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Détourné vers Tanger et privé de son public, le derby s’annonce fade

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Détourné vers Tanger et privé de son public, le derby s’annonce fade
La vingt-septième journée sera amputée de KACM-HUSA et du duel des dauphins FUS-IRT pour cause de safari africain des représentants marrakchis et r’batis.
Si l’on ajoute le huis clos lors du derby entre le RCA et le WAC qui plus est se tiendra à Tanger, l’on peut avancer que ce tour s’annonce sous le goût du fade car on ne saurait concevoir le derby des derbys sans son public qui nous avait fait aimer tant belles choses, avant que de s’égarer une rencontre durant, dans l’avilissement pour la fatalité que l’on sait. Faut croire qu’une époque est révolue et le huis clos du baisser de rideau de dimanche à Tanger est là pour nous ramener à la dure réalité d’une discipline que l’on regarde, impuissants, partir en vrille, plus secouée en cela par des scandales, sur les pelouses, les gradins ou en dehors des stades, dans les coulisses ou ailleurs et politisée jusqu’à en pourrir comme jamais auparavant. Pourtant, on avait cru entrevoir une lueur d’espoir avec l’avènement de Lakjaa. Mais que nenni ! Non, rien de nouveau sous le soleil de l’impénitence qui, à chaque jour que Dieu fait, s’enorgueillit de se flatter de plus en plus fortement à la barbe et au nez de tous en l’absence de toute répression ! On fermera là, cette triste parenthèse pour revenir aux affaires du foot, enfin si affaire en dehors de tout soupçon il y a.
Retour au gazon et plus particulièrement celui de l’Ibn Batouta qui abritera et arbitrera un ‘’binatkoum a bidaouas’’ peu commun. L’équation est simple et ses inconnues sont les six points d’écart entre les Verts et les Rouges que, très probablement, le RCA ne rattrapera jamais au regard du calendrier des trois dernières journées restantes autant capricieux que celui de son éternel rival, d’où l’égalité des chances. Le WAC, très certainement, essayera de négocier le virage rajaoui à moindre frais, un nul maintiendrait cette différence de points qui lui est favorable à des fins de lauriers. La pression sera donc verte et elle risque de jouer un mauvais tour au Raja dont les joueurs percevraient une prime de victoire de 20.000 DH contre 30.000 à leur meilleur ennemi.
Pour le spectacle et le suspense donc avec public, elles sont des confrontations intéressantes comptant surtout pour le maintien à l’image de ce duel de bas du tableau MCO-OCS, ô combien décisif. Les Oujdis qui partent pour être, selon l’esprit fédéral, les desperados par excellence de l’exercice, n’ont aucune autre voie que celle de battre Dmii & Co samedi en leur Honneur de stade. Mais ce n’est pas donné du tout, surtout avec un effectif revu à la baisse et dont le tiers ainsi que son coach sont sous le coup du rouge. Voilà comment déformer l’esprit du jeu et frustrer plus d’un. Bravo donc à Dame Fédé qui a solution à tout! L’OCS, qui reste dans une logique plutôt positive avec son nouveau manager, pourrait en profiter.
A un degré moindre ce CRA-DHJ où les deux clubs chercheront à se mettre à l’abri une bonne fois pour toutes. Un point manque au bonheur des Rifains et une victoire soulagerait amplement les Doukkalis.
Le choc des extrêmes entre le MAS et la RSB, à Fès, méritera sûrement le détour, surtout quand on sait que le droit à l’erreur fassie a depuis, longtemps, déjà été consommé. On peut légitimement craindre pour le football d’élite de la capitale spirituelle. Les ‘’Calamentis’’ de la RSB qui, auraient mérité mieux qu’une défaite en semaine, restent dans la course aux accessits et chercheront à se rattraper et tant pis si c’est aux dépens d’un misérable.
Quant à MAT-OCK, il vaudra surtout pour les visiteurs qui se doivent de vaincre et de voir venir dans l’attente que ça puisse s’arranger pour eux. Le MAT, qui possède sans partage la défense la plus perméable du championnat, pourrait en pâtir face à des Khouribguis qui, soyons sûrs, ne se déplaceront pas au Saniat R’mel pour en revenir bredouilles surtout par les temps qui courent.
 Enfin, Kénitra est recommandée car KAC-ASFAR, en lever de rideau de ce tour, étant dégagé d’enjeux et de toute pression, sera très certainement un duel très agréable à suivre.
Bon spectacle !


Programme:

Samedi
KAC-ASFAR 16 heures Municipal Kénitra
MCO-OCS 17 heures Honneur Oujda
Dimanche
MAT-OCK 17 heures Saniat R’mel Tétouan
MAS-RSB 17 heures Complexe Sportif Fès
CRA-DHJ 18 heures Minmoun Al Arsi Al-Hoceima
RCA-WAC 20 heures Ibn Batouta Tanger (huis clos)
Les rencontres FUS-IRT et KACM-HUSA ont été reportées en raison de la participation du FUS et du KACM en compétition africaine (Coupe de la CAF).

Le soutien des adhérents du Raja au club
Les adhérents du Raja de Casablanca, section football, réunis jeudi dernier, ont émis un communiqué dans lequel ils confirment leur total soutien à l’équipe.
Dans ce communiqué relayé par le site officiel du club, rajacasablanca.com, les adhérents ont tenu à dénoncer le traitement médiatique réservé aux derniers développements qu’avait connus le club, demandant par là même aux dirigeants du Raja de saisir la HACA.
En second lieu, les adhérents du Raja ont fait part de leur refus des accusations portées par certains dirigeants de la RSB qui ont sorti de nouveau les déclarations d’Amine Erbati datant de 2013. Une affaire qu’ils considèrent close et demandent au comité du Raja de poursuivre en justice la personne qui a repris ces propos qui affectent l’image du club.
Pour ce qui est de la démission du président du Raja, Mohamed Boudrika, de son poste de premier vice-président de la FRMF, les adhérents du club ont affirmé qu’ils soutiennent le comité dans toutes ses démarches, notamment judiciaires.

 


Un Marocain remporte l’Energy Globe Award pour un projet d’assainissement à Al-Haouz

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Un Marocain remporte l’Energy Globe Award pour un projet d’assainissement à Al-Haouz
L’expert marocain Bouziane Outiti a remporté le prestigieux prix Energy Globe Award, décerné chaque année à Zurich par la Fondation du même nom, pour son projet d’assainissement liquide réalisé dans la province d’Al-Haouz.  Le projet de Bouziane Outiti, président de l’Association maroco-suisse pour l’environnement et le développement durable (AMSED), a été mis en œuvre au douar Asselda en vue d’un traitement approprié et durable des eaux usées susceptible d’améliorer les conditions de vie des habitants.  La station d’épuration réalisée sur plus de 2.000 m2, qui porte sur un intercepteur ainsi que des réseaux de renouvellement, d’assainissement et des eaux pluviales, représente un modèle à répliquer pour d’autres douars, a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP.
 Les promoteurs du projet se fixent comme perspective la mise en place d’un équipement pour la réutilisation des eaux épurées afin d’assurer l’irrigation des arbres fruitiers d’Asselda et la formation de ressources humaines en matière d’exploitation de la station.
 La cérémonie de remise de l’Energy Globe Award, prévue le 1er juin à Zurich, sera marquée par l’attribution des prix aux meilleurs projets dans cinq catégories : terre, feu, eau, air et jeunesse. Le 1er Prix dans chaque catégorie est doté d’un montant de 10.000 euros.
 La distinction Globe Energy a été lancée en 1999 par le pionnier de l'énergie autrichien Wolfgang Neumann et est devenue l'un des prix environnementaux les plus prestigieux de nos jours.
 Les organisateurs ont pour objectif d’encourager des projets durables, novateurs et à succès auprès d’un large public, avec un impact fort en termes de lutte contre les problèmes environnementaux. Les projets primés sont ceux qui présentent des solutions efficientes, conservent et protègent les ressources ou qui emploient des énergies renouvelables à cet effet.
 La Fondation zurichoise Energy Globe encourage les meilleurs projets à participer à la compétition annuelle : au total ce sont quelque 800 projets et initiatives qui entrent en lice chaque année.

Vers la création d’emplois au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

