutien financier aux organisations terroristes à travers leurs frontières", selon la déclaration commune de la Russie et des Etats-Unis.
Quelques heures plus tard à Paris, où se tenait une réunion des pays arabes et occidentaux -- dont les Etats-Unis -- soutenant l'opposition, des "garanties concrètes" sur le maintien de la trêve et l'accès humanitaire ont été exigées.
"Il ne faut pas que ce soit une déclaration de plus", a résumé le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault à l'issue de cette réunion, illustrant les difficultés à trouver une stratégie commune pour sortir de ce conflit qui a fait plus de 270.000 morts depuis 2011, et qui implique directement ou indirectement une dizaine de pays.
Pour relancer le processus politique et garantir le cessez-le-feu, une réunion du GISS (qui comprend les soutiens de l'opposition ainsi que la Russie et l'Iran, alliés de Damas), devrait probablement se tenir la semaine prochaine à Vienne, a-t-il indiqué.
Les négociations de paix, qui avaient été suspendues à Genève fin avril sans avancée notable, doivent reprendre "le plus rapidement possible", a-t-il insisté.
Il a cependant convenu que c'était "difficile pour l'opposition de pouvoir justifier un retour à Genève sans qu'il y ait des évolutions concrètes sur le terrain", accusant le régime de Damas d'être responsable des violations de la trêve et du blocage de l'aide humanitaire.
La déclaration commune de Moscou et Washington sur la Syrie est un "signal encourageant pour l'opposition (syrienne), même si ce n'est certainement pas encore suffisant pour décider d'un retour aux pourparlers de paix à Genève", a estimé son homologue allemand Frank Walter Steinmeier.
Le représentant de l'opposition syrienne rassemblée au sein du HCN (Haut comité des négociations), Riad Hijab, assistait à la réunion de Paris.
Le HCN avait quitté la dernière session de pourparlers de Genève sous l'égide de l'ONU après la reprise des bombardements le 22 avril à Alep, où le régime de Damas affirme combattre des "groupes terroristes" comme le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
Depuis la réinstauration d'une trêve temporaire à Alep, cinq civils, dont deux enfants, ont péri dans des tirs sporadiques d'insurgés sur plusieurs quartiers du secteur ouest d'Alep qui est sous le contrôle du régime de Bachar al-Assad, d'après l'ONG syrienne OSDH.
Ailleurs en Syrie, dans la province d'Idleb (nord-ouest) contrôlée par la branche d'Al-Qaïda, au moins dix civils dont trois enfants ont péri lundi dans des bombardements du régime, qui ont fait également de nombreux blessés graves, selon l'OSDH.

Commémoration de l’anniversaire de l’assassinat de Brahim Bouarram

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Commémoration de l’anniversaire de l’assassinat de Brahim Bouarram
L’âme du martyr Brahim Bouarram a plané sur la rencontre organisée à Casablanca par ses amis, les membres de sa famille, les militants contre le racisme, les organisations de la société civile et celles représentatives des Marocains résidant à l’étranger, à l’occasion de la commémoration du 21ème anniversaire de l’assassinat de ce Marocain (né en 1965 et père de deux enfants) le 1er mai 1995 à Paris.
Ce jour-là, Brahim Bouarram fut violemment poussé dans la Seine à proximité du pont du Carrousel à Paris, par des extrémistes de droite sortis des rangs de la manifestation annuelle du Front national à la mémoire de Jeanne d'Arc.  A noter qu’une plaque commémorative a été érigée sur les lieux du drame, en 2003, sur initiative du maire socialiste de l’époque, Bertrand Delanoë.
Ont pris part à cette rencontre notamment l’Association franco-africaine (section du Maroc), l’Association des ambassadeurs de Casablanca-Settat en Europe, le Syndicat national  des commerçants et des professionnels, l’Association pour la défense des Marocains expulsés d'Algérie et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger.
Ali Badis, président de l’Association franco-africaine, a affirmé que la commémoration de l’assassinat de Brahim vise à exhorter les autorités compétentes et les associations de la société civile à défendre les intérêts des Marocains à l’étranger.
Pour leur part, les dirigeants de l’Association pour la défense des Marocains expulsés d'Algérie en 1975 ont souligné que les familles expulsées continuent à nos jours de subir l’injustice commise à leur encontre par le régime militaire algérien, tout espérant de récupérer leurs biens indûment spoliés.  
Lors de cette rencontre, les participants ont exprimé leur souhait de se recueillir sur la tombe de Brahim Bouarram dans la région d’Idou Ismal à Tiznit.
Il convient de rappeler que 170 organisations civiles, associatives et de droits de l’Homme ont commémoré à Paris le 1er mai l’assassinat de Brahim Bouarram.

