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Le goût de la clémentine n’est pas le même pour tout le monde

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Le goût de la clémentine n’est pas le même pour tout le monde
Avec une bonne pluviométrie qui a touché toutes les régions du Royaume, l’année agricole s’annonce bonne et les prémices sont d’ores et déjà là, notamment pour ce qui est de la clémentine et des olives. 
Mais cela ne semble pas faire le bonheur de tout le monde. L’information venant de Berkane serait à ce propos plus qu’étonnante. Plusieurs agriculteurs ont préféré la destruction de centaines de tonnes de clémentine que de les mettre en vente.
Selon des sources bien informées, cette destruction d’une partie de leur récolte en clémentine est due essentiellement à la forte baisse des prix de ce produit sur le marché qui ont causé d’énormes pertes aux agriculteurs. 
Les agriculteurs pointent du doigt la mauvaise gestion qui a marquée la mise en ouvre du Plan Maroc Vert. En effet, la superficie des terres réservées à l’agrumiculture a enregistré une augmentation d’environ 66 %, passant ainsi de 12.000 à 20.000 ha, le nombre des clémentiniers passant également 350 arbres à 700 à l’hectare. 
S’il y a lieu de se satisfaire de cette donne, il n’en reste pas moins qu’il est regrettable que cette augmentation des superficies et cette amélioration des rendements n’aient pas été accompagnées par le développement des circuits de transformation et de commercialisation. A cela s’ajouterait une pratique d’implantation qui a dépassé de loin celle requise à l’hectare.  
Il convient de rappeler  dans ce même sens que ce n’est pas la première fois que des opérations de destruction de la production d’oranges a été initiée. De par le passé, elle a, en effet, eu lieu pour cause d’une surproduction qui avait induit une baisse drastique des prix et des exportations.
La réédition de cette technique, plusieurs années après sa survenue se déroule dans des conditions presque similaires. 
En effet, les estimations de la production de l’année en cours avancées le 9 octobre dernier par le département de l’Agriculture, l’ont évaluée à 2,62 millions de tonnes pour une superficie totale de 117.400 hectares (soit une amélioration de 17% comparé à la campagne précédente et un rendement record de 22,1 tonnes à l’hectare).
Pour l’Association des producteurs d’agrumes du Maroc (ASPAM), relayés par L’Economiste, les performances attendues  s’expliquaient d’abord par l’effort de renouvellement et d’extension du verger.
Néanmoins les professionnels ne cachaient pas leur manque de maîtrise des marchés, faute d’une réelle  intelligence économique et surtout de statistiques officielles des sorties et des volumes de production.
Leur motif de satisfaction résultait néanmoins de l’effort de rééquilibrage des grands débouchés. L’Union européenne devrait absorber 40% de l’export et la même part devrait revenir au  marché russe. De même, le marché nord-américain devrait enregistrer une hausse de 20% par rapport à la campagne précédente.
A terme, l’entrée en pleine production des nouvelles plantations aura pour conséquence inéluctable de faire augmenter la production qui devrait s’établir d’ici deux années à près de 3 millions de tonnes. 
Or, jusqu’à présent, l’export peine à dépasser le quart du volume produit.    
Actuellement, la cartographie du verger agrumicole fait ressortir une production estimée à 2,4 millions de tonnes. 
Malgré les exportations (650.000 tonnes), le marché local n’a pas la capacité d’absorber 1,7 million de tonnes à des prix au détail qui permettent de couvrir les frais de production et de dégager des bénéfices.  Ce qui induit, parfois, la prise de décisions aussi contre-productives et attentatoires aux règles du marché que la destruction de la production. Une technique qui avait été lancée par le Brésil lors de la crise du café survenue il y a des dizaines d’années de cela et celle des produits laitiers induite par la politique agricole commune de l’UE.
Il n’en demeure pas moins que malgré l’existence d’une stratégie nationale, les professionnels continuent à manquer cruellement de visibilité tant à propos de l’évolution de leurs  propres rendements qu’en celle de leur transformation industrielle, de leur distribution au niveau local ou de leur exportation. 
Or, il s’agit d’un secteur très important ne serait-ce qu’au regard du rôle qu’il joue au sein du monde rural et, particulièrement, dans les régions de Souss-Massa, le Gharb, la Moulouya, le Tadla et le Haouz qui représentent, à elles seules, plus de 93% de la superficie agrumicole nationale.
En effet, il contribue de manière substantielle à l’amélioration des revenus des agriculteurs dont le nombre total s’élève à environ 13.000 et génère des effets importants sur l’emploi à travers la création de près de 25 millions de journées de travail par an, dont 18 millions au niveau des vergers et 7 millions au niveau de l’industrie de conditionnement et de transformation et des autres activités liées au secteur. De plus, les exportations d’agrumes représentent une source importante de devises avec près de 3 milliards de DH par an.
 


Le stade de la finale du Mondial-2022 dévoilé

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Le stade de la finale du Mondial-2022 dévoilé
Futuriste, avec des touches de tradition arabe: le Qatar a dévoilé samedi le design du stade qui servira d'écrin à la finale de la Coupe du monde de football 2022, non loin de la capitale Doha.
Pour ce premier Mondial au Moyen-Orient, qui se jouera en hiver à partir de fin novembre 2022, les Qataris avaient déjà présenté sept stades. Le huitième, dévoilé samedi en grande pompe, est le dernier.
Sorte de soucoupe aux formes arrondies, le Lusail Stadium - du nom de cette ville créée de toutes pièces pour l'occasion à 15 km de Doha - comptera 80.000 places et doit être livré en 2020.
"Le nouveau stade est un clin d'oeil à notre passé et un symbole de notre grand avenir", a résumé Hassan Al-Thawadi, responsable de la commission chargée de l'organisation de la compétition, devant l'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Dessiné par un cabinet d'architectes britanniques, Foster and Partners, le stade s'inspire de l'artisanat arabe traditionnel, tout en dorure et en rondeur, a souligné la commission.
La présentation du stade de Lusail intervient en pleine réflexion au niveau de la Fifa sur une possible extension de la Coupe du monde à 48 nations, au lieu de 32 actuellement.