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Le développement de l’énergie solaire alimente l’essor des énergies vertes
Tandis que le Maroc s’apprête à accueillir la 22ème Conférence internationale sur le climat, le rôle des énergies renouvelables dans la région Moyen-Orient-Afrique du Nord et en Afrique (MENA) sera au cœur des discussions. C’est dans le cadre de la promotion des énergies vertes que des experts de l’énergie et des finances du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Europe se sont réunis récemment à Casablanca pour se pencher sur l’expérience marocaine en matière d’énergie solaire thermique à concentration (ou CSP pour concentrated solar power). Dans un communiqué du Groupe de la Banque mondiale parvenu à Libé, l’on signale que c’était l’occasion d’examiner les progrès de ce type de technologie à travers le monde mais aussi de présenter le bilan des retombées de son développement sur celui des industries locales. 
Organisée conjointement par le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds pour les technologies propres (CTF) et MASEN, cette conférence a été également propice pour faire le point sur les projets lancés au titre du plan d’investissement de la région MENA dans l’énergie solaire thermique à concentration, mené avec le concours du CTF. 
Et de rappeler que la première tranche de la centrale marocaine de Noor-Ouarzazate a été inaugurée le 4 février dernier par le Roi Mohammed VI faisant savoir qu’à l’achèvement des deux tranches suivantes (prévues d’ici 2017/18), ce complexe devrait atteindre une capacité installée de plus de 510 mégawatts (MW). La même source souligne aussi que les trois tranches de la centrale permettront à terme de diminuer les émissions de carbone de 800.000 tonnes par an. 
«Première opération régionale de ce type financée par le CTF, le plan d’investissement de la région MENA dans l’énergie solaire thermique à concentration, d’un montant de 750 millions de dollars a été lancé pour exploiter l’important taux d’ensoleillement dont jouit cette région du monde et déployer une capacité de production d’électricité d’origine thermique à concentration de 1 gigawatt», fait ressortir le communiqué mettant en exergue la déclaration de Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb : «Nous sommes dans un contexte très favorable pour l’essor des énergies renouvelables dans la région MENA. Grâce aux progrès technologiques et aux cibles ambitieuses que se sont fixées les pays en matière de développement des renouvelables, on assiste aujourd’hui à une baisse conséquente du coût de la technologie qui ne peut que favoriser le développement du solaire. L’échange d’idées et l’apprentissage mutuel sont essentiels à la création d’un environnement porteur pour des projets qui, comme celui de Noor-Ouarzazate, aboutissent à plus de sécurité énergétique et permettent d’atténuer les émissions mais aussi soutiennent la création d’emplois». 
L’on relève dans le communiqué également que les centrales solaires thermodynamiques présentent un immense potentiel ajoutant qu’associées à un dispositif de stockage, elles peuvent assurer un approvisionnement fiable en électricité même lorsque le soleil ne brille pas. L’Agence internationale de l’énergie estime que cette technologie pourrait être à l’origine de 11 % de la production mondiale d’électricité d’ici 2050 si davantage de projets solaires sont développés, est-il indiqué.
Et d’expliquer que le Maroc, considéré aujourd’hui comme un exemple en matière de développement à projets d’énergies renouvelables, vise en effet de porter à 52 % la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique installée à l’horizon 2030 rappelant que MASEN, l’organisme chargé de ce plan, a obtenu 435 millions de dollars de financements concessionnels auprès du CTF pour la centrale de Noor-Ouarzazate. La même source a signalé également que ces fonds ont permis de réduire les coûts du projet, de faire la démonstration de la validité du développement d’une technologie solaire de pointe au Maroc et de lever plus de 3 milliards de dollars auprès du Groupe de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de la KfW Bankengruppe, de l’Agence française de développement, de la Banque européenne d’investissements et de la Commission européenne. 
La conférence organisée à Casablanca a ainsi permis de partager les enseignements tirés du projet de Noor-Ouarzazate et du développement de l’énergie solaire thermique à concentration ailleurs dans le monde, notamment en ce qui concerne le rôle des financements publics et concessionnels, et de mettre en relation les représentants internationaux et régionaux de ce secteur. 

Au Qatar, des chameaux graines de champions

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Au Qatar, des chameaux graines de champions
Dans un bâtiment en plein désert, Musharif, trois ans, passe ses après-midi à "nager" dans une piscine qui fait aussi jacuzzi, un entraînement visant à faire de lui un champion des courses de dromadaires, sport national au Qatar.
Fidèles aux traditions bédouines de cette région désertique, les habitants de l'émirat comme des autres pays du Golfe se passionnent pour l'élevage de ces camélidés à une bosse également appelés "chameaux d'Arabie". Et les technologies de pointe sont utilisées pour améliorer la race du dromadaire, dont le prix peut atteindre des sommes astronomiques.
"C'est pour ses muscles et c'est bon pour la vitesse", lance un des entraîneurs de Musharif en montrant la piscine d'une centaine de mètres de long que le dromadaire traverse, attaché à une corde.
Le bassin est situé dans l'enceinte de la clinique pour camélidés de Tharb, seul établissement du genre au Qatar qui est également un centre de reproduction pour dromadaires, utilisant des techniques d'insémination artificielle.
A une heure de route de la capitale ultra-moderne Doha, en plein désert, le seul indice de son existence est le nombre d'enclos le long du chemin où se trouvent des chameaux.
"Un centre comme celui-ci doit être isolé et difficile d'accès", affirme Ahmed Tibary, un vétérinaire de la clinique, rapporte l’AFP. "Dans la mesure où cet établissement abritera un jour des chameaux de haut niveau, vous avez besoin de les protéger".
Treize "bébés" du centre sont actuellement engagés dans des courses ou reçoivent un entraînement, précise M. Tibary.
La grande star du moment est un dromadaire de six ans appelé "Al-Jazeera" dont la valeur est "inestimable", selon les propriétaires de haras, rencontrés sur la piste de course Al-Shahaniya.
"Il a plus de fans que Messi", plaisante l'un des propriétaires, en le comparant à la star du football mondial.
Les courses professionnelles de dromadaires ont commencé en 1972 au Qatar et la saison dure habituellement de septembre à mars. Plus de 5.000 aficionados assistent à ces compétitions dans ce pays qui compte 22.000 chameaux de course.
Les dromadaires commencent généralement les courses vers l'âge de deux ans, sur une distance de quatre km et, pour les animaux plus âgés, jusqu'à huit km.
Les courses sont de grands moments de défoulement. Les propriétaires des chameaux roulent en 4X4, suivent les chameaux sur des pistes parallèles, klaxonnent et hurlent pour les encourager. Les simples amateurs se mêlent à ces bruyants cortèges et les accidents ne sont pas rares.
Les chameaux ont sur le dos de minuscules robots jockeys, commandés à distance pour les fouetter.
Trois grandes courses sont organisées dans le petit émirat chaque saison -- dont celle appelée "L'épée de cheikh Tamim", du nom de l'émir -- avec des prix tels que des voitures de luxe qui peuvent coûter jusqu'à 200.000 dollars.
"Si vous gagnez cette course, vous devenez très célèbre et votre chameau sera très célèbre", dit à l'AFP Salem Al-Marri, un propriétaire.
Quatre-vingt pour cent des chameaux de course proviennent de l'élevage traditionnel. "Je ne suis pas chanceux dans l'achat, mais je suis chanceux dans l'élevage", s'amuse à dire M. Marri.
Comme dans tous les sports, les grosses récompenses entraînent des tricheries et les cas de dopage se sont multipliés ces dernières années.
Maintenant, tous les chameaux sont enregistrés en ligne grâce à une application iTunes. Et les propriétaires doivent fournir un test sanguin quatre jours avant chaque course.
Ce sport n'est pas seulement populaire en raison des prix qu'il met en jeu mais aussi parce qu'il rattache les Qataris à leurs traditions, selon M. Marri. "Les courses de chameaux, et le chameau en général, sont très importants pour le pays, surtout d'un point de vue culturel".

Inauguration à Rabat de l'exposition “Nous jouons pour les arts”

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Inauguration à Rabat de l'exposition “Nous jouons pour les arts”
L'exposition "Nous jouons pour les arts", qui s'inscrit dans le cadre du festival "Thé Arts", a été inaugurée mercredi à Rabat, regroupant des créations artistiques de l'art de la photographie, puisées notamment des spectacles de la rue, des différentes œuvres créées et des pièces de théâtre.
Cette exposition se veut une rétrospective d'une expérience de 10 ans de création qui met à l'honneur les différentes œuvres représentatives de certains spectacles animés pendant le Festival "Thé Arts".
"Cette exposition a pour objectif d'imprimer les dix années de création menées par l'association 'Nous jouons pour les arts'" (NJ), a affirmé, dans une déclaration à la MAP, son membre fondateur, Pierre Teule, soulignant qu'elle constitue aussi "un retour sur un ensemble d'événements à travers notamment des affiches et des photographies.
"Le but principal de cette vision à la fois rétrospective et créative est de permettre au public de prendre conscience de cet effort de création en capitalisant sur l'expérience de l'association NJ", a-t-il noté.
De son côté, Vincent d'Eaubonne, photographe professionnel d'arts du spectacle vivant (théâtre, danse, musique, arts de la rue...), a précisé que cette exposition est "une recherche de l'humanité", à travers laquelle le photographe met en exergue l'être humain tel qu'il est, aspirant à aider le public à en apercevoir toutes les subtilités.
Cette manifestation est une opportunité pour rencontrer des metteurs en scènes et des comédiens, de comprendre leurs projets et faire de la photo à la fois un regard de l'association et celui du concepteur d'images, a-t-il dit, ajoutant qu'il s'agit d'un travail contemporain qui s'intéresse à la société et aux interactions étroites existantes entre "les gens de la scène et le public".
Cette 10ème édition du Festival "Thé Arts" sera marquée par l'organisation d'une table ronde portant sur "La photographie du spectacle vivant" qui réunira de jeunes photographes participant à la formation proposée par le festival, ainsi que des chercheurs et des professionnels du monde de la culture, marocains et étrangers.
Initié en partenariat avec la Fondation ONA, ce festival prévoit également une pièce de théâtre intitulée "Fikoum Fikoum" à la Villa des arts, suivie d'un spectacle artistique du groupe Mazagan et de Hamid El Hadri.
Les spectateurs auront rendez-vous avec des spectacles artistiques tels que la pièce de théâtre "Prise de parole" du groupe Obour, en partenariat avec l'Institut français à Rabat, le spectacle "Jayha", du groupe Zanka'Art à la place Bab Lhad, et un concert musical de la chanteuse Khansa Batma.
Depuis 10 ans, Thé-Arts permet à de jeunes artistes, venant de plusieurs pays, de s’exprimer, d’explorer, de concrétiser leurs idées et de donner vie à leurs projets.