Boufal meilleur joueur africain de Ligue 1

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Boufal meilleur joueur africain de Ligue 1
Jamais deux sans trois. Après Marouane Chamakh en 2009 et Younès Belhanda en 2012, c’est au tour du néo international marocain, Soufiane Boufal de décrocher le titre de meilleur joueur africain de Ligue 1, récompense décernée par RFI et France 24.
Avec un total de 189 points, le joueur marocain du LOSC a devancé le Sénégalais Cheick Ndoye (108 pts) et l’Algérien Rachid Ghezzal (81 pts) sociétaires respectivement d’Angers et de Lyon.
Au Top 10, l’on trouve aussi dans l’ordre, Vincent Enyeama (Nigeria/Lille: 71 points), Serge Aurier (Côte d'Ivoire/Paris Saint-Germain: 61 points), Benjamin Moukandjo (Cameroun/Lorient : 20 points), Moustapha Bayal Sall (Sénégal/Saint-Etienne : 8 points), Cheick Diabaté (Mali/Bordeaux : 6 points), Abdul Majeed Waris (Ghana/Lorient : 5 points) et Floyd Ayité (Togo/Bastia : 1 point).
Cette consécration, qui porte le nom du regretté Marc-Vivien Foé, l’ex-international camerounais décédé en plein match de la Coupe FIFA des Confédérations, se veut donc comme un prix amplement mérité par le jeune footballeur marocain qui, lors de cette saison, est parvenu à se faire un nom en championnat français pour susciter les convoitises des grosses écuries du football européen prêtes à mettre le paquet pour s’attacher ses services.
Bien avant sa blessure qui l’a acculé à des vacances précoces, Soufiane Boufal s’était montré comme l’élément clé du club lillois, en étant buteur 11 fois et passeur décisif à cinq reprises. Des performances qui lui ont valu, comme précité, de taper dans l’œil de nombreux superviseurs et recruteurs de grands clubs du Vieux Continent. Le dernier à rejoindre la liste est le vainqueur de la Premier League, Leicester, intéressé par Boufal, au cas où l’Algérien Riad Mehrez décrocherait un contrat sous d’autres cieux.
Hormis Leicester, c’est encore la piste anglaise qui se précise à l’approche de l’ouverture du marché estival des transferts, avec notamment des clubs comme Tottenham, Arsenal ou encore les deux Manchester United et City qui n’ont pas tourné la page Boufal. De grosses pointures auxquelles s’ajoutent les Allemands du Borussia Dortmund, les Italiens de l’Inter Milan, sans omettre le Paris Saint-Germain qui pourrait à tout moment entrer en course, sachant que le champion de France est prêt à casser de nouveau sa tirelire en vue de revoir et d’étoffer davantage son effectif par des joueurs de talents capables de mener l’équipe vers son objectif principal : la consécration en Ligue des champions.
Ce qui est sûr, c’est que le passage de Boufal à Lille touche à sa fin. Il ne s’agit plus de spéculation mais du sérieux, surtout après la déclaration faite par le président du LOSC, Michel Seydoux, au bihebdomadaire spécialisé, France Football. Sans détour, celui-ci avait affirmé :«Retenir Boufal cet été ? C'est techniquement impossible. Bien sûr que c'est triste, mais le fossé se creuse très vite avec les Anglais. C'est écrit qu'on ne pourra pas le garder. Mais ça, je le savais en arrivant. Ça fait partie du fonctionnement d'un club français».
Les propos de Michel Seydoux ont corroboré donc la déclaration faite auparavant par l’entraîneur du LOSC, Fréderic Antonetti, qui voit sa coqueluche la saison prochaine sous d’autres couleurs, en dépit de son contrat qui n’expirera qu’en juin 2019 et d’une clause libératoire estimée à 20 millions d’euros. Une somme qui ne devra nullement intimider les clubs d’outre-manche qui ne trouveront aucun mal à soulager leurs trésoreries pour s’assurer les services de Boufal.
Les dirigeants lillois sont sur la bonne voie de réussir l’une de leurs meilleures affaires. Avec ce Prix de meilleur joueur africain de Ligue 1 et son statut d’international, la cote de Soufiane Boufal, félicité d’ailleurs par le président de la FRMF, Fouzi Lakjaâ, est faite pour monter en hausse, tant que les offres ne manquent pas pour le natif de Paris un 17 septembre 1993.
A noter que Soufiane Boufal, forfait pour les prochains matches des éliminatoires de la CAN 2017, est désormais le troisième joueur du LOSC à avoir remporté ce prix après l’Ivoirien Gervinho en 2010 et 2011, et le Nigérian Vincent Enyeama  en 2014.
Toujours au registre des distinctions, il convient de rappeler en dernier lieu la consécration du joueur de FC Twentee, Hakim Ziyech, élu meilleur footballeur de l’Eredivisie, lui aussi, pressenti sous le maillot d’un nouveau club.