La bonne opération du CAYB et de l’AS. FAR

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La bonne opération du CAYB et de l’AS. FAR
Le DHJ s’est incliné à domicile face au CAYB (0-1), dimanche soir, en match comptant pour la 12è journée du Botola Maroc Telecom D1 de football.
L’unique réalisation des visiteurs a été l’ouverture de Mohcine Naciri à la 26è minute de jeu.
Cette victoire permet au CAYB de rejoindre le WAC et le HUSA en tête du classement avec 17 points, deux unités devant le DHJ (6è), qui a raté l’occasion de prendre les commandes.
Par ailleurs, le derby de Rabat, ayant opposé l’AS FAR au FUS, dimanche au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah a tourné en faveur des Militaires (2-0).
Du point du penalty, le Congolais Luvumbu Nzinga a ouvert le score pour l’AS FAR à la demi-heure de jeu, avant que Mehdi Berrahma ne double la mise, à une minute de la fin du temps réglementaire de la première période.
Ces trois points permettent aux Militaires de prendre une bouffée d'air frais et de se hisser à la 12è position, aux côtés du Kawkab de Marrakech avec 12 unités.
Cette journée devra se poursuivre aujourd’hui par la programmation de deux rencontres : RSB-OCS (17h00) et HUSA-MCO (18h00).
Cette 12ème journée devra se clôturer mercredi par la tenue de trois matches, à savoir OCK-WAC (16h00), IRT-KACM (19h00) et RCA-RCOZ (20h00).
Il convient de rappeler que le bal de cette manche a été ouvert samedi par la rencontre qui a opposé le CRA au MAT et a tourné à l’avantage des Tétouanais sur le large score de 4 à 1.

Insolite : Un stagiaire pas comme les autres

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Insolite : Un stagiaire pas comme les autres
Le président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a annoncé sur sa chaîne de télévision en ligne GKS TVM qu’il cherchait un stage après avoir obtenu un diplôme en finances.
“Je vais chercher un stage quelque part pour aller me frotter aux réalités de la finance”, déclare M. Soro, dans une vidéo mise en ligne le 4 décembre après avoir obtenu, trois jours plus tôt, un diplôme de MBA finances de l’Ecole de commerce de Lyon (France).
“Après mon expérience professionnelle au gouvernement et à l’Assemblée nationale, je me suis dit qu’il fallait combler les lacunes que je pouvais avoir”, explique celui qui a été deux fois ministre et deux fois Premier ministre de son pays, et qui préside l’Assemblée depuis 2012.
“Je suis très content d’avoir eu ce MBA, très soulagé, ce n’était pas évident”, explique M. Soro, 46 ans, qui précise avoir dû beaucoup étudier la nuit.
Selon le commentaire de la vidéo, il a suivi les cours du MBA pendant deux ans par correspondance.
Le président de l’Assemblée nationale pourrait faire son stage pendant les trois mois de vacances parlementaires ivoiriennes, de janvier à mars, a-t-on précisé dans son entourage.

La mise en œuvre du caractère officiel de l'amazigh disséquée à Rabat

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La mise en œuvre du caractère officiel de l'amazigh disséquée à Rabat
Plaidoyer pour l'amélioration du projet de loi organique et présentation d’une étude diagnostique intitulée «L'amazighité au Maroc»    
Les participants à une rencontre, organisée vendredi à Rabat, ont plaidé pour l'amélioration de la teneur du projet de loi organique N°26.16 définissant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de l'amazigh, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et dans les domaines prioritaires de la vie publique.
Tenue sous le thème «La loi organique pour la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe: quel bilan?», cette rencontre a capitalisé sur les acquis réalisés en matière de mise en œuvre des droits linguistiques et culturels amazighs, appelant à la révision du projet de loi organique N°26.16 et du projet de loi organique N°04.16 portant création du Conseil national des langues et de la culture marocaine.
Initié par la Fédération nationale des associations amazighes (FNAA) en partenariat avec le ministère d’Etat délégué aux droits de l'Homme, dans le cadre du projet «Une dynamique pour la protection et le développement des droits linguistiques et culturels amazighs», cet événement a été également axé sur les acquis en matière de suivi et d'application des recommandations onusiennes pertinentes en matière de droits de l'Homme.
Lors de cette rencontre, une étude diagnostique intitulée «L'amazighité au Maroc» a été présentée par le chercheur en sciences politiques, Aziz Idamine.  Pour leur part, les représentants de groupes parlementaires ont mis en relief l'importance stratégique que revêt la loi organique relative à mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, tout en s'accordant sur la pertinence d’une amélioration de la teneur du projet de loi organique définissant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de l'amazigh.
Dans une déclaration à la MAP à l'occasion, le vice-président de la FNAA, Mohamed El Hammouchi, a indiqué que cette rencontre de communication et de plaidoyer veut sensibiliser un ensemble de parties prenantes et d’intermédiaires intervenant en matière de droits humains et de démocratie, dont le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et les représentants du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique, et ce dans l'objectif d’intensifier les efforts visant à accélérer l'élaboration de la loi organique relative à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe.
Le soutien apporté par le ministère d’Etat délégué aux droits de l'Homme à ce projet s’inscrit dans le cadre de ses attributions sur le volet ayant trait à la promotion des rôles dévolus à la société civile en tant que partenaire et acteur de choix dans la préparation, le suivi et l’évaluation des politiques publiques, a relevé, pour sa part, Nadia El Makhzoumi, représentante dudit ministère.
Ce soutien ambitionne également d’intégrer l’approche basée sur les droits de l’Homme dans les programmes et plans des acteurs de la société civile et d'appuyer les initiatives de la société civile visant à adapter les législations nationales au cadre juridique international et aux conventions internationales ayant trait aux droits humains, et ce en guise de mise en œuvre des dispositions constitutionnelles en la matière, notamment les articles 12, 13, 14, 15 et 16, a-t-elle fait valoir.
Ont pris part à cet événement plusieurs chercheurs et des représentants de différents groupes parlementaires.