150ème anniversaire du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

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Plus de 6.500 personnes bénéficieront de plus de 15.000 prestations médicales et sociales
150ème anniversaire du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’impose dès son origine comme un mouvement international d’aide et d’assistance aux victimes et œuvre sans relâche depuis 150 ans pour la prévention des conflits et des tensions.
 Par son action constante en faveur des victimes des violences de guerre et la diffusion de l’éthique de tolérance et de paix, ce Mouvement a permis la sauvegarde de dizaine de milliers de vie au cours des décennies, grâce au courage de ses volontaires venus de tous bords et à la noblesse de ses missions.
 La célébration de l’anniversaire du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge marque l’attachement du Maroc aux valeurs et aux principes de l’action humanitaire, un siècle et demi après l’adoption de la convention de Genève en 1864 et la naissance du mouvement.
 Les missions du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge telles que définies par ses dirigeants, consistent à intervenir au lendemain de catastrophes naturelles, agir auprès des populations civiles otages de conflits, visiter les prisons afin de veiller aux conditions de vie des détenus, réhabiliter des systèmes de santé, redynamiser l’action des communautés et animer des projets en faveur des enfants des rues, des personnes atteintes de sida et des familles dans la précarité.
 Les missions des délégués internationaux couvrent tous les champs de la coopération internationale, de l’aide d’urgence à l’appui au développement. 
 Le Croissant-Rouge marocain (CRM) célèbre, du 8 au 15 mai, sous le patronage effectif de SAR la Princesse Lalla Malika, présidente du CRM, sa semaine nationale qui coïncide, cette année, avec la célébration du 150ème anniversaire du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
 Les activités de cette semaine sont marquées par l'organisation d’une campagne médico-sociale, les 10 et 11 mai à l'établissement Ahmed Ben Zayed Al-Nahyane, au profit des habitants de la préfecture de Skhirat-Témara sous le signe "Ensemble et partout".
 Cette campagne s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique unissant le Croissant-Rouge marocain et nombre de partenaires et intervenants institutionnels et non institutionnels qui font de cette occasion un rendez-vous pour fédérer leurs efforts afin de fournir des services de qualité aux populations précaires.
 Elle se veut aussi une partie du plan stratégique de développement du CRM et reste conforme aux orientations générales de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans les domaines humanitaire et de santé. Plus de 6.500 personnes bénéficieront, ainsi, de plus de 15.000 prestations médicales et sociales, dont différents examens médicaux et de dépistage de certaines maladies (cancer, maladies ophtalmologiques, cardiaques, gynécologiques, infantiles, diabétiques et respiratoires) dans le cadre de cette campagne, initiée en collaboration avec plusieurs partenaires dont les ministères de l'Intérieur et de la Santé, la préfecture de Skhirat-Témara, la délégation du ministère de l’Education nationale à la même préfecture, la commune d’Ain Atiq, les laboratoires pharmaceutiques, ainsi que l'établissement Ahmed Ben Zayed Al-Nahyane et des associations de la société civile.
 Au programme, figure également la distribution de lunettes au profit des enfants malvoyants, ainsi que de vêtements et de produits d'hygiène aux pensionnaires de l'établissement.
 La célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et de la semaine nationale du Croissant-Rouge marocain sera aussi marquée par l'organisation d'un ensemble d'activités médico-sociales dans différentes provinces du Royaume. 

Les hostilités entrent dans leur 4e jour à Gaza

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Le Hamas a affirmé ne pas vouloir la guerre mais promis de combattre les intrusions israéliennes
Les hostilités  entrent dans leur 4e jour à Gaza
Les Gazaouis se sont de nouveau réveillés samedi au bruit des explosions dans la petite enclave où armée israélienne et groupes armés palestiniens échangent depuis quatre jours des tirs qui ne s'arrêtent pas malgré les assurances des deux camps de vouloir éviter l'escalade.
Vendredi, Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas à Gaza, a été clair: son mouvement "n'appelle pas à une nouvelle guerre". Benjamin Netanyahu est, lui, sous la pression, avant même sa publication, d'un audit sur la conduite de la dernière guerre de Gaza en 2014, rédigé par le contrôleur de l'Etat, que la presse israélienne présente comme très défavorable au Premier ministre israélien.
Pour les experts, au quatrième jour d'hostilités qui ont tué une Palestinienne de 54 ans, l'escalade est jusqu'ici contrôlée et aucun des deux camps ne veut d'une nouvelle guerre. Le Hamas a laissé entendre que des médiations seraient en cours, notamment avec l'Egypte qui avait parrainé le dernier cessez-le-feu en 2014.
Toutefois, des deux côtés, on se réserve le droit de répliquer. M. Haniyeh, dont le mouvement islamiste est doté d'une branche armée forte de 20.000 à 30.000 hommes, a prévenu qu'il répondrait à toute "incursion" des troupes israéliennes dans la bande de Gaza. Quant à l'armée israélienne, si elle jure ne voir "aucun intérêt" à une escalade militaire, elle se dit déterminée à combattre "le plan diabolique du Hamas visant à s'infiltrer dans les communautés israéliennes".
L'aviation israélienne a frappé samedi deux sites du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza en riposte à un tir de roquette contre le territoire israélien, a annoncé l'armée, au quatrième jour de violences entre le mouvement palestinien Hamas et l'armée israélienne depuis 2014 et l'instauration d'un fragile cessez-le-feu après cinquante jours d'une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.
Les raids, menés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, "ont provoqué des dégâts dans deux usines de fabrication de briques et de matériaux de construction mais sans faire de victimes", ont indiqué des sources au sein des services de sécurité du Hamas.
En revanche, des témoins ont affirmé que deux missiles avaient visé une base des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, y provoquant d'importants dégâts.
Aucun groupe n'a revendiqué le tir de roquette samedi sur le sud d'Israël mais un porte-parole de l'armée a indiqué que le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, "doit en être tenu responsable".
Depuis mercredi, les soldats israéliens ont été la cible de douze séries de tirs au mortier le long de la barrière de sécurité qui enferme hermétiquement la bande de Gaza et au pied de laquelle ils traquent les tunnels pouvant servir à des combattants palestiniens pour s'infiltrer en Israël.
Vendredi, le Hamas islamiste a affirmé ne pas vouloir la guerre mais promis de combattre les intrusions israéliennes dans la bande de Gaza, alors que la population craint une nouvelle guerre.
L'armée admet qu'elle agit à l'intérieur du territoire palestinien dans une bande de 100 mètres, dit-elle. Elle affirme ne voir "aucun intérêt" à une escalade militaire mais a souligné sa détermination à combattre "le plan diabolique du Hamas visant à s'infiltrer dans les communautés israéliennes".
Il s'agit de la première confrontation directe entre le Hamas et l'armée israélienne depuis la guerre de juillet-août 2014.

Hiba Khamlichi dans ses métamorphoses

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Devant chaque œuvre, le regard captif erre dans le dédale des signes graphiques, parsemés de flèches déboussolantes.
Hiba Khamlichi dans ses  métamorphoses


L'art de Hiba Khamlichi est une 
peinture rhizomique où l'évidence 
parabolique dissimule un étrange 
hermétisme, où les caractères,
 les empreintes, les effigies en miroir, 
entretiennent des interconnexions
indéfinissables. 


Une peinture médiumnique véhiculant, au-delà des messages intentionnels, des catachrèses divinatoires, des illuminations extralucides, des parénèses incantatoires. Les petits motifs juxtaposés évoquent les cryptogrammes indéchiffrables des talismans conjuratoires. La mythologie marocaine, toujours vivace,  dessine en filigrane l'estampille allusive.
Les représentations figuratives du code entropique de Fibonacci resteraient des jeux allégoriques si Hiba Khamlichi, traversée de fulgurances intuitives, ne les chargeait d'étranges entrelacements d'alphabets antiques, d'incarnations ataviques remontés des profondeurs du temps,  d'énigmatiques combinatoires puisées dans l'invisible. Le détournement sémiotique des lois numériques les transfigurent et les transcendent pour les restituer en oeuvres hallucinatoires. Le formalisme géométrique apparent sous-tend, dans ses asymétries déconcertantes, ses intrications déroutantes, ses alambications surprenantes,  une  déconstruction méthodique des logiques binaires. Cette esthétique détonante, parementée de références paradoxales, relève des transmutations alchimiques. Ses compositions algorithmiques puisent leur puissance hypnotique dans l'interaction secrète de figures sibyllines. Le vent soufi souffle dans son pinceau. Les atomes pellucides des sables chauds pigmentent les variations de ses couleurs. Les chevaux se dentellent d'arabesques cabalistiques surgis des raffinements andalous et de leurs inspirations mystiques. Des éclats de street art, révélateurs des soubresauts souterrains des mutations présentes, se superposent comme des effractions intempestives. L'artiste visionnaire est bien ancrée dans son temps. Sans avoir connu de l'intérieur l'aventure psychédélique, cette quête éperdue de liberté des soixante-huitards saturés d'abondance et d'absence d'absolu, Hiba Khamlichi la revisite avec une spontanéité confondante. 
Devant chaque œuvre, le regard captif erre dans le dédale des signes graphiques, parsemés de flèches déboussolantes. Les escargots s'apparentent à des soucoupes volantes en embouteillage dans l'espace. Leurs coquilles en spirale, couvertes de tatouages, transbahutent l'œil curieux de leur minutie fragmentaire d'impasse en impasse. Chaos stylistique sans syntaxe transparente. Les sphères brisées enfermées dans des cases d'échiquier, agencées au hasard des lancers de dés, s'enchaînent ou se désenchaînent dans l'incertitude des probabilités. La dissymétrie devient, par magie, déflagration de pétales. L'irrégularité se fait symphonie de géométries variables. L'amalgame des lignes serpentines, des cercles entaillés, des triangles zébrés, déclinent des galaxies entrecroisées, des voies tortueuses au coeur des étoiles, des ponts d'accès aux fulgurances satoriques. Archimède inspire la voûte azurée où s'activent des archanges mathématiciens. 
Les figures primaires se font carrefours inextricables dans leurs entrecroisements infinis. L'imprévisible mécanique démultiplie fausses pistes et  détours insoupçonnables. La peinture de Hiba Khamlichi est un art des labyrinthes. 
Hiba Khamlichi matérialise dans ses créations les métamorphoses réparatrices des dérives planétaires, des métamorphoses aiguilleuses des énergies telluriques, des rayonnements cosmiques, des ressources psychiques, des métamorphoses régénératrices du sens de l'existence. Sa palette réfractaire capte sur le vif les convulsions du monde. Sa colombe horlogère restaure l'intemporalité contemplative dans la débâcle générale. Ses mandalas réimpriment l'allègre sagesse des sérénités vitales. Ses avatars robotisés s'infusent de stylistiques pariétales. Des bleus maillés de circuits électroniques, des rouges transpercés de rayons laser, des eaux enflammées de l'enfer,  surgissent des djinns  travestis sous masques mayas pour éblouir le spectateur interdit et le précipiter dans son propre royaume imaginaire.
 