Pour El Mundo, Youssef El Arabi est un joueur clé du FC Grenade
L’international marocain Youssef El Arabi est considéré désormais comme "un joueur clé" du club espagnol du FC Grenade qui a réussi dimanche à assurer le maintien en première division du championnat espagnol de football, écrit lundi le journal El Mundo.
Grâce aux buts de Youssef El Arabi, notamment celui marqué dimanche contre le FC Séville, le club andalou peut continuer à jouer la saison prochaine parmi l’élite du football espagnol, souligne El Mundo dans sa page sportive.
Le quotidien espagnol précise que l’équipe andalouse a pu ainsi garantir sa présence parmi les grands du football espagnol après sa large victoire face au FC Séville (4-1), avant de disputer le week-end prochain un match important contre le FC Barcelone qui cherchera à conserver son titre de champion d’Espagne.
L’attaquant marocain est devenu le meilleur buteur de l’histoire de Grenade en Liga avec un total de 35 buts, dont 16 marqués durant la saison actuelle, battant ainsi le record du buteur mythique de cette équipe, Enrique Porta.
Il a également battu le record du légendaire Larbi Ben Barek, qui a joué dans les années 50 pour l’Atlético de Madrid, comme meilleur buteur marocain en championnat espagnol.


Ouverture de la fête du cinéma la plus prestigieuse au monde

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Ouverture de la fête du cinéma la plus prestigieuse au monde
Des milliers de cinéphiles et professionnels du 7ème art sont attendus sur la Côte d'Azur, à l’occasion de la 69ème édition du très couru Festival de Cannes dont le coup d’envoi sera donné ce soir.
En effervescence depuis plusieurs jours, le rendez-vous de tous les superlatifs s’ouvre cette année dans des conditions de sécurité draconiennes, six mois après les attentats de Paris. A ce propos, les autorités françaises ont indiqué avoir mobilisé des moyens exceptionnels afin d’assurer la sécurité des lieux et des festivaliers dont de nombreuses stars qui monteront les fameuses marches dès ce soir.
Présenté hors compétition, le dernier Woody Allen, « Café Society », donnera le coup d’envoi de cette édition qui verra se succéder de grands noms de la scène cinématographique mondiale et de nouvelles étoiles montantes.
La 69ème édition se déroule sous la présidence australienne de George Miller. Le réalisateur de la célèbre saga « Mad Max » succède aux frères Coen à la tête de la prestigieuse compétition qui verra en lice 21 films dont 13 européens.
Le président du jury est entouré de personnalités du cinéma mondial, en l’occurrence Arnaud Desplechin (France), Kirsten Dunst (Etats-Unis), Valeria Golino (Italie), Mads Mikkelsen (Danemark), Làszlo Nemes (Hongrie), Vanessa Paradis (France), Katayoon Shahabi (Iran) et Donald Sutherland (Canada). Ces derniers décerneront la Palme d'or et les principaux prix de ce 69ème Festival de Cannes le dimanche 22 mai courant.
Soulignons que Cannes, qui compte d’ordinaire 74.000 habitants, devait accueillir plus de 200.000 personnes durant les douze jours que dure la fête du cinéma.
Pour rappel, c’est en 1939 que Jean Zay, ministre de l'Education nationale, décida de créer ce qui deviendrait quelques années plus tard le plus grand rendez-vous du cinéma mondial. Plusieurs villes, à l’instar de Biarritz, Vichy, Deauville, Le Touquet, Aix-les-Bains et Alger étaient candidates à l’époque pour abriter cette manifestation et contrer ainsi la Mostra de Venise.
Incapable de réunir les fonds nécessaires pour accueillir cette fête du cinéma, la ville de Biarritz perdit face à Cannes qui signa alors un contrat officiel avec l'Etat français.