Theresa May fustige Tony Blair pour ses appels à un second référendum

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Theresa May fustige Tony Blair pour ses appels à un second référendum
 La Première ministre britannique Theresa May a accusé l'ancien chef de gouvernement travailliste Tony Blair de chercher à "saper" le Brexit en appelant à un second référendum, Tony Blair l'accusant en retour d'être "irresponsable", dans une rare dispute publique, dimanche.
"Le fait pour Tony Blair d'aller à Bruxelles et de chercher à saper nos négociations en plaidant pour un deuxième référendum est une insulte envers le poste qu'il a occupé et le peuple qu'il a servi", fustige la Première ministre, dans une déclaration transmise aux médias samedi soir.
"Nous ne pouvons pas, comme il le ferait, abdiquer la responsabilité de cette décision", ajoute Theresa May, qui a maintes fois rejeté l'option d'un second référendum sur le Brexit, défendue par plusieurs partis d'opposition, une partie du Labour, et des personnalités.
"Ce qui est irresponsable, c'est d'essayer de convaincre de force les députés d'accepter un accord qu'ils considèrent franchement comme mauvais en menaçant de quitter l'Union européenne sans accord, s'ils ne suivent pas la ligne", a riposté Tony Blair, via le compte Twitter de son cercle de réflexion, Tony Blair Institute.
Theresa May dit "se battre pour un bon accord pour le Royaume-Uni". Elle a obtenu un accord avec l'Union européenne après 17 mois de négociations difficiles, mais souhaite encore des "garanties" pour convaincre les députés britanniques, très divisés, de voter le texte.
"Je n'ai jamais perdu de vue mon devoir, à savoir mettre en œuvre le résultat du référendum" de juin 2016, lors duquel 52% des Britanniques avaient voté pour sortir de l'UE.
Mais Tony Blair, opposé au Brexit, considère que "ni le peuple, ni le Parlement ne s'unira derrière l'accord de la Première ministre".
Il préconise que le Parlement vote sur différentes options, dont l'accord négocié par Theresa May. "Si (les députés) ne peuvent pas se mettre d'accord, ce qui est logique est de redonner la voix au peuple", argumente M. Blair.
Il s'est exprimé sur le sujet à Londres vendredi, alors que Theresa May rencontrait les dirigeants européens à Bruxelles.
"Trop de personnes veulent saboter le processus (du Brexit) pour défendre leurs propres intérêts politiques - plutôt que d'agir dans l'intérêt national", a déclaré Theresa May.
Selon certains médias britanniques, plusieurs membres du gouvernement, dont le numéro 2, David Lidington, oeuvreraient en coulisses pour un second référendum.
Le chef de cabinet de Theresa May, Gavin Barwell, a démenti dimanche sur Twitter ces rumeurs, tandis que David Lidington a renvoyé à ses déclarations au Parlement mardi, lorsqu'il avait déclaré que le résultat d'un second référendum "serait certainement une source de divisions et ne pourrait garantir de mettre définitivement fin au débat".
Le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt a aussi soulevé les risques de divisions posés par un second référendum dans une interview au Sunday Times.
Il a par ailleurs affirmé qu'en cas de sortie de l'UE sans accord, le Royaume-Uni, "prospérerait", "même si nous ne pouvons pas affirmer qu'il n'y aurait pas de perturbations".
M. Hunt a aussi laissé entendre qu'il était intéressé par le poste de Premier ministre, après que Theresa May a annoncé qu'elle quitterait ses fonctions avant les prochaines législatives, prévues en 2022.
A rappeler que mercredi, Theresa May a survécu à un vote de défiance initié par son propre parti, mais plus d'un tiers des députés conservateurs ont voté contre elle. Dans la foulée de cette victoire, elle a appelé les "responsables politiques de tous bords à se rassembler et à agir dans l'intérêt national".
Deux jours plus tôt, face à la perspective d'un cuisant échec, elle avait annoncé le report du vote sur l'accord prévu le lendemain au Parlement, puis elle était retournée à Bruxelles pour tenter d'obtenir des "assurances" sur le "filet de sécurité".

"T-Jonction", lorsque la mort mène à une nouvelle vie

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En dépit de la perte d'un parent, Fatima, personnage principal du film tanzanien "T-Jonction", projeté dans le cadre de la compétition officielle du 21ème Festival du cinéma africain de Khouribga, n'a pas basculé dans le désespoir.
Le réalisateur tanzanien Amil Shivji débute son long-métrage par des obsèques qui se tiennent devant une mosquée et qui symbolisent la "jonction" entre la vie et la mort. Shivji a tenté de mettre en lumière quelques traditions tanzaniennes contradictoires qui célèbrent tantôt la mort tantôt la vie.
Lorsqu'elle se regarde dans la glace, Fatima voit une fille insouciante qui n'est pas affectée par le décès de son père alcoolique et décide de se lancer dans un voyage, loin de sa maison et de l'autorité qu'exerce ce lieu sur elle, dans le dessein de goûter aux joies de la liberté, dont elle a été longtemps privée, de mieux se connaître et de découvrir son âme, morte alors qu'elle était encore en vie.
Dès le début de son périple, un rhume oblige Fatima à se rendre dans un hôpital où la file d'attente est tellement longue qu'elle se lie d'amitié avec Maria, une patiente au passé complexe et aux blessures mystérieuses.
Maria est une vendeuse ambulante pauvre dont la marchandise est régulièrement saisie par les autorités, mais qui trouve toutefois du réconfort auprès de ses semblables, solidaires face à la violence de la vie. Le vécu vraisemblablement douloureux de ces gens, que le réalisateur a su faire ressortir dans diverses scènes de cette oeuvre, attire Fatima qui revient sans cesse entendre "T-Jonction", le récit de Maria.
L'intitulé du film, qui appartient à l'école réaliste, n'est pas anodin puisqu'il fait référence non seulement au point de rencontre des marchands ambulants dans le film, mais aussi à la rencontre entre Maria et Fatima, deux personnalités que tout sépare mais que l'amitié a rassemblées et qui ont décidé ensemble de faire face aux tourments de la vie.
 En plus d'être réalisateur, Amil Shivji est un reporter et animateur de radio qui a suivi une formation en production cinématographique à l'université de York au Canada. Il a notamment réalisé "The Maple Lie" (2010), "MataDanZe" (2011), "Hiari Orphanage" (2012), "Who Killed Me" (2012) et "The Ancestors" (2018).