De nombreux récifs risquent de mourir dans les 20 prochaines années

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De nombreux récifs  risquent de mourir dans  les 20 prochaines années
De nombreux récifs de la Grande barrière de corail, joyau du patrimoine australien, risquent de disparaître dans les 20 prochaines années en raison d'épisodes massifs de blanchissement provoqués par le réchauffement climatique, ont mis en garde vendredi des chercheurs.
D'autres scientifiques avaient annoncé la semaine dernière que cette merveille inscrite au patrimoine de l'Humanité traversait son pire épisode de blanchissement de coraux jamais enregistré, en précisant que 93% des récifs étaient affectés.
Des observations aériennes et des inspections sous-marines ont permis aux chercheurs de l'Université James Cook de Townsville (nord-est), dans l'Etat du Queensland, de constater que seuls 7% de la Grande barrière avaient échappé au blanchissement, qui peut être fatal aux coraux.
Ce phénomène de dépérissement se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.
Les récifs peuvent s'en remettre si l'eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.
Dans une autre étude, des experts du Centre of Excellence for Climate System Science, un organisme financé par le gouvernement australien, estiment que ces épisodes de blanchissement deviendront la norme pour les coraux si les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, continuent d'augmenter.
Ces épisodes pourraient même survenir tous les deux ans.
Or, compte tenu du fait qu'il faut parfois une quinzaine d'années aux récifs pour se remettre de tels épisodes, "nous risquons de perdre des pans entiers de la Grande barrière dans les deux décennies qui viennent".
Selon les chercheurs, le réchauffement climatique s'est traduit en mars par une température de l'océan baignant l'Etat du Queensland (est) supérieure de un degré à sa valeur habituelle. C'est aussi en mars que le blanchissement a été observé pour la première fois.
"Ces températures extrêmes seront la norme dans les années 2030, soumettant les écosystèmes de la Grande barrière de corail à une très forte pression", indique Andrew King, un des scientifiques ayant contribué à l'étude du Centre of Excellence for Climate System Science.
"Notre étude montre que la probabilité que l'épisode actuel de blanchissement se produise est 175 fois plus forte dans le monde actuel que dans un monde où les êtres humains n'émettraient pas de gaz à effet de serre", poursuit-il.
Et d’ajouter :"Nous avons plombé les chances de survie de l'une des plus grandes merveilles naturelles au monde".

Record de 240.000 manifestants contre le gouvernement à Varsovie

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La quasi majorité des partis d'opposition parlementaire ont participé à la marche
Record de 240.000 manifestants contre le gouvernement à Varsovie
L'une des plus importantes manifestations en Pologne depuis la chute du communisme a rassemblé samedi plus de 240.000 personnes à Varsovie, selon la mairie, pour "préserver la place de la Pologne en Europe", menacée, selon eux, par la politique des conservateurs au pouvoir.
Organisée, sous le mot d'ordre "Nous sommes et resterons en Europe", à l'appel du Comité de la défense de la démocratie KOD, initiative civique, la manifestation s'est déroulée dans le calme, sous un soleil estival.
Bien qu'il se déclare attaché à l'Union européenne, source d'importantes subventions touchées depuis l'adhésion de la Pologne en 2004, le gouvernement de Droit et Justice (PiS) de Mme Beata Szydlo connaît des frictions importantes avec plusieurs institutions européennes en raison de ses réformes controversées, celles touchant notamment au Tribunal constitutionnel et aux médias publics.
La Commission européenne a engagé contre Varsovie une procédure inédite pour vérifier l'état de droit en Pologne et la Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l'Europe, l'a fermement appelée à respecter les décisions du Tribunal constitutionnel, jusqu'à présent sans résultat.
La majorité des partis d'opposition parlementaire dont la Plateforme civique (PO, libéral), Nowoczesna (libéral) et le parti paysan PSL, ou extra-parlementaire comme le parti social-démocrate SLD ou les Verts ont participé à la marche.
Réunis devant le siège du gouvernement, les manifestants brandissaient des drapeaux nationaux blanc et rouge et des drapeaux européens ainsi que des bannières avec des slogans pro-européens. Ils ont chanté l'hymne national et scandé "Nous défendrons la démocratie et la Constitution".
"Nous sommes ici, car nous voulons nous battre pour la liberté en Pologne, pour la démocratie", a déclaré avant la marche l'ancien président Bronislaw Komorowski. "Beaucoup de gens pensent que cela finira par un Maïdan polonais. J'espère qu'on n'en arrivera pas là", dit à l'AFP une manifestante septuagénaire, Danuta Grzymkowska.
"Les gens qui doivent représenter les Polonais ne représentent que les intérêts d'un seul parti", renchérit Rafal Zagorowski, âgé d'une soixantaine d'années. "Ils se comportent à la manière du parti bolchévique dans la Russie soviétique (...) J'ai peur que Kaczynski (Jaroslaw Kaczynski, président du parti au pouvoir Droit et Justice) nous mène vers la confrontation, vers l'effusion de sang."
Une deuxième manifestation organisée par le mouvement nationaliste a réuni entre 2.500 et 4.000 personnes, contre la présence de la Pologne dans l'UE et "le diktat de Bruxelles". Les deux marches ont coïncidé avec la traditionnelle "parade Schuman" organisée à l'occasion de la Journée de l'Europe. Les parcours des trois manifestations étaient proches, mais ne devaient pas se croiser.
Jaroslaw Kaczynski, considéré par la classe politique comme le principal auteur de la politique adoptée par le gouvernement, a, comme à son habitude, minimalisé l'importance de la contestation.
"Ce n'est pas un grand souci", a-t-il commenté lors d'un "chat" télévisé avec des internautes. "Les protestations sont l'effet du mécontentement du résultat des élections" présidentielle et législatives, remportées par son parti, a-t-il soutenu.
"Il n'y a pas de risque pour la démocratie en Pologne, c'est reconnu également par nos interlocuteurs de l'UE. Il s'agit d'accepter qu'en démocratie le pouvoir peut changer de mains", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, il a réaffirmé le refus de recevoir des réfugiés en Pologne. "Après les derniers événements liés à des actes terroristes, nous ne recevrons pas de réfugiés, car il n'y a pas de mécanisme qui nous garantirait la sécurité", a-t-il dit. "Ceux qui marchent aujourd'hui, voudraient perturber la vie en Pologne".
La chaîne publique d'information en continu TVP info, devenue ouvertement pro-gouvernementale, n'a couvert la manifestation d'opposition que partiellement, en diffusant en même temps le chat avec  Kaczynski et le reportage sur la manifestation de l'extrême droite.
Elle n'a pas cité le chiffre de 240.000 manifestants, annoncé par la mairie.

Lehbib Ould Ali fait allégeance à Daech

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L’ancien milicien du Polisario, devenu émir, menace de s’en prendre au Maroc et à la MINURSO
Lehbib Ould Ali fait allégeance à Daech
Selon la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera, des menaces ont été proférées, via un enregistrement vidéo, par le chef terroriste ex-milicien du Polisario, qui se proclame désormais  chef d'une filiale de Daech dans le Grand Sahara.
Lehbib Ould Ali Ould Saïd Ould Joumani, alias Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, est un ex-membre de la milice du Polisario, devenu premier chef terroriste au Sahel, à faire allégeance à Daech. Il vient de menacer d’attaquer la MINURSO et le Maroc.  
Selon la chaîne qatarie, Al-Sahraoui qui se proclame désormais chef d’une  filiale de Daech au “Grand Sahara”, a appelé ses terroristes à attaquer les Casques bleus de la MINURSO, au Sahara marocain. 
Al Jazeera qui affirme avoir reçu un enregistrement vidéo contenant ces menaces, a ajouté que le terroriste polisarien a appelé aussi à attaquer des sites touristiques et des installations sécuritaires au Maroc. 
Ce présumé chef, après des études dans une université de Constantine, en Algérie, a intégré  la milice armée du Polisario avant de rejoindre le groupe terroriste sahélien, le MUJAO. Plus tard, il intègre le groupe terroriste algérien, Al-Mourabitoune, proche des services secrets algériens. Le 13 mai 2015, il s’auto-proclame “émir” et fait allégeance à Daech.
A rappeler que le groupe terroriste algérien, Al-Mourabitoune, de son chef Mokhtar Belmokhtar, et dans lequel Ould Ali a fait ses armes de terroriste, a été cité dans l’affaire des emails de Hilary Clinton, comme étant proche des services secrets algériens. 
Réagissant à cette information, le Polisario qui tente de dissimuler ses connexions avec les différents groupes terroristes,  a mis tout le monde dans le même panier, à commencer par le Maroc et ses services de renseignement qu’il accuse d’être en collision avec le MUJAO. Le  Qatar  serait la source de financement des opérations de ce dernier  ainsi que d’autres groupes islamistes présents au Nord-Mali. Il accuse le Burkina Faso, dont les autorités fermeraient les yeux sur le passage d’armes destinées aux groupes terroristes basés  au Nord du Mali. La liste de ceux accusés par le Polisario est longue et parmi eux le correspondant de l’AFP à Bamako, Serge Daniel, que le Polisario  traite de « mercenaire à la solde de Rabat ». Les parties mises en cause, précisent les médias du Polisario, visent à déstabiliser l’Algérie, principal soutien de la cause sahraouie, ajoutant que lesdites menaces contre le Maroc seraient de simples manœuvres de diversion. 
 

Fin de la crise opposant les futurs professeurs et le gouvernement. …Et après ?