Sélection officielle
Plus de quatre-vingts longs métrages seront projetés en sélection officielle, dont 21 en lice pour la Palme d'or, lors du 69e Festival de Cannes, du 11 au 22 mai. Dix-huit films sont en compétition dans la section Un certain regard.

21 films en compétition
- "Toni Erdmann" de Maren Ade (Allemagne)
- "Julieta" de Pedro Almodovar (Espagne)
- "American Honey" d'Andrea Arnold (Royaume-Uni)
- "La Fille inconnue" des frères Dardenne (Belgique)
- "Personal Shopper" d'Olivier Assayas (France)
- "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan (Canada)
- "Ma Loute" de Bruno Dumont (France)
- "Forushande" d'Asghar Farhadi (Iran)
- "Paterson" de Jim Jarmusch (Etats-Unis)
- "Rester vertical" d'Alain Guiraudie (France)
- "Aquarius" de Kleber Mendonça Filho (Brésil)
- "I, Daniel Blake" de Ken Loach (Royaume-Uni)
- "Mal de pierres" de Nicole Garcia (France)
- "Ma'Rosa" de Brillante Mendoza (Philippines)
- "Bacalauréat" de Cristian Mungiu (Roumanie)
- "Loving" de Jeff Nichols (Etats-Unis)
- "Agassi" de Park Chan-Wook (Corée du Sud)
- "The Last Face" de Sean Penn (Etats-Unis)
- "Sieranevada" de Cristi Puiu (Roumanie)
- "Elle" de Paul Verhoeven (Pays-Bas)
- "The Neon Daemon" de Nicolas Winding Refn (Danemark)

Hors compétition
- "Café Society" de Woody Allen (Etats-Unis). Film d'ouverture du festival
- "The Nice Guys" de Shane Black (Etats-Unis)
- "Money Monster" de Jodie Foster (Etats-Unis)
- "Goksung" ("The Strangers") de Na Hong-Jin (Corée du Sud)
- "The BFG ("Le BGG - Le Bon Gros Géant") de Steven Spielberg (Etats-Unis)

Séances de minuit
- "Gimme Danger" de Jim Jarmusch (Etats-Unis)
- "Blood Father" de Jean-François Richet (France)
- "Bu-San-Haeng" ("Train to Busan") de Yeon Sang-ho (Corée du Sud)

Séances spéciales
"L'Ultima spiaggia" de Thanos Anastopoulos (Grèce) et de Davide Del Degan (Italie)
- "Chouf" de Karim Dridi (France-Tunisie)
- "Hisseine Habré, une tragédie tchadienne" de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad)
- "La Forêt de Quinconces" de Grégoire Leprince-Ringuet (France)
- "Wrong Elements" de Jonathan Littell (Etats-Unis)
- "Exil" de Rithy Panh (Cambodge)
- "La Mort de Louis XIV" de Albert Serra (Espagne)
- "Le Cancre" de Paul Vecchiali (France)