 

Les sanctions américaines menacent la dénucléarisation de la Corée

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Les sanctions américaines menacent la dénucléarisation de la Corée
La Corée du Nord a dénoncé les nouvelles sanctions décrétées contre elle par les Etats-Unis, accusés de vouloir "bloquer pour toujours" la dénucléarisation de la péninsule.
Les Etats-Unis viennent de sanctionner trois dirigeants nord-coréens, dont l'un des plus hauts responsables du régime classé par la diplomatie américaine parmi "les pires au monde" pour les droits de l'Homme.
Ces mesures, essentiellement symboliques car le régime reclus est déjà soumis à de multiples sanctions internationales, sont prises alors que les négociations sur le nucléaire entre Pyongyang et Washington sont à nouveau au point mort.
Le président américain Donald Trump continue cependant d'évoquer un nouveau tête-à-tête avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un pour début 2019, après leur sommet historique de Singapour en juin.
Dans un communiqué publié dimanche par l'agence nord-coréenne KCNA, le ministère nord-coréen des Affaires étrangères salue les efforts de M. Trump pour améliorer les relations bilatérales, mais accuse le département d'Etat américain de "vouloir à tout prix" les "faire revenir à ce qu'elles étaient l'année dernière, marquées par des échanges de tirs".
Washington commettra "une erreur de calcul énorme" s'il croit pouvoir contraindre le Nord à renoncer à son arsenal nucléaire par les pressions et les sanctions, ajoute le texte signé par le directeur des recherches politiques de l'Institut des études américaines du ministère. "Cela bloquera pour toujours la voie de la dénucléarisation de la péninsule". A Singapour, MM. Trump et Kim s'étaient engagés sur la "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", sans plus de détail sur la méthode, ce qui laisse la place à toutes les interprétations.
Depuis, Washington exige la dénucléarisation du Nord avant toute levée des sanctions, tandis que Pyongyang a condamné les "méthodes de gangster" des Américains accusés d'exiger son désarmement unilatéral sans faire de concession.
Les dernières sanctions ont été prises sur la base d'un rapport régulier du département d'Etat à l'attention du Congrès américain, portant plus particulièrement sur l'absence de médias indépendants et de liberté d'expression en Corée du Nord.
"Les violations des droits humains en Corée du Nord demeurent parmi les pires au monde et incluent meurtres extrajudiciaires, travail forcé, torture, détention arbitraire prolongée, viols, avortements forcés et autres violences sexuelles", dénonce la diplomatie américaine. Parmi les trois dirigeants visés, le directeur du département de l'Organisation au sein du Parti des travailleurs de Corée, Choe Ryong Hae, est considéré comme un bras droit de M. Kim. Il est en fait souvent "vu comme le +numéro deux+ qui exerce un contrôle sur le parti, le gouvernement et l'armée", rapporte le Trésor américain, rappelant qu'il est aussi vice-président du Comité central de la formation qui règne sans partage sur le pays.
Le ministre de la Sécurité publique Jong Kyong Thaek est aussi ciblé, ainsi que le directeur du département de la propagande au sein du parti, Pak Kwang Ho.
Les mesures punitives (gel des avoirs aux Etats-Unis, interdiction de faire affaire avec des Américains) sont essentiellement symboliques, tant le régime reclus fait déjà l'objet de sanctions internationales draconiennes vouées à l'isoler du reste du monde.


Le dirham reste stable par rapport à l’euro et se déprécie vis-à-vis du dollar

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Le dirham reste stable par rapport à l’euro et se déprécie vis-à-vis du dollar
Le dirham est resté quasiment stable par rapport à l’euro et s’est déprécié de 0,12% vis-à-vis du dollar au cours de la période allant du 6 au 12 décembre 2018, selon Bank Al-Maghrib (BAM).Au cours de cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes, fait savoir BAM dans une note sur ses indicateurs hebdomadaires pour la semaine allant du 6 au 12 décembre 2018.
Au 7 décembre, rapporte la MAP, les réserves internationales nettes ont progressé de 0,9%, d’une semaine à l’autre, pour s’établir à 225,2 milliards de dirhams (MMDH), alors qu’en glissement annuel, elles ressortent en baisse de 5,6%, souligne la même source.
Pour ce qui est des interventions sur le marché monétaire, BAM a injecté un total de 70,3 MMDH, dont 68 MMDH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres et 2,3 MMDH accordé dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME.
Durant cette période, le taux interbancaire s’est situé à 2,30%, alors que le volume des échanges s’est établi à 3,2 MMDH, relève la note, ajoutant que lors de l’appel d’offres du 12 décembre (date de valeur le 13 décembre), un montant de 66 MMDH a été injecté sous forme d’avances à 7 jours.
Sur le marché boursier, la Banque centrale indique que sur la période allant du 6 au 12 décembre, le Masi a baissé de 0,9% et sa contre-performance depuis le début de l’année s’établie ainsi à 9,5%.
L’évolution hebdomadaire de l’indice de référence reflète la diminution des indices sectoriels de 1,9% pour les “banques”, de 0,5% pour «l‘agroalimentaire”, de 0,4% pour les “télécommunications” et de 0,1% pour les “bâtiments et matériaux de construction”, alors que l’indice relatif à l’”immobilier” a connu une hausse de 0,2%.
Le volume global des échanges s’est chiffré à 1,5 MMDH contre 884 millions de dirhams une semaine auparavant, ajoute la Banque centrale, notant que sur le marché central actions, qui a drainé près de 70% des transactions, le volume quotidien moyen s’est élevé à 206,2 millions après 150,2 millions de dirhams la semaine dernière.

Coupe de la CAF : Le Raja cartonne d’entrée

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Coupe de la CAF : Le Raja cartonne d’entrée
Le Raja de Casablanca, tenant du titre, a entamé la défense de sa couronne de la plus belle des manières, en s'imposant, dimanche soir au Complexe sportif Mohammed V, face au Cercle Mberi Sportif du Gabon sur le  score de 5 buts à 0, en match comptant pour les 1/16ès de finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football.
Les cinq réalisations des Verts ont été inscrites par Badr Banoun (52è), Mahmoud Benhalib (57è), Abderrahim Achakir (68è, pen), Ben Soumanoto (83è, CSC) et Mohammed Chaabane (88è).
Le match retour entre les deux formations aura lieu le 22 décembre au Stade Augustin Monédan à Libreville.
La veille, la Renaissance de Berkane s'était imposée à domicile par 3 buts à 0 face à Al Ittihad libyen.
Les trois réalisations du vainqueur de la Coupe du Trône avaient été l’œuvre d’Alain Traoré (45è), Hamdi Laachir (74è) et Mohamed Aziz (80è).
Le match retour se déroulera le 21 décembre.
Pour sa part, le Hassania d'Agadir a pris le dessus sur le club sénégalais de Génération Foot sur le score de 2 buts à 0, vendredi soir au Grand stade d’Agadir.
Les deux buts des représentants de la capitale du Souss ont été signés par El Mellouki Ayoub (3è) et Tamer Siyam (64è).
La seconde manche entre les deux équipes aura lieu le 23 décembre.