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L’Etat a systématiquement péché dans ses politiques en matière d’éducation et de formation en faisant preuve d’indifférence ou, dans le meilleur des cas, d’improvisation et de manque de méthode
Fin de la crise opposant les futurs professeurs et le gouvernement.  …Et après ?
S’il est inutile de commenter les deux fameux décrets qui ont tant préoccupé depuis six mois 10.000 stagiaires,  l’opinion publique, la presse, des organisations syndicales, des droits de l’Homme et une bonne partie de la classe politique, il y a lieu de penser aujourd’hui que l’issue qu’aura connue cette crise pourrait a priori être considérée comme satisfaisante. Sur un plan purement technique, les trois mois restants suffiront pour effectuer l’essentiel du dispositif de qualification : dans les conditions normales où la formation modulaire (au centre) alterne avec les mises en situation pédagogiques (stages pratiques), 360 heures sont consacrées à la formation dans le centre contre 476 heures réservées au stage. Comme celui-ci est reporté au premier trimestre de l’an prochain, seule la formation modulaire est à effectuer d’ici à fin juillet. A raison de 30 heures par semaine, 12 semaines pourront mathématiquement suffire pour assurer le programme annuel, soit du 2 mai au 23 juillet, la dernière semaine (du 25 au 30 juillet) devant être consacrée à l’examen final (volet théorique).
Si l’on s’en tient à ces considérations strictement calendaires, la résolution du conflit opposant le gouvernement à ces stagiaires, n’aura pratiquement pas provoqué de dégâts majeurs : la ‘’formation théorique’’ aura bien lieu cette année même, de façon juste un peu plus concentrée ; la formation pratique se tiendra sans doute consécutivement l’année prochaine, faisant ainsi d’une pierre deux coups puisque ces stagiaires auront la responsabilité de classe, ce qui permettra de compenser en même temps une bonne partie du contingent des enseignants à la retraire l’an prochain. De surcroît, chacun de ces futurs enseignants percevra sa bourse initialement décrétée de 1200 DH pour les trois mois restants de l’année et -à titre rétroactif- pour les mois de septembre-octobre 2015, bourse qui sera majorée de 1600 DH lors des stages (prévus de septembre à décembre 2016), tandis que l’évaluation du ‘’volet pratique’’ se fera en décembre prochain et le concours de recrutement -tel que décrété aussi- interviendra en janvier 2017, aussitôt suivi des affectations en février. Toutes les conditions d’une formation complète se trouvent ainsi réunies dans ce tableau désordonné où tous les protagonistes (stagiaires et gouvernement) semblent avoir sauvé la face : le gouvernement d’abord aura maintenu les deux décrets objet de discorde, moyennant juste le recrutement de tous ces stagiaires avant même qu’on sache ce qu’il en sera des résultats des examens de fin de formation et du concours (mais une situation aussi chaotique ne saurait mieux se terminer) ; ensuite les stagiaires -qui n’auront finalement certes pas réussi à faire annuler les deux décrets au profit de la postérité- auront personnellement eu gain de cause au moins sur la question de leur recrutement qui ne sera pas d’ores et déjà conditionné par leurs performances effectives.
Qui a donc perdu au terme de cette histoire pour ainsi dire tragicomique ? Ce sont à coup sûr les deux protagonistes et notre Ecole, dès lors qu’on tient compte des dimensions éthiques et professionnelles de cette affaire trop sensible pour être traitée avec autant d’amateurisme et de cynisme. Car quels que soient les motifs de satisfaction que les uns et les autres pourraient désormais tirer du dénouement de ce fâcheux imbroglio, le mal est fait et de façon durable. 
En premier lieu, l’Institution devait en toute logique politiquement en pâtir puisqu’elle a en l’occurrence montré son incompétence verticale tant par sa méthode expéditive et dilettante de réformer (en publiant ses deux décrets presqu’à la sauvette pour les renier à présent dans les faits) que par sa culture primaire de gérer les résistances (en adoptant tantôt la sourde oreille et la stratégie de l’usure, tantôt la répression grotesque avant de lâcher à la fin, sous la pression, ce qu’elle aurait dû céder depuis le début si elle maîtrisait un tant soi peu l’art de la négociation). 
En second lieu, les futurs enseignants sont autrement perdants du fait que les deux décrets objet de contestation sont théoriquement toujours là (tout ça pour ça !), que le coût psychologique de leur mouvement devra être à terme traumatisant pour eux et préjudiciable pour leurs futurs élèves et, enfin, que leur entrée dans la carrière aura été définitivement marquée davantage du sceau d’un passage en force que d’une véritable initiation académique, didactique et pédagogique nécessaire à l’exercice d’un métier impossible où la méritocratie est plus que jamais en question. 
Mais le principal perdant, à qui l’on pense peu, demeure bien entendu l’élève marocain déjà en souffrance même face à d’anciennes recrues normalement formées. Car ce que l’actualité des professeurs stagiaires aura terriblement occulté cette année, c’est le niveau de cette nouvelle génération de professeurs, leurs compétences disciplinaires à l’entrée, leurs compétences professionnelles à la sortie, compétences qui laissent souvent à désirer mais que le marché de l’emploi devrait intégrer à tout prix, quelle qu’en puisse être l’incidence néfaste sur les apprenants, parce que les besoins sont considérables (au regard des départs massifs à la retraite), parce que le vivier du recrutement qu’est l’université ne saurait fournir de meilleurs profils, parce que l’enseignement est devenu moins une vocation que le pis-aller pour beaucoup d’étudiants qui n’ont pas pu aller ailleurs (ingénierie, médecine, recherche…), et parce que  l’Etat a systématiquement péché dans ses politiques en matière d’éducation et de formation en faisant preuve d’indifférence ou, dans le meilleur des cas, d’improvisation et de manque de méthode dans la conception, la mise en place et le suivi des réformes même les plus élémentaires. 


Coupe de la CAF Le FUS arrache un précieux nul à Bamako et le KACM rentre avec une petite défaite

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Coupe de la CAF Le FUS arrache un précieux nul à Bamako et le KACM rentre avec une petite défaite
Fortunes diverses pour le FUS et le KACM à l’issue de leurs virées continentales, samedi, pour le compte des matches aller des huitièmes de finale bis de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). La formation rbatie a réussi, au stade Modibo Keita à Bamako, à forcer un nul blanc aux dépens du Stade Malien, alors que l’équipe marrakchie a cédé le pas (1-0), au stade d’El Merreikh, devant la formation soudanaise d’El Merreikh.
Il faut dire que ce n’était pas gagné d’avance pour les deux représentants du football national dans cette C2 après avoir hérité à ce stade de la compétition, ultime étape avant la phase de poules, des habitués des joutes africaines, à cataloguer parmi les grosses écuries.
En ramenant ce nul, le FUS est en droit d’entrevoir le match retour dans de bonnes dispositions, mais la qualification est bien loin d’être acquise, tant que cette issue de zéro partout plaide également en faveur du Stade Malien qui, en scorant au match retour à Rabat (18 mai), il compliquerait les choses pour les poulains de Walid Regragui.
A ce propos, dans une déclaration à la presse rapportée par la MAP, le coach du FUS n’a pas manqué de relever le manque de réussite suite à la frappe de Mourad Batna repoussée par la transversale. Un sort tout autre aurait pu avantager le FUS qui «doit terminer le travail à domicile», a-t-il affirmé, avant de préciser qu’il s’agit d’un «résultat positif enregistré devant une équipe solide».
Pour l’entraîneur de l’équipe adverse, Kamel Djabour, il a fait savoir dans une déclaration relayée par le site cafonline.com que  «c’est tout un groupe qui a su être solidaire. C’est bien. Félicitations à toute l’équipe. Ce soir c’était important de montrer un beau visage. Cela me laisse espérer une possible qualification dans deux semaines à Rabat ».
En ce qui concerne le match ayant mis aux prises El Merreikh et le KACM, les Marrakchis auraient pu regagner la maison avec un résultat tout autre que la défaite. Les poulains de Hassan Benabicha ont sorti un match correct, se créant quelques occasions qu’ils n’ont pu concrétiser. 
Si le Kawkab a manqué de chance, El Merreikh a su comment la provoquer pour sceller le sort de cette première manche en sa faveur, suite à une réalisation à la demi-heure de jeu signée Ramadan Agab Shareif.
Au match retour programmé le 18 de ce mois au Grand stade de Marrakech, le KACM est sommé de remonter ce retard et de jouer à fond ses chances dans cette compétition, en attendant des jours meilleurs en championnat local.
Pour rappel, le FUS, lauréat de la Coupe de la CAF en 2010, avait éliminé au préalable les équipes d’UMS de Loum du Cameroun et de Sports Club Villa de l’Ouganda, sachant que le Fath était exempt du tour préliminaire. En revanche, le KACM, vainqueur de cette épreuve dans son ancienne formule en 1996, avait disputé les trois tours d’usage, surclassant dans l’ordre les clubs de l’USFA du Burkina Faso, de Barrack Young Controller II FC du Liberia et du Mouloudia d’Oran d’Algérie.

Résultats
Ci-dessous les résultats des matches aller des huitièmes de finale de la Coupe de la CAF disputés vendredi et samedi:
- Ahly Tripoli (Lyb)-Misr Makassa (Egy): 0-0
- Etoile Sportive du Sahel (Tun)- CF Mounana (Gab) : 2-0 
- FUS (Mar)-Stade Malien (Mal) : 0-0
- El Merreikh (Sou)-KACM (Mar) : 1-0
- Young Africans (Tan)-GD Sagrada Esperança (Ang): 2-0
- Mamelodi Sundows (AFS)-Medeama (Gha): 3-1
- Mouloudia Olympique Bejaia (Alg)-Espérance sportive (Tun) : 0-0
- Dimanche : TP Mazembe (RDC)-Stade Gabesien (Tun)

Ces grands rôles que les stars ont refusés : ​Will Smith : Matrix (1999-2003)

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Ces grands rôles que les stars ont refusés : ​Will Smith : Matrix (1999-2003)


Will Smith a refusé de jouer le rôle principal dans Matrix, et c'est pour ça qu'il a été proposé à Keanu Reeves.