Younès Moujahid à l’Université du printemps à Meknès

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Younès Moujahid à l’Université du printemps à Meknès
La Jeunesse Ittihadia a  organisé  les 6, 7 et 8 mai à Meknès son Université du printemps  intitulée « Session  feu Ahmed Baklilou »   qui s’inscrit sous le thème « Jeunesse engagée et militante pour un Maroc moderniste ».
 La session inaugurale de cet important événement a été marquée par la lecture de la Fatiha sur l’âme du regretté et de l’ensemble des martyrs et militants de l’USFP, le mot de bienvenue prononcé au nom du secrétariat de l’Université par  Najat Khoukhou, membre du Bureau national de la Chabiba, l’intervention de Mohamed Infi, secrétaire provincial de l‘USFP à Meknès ainsi que par l’allocution  de Tahar Abouzayd lue au nom du Secrétaire général de la Jeunesse Ittihadia.
Pour sa part, Younès Moujahid qui a présidé  l’ouverture des travaux de cette manifestation, a tenu à saluer en premier , au nom du Bureau politique,  toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la réussite de  cette rencontre et à en faire un espace idoine de débats et de discussions des grandes questions  concernant notamment la situation politique du pays, les perspectives  de l’édification démocratique et  l’avenir de la jeunesse marocaine.
Dans son allocution, le membre du Bureau politique a évoqué dans un premier temps  plusieurs statistiques officielles  concernant  les problématiques  auxquelles  font face les jeunes Marocains. Un volet qui exige, selon lui, un profond débat et une analyse pertinente de la part des jeunes Ittihadis en vue de contribuer à apporter des réponses  probantes  à toutes ces questions qui constituent de grands enjeux  à relever par les jeunes Marocains et les jeunes Ittihadis.
A ce propos, Younès Moujahid a exhorté les jeunes à réfléchir sur les problématiques qui hypothèquent l’avenir du pays notamment la prolifération de la pensée intégriste, la mainmise sur la démocratie et l’affrontement des divisions par la démocratie et la modernité.
Par ailleurs,  il a fait savoir que la jeunesse marocaine ne peut jouer son rôle  dans le développement économique et l’édification démocratique tant qu’elle reste illettrée et marginalisée, soulignant qu’il ne peut y avoir de développement avec des jeunes exclus. Outre  ce défi à relever, l’université marocaine se trouve elle aussi  dans de beaux draps et connaît plusieurs dysfonctionnements à plusieurs niveaux dont la recrudescence de la violence, l’absence de culture démocratique et le refus des jeunes à s’ouvrir sur la créativité, le dialogue civilisationnel et la liberté de pensée, a-t-il précisé.
S’agissant de la problématique de l’emploi et du chômage touchant  les lauréats des universités,  Younès Moujahid a présenté des chiffres alarmants émanant du HCP et du CMC qui confirment que si la situation demeure en l’état, la  tension est appelée à monter d’un cran au sein de la société marocaine et particulièrement parmi les jeunes entre 15 et 35 ans.  Les partis politiques et leurs jeunesses respectives se doivent de  faire face à cette situation et présenter des alternatives  à même  de répondre aux ambitions  des jeunes garantissant une  justice sociale et  une égalité des chances entre l’ensemble des classes, a-t-il poursuivi.  
Le membre du Bureau politique a saisi cette occasion pour évoquer la question de la prolifération de la pensée extrémiste encouragée et soutenue par certaines parties  dont les marchands de la religion qui n’hésitent pas à recourir à des moyens antidémocratiques pour faire du chantage à l’Etat et aux composantes politiques.  Pour contrecarrer  la pensée et le discours extrémistes, a-t-il souligné, la Jeunesse Ittihadia est appelée à mener une lutte culturelle sans merci, s’armer de connaissance et de  savoir, s’ouvrir sur  la civilisation humaine et en faire un programme constant  dans ses activités pour   la propagation de la culture de liberté et de créativité au lieu de la culture d’isolement, du fanatisme et  du sous-développement.
Au cours de cette rencontre, Younès Moujahid  a également fait un tour d’horizon, en évoquant d’importantes questions notamment le Printemps arabe, la lutte démocratique,  les changements   démographiques et sociologiques que connaît le pays, et particulièrement la confiscation de la démocratie par  le gouvernement Benkirane  qui,   depuis son investiture n’a de cesse de porter atteinte aux acquis apportés par la Constitution 2011.