Crise démographique en Serbie: Beaucoup de slogans, peu d’argent

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Crise démographique en Serbie: Beaucoup de slogans, peu d’argent
“Accouchez sans délai!”, “Nous avons d’abord besoin d’amour et de bébés!”: en Serbie, à défaut de pouvoir distribuer beaucoup d’argent, le gouvernement multiplie les slogans pour remédier à la crise démographique qui la vide.
Associé à une émigration massive, l’effondrement de la natalité a fait passer cette année sous la barre des 7 millions la population de ce pays des Balkans, selon les chiffres officiels.
Le taux de fécondité est un des plus faibles d’Europe, estimé par la Banque mondiale à 1,5 enfant par femme quand le taux de renouvellement de la population est de 2,1. Selon l’ONU, en 2050, les Serbes seront encore 15% de moins au pays.
Les autorités cherchent des solutions, parfois désespérées. Le président Aleksandar Vucic a prôné au printemps la construction d’immeubles bas. Il s’appuyait sur “une étude selon laquelle quand on construit des tours de 40 étages et qu’on y installe 110 couples, demain, il y aura 120 ou 130 enfants”, “alors que dans des maisons ou des bâtiments de deux, trois ou maximum quatre étages, il y en aura 210 ou 220”.
Selon la ministre sans portefeuille en charge de la démographie, Slavica Djukic Dejanovic, “c’est un fait qu’à la périphérie des villes, quand les bâtiments ont des cours où les enfants jouent et où les parents prennent le café (...), on entend plus souvent la joie et les cris des enfants”.
Début 2018, le gouvernement a lancé une campagne nationale où chacun pouvait proposer un slogan. “Maman, je ne veux pas être seul. Papa, je veux un frère”, “Assez de mots ! Que les cris de bébés se fassent entendre”, ont par exemple été retenus.
Les sociétés qui soutiennent leurs salariés devenus jeunes parents vont se voir décerner des récompenses.
Et une nouvelle loi institue des aides pouvant aller jusqu’à 250 euros par mois pendant dix ans pour les familles nombreuses, de plus de trois enfants, somme non négligeable quand le salaire moyen est de 400 euros environ.
“Une mère qui donne naissance à un troisième ou un quatrième enfant recevra 30.000 dinars de l’Etat pour ne rien faire (...) juste pour accoucher”, a commenté le président Vucic.
Les femmes déjà mères de trois enfants avant cette loi votée fin 2017 ne sont pas éligibles. Surtout, selon Tatjana Macura, députée d’opposition qui milite pour l’instauration d’une véritable politique familiale, ces changements ne compensent pas les insuffisances persistantes. “La loi prévoit qu’une femme doit travailler durant 18 mois sans interruption pour recevoir une compensation pendant son congé maternité”, dit-elle par exemple à l’AFP.
Et que se passe-t-il “pour ces nombreuses femmes qui travaillent au noir”, demande cette avocate qui assure avoir été alertée par plus d’un millier de femmes dans ce cas. Selon diverses estimations, plus d’un quart de la population active travaillerait au noir, une proportion plus élevée encore chez les femmes.
Exposées par une législation peu protectrice, celles qui sont déclarées se font souvent licencier au retour de congé maternité, dit Tatjana Macura.
Le chômage touche près d’un jeune sur trois et n’est quasiment pas indemnisé, la précarité en fait hésiter beaucoup.
Travaillant à temps partiel, Kristina Markovic, diplômée d’économie de 22 ans, vit avec un chômeur. “Nous voulons une famille mais pas tant que nous n’avons pas d’emploi stable” avec la couverture sociale qui va avec, dit la jeune femme selon qui la nouvelle législation empire les choses pour les femmes ayant des salaires confortables.
Elles ne recevront que 1.200 euros, et non plus l’équivalent de cinq salaires comme auparavant. C’est le cas d’Andrijana Marinkovic, 33 ans, mère d’un bébé: “Heureusement, mon employeur a décidé de payer la différence, ce qui me permet de rester en congé maternité. Sinon, j’aurais dû reprendre le travail.”
Selon la ministre Djukic Dejanovic, “chaque année, on a 1.000 familles de moins qui accueillent un premier enfant”. “Ceux qui quittent la Serbie ont en moyenne 27,8 ans”, “un âge où ils devraient devenir parents”: “Il faut s’attaquer à la question des migrations, ce que la Serbie n’a pour le moment pas fait.” L’enjeu n’est pas seulement de convaincre les Serbes de faire des enfants, mais de les persuader de les faire au pays.

CAN-2019 : Forces et faiblesses des candidatures sud-africaine et égyptienne

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CAN-2019 : Forces et faiblesses des candidatures sud-africaine et égyptienne