Le système d'éducation et la révision des programmes religieux débattu à Martil

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Les contenus discriminatoires seront supprimés des manuels scolaires
Le système d'éducation et la révision des programmes religieux débattu à Martil
L’Ecole normale supérieure de la ville de Martil organise aujourd’hui  et demain une conférence nationale sur le thème  "Le système d'éducation et de formation et la révision des programmes religieux".
 Selon les organisateurs, cette manifestation qui vient à point nommé, connaitra la participation d'experts, d'académiciens, de chercheurs et de décideurs institutionnels et pédagogiques et entend soutenir et développer le système d'éducation et de formation et enrichir les programmes scolaires des différentes matières de base.
Les participants traiteront de deux volets très importants, à savoir "La réalité du système d'éducation et de formation au Maroc et les perspectives de la réforme souhaitée" et "Les programmes religieux au Maroc: suivi et évaluation", pour une réflexion collective autour de la mise en place de mécanismes de révision des programmes scolaires religieux, en vue d’éclairer l'opinion publique sur le bien-fondé de la religion musulmane.
Cette conférence se penchera également sur l'étude et l'analyse de la méthodologie de présentation des programmes scolaires et religieux au profit des jeunes générations dans les écoles, les universités et les centres de recherche, en vue de soutenir les lectures visant à renouveler et développer les valeurs de l'islam à la lumière des évolutions de la société.
Il  y a lieu de rappeler que le Souverain a donné  en février dernier  des instructions aux ministres de l'Education nationale et des Habous et Affaires islamiques, pour qu'ils accordent, ainsi, une grande importance à l'éducation, « aux valeurs de l'islam tolérant, dans le cadre du rite sunnite malékite, qui prône le juste milieu, la modération, la tolérance et la cohabitation avec les différentes cultures et civilisations humaines ».
Cette décision  a été prise quelques jours après l'organisation, fin janvier à Marrakech, du Congrès sur les droits des minorités religieuses dans les pays musulmans. Un événement qui rassemblait plusieurs centaines de dignitaires et savants musulmans originaires des quatre coins du monde, et qui a débouché sur la publication de la "Déclaration de Marrakech ».
Ce texte exhorte, entre autres, les institutions et autorités éducatives musulmanes à effectuer "un examen courageux des programmes d'enseignement afin d’en retirer de manière honnête et efficace tout concept incitant à l'extrémisme, conduisant à la guerre et au chaos, et entraînant la destruction de nos sociétés partagées". Autrement dit, retirer des manuels d'enseignement toute incitation à la discrimination envers les autres religions ou minorités religieuses et à la violence.
Pour faire face à ce discours haineux, Rachid Belmokhtar a déclaré  en avril dernier à l’Agence espagnole EFE  que  "ce « nettoyage » a donné lieu à la modification, pour la prochaine année scolaire, de 390 manuels dans toutes les matières, y compris les mathématiques, et pour tous les niveaux de l'enseignement public (douze au total), qui présentaient dans la plupart des cas un contenu discriminatoire entre les genres ou envers des groupes tels que les handicapés ou le monde rural".
Cela était attendu avec la multiplication des appels en ce sens de la part de diverses parties, notamment de la société civile, surtout  après l’effroyable recrudescence de par le monde et dans les pays du Sahel des attentats terroristes qui ont fait plusieurs victimes, qui pointent du doigt les mauvaises orientations au niveau de la discipline religieuse enseignée  dans les écoles.
Il est sans rappeler que depuis l’indépendance, le système éducatif marocain a connu plusieurs réformes qui, malheureusement, ont toutes échoué faute de visibilité et de volonté politique.  
 


Lancement de la commercialisation des aliments composés subventionnés

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L’opération porte sur une quantité globale de 4.6 millions Qx et démarre sur le terrain à partir de la mi-juin
Lancement de la commercialisation des aliments composés subventionnés
C’est dans le cadre de la mise en œuvre du programme de gestion de l’impact du déficit pluviométrique que le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, a tenu à faire le point sur l’état d’avancement des différentes actions engagées. En effet, il a présidé, tout récemment, une réunion de suivi avec les responsables des différentes structures de ce département, a indiqué un communiqué du ministère parvenu samedi à Libé. Ainsi, l’on a fait ressortir que 6,13 millions de quintaux ont été commercialisés, depuis le lancement dudit programme, dans le cadre de la composante orge subventionnée engagée en 5 tranches à travers 230 centres relais couvrant tout le territoire national précisant qu’à ce jour, 2,7 millions Qx ont été écoulés au profit de 310.000 bénéficiaires. Et de relever qu’en ce qui concerne la composante abreuvement du cheptel, qui porte sur l’acquisition de 2.700 citernes plastiques et tractées, elle se poursuit avec pour objectif, à terme, l’aménagement de 256 points d’eau existants et la construction de 268 nouveaux points d’eau. 
Il est à signaler également que l’encadrement sanitaire du cheptel que concerne les petits ruminants (15 millions de têtes), ainsi que les camelins (180.000 têtes) à travers le traitement antiparasitaire interne et externe et la vaccination.
Le communiqué fait savoir, dans la foulée, que le programme d'irrigation d’appoint des plantations réalisé au profit des jeunes plantations des projets piliers II se poursuit dans les régions concernées.
Par ailleurs, l’on affirme de même source que, lors de cette réunion, il a été procédé au lancement de l’opération, également prévue dans le programme gouvernemental, relative à la commercialisation des aliments composés subventionnés destinés à l’élevage bovin.
Et de noter que concernant la mise en œuvre de cette opération, elle reposera sur la base de données du Système national d’identification et de la traçabilité (SNIT) des bovins mis en place par le ministère de l’Agriculture faisant observer que l’opération qui touchera l’ensemble du territoire du Royaume, porte sur une quantité globale de 4.6 millions de quintaux et démarre sur le terrain à partir de la mi-juin. 
En outre, le ministère tient à informer qu’un dispositif pour le pilotage de toute l’opération impliquant l’ensemble des structures du ministère de l’Agriculture concernées a été mis en place, précisant que, dans le pipe, il est prévu l’installation de centres d’accueil de proximité au niveau des différentes structures déconcentrées provinciales et régionales du ministère.

Baisse des superficies 
emblavées en céréales

Les céréales constituent de loin la ressource alimentaire la plus importante au monde à la fois pour la consommation humaine et pour l’alimentation pour le bétail. Ainsi, dans la dernière note stratégique de veille relative aux céréales de février dernier publiée par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, l’on souligne qu’au Maroc, par espèces, entre les périodes (2000-2007) et (2008-2015), les superficies de blé dur et d’orge ont baissé respectivement de 189.000 et 66.000 ha.
Le document fait état aussi de l’évolution des cours des trois principales céréales sur le marché local et qui met en évidence des prix moyens entre 2000-2007 et 2008-2014 qui sont passés de 3,14 à 3,58 DH/kg pour le blé tendre, de 2,73 à 3,08 DH/kg pour le blé dur et de 2,25 à 2.84 DH/kg pour l’orge. 






Les feux toujours hors contrôle au Canada

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Evacuations quasi achevées à Fort McMurray
Les feux toujours hors contrôle au Canada
Les feux gigantesques, hors de tout contrôle, poursuivaient leur infernale avancée à l'est de Fort McMurray au Canada où, avec la fin des opérations d'évacuation, l'inquiétude se portait désormais sur l'activité pétrolière et ses conséquences économiques.
"Nous prévoyons toujours que ce feu double en taille en raison des températures élevés, des vents violents et de la faible humidité", a prévenu samedi Chad Morrisson, directeur du services des incendies de l'Alberta.
Le thermomètre approchait toujours les 30 degrés et des vents de 40 km/h alimentaient les flammes dans des forêts et des broussailles asséchées par deux mois sans pluie.
Plus de 1.100 pompiers combattaient 45 feux différents à travers la province. Six d'entre eux étaient totalement hors de contrôle, dont trois à et autour de Fort McMurray, capitale pétrolière de l'Ouest canadien.
Seule "bonne nouvelle" au tableau, le front des feux "continue de s'éloigner" de Fort McMurray et des sites de production pétrolière vers le nord-est, a estimé Chad Morrisson, ne représentant pas de menace pour les populations mais provoquant des dommages graves à l'écosystème.
Un air plus frais et humide avec des chances de précipitations dans les prochains jours pourrait aussi contribuer à freiner ou calmer les feux. Mais, "nous avons besoin de fortes pluies, les averses ne suffisent pas", a-t-il ajouté.
En moins de 24 heures, 55 km2 de plus ont flambé, selon le dernier bilan du service des incendies, portant le total à 1.570 km2. Par comparaison, c'est l'équivalent de la superficie de Londres ou 15 fois celle de Paris qui a été réduit en cendres.
La Première ministre de l'Alberta a par ailleurs prévu que tous les sinistrés encerclés par les feux à quelques dizaines de kilomètres au nord de Fort McMurray devaient avoir été évacués de la zone en fin de journée samedi.
Coincées dans des bases de vie de compagnies pétrolières où elles avaient trouvé refuge quand la route du nord était la seule issue possible, la plupart des personnes réfugiées ont pu emprunter un couloir sécurisé le long de l'autoroute 63 pour traverser Fort McMurray par convois de 25 voitures.
A bord de leurs véhicules --souvent tractant une énorme caravane et au milieu d'épaisses fumées--, ils ont rejoint Edmonton, la capitale de l'Alberta à 400 km. Plus de 2.400 véhicules ont jusqu'ici effectué cette traversée sans incident.
A Fort McMurray, si les quartiers au sud-ouest et à l'ouest ont été largement dévastés, et une partie du secteur résidentiel au nord, les pompiers s'attachent à protéger les structures vitales comme les centres téléphoniques, la compagnie électrique ou les infrastructures gazières.
Le centre a été épargné et, cinq jours après l'ordre d'évacuation obligatoire, des habitants ont été découverts par la police dans son long travail de porte-à-porte.
Le gouvernement a estimé que les 80.000 habitants de Fort McMurray avaient été évacués, un chiffre qui approche les 100.000 personnes avec les ordres d'évacuation de trois bourgades plus au sud et d'une réserve amérindienne.
L'inquiétude grandit pour l'activité pétrolière, poumon économique de la province. D'autant qu'au nord de Fort Mc Murray, les feux se rapprochent dangereusement des mines de sables bitumineux.
La municipalité de Wood Buffalo a mis en alerte samedi en fin de journée les zones près des exploitations des compagnies Suncor et Syncrude en demandant à tous les travailleurs des bases de vie situées à 50 km au nord de Ford McMurray de se préparer à évacuer.
Les répercussions économiques sont énormes: selon les experts, Suncor, Syncrude et Shell ont réduit leur production totale d'un million de barils par jour, ce qui représente environ un quart de la production entière du pays et une perte de dizaines de millions de dollars par jour.