Sa Majesté le Roi en visite officielle en Chine

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Sa Majesté le Roi en visite officielle en Chine
Le choix stratégique opéré par le Maroc pour diversifier ses partenariats, se confirme une nouvelle fois à travers la visite officielle que S.M le Roi effectue à partir d’aujourd’hui en République populaire de Chine. Cette visite qui donnera, sans nul doute, un nouvel élan aux relations historiques et d’exception qui lient Rabat et Pékin, permettra de raffermir les relations politiques entre les deux pays. Fondées sur les principes d’amitié, de compréhension et de solidarité, ainsi que sur une volonté partagée de diversifier les champs de coopération bilatérale, dans une perspective porteuse de synergie et mutuellement bénéfique, ces relations n’ont eu de cesse de gagner en vigueur et en profondeur depuis la visite historique que le Souverain avait effectuée en Chine en février 2002, et celle du président chinois, Hu Jintao au Maroc, en avril 2006.
Ces visites ont ouvert la voie à un intense échange de visites de délégations appartenant aux organes exécutif et législatif, aux secteurs privé et académique, à l’administration locale et à la société civile, et permis ainsi de consolider le cadre juridique régissant les relations entre le Maroc et la Chine qui couvrent des secteurs divers et variés tels que les finances, la santé, l’agriculture, le tourisme, le sport, la pêche, le transport, les travaux publics, et les mines.  De même, l’institutionnalisation des consultations politiques de haut niveau a favorisé les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays, sur la base du respect mutuel, des principes de non-ingérence dans les affaires intérieures et de règlement pacifique des différends, de la coordination et du soutien réciproque au niveau des différents forums (Forum de coopération sino-arabe, Forum sur la coopération sino-africaine) et organisations internationales.
Parallèlement à la coopération politique, Rabat et Pékin ont développé une forte coopération scientifique et décentralisée. Ainsi, sur le plan de la coopération scientifique, technique et culturelle, les gouvernements ont mis en place des programmes d'échange et de bourses au profit des étudiants chinois et marocains.
La Chine organise également un programme annuel de formation au profit des cadres marocains, l’objectif étant de faire bénéficier les compétences marocaines de l’expertise acquise par les Chinois dans différents secteurs.
A noter qu’afin d’encourager le développement de l’enseignement de la langue et de la culture chinoises au Maroc, deux antennes de l’Institut Confucius ont vu le jour dans deux universités marocaines : la première à la Faculté des lettres et des sciences humaines à l’Université Mohammed V à Rabat, le 4 décembre 2009, et la deuxième à l’université Hassan II de Casablanca, le 1er octobre 2012.
La coopération bilatérale décentralisée connaît aussi un essor sans précédent ces dernières années, suite à la conclusion d’importants accords de jumelage entre des villes marocaines et chinoises, notamment Casablanca-Shanghai, Tanger-Qingdao, Mohammedia-Jiangyin, Fès-Wuxi, Chefchaouen-Qongming et Agadir-Hangzhou.
Dans le domaine de la santé, huit équipes médicales chinoises, composées de 79 cadres, opèrent au Maroc.
La visite officielle qu’entreprend S.M le Roi Mohammed VI en Chine à partir de ce mercredi devra également participer à la promotion de la coopération triangulaire Chine-Maroc-Afrique, d'autant plus que le Royaume dispose désormais d'une expérience avant-gardiste en Afrique, traduite par les projets de développement et les conventions conclues lors des récentes visites du Souverain dans plusieurs pays africains amis.

 