Les 10 stades utilisés lors de la Coupe du monde 2010 - l'Afrique du Sud est la seule nation africaine à avoir organisé un Mondial -, de Polokwane dans le nord-est à Cape Town dans le sud-ouest sont disponibles. A titre indicatif, seuls six sont requis pour accueillir la première CAN de l'histoire à 24 équipes. En dehors des stades, les infrastructures (hôtelières, routières,...) dont dispose l'Afrique du Sud sont excellentes.
Il s'agit aussi d'un atout majeur de l'Egypte: le président de la Fédération égyptienne, Hany Abou Rida, a annoncé que les stades du Caire, d'Alexandrie, d'Ismaïlia et Suez seraient utilisés. En outre, l'Egypte dispose de deux aéroports internationaux au Caire et à Borj el-Arab, près d'Alexandrie, pour accueillir les joueurs africains. Et le réseau routier permet par exemple de parcourir la distance entre Alexandrie et Le Caire en moins de trois heures.
Les supporters sud-africains sont réputés inconstants et le nombre de spectateurs est généralement faible pour les matches locaux. Une inconnue difficile à anticiper. La situation pourrait encore être durcie par un taux de chômage massif, au-dessus de 25%. Ce qui signifie que de nombreux Sud-Africains ne pourront tout simplement pas s'offrir de billets.
Si les anciens champions d'Afrique réussissent à figurer dans le dernier carré de la compétition, cela pourrait favoriser un engouement et un intérêt accru dans le pays-hôte.
Côté égyptien, la violence sporadique dans les stades, qui concerne généralement les matches locaux, reste un point d'interrogation majeur. En février 2012, au moins 74 personnes, pour la plupart des supporters d'Al-Ahly, étaient mortes dans des heurts au stade de Port-Saïd (nord) après une rencontre entre le club cairote et l'équipe locale d'Al-Masry.
Ces violences avaient conduit à l'interdiction aux supporters d'assister aux matches. La mesure a été par la suite assouplie, puis d'autres violences ont eu lieu. Mais la fédération égyptienne a décidé en 2018 de permettre leur retour progressif.
La criminalité est un fléau plus que jamais en expansion en Afrique du Sud, où les meurtres font plus de 50 victimes quotidiennes, en moyenne.
L'éventuelle organisation de la CAN pour la première fois depuis la révolte de 2011, qui avait provoqué la chute du régime d'Hosni Moubarak, représente un défi pour les forces de sécurité égyptiennes. Depuis l'arrivée au pouvoir en 2014 d'Abdel Fattah al-Sissi, celles-ci maintiennent une féroce répression contre toute forme d'opposition ou de désordre.
Lors de la CAN-2019, prévue du 15 juin au 13 juillet, ce sera l'hiver en Afrique du Sud ! Les températures en soirée seront glaciales. Les nombreux footballeurs africains évoluant en Europe s'en accommoderont. Les spectateurs, un peu moins.
Ce sera exactement l'inverse en Egypte: la CAN doit se dérouler à une période où il fait très chaud, notamment au Caire avec des températures pouvant aller au-delà des 35 degrès. Un problème pour les joueurs...
Plusieurs responsables sud-africains qui ont déjà participé à l'organisation des CAN-1996 et 2013 (cette dernière -déjà- en remplacement de la Libye), ainsi qu'à la Coupe du monde 2010, sont prêts à chapeauter cette nouvelle compétition. De plus, la production télévisuelle sud-africaine est la meilleure du continent, un facteur-clé dans l'organisation d'un événement qui sera suivi au-delà de l'Afrique.
Mais l'Afrique du Sud a créé la polémique lorsqu'elle a soutenu la candidature Canada/Mexique/Etats-Unis pour l'organisation de la Coupe du monde 2026. Cette décision avait été prise sur fond de brouille avec le Maroc, le candidat africain déchu pour le Mondial-2026. Suffisant pour avoir été considérée par certains comme une nation "anti-africaine".
A l'inverse, le président de la Fédération égyptienne a assuré que les Etats arabes du continent devraient soutenir la candidature du pays, qui a déjà organisé la CAN à quatre reprises, dont la dernière en 2006.
Sans compter que le siège de la CAF se trouve au Caire, signe de son influence sur le continent. De quoi lui permettre d'être désigné le 9 janvier 2019 à Dakar (Sénégal)?

Des experts marocains débattent de la durabilité et de l'innovation dans le secteur touristique

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Des experts marocains débattent de la durabilité et de l'innovation dans le secteur touristique
Des experts marocains participant à la 6ème édition du Forum international du tourisme de Maspalomas Costa Canaria, qui s’est tenu les 13 et 14 décembre dans l'île de Grande Canarie, ont débattu de plusieurs sujets se rapportant à la durabilité et l'innovation dans le secteur touristique.
Des professeurs et des chercheurs représentant notamment les Universités Ibn Zohr d'Agadir, Abdelmalik Essadi de Tanger, Hassan II de Casablanca et l'Université internationale de Laâyoune, ainsi que l'Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Dakhla et de Tanger et l'Institut supérieur international de tourisme de Tanger (ISITT) ont animé un atelier scientifique organisé dans le cadre du Congrès international des destinations touristiques intelligentes.
Cet atelier a été l'occasion pour les chercheurs et universitaires marocains d'aborder divers sujets en lien avec les techniques visant à promouvoir une activité touristique durable et amie de l'environnement à travers le recours à l'innovation et aux nouvelles technologies, rapporte la MAP.
Les différents intervenants ont présenté à cette occasion des communications sur le produit touristique culturel, le patrimoine et les nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le tourisme, l'impact environnemental du tourisme balnéaire et l'urbanisation du littoral.
Ils ont également planché sur les destinations touristiques comme objet de recherche en sciences de gestion, les stratégies de marketing territorial pour améliorer l'attractivité des destinations et l'intégration de la stratégie de durabilité et son impact sur la compétitivité des destinations touristiques.
Le Maroc était représenté à ce forum international, dont les travaux ont pris fin vendredi, par une forte délégation comprenant des entreprises touristiques de Casablanca, des élus et des responsables locaux des provinces du Sud notamment de la région de Dakhla-Oued Eddahab et de la province de Tarfaya, ainsi que des représentants des secteurs du tourisme et de l'artisanat à Dakhla.
Le programme de ce rendez-vous comprenait notamment un congrès international des destinations touristiques intelligentes, des journées-débat, un "Gastroforum" et des conférences scientifiques sur des thématiques liées au tourisme, ainsi que des ateliers et des tables rondes.
A noter que l'ouverture de ce forum, qui a connu lors de sa précédente édition la participation de quelque 1.200 panélistes entre spécialistes, chercheurs, professionnels et experts du tourisme, a été marquée par la présence de responsables locaux, dont le président du cabildo (gouvernement insulaire) de Grande Canarie, le conseiller (ministre régional) du tourisme et le consul général du Royaume à Las Palmas, Ahmed Moussa.
Cette 6ème édition était organisée par le conseil municipal de San Bartolomé de Tirajana et l'Université de Las Palmas de Grande Canarie, en collaboration avec l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), l'Université Ibn Zohr d'Agadir, l'Institut polytechnique de Setúbal au Portugal, la Rochelle Business School de France et le Centre d'études touristiques et économiques (CETURE).