Duel au pistolet entre de gros pontes séparatistes

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La contrebande de carburant au centre des différends entre des dirigeants du Polisario
Duel au pistolet entre de gros pontes séparatistes
Des sources bien informées des camps de Tindouf ont indiqué qu’une altercation a dégénéré entre deux hauts dirigeants du Polisario, suite à la tentative de l’un des deux pontes de régner sur la vente du carburant offert gracieusement par l’Algérie au Polisario dans le cadre du soutien illimité qu’elle lui apporte. L’un des rares dirigeants du Polisario, préoccupé par la situation précaire dans laquelle vivent les habitants des camps, a voulu commercialiser ce carburant à un prix abordable pour ces populations, mais il s’est trouvé confronté à la cupidité de l’un de ses collègues de la direction du Polisario qui n’entendait pas la proposition de cette oreille. Ce dernier tira son pistolet à la manière  d’un cow-boy et menaça de buter celui qui oserait le contrarier s’il empêchait ses hommes de vendre le carburant au prix fort qu’ils auront fixé.
Cette altercation a provoqué le rassemblement de dizaines de jeunes mécontents de la décision du dirigeant cupide dont ils s’apprêtaient à envahir le domicile. La situation aurait été catastrophique sans l’intervention de certaines personnes âgées qui avaient réussi à désarmer le cupide dirigeant et à disperser les intermédiaires qui l’avaient poussé à sortir son arme contre son collègue.
Notons que depuis le début de la crise qui secoue l’Algérie, toutes les aides, dont le carburant, que celle-ci a l’habitude de donner au Polisario ont nettement diminué.
 

La rareté de l’eau est-elle une simple donnée hydrologique ?

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La rareté de l’eau est-elle une simple  donnée   hydrologique ?
La conception de l’eau comme une ressource rare  et vulnérable est l’un des principes adoptés à la conférence internationale sur l’eau et l’environnement tenue à Dublin en 1992. La gestion de cette rareté  constitue désormais « le défi du XXI siècle » (FAO 2007). Nous pensons  que  pour relever le défi souligné par la FAO, l’humanité doit s’attaquer aux causes profondes de la rareté. Dédié à l’éclairage du  problème posé, cet article tente de mettre en évidence l’incapacité l’approche hydrologique à rendre compte de la rareté dans le contexte du Maroc1  du dernier quart du vingtième siècle.  

L’approche hydrologique de rareté de l’eau
La rareté de l’eau peut être définie2  comme «une situation de déséquilibre en eau à long terme, provoquée par la demande en eau dépassant le niveau des ressources en eau disponible»3. Elle est mesurée par  les  indicateurs des ressources par habitant et de pressions sur les ressources mis au point, à partir des années 1980 par l’hydrologue suédoise Malin Falkenmark4, pour quantifier les disponibilités et les prélèvements d’eau. Ces indicateurs  déterminent des situations de stress «tension» ou de «pénurie»5  hydrique. Il convient à présent de  s’interroger sur la signification et la pertinence  de  ces indicateurs  pour  en apprécier la portée et les limites. 
Les indicateurs des ressources par habitant et d’indice d’exploitation
Ces 2 indicateurs, généralement calculés à l’échelle d’une nation6, sont utilisés actuellement par la plupart des organisations internationales et des gouvernements pour quantifier  les disponibilités et la pression exercée par les usages anthropiques  sur les ressources en eau d’un pays.

 

La rareté de l’eau est-elle une simple  donnée   hydrologique ?
Le ratio de ressource en  eau par habitant
Le ratio de ressources en eau par habitant compare les ressources renouvelables (réduites à leur dimension quantitative de flux moyen) à la population totale (considérée comme le principal facteur de demande d’eau pour toute utilisation) à une date donnée. Il est utilisé pour mesurer l’abondance ou la rareté relative des ressources en eau  d’un pays et  permet déterminer des seuils de « tensions » (water stress) ou de  « pénurie absolue» (water scartcity)7. 
Dans cette optique, le Plan Bleu8  distingue trois seuils correspondant à trois situations hydriques :
- Le seuil de 1700 m³  /habitant/an est la limite au-dessous de laquelle les pénuries sont locales et temporaires. Il constitue «un indicateur couramment utilisé pour qualifier la situation des différents pays et détecter les problèmes actuels et futurs en matière d’eau»9;
- Le seuil de «tension»  correspond  à la situation dans laquelle le ratio est  en dessous de 1000m³ /habitant /an. Le développement économique d’un pays, la santé et le bien-être de sa population  sont affectés par la pénurie ;
- Le seuil de « pénurie absolue » se situe en dessous de 500 m³/hab./an, les disponibilités deviennent  des contraintes majeures à la vie.
Au Maroc, le ratio de ressource en eau par habitant  est passé  de 1200 à 950 m³ durant la décennie 1990 - 2000. Il  se situerait  autour de  750 m³ au tournant du premier  quart du XXIème siècle si le taux de croissance de la population se maintiendrait. Toutefois et à première vue, le contexte hydrologique  marocain  reste  relativement favorable par rapport à celui qui prévaut dans les autres  pays maghrébins et du moyen orient. Comme l’indique le tableau ci-après, le Maroc resterait mieux loti. 
Tableau N° 1 : Ressource en eau/habitant au Maroc et  dans certains pays du bassin méditerranéen en 1995 et  en 2025(Population en millions, eau en m3 /personne)
Les données du tableau précédent montrent que  les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée connaissent déjà le stress hydrique et sont désormais confrontés à tous les enjeux et défis liés à l’eau.

L’indice d’exploitation

L’indice d’exploitation mesure la pression humaine sur les ressources10 en eau. Il est calculé par le rapport  entre  la somme des prélèvements en eau  au flux moyen global des ressources annuelles renouvelables d’un pays. Ainsi, «un indice d’exploitation dépassant 10 à 20%  est  généralement   considéré comme révélateur de tensions déjà appréciables, au moins dans certaines régions, y compris au niveau  des qualités des eaux, puisque les retours d’eau usée croissent avec les prélèvements»11. Au-delà de 50%, une gestion rationnelle de la ressource s’impose «au dessus de 50%  ce sont des macro –indicateurs d’opportunité pour une gestion plus collective et volontariste  des eaux, notamment pour une gestion plus  économe  des utilisations  et des demandes en eau»12. 
En 1990, l’indice d’exploitation se situait à 32% pour l’Algérie, 39% pour le Maroc, 71%  pour la Tunisie et 644% pour la Libye (prélèvement des ressources non renouvelable) (annexe n° 6). Au début  de la décennie 2000, l’indice d’exploitation du Maroc a atteint un seuil critique avec des prélèvements  qui représentent  plus 61%  des ressources  renouvelables. 
Selon J.Margat, un indice d’exploitation qui dépasse 100% ne signifie pas automatiquement une surexploitation des ressources renouvelables pour au moins deux raisons : 
- La première a trait aux réutilisations successives d’un même volume d’eau dans un espace vaste à réseau hydrographique actif : une ressource peut être remobilisée et réutilisée  plusieurs fois du fait de son caractère mobile; 
- La seconde se rapporte aux prélèvements sur les ressources non renouvelables non prises en compte dans le dénominateur du ratio, ceux-ci font croître l’indice d’exploitation sans que les ressources renouvelables soient sérieusement  affectées. 
En résumé, le tableau n°2 illustre, à partir des indicateurs  des ressources par habitants  et de pressions sur les ressources, les seuils conventionnels, délimitant des classes caractérisant des situations de «tension» ou de «pénurie»
 Les limites des indicateurs de la rareté
Selon les experts (J. Margat, R. Ambroggi), la démarche méthodologique adoptée pour mesurer la situation hydrique est approximative, voire imprécise puisque les indicateurs utilisés à cette fin sont entachés d’ambigüités et d’incertitudes diverses qui réduisent leur portée analytique. Les limites des indicateurs de la rareté de l’eau  tiennent à plusieurs considérations: 
*le raisonnement en termes de flux moyens d’eau d’un pays est très peu significatif, surtout lorsqu’il s’agit des pays assez étendus aux conditions climatiques et hydrologiques contrastées ayant des populations très inégalement réparties. On estime qu’« un indicateur calculé par pays entier est trop global et agrégé, il peut masquer des situations internes contrastées  et ne peut comparer valablement que des pays ou régions à conditions climatiques, hydrologiques et socio-économiques similaires»13 . Les indicateurs utilisés se réfèrent généralement aux seules ressources renouvelables  naturelles définies essentiellement sur des bases hydrologiques jugées mieux comparables. Toutefois, la référence aux ressources renouvelables «naturelles  pour comparer des situations différentes est souvent trompeuse puisqu’elle ne rend pas compte des différences notables de variabilité et de maîtrisabilité»14 . C’est  pourquoi  certains experts estiment   plus réaliste de se référer aux ressources jugées exploitables, même suivant des critères moins universels. Dans cette optique, R. Ambroggi définit les seuils  d'une vie décente et d'une situation de disette respectivement de 400 m3/ habitant/an et de 200  m3/ habitant/an d’eau aménagée15. Ces derniers correspondent aux seuils de 1000 m3/habitant /an et 500 m3/habitant /an d’eau potentiellement mobilisable définis par M.Falkenmark. La différence entre les deux approches  est due aux pertes d’eau lors de l’aménagement.