Sun Shuzhong : La visite Royale augure d'une nouvelle ère de coopération
La visite officielle que SM le Roi Mohammed VI effectue à partir de ce mercredi en Chine augure d'une nouvelle ère dans les relations de coopération entre Rabat et Pékin et permettra indubitablement de consolider le partenariat que les deux pays veulent stratégique, approfondi et exemplaire, a affirmé l’ambassadeur de Chine au Maroc, Sun Shuzhong.
«Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Maroc en 1958, les deux pays ont toujours entretenu de bonnes relations de coopération et d'amitié», a souligné le diplomate, chinois dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion de la visite Royale en Chine.
«Nous allons inaugurer une nouvelle ère de coopération plus concrète et pragmatique, non seulement dans le domaine politique, mais couvrant également les volets économique et de développement», a-t-il assuré, ajoutant que la confiance mutuelle qui marque les relations entre Pékin et Rabat constitue «la pierre angulaire de l'amitié entre nos deux peuples et nos deux pays» qui se considèrent «amis, frères et partenaires».
L’ambassadeur chinois a, dans ce sens, appelé au renforcement de la coopération entre les deux pays qui, a-t-il rappelé, «partagent une longue histoire d'amitié», et à l'appréhension, de part et d'autre, de leurs spécificités.
«La compréhension mutuelle est un préalable indispensable pour mobiliser tous les facteurs de coopération: investissements, échanges ou encore transfert de technologie…», a-t-il fait savoir.
En outre, M. Sun a plaidé pour la promotion des échanges culturels entre les deux pays qui «partagent une histoire millénaire bien ancrée», notamment parmi les jeunes, précisant, à cet effet, que le gouvernement de son pays a créé deux Instituts «Confucius» au Maroc, alors qu’un Centre chinois est en cours de réalisation dans le Royaume. La Chine avait également envoyé sa première mission médicale au Maroc en 1975 et plus de 1.500 volontaires médicaux ont travaillé dans le Royaume, a-t-il ajouté.
Le diplomate chinois a, de même, relevé que son pays a déjà entrepris des mesures pour la promotion de l’échange universitaire et culturel avec le Maroc, notamment à travers l'octroi annuellement de bourses à des dizaines d'étudiants marocains, notant que la Chine «cherche toujours à renforcer davantage ces échanges».
Evoquant les relations économiques, M. Sun a rappelé qu’en 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 3,43 milliards de dollars US, soit une légère baisse de 1,7 % par rapport à l’année précédente.
La Chine a, ainsi, exporté des marchandises d’une valeur de 2,9 milliards de dollars vers le Maroc et en a importé 530 millions de dollars. Les exportations chinoises vers le Royaume consistent essentiellement en des produits de textile, des appareils électroménagers, des équipements industriels, du thé et des articles d’usage courant, tandis que les engrais phosphatés et les produits de mer s’accaparent la part du lion des exportations marocaines vers l’Empire du milieu.
Concernant le solde commercial largement en faveur de la Chine, il a estimé qu’« on ne peut rester otage d’une mentalité classique focalisée sur la balance commerciale, mais l'on doit également se concentrer sur la balance de paiement, tout en y incorporant trois facteurs clés, à savoir les services, le tourisme et les investissements».
Dans ce sens, il a appelé les professionnels du tourisme au Maroc à tirer profit des opportunités offertes par le marché touristique chinois, ainsi que par le potentiel de ce marché gigantesque, sachant que les Chinois sont parmi les touristes qui dépensent le plus lors de leurs séjours à l’étranger.
A propos des investissements chinois au Maroc, il a relevé qu’ils couvrent, entre autres, la pêche, la transformation plastique, l’assemblage de motos et les minéraux, expliquant que 28 entreprises chinoises sont implantées dans le Royaume et emploient une main-d’œuvre constituée de près de 1.100 ressortissants chinois et de 3.000 Marocains.
Il a également fait état du  secteur de l’énergie, notamment renouvelable, parmi les grands projets de coopération entre le Maroc et la Chine.
D'autre part, M. Sun a affirmé que le Maroc occupe une position géographique importante et stratégique qui le place en tant que passerelle entre l’Afrique, l’Europe et les pays arabes, ce qui lui confère un statut très spécial.
Dans cette perspective, «nous pouvons travailler ensemble pour conquérir le marché africain, mais également s’imposer économiquement en Europe», a-t-il signalé, appelant à développer une relation de coopération «ouverte à l'ensemble des partenaires».