Madagascar: Le PDG et le "dandy", dix ans d'une rivalité politique féroce

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Madagascar: Le PDG et le
Ils s'y préparent depuis près de dix ans, l'heure de leur duel a sonné. Les deux ex-présidents malgaches Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se retrouvent mercredi pour le second tour d'une élection présidentielle dont ils ont fait une affaire toute personnelle.
Neuf ans après, Marc Ravalomanana, 69 ans, n'a toujours pas digéré son éviction du pouvoir.
Issu d'une famille paysanne des environs de la capitale Antananarivo, cet ancien livreur de lait a bâti sa notoriété et sa fortune dans les affaires en créant à partir du fameux yaourt Tiko un empire agroalimentaire.
Riche et célèbre, le "self-made man" fait une entrée fracassante en politique en emportant en 1999 la mairie de la capitale. Deux ans plus tard, il arrache la présidence au sortant Didier Ratsiraka après une élection contestée dont il force l'issue au prix d'une série de violentes manifestations de rue.
Cinq ans plus tard, il est réélu dès le premier tour. Ses partisans vantent son ambition et son énergie, ses détracteurs dénoncent sa dérive autoritaire et son affairisme.
Ces critiques virent à l'épreuve de force début 2009.
Le 7 février, l'armée réprime dans le sang une marche vers le palais présidentiel des partisans du jeune maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina.
Lâché par l'armée, Marc Ravalomanana doit céder le pouvoir à un directoire militaire, qui finit par le remettre à son rival Rajoelina. Contraint à l'exil, il est condamné par contumace en 2010 pour meurtres et complicités.
Malgré ses efforts, il ne peut rentrer au pays qu'en 2014, après l'élection de Hery Rajaonarimampianina.
Assigné à résidence pendant plusieurs mois, il finit par relancer les activités de son groupe et reprendre les rênes de son parti, "Tiako i Madagasikara" ("J'aime Madagascar"), avec pour obsession d'effacer le "coup d'État" qui l'a chassé du pouvoir.
Plus à l'aise en anglais qu'en français, Marc Ravalomanana se targue aujourd'hui de son expérience et de la confiance des bailleurs internationaux. Face à la jeunesse de son adversaire, il joue la carte du "père de la Nation" pour "bâtir un Madagascar prospère".
"+Dada+ (Papa en malgache") est de retour", a-t-il lancé samedi devant des milliers de partisans enthousiastes réunis dans la capitale.
Surnommé "TGV" pour son côté fonceur, Andry Rajoelina est apparu en 2007 sans prévenir dans le ciel politique malgache, comme une météorite.
Jusque-là connu pour ses seules activités de disc-jockey et d'organisateur de soirées en vue dans la capitale, le jeune patron de sociétés publicitaires crée la surprise en étant élu maire d'Antananarivo, loin devant le candidat du parti présidentiel.
Grâce à son sens aigu de la communication et au soutien de sa propre radio-télévision Viva, il s'impose en quelques semaines comme le meneur de l'opposition au président en exercice Marc Ravalomana.
A partir de la fin 2008, ses partisans défient ouvertement le régime dans la rue et finissent, avec le soutien implicite des militaires, par chasser le chef de l'Etat.
Président non élu, le trentenaire élégant au visage poupin peine toutefois à rassembler pour sortir le pays de la crise.
Ses adversaires lui reprochent alors de "naviguer à vue", d'être "manipulable", "de fermer les yeux" sur le pillage des ressources naturelles et de ne penser qu'à "défendre ses prérogatives", au besoin en faisant arrêter ses rivaux.
Interdit de candidature par la communauté internationale, Andry Rajoelina ne se présente pas à la présidentielle de 2013 et finit par soutenir le parti de son ex-ministre des Finances Hery Rajaonarimampianina, qui l'emporte.
Mais très vite, les deux hommes se brouillent. Dès 2016, M. Rajoelina annonce son intention de défaire son ancien protégé dans les urnes.
Ses réunions publiques, aux allures de grand spectacle, attirent les foules. Ses propositions suscitent parfois les railleries, comme celle de lutter contre les vols de zébus en les équipant de puces GPS.
La société civile redoute qu'il ne brade les richesses naturelles du pays, dont le bois de rose, et s'interroge sur l'origine de ses importants moyens financiers.
"Il est inconstant, manipulable, et ne cherche plus qu'à profiter de ses prérogatives", critique Monja Roindefo, son ancien Premier ministre et compagnon de lutte.
Lui balaie ces critiques d'un revers de main. "La situation à Madagascar est catastrophique, je voudrais rendre l'espoir et la fierté aux Malgaches", a-t-il dit, "je serai un président du petit peuple qui protège les pauvres".

L'Arabie Saoudite réplique au Sénat américain

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L'Arabie Saoudite réplique au Sénat américain
L'Arabie saoudite a condamné lundi le vote de résolutions du Sénat américain hostiles au régime de Ryad, l'une sur le conflit au Yémen, l'autre sur l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
"Le royaume d'Arabie saoudite rejette la position exprimée récemment par le Sénat des Etats-Unis, qui se fondaient sur des affirmations et allégations sans preuve, et contenaient des ingérences flagrantes dans les affaires internes au royaume, sapant son rôle régional et international", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué sur le site Internet de l'agence de presse officielle saoudienne, SPA.
"Si le royaume d'Arabie saoudite réaffirme son engagement à continuer à renforcer ses relations avec les Etats-Unis d'Amérique, il exprime également son inquiétude concernant les positions exprimées par les membres d'une instance législative honorable d'un Etat allié et ami", a ajouté le ministère dans cette longue déclaration.
Les deux résolutions avaient été approuvées jeudi grâce aux votes essentiellement de sénateurs démocrates, mais aussi de quelques républicains.
La première appelle le président Donald Trump à "retirer les forces armées américaines des hostilités au Yémen ou affectant le Yémen, sauf les forces américaines engagées dans des opérations visant Al-Qaïda ou des forces associées".
Dans la seconde, le Sénat "estime que le prince héritier Mohammed Ben Salmane est responsable du meurtre" du Saoudien Jamal Khashoggi, tué dans le consulat de son pays à Istanbul le 2 octobre.
Ryad affirme que le meurtre a été commis sans l'accord de ses plus hauts dirigeants. Les autorités saoudiennes ont rejeté une demande d'extradition turque des suspects, parmi lesquels deux proches du prince héritier Mohammed ben Salmane.
Ces deux résolutions ont été un camouflet pour la diplomatie de M. Trump, très proche du pouvoir saoudien.
Elles ne devraient garder qu'une portée symbolique, car d'une part elles ne devraient pas être débattues à la Chambre des représentants, au moins jusqu'à l'investiture des nouveaux parlementaires en janvier, et d'autre part le président devrait les ignorer.
Mais l'Arabie saoudite a montré son agacement quant à l'opposition à laquelle est confronté Donald Trump au Congrès.
"Le royaume espère ne pas être pris dans des débats politiques nationaux aux Etats-Unis, afin d'éviter toute retombée sur les liens entre les deux pays, qui pourrait avoir une incidence significative sur cette relation stratégique importante", a écrit le ministère des Affaires étrangères.
L'assassinat de Jamal Khashoggi a terni la réputation de l'Arabie saoudite, et de nombreux pays internationaux ont pris des sanctions individuelles contre des responsables du régime, dont les Etats-Unis, le Canada ou la France.
"Le prince Mohammed et l'Arabie saoudite, dès avant le dépôt de la résolution au Sénat, étaient en train de se rendre compte que l'exécution de Khashoggi avait affaibli le royaume sur la scène internationale et l'avait rendu plus vulnérable aux pressions", a expliqué à l'AFP un expert de la géopolitique du Moyen-Orient, James Dorsey, de l'université RSIS à Singapour.
Evoquant cette affaire dimanche depuis Doha, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a répété un appel à "une enquête crédible et une punition pour ceux qui en sont coupables".
Le rôle de l'Arabie saoudite dans le conflit sanglant qui déchire le Yémen est également de plus en plus remis en question. Ryad est à la tête d'une coalition internationale qui soutient les forces progouvernementales contre les rebelles Houthis.
Depuis 2014, cette guerre a fait au moins 10.000 morts. Des millions de personnes sont par ailleurs menacées de famine dans ce pays où sévit "la pire crise humanitaire du monde", selon l'ONU.
Après la conclusion en Suède vendredi d'un accord de trêve entre belligérants, le roi Salmane et le prince héritier avaient souligné dans une déclaration officielle avoir "apporté leur soutien à une solution politique au conflit".