La rareté de l’eau est-elle une simple  donnée   hydrologique ?
*les indicateurs utilisés négligent  les ressources non renouvelables, les ressources «secondaires» (restitutions) et les ressources «non conventionnelles» puisqu’ils s’intéressent aux seules ressources renouvelables. Ils ne permettent pas non plus de rendre compte de la dimension qualitative de la ressource hydrique
*faire de la population le facteur standard des demandes en eau est une commodité statistique trop simplificatrice en raison de l’extrême disparité des demandes en eau réelle par habitant qui peut aller de 100 à plus de 5000 m3/an par tête, et sans lien avec les ressources.  Les différences de demandes en eau par habitant affaiblissent beaucoup la signification de l’indice de ressource rapporté à la population pour évaluer l’abondance ou la rareté de ces ressources. La portée universelle de cet indicateur pour révéler et évaluer des situations de tension ou de pénurie est donc fort  discutable.
*Les indicateurs de  M. Falkenmark ne permettent pas de savoir si la pénurie est due à une faible disponibilité naturelle ( insuffisance de l’offre) ne pouvant pas satisfaire à la demande même modérée ou bien à une augmentation de la demande qui dépasse la disponibilité d’eau. La rareté est donc difficilement mesurable notamment en ce qui concerne la dimension qualitative de l’eau
Conclusion :
La rareté de l’eau n’est ni une simple donnée hydrologique ni simplement une donnée hydrologique. Elle  ne dépend pas seulement de facteurs naturels, comme par le passé, mais principalement de ses coûts sociaux, économiques et écologiques  induits par l’usage anthropique. C’est aussi une relation de l’homme à la ressource construite du point de vue de l’abondance et devenue non viable. C’est pourquoi, la gestion de la rareté de la ressource hydrique dans le contexte du changement du climat impose la refonte du mode de gestion et la responsabilisation sociale et politique des usagers ; l’eau est aussi « un réseau à forte composante politique ». C’est un appel économique à la démocratie notamment sa dimension participative.
 Tel est le   message que ce modeste article ambitionne de transmettre. 

1 Le contexte hydrologique du Maroc est marquée par la faiblesse  et l’inégale répartition des précipitations (voir annexes 1& 2 . 
2 Il est à noter que les spécialistes s’accordent pour dire qu’il n’y a pas de définition acceptée communément pour la rareté de la ressource en eau.
3 Cette définition est donnée par la Commission européenne «  faire face aux problèmes de rareté de la ressource en eau et de sécheresse dans l’Union Européenne- analyse d’impacts ». SEC(2007), p.6.
4- Cette catégorisation est due à une hydrologue suédoise de renommée mondiale et spécialiste des écologies du futur, Malin Falkenmark ; Professeur  au Stockholm International Water Institute (SIWI), Cf. 1° G.Lindh& M. Falkenmark  “Water for a starving world", Westview Press 1976) ;2° M. Falkenmark  J. Rockström “Balancing water for humans and nature", Earthscan 2004 
 5- La pénurie est très  proche du concept économique de rareté relative : «  insuffisance de la quantité existante par rapport à la quantité demandée » (Ch. Gide).
 6« L’organisation de l’humanité en Etats alloue de facto une quantité déterminée d’eau naturelle à chaque nation », R.Ambroggi « Seule l’eau est éternelle… après Dieu », Edition, ONEP, Maroc 1997, p.190
 7 Il est à préciser que cet indice est  basé sur une estimation de la quantité de ressources en eau renouvelables (de surface ou souterraine) moyenne par habitant et par an, comparé au besoin en eau individuel calculé en prenant comme référence un pays développé sous un climat semi-aride. Il met l’accent sur l’influence de la démographie sur la disponibilité des ressources en eau. L’indice des ressources en eau par habitant se base sur l’hypothèse que chaque pays devrait être autonome sur le plan alimentaire et que le régime alimentaire serait le même partout. Fernandez.S&G .Thivet « l’eau virtuelle pour la gestion et la répartition de l’eau en situation de pénurie », Plan Bleu, (2007).
8 S .Fernandez&G .Thivet « l’eau virtuelle pour la gestion et la répartition de l’eau en situation de pénurie », Plan Bleu, 2007.
9 Edith Kauffer, « Le Mexique et l’eau : de la disponibilité naturelle aux différents types de rareté », Géocarrefour, vol. 81/1, 2006. 
10-  La pression humaine sur les ressources  peut être aussi  mesurée par l’indice de consommation finale. Celui-ci s’obtient par le rapport des consommations finales d’eau aux ressources naturelles renouvelables. C’est donc  un indice plus significatif de la pression sur les ressources puisqu’il porte sur les consommations finales et non pas seulement sur les prélèvements. Quand  il dépasse 50%, l’indice de consommation finale indique que  le  pays fait face à une situation de pénurie d’eau «  une valeur élevée  de cet indice, supérieure à 50%, est bien indicatrice de présomption de pénurie probable ». A titre d’exemple, l’indice de consommation finale se situait, en 1990, à 64 pour la Tunisie, 32% pour le Maroc, et 600 pour la Libye. Voir à ce propos, J .Margat «  Perspectives des pénuries d’eau au Maghreb », colloque international «  Eau : gestion de la rareté » Rabat, 1995, tome 1, p. 194.
11 - Idem
12- Idem
13 -  J. Margat« quels indicateurs pertinents de la pénurie d’eau ? » Géo carrefour vol. 80/4/2005 
 14 - Idem.
15 - R.Ambroggi, op. cit.  p. A 41

Huit policiers tués par des hommes armés au sud du Caire

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Morsi échappe à une autre peine capitale dans un procès pour espionnage
Huit policiers tués par des hommes armés au sud du Caire
Des hommes armés ont abattu huit policiers en civil au sud du Caire, dans le district de Helwan, a annoncé dimanche le ministère égyptien de l'Intérieur.
Les policiers circulaient à bord d'une camionnette lorsqu'un pick-up leur a barré la route samedi soir. Ses occupants ont alors criblé de balles, à l'arme automatique, le véhicule des policiers, a précisé le ministère.
Un lieutenant et sept agents ont été tués, selon le ministère. L'attaque n'a pas été revendiquée mais des jihadistes, dont des combattants de la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI), ont tué des centaines de policiers et soldats depuis que l'armée a destitué le président islamiste démocratiquement élu Mohamed Morsi en 2013.
Les attaques contre les forces de sécurité sont commises pour la plupart dans le Sinaï, péninsule désertique de l'est de l'Egypte. Mais elles ont aussi lieu parfois au Caire et dans le delta du Nil.
En juin 2015, des hommes armés avaient ainsi tué un policier en faction devant un musée dans le district de Helwan où a eu lieu l'attaque contre les policiers samedi soir.
L'EI a affirmé avoir commis des attaques au Caire dont une tentative d'assassinat du ministre de l'Intérieur en 2013 et un attentat à la bombe contre le consulat italien en juillet 2015.
L'organisation jihadiste a également revendiqué l'attentat contre un avion russe qui venait de décoller de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sud-Sinaï et qui a tué ses 224 occupants le 1er octobre 2015.
Le régime du président Abdel Fattah al-Sissi a échoué jusqu'à présent à mettre fin à cette insurrection même si l'armée affirme avoir tué plus de 1.000 jihadistes.
Ex-commandant de l'armée, Sissi est accusé par les organisations internationales de défense des droits de l'Homme d'avoir instauré un régime ultra-autoritaire, réprimant implacablement toute opposition, qu'elle soit islamiste, laïque ou libérale.
Un tribunal égyptien a condamné à mort samedi six co-accusés de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi mais a épargné la potence à ce dernier, ajournant au 18 juin son verdict final dans ce procès pour espionnage.
Par ailleurs, l'ex-président, destitué en juillet 2013, est jugé avec 10 co-accusés pour la livraison présumée de "documents relevant de la sécurité nationale" au Qatar, selon l'acte d'accusation.
Le président du tribunal a sollicité samedi l'avis du mufti - l'interprète officiel de la loi islamique dans le pays - comme le veut la loi pour les condamnations à mort. L'avis de cette autorité religieuse n'est pas contraignant mais il est généralement suivi.
Le 18 juin la Cour confirmera ou infirmera les peines de mort, et prononcera son verdict à l'égard des cinq derniers accusés, dont Morsi. Présent à l'audience, Morsi a salué les avocats et les journalistes à son entrée dans le box des accusés, sourire aux lèvres.
Le Qatar, riche émirat gazier du Golfe, était l'un des principaux soutiens de Morsi, destitué par l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi.
Il s'agit du quatrième procès contre Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, classée organisation "terroriste" par les autorités. L'ex-président a déjà été condamné à mort en première instance, à la prison à vie et à 20 années d'incarcération dans trois autres affaires.
Parmi les six personnes condamnées à mort samedi, figurent notamment trois journalistes jugés par contumace et accusés d'avoir servi d'intermédiaires, dont Ibrahim Mohamed Hilal, présenté par le parquet comme un rédacteur en chef de la chaîne d'information qatarie Al-Jazeera, ainsi que Alaa Omar Mohamed Sablan, présenté comme un journaliste de nationalité jordanienne de la chaîne.
Un responsable d'Al-Jazeera a indiqué à l'AFP que Hilal était un "conseiller" du président de la chaîne.

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