Le commerce extérieur mal en point

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Le commerce extérieur mal en point
Le déficit de la balance commerciale marocaine s'est creusé au terme du premier trimestre de l’année en cours pour s'établir à 37,28 milliards de dirhams (MMDH), contre plus de 35,35 MMDH un an plus tôt, soit une aggravation de près de 2MMDH, selon l'Office des changes.
En cause, la hausse des importations tirée principalement par les acquisitions de biens d’équipement, de produits finis de consommation et de demi-produits alors que dans le même temps les exportations ont aussi augmenté suite à la progression des ventes de la quasi-totalité des secteurs, explique l'Office qui a publié les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour les trois premiers mois de 2016.
On précise de même source que le taux de couverture des importations de marchandises par les exportations diminue à 60,3%, au lieu de 60,9% à fin mars 2015.
«Cette aggravation est due principalement à l’augmentation de 3,9% des importations à fin mars 2016, en glissement annuel (94 MMDH contre 90,5 MMDH), ainsi que de la hausse de 2,8% des exportations par rapport à l’année dernière, soit plus de 56,7 MMDH contre 55,1 MMDH», fait ressortir l’Office.
S’agissant des importations, le document met en exergue l’accroissement des acquisitions de biens d’équipement (+3,7 MMDH), de produits finis de consommation (+2 ,6 MMDH) et de demi-produits (+2,2 MMDH) qui contribuent désormais pour plus de 70% au total. Et de noter, toutefois, que cette évolution a été atténuée, en partie, par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques de 5,2 MMDH (11,2 MMDH contre 16,3 MMDH à fin mars 2015) précisant que hors produits énergétiques, les importations enregistrent une hausse de 11,7% (8,7 MMDH).
En ce qui concerne les exportations, selon l’Office des changes, l’accroissement a pour origine la progression des ventes de la quasi-totalité des secteurs.
Dans le détail, tandis que le secteur de l’automobile a enregistré une hausse des exportations de l’ordre de 11,3% (13,8 MMDH contre 12,4 MMDH), celui de l’agriculture et agroalimentaire a connu un accroissement de 5,5%, imputable notamment aux exportations des produits de l’industrie alimentaire (+7,4%) et ceux de la pêche et aquaculture (+43,4%).
La même source ajoute que le secteur du textile et cuir a, lui aussi, été marqué par une hausse des exportations de l’ordre de 3,2% (8,9MMDH contre 8,6 MMDH un an plus tôt) soulignant qu’alors que ceux de l’électronique et de l’aéronautique ont amélioré leurs expéditions de respectivement 8,4% et 6%, le secteur l’industrie pharmaceutique a également affiché une hausse de 7,8%. Et de signaler, toutefois, que les ventes de phosphates et dérivés ont enregistré une baisse de 4,9% (9,2 MMDH au lieu de 9,7 MMDH au titre du premier trimestre 2015).
En outre, l’Office fait état du flux des investissements directs marocains à l’étranger qui a enregistré une baisse à fin mars 2016 de 59,2% (1,1 MMDH contre 2,7 MMDH en 2015) faisant observer que cette évolution est à attribuer à la diminution des investissements directs marocains réalisés à l'étranger de 1,2 MMDH, soit (-45%) ainsi qu’à l’augmentation des cessions d'investissements directs marocains à l'étranger de 0,3 MMDH.
Les recettes au titre des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc n’étaient pas en reste du document qui fait savoir qu’elles sont restées stables à 8,3 MMDH au titre du premier trimestre des années 2016 et 2015. Et de relever que les dépenses ont atteint, pour leur part, plus du double du niveau enregistré à fin mars 2015 (3,1MMDH contre 1,5 MMDH un an auparavant) concluant, ainsi, que le flux des IDE a reculé de 23,4% (5,2 MMDH contre 6,8 MMDH à fin mars 2015).

L’USFP organise une conférence nationale sur le Sahara marocain

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L’USFP organise une conférence nationale sur le Sahara marocain
Le Groupe socialiste organise ce mercredi, à partir de 9 h à la Chambre des représentants, une conférence nationale sur « Le Sahara marocain : pour une stratégie d’avenir ».
Cette conférence  verra la présence  du Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar. Y prendront également part Rkia Derham, Hasna Abouzeid, Abdelhamid Jmahri, Mohamed Lakhssassi, Mohamed Benabdelkader, El Hassane Bouqentar et Moussaoui El Ajlaoui.

 

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