 


A la recherche de nouvelles molécules contre le paludisme

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A la recherche de nouvelles molécules contre le paludisme
C’est un minuscule parasite du nom de Plasmodium et il tue un demi-million de personnes par an, des enfants africains pour la plupart.
Les moustiques femelles le transmettent aux humains qu’elles piquent pour le repas de sang nécessaire à leur ponte (les mâles ne piquent pas). Il s’installe dans notre foie et s’y multiplie. Après une dizaine de jours, la population explose et les parasites envahissent le sang.
C’est à ce stade que fièvres, maux de tête et douleurs musculaires commencent. Puis les tremblements avec sueurs froides... Sans traitement, anémie, problèmes respiratoires, et la mort peuvent s’ensuivre, dans le cas de Plasmodium falciparum, dominant en Afrique.
Le paludisme se prévient et se soigne. Les voyageurs qui se rendent en Afrique et en Asie du sud-est prennent des pilules préventives. Les habitants limitent le risque avec des moustiquaires traitées par insecticides. Quand ils tombent malades, les médicaments existants sont efficaces, mais moins d’un enfant sur trois a pu en recevoir l’an dernier, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Un traitement préventif saisonnier pour les moins de 5 ans est recommandé par l’OMS. Le premier vaccin pour enfants, RTS,S, sera distribué dans trois pays africains en 2019, mais il ne réduit le risque que de 40% après quatre doses.
Malgré des milliards de dollars de dépenses, le monde n’a toujours pas trouvé de solution radicale contre le paludisme.
Dans une étude publiée jeudi dans Science, des chercheurs internationaux explorent une voie sous-étudiée: tuer les parasites dès le foie, la phase hépatique, avant l’apparition de la maladie... au lieu de la phase plus tardive dite sanguine, sur laquelle la majorité des médicaments anti-paludiques actuels se concentrent, notamment les dérivés de l’ancestrale quinine.
“C’est très compliqué de travailler sur la phase hépatique”, explique à l’AFP la microbiologiste Elizabeth Winzeler, professeure de pharmacologie à l’Université de Californie à San Diego et auteure principale. Les cellules du foie sont plus difficiles d’accès que les globules rouges, et le risque d’effets secondaires est plus important.
“Traditionnellement, on a plus tenté de découvrir des médicaments qui guérissent du paludisme”, poursuit-elle, que des médicaments qui tuent les parasites avant qu’ils ne provoquent le paludisme.
Avec l’aide d’étudiants, l’équipe a disséqué un million de moustiques pour en prélever des parasites.
Puis chaque parasite, isolé dans un tube, a reçu une molécule différente - 500.000 expériences au total, une prouesse permise par de nouvelles technologies de manipulation d’infimes quantités de liquides.
Enfin, les chercheurs ont observé quelles molécules “éteignaient” les parasites. Après cinq ou six années de travail, 631 molécules candidates à un “vaccin chimique” ont été identifiées (un vaccin normal permet de développer des anticorps).

Festival international du film transsaharien “The song of scorpions” primé à Zagora

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Festival international du film transsaharien “The song of scorpions” primé à Zagora
Le long-métrage indien “La chanson des scorpions” (The song of scorpions) de son réalisateur Anup Singh, a remporté, dimanche soir à Zagora, le Grand prix de la 15è édition du Festival international du film transsaharien de Zagora.
Les productions primées ont été annoncées lors de la cérémonie de clôture de cette manifestation artistique, qui a connu la participation de personnalités marocaines et étrangères issues du milieu académique, cinématographique et médiatique.
Le prix de la meilleure interprétation féminine a été octroyé à l’actrice Angeli Bayani, pour son rôle dans le long-métrage philippin “Bagahe” (The Baggage), tandis que le prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à l’acteur Irrfan Khan pour son rôle dans le long-métrage lauréat du Grand prix.
Le jury de la compétition officielle du long-métrage a décerné le prix du meilleur scénario au long-métrage iranien “Hindi et Hormuz” ex equo entre Abbas Amini et Pouria Heidari, tandis que le prix spécial du jury a été remis au long-métrage tunisien “La rumeur de l’eau” du réalisateur Taieb Louhichi.
Le jury a également octroyé une mention spéciale à l’acteur Hamid Alipour pour son rôle dans le long métrage “Hindi et Hormuz”. Concernant les prix du jury de la compétition des scénarios, le premier prix a été raflé par le scénario de “Double F” de Hicham El Aalaoui, le deuxième prix est revenu au scénario de “Dikra” de Smail Bouderbala, alors que le troisième prix a été octroyé au scénario de “Femmes rebelles” signé Siham Najmi.
Le jury de la compétition des scénarios a accordé également une mention spéciale au scénario de “Ichrak” de Zahra Kassimi. Les prix relatifs au jury de la compétition du court-métrage régional ont été répartis entre le grand prix remporté par “Évangile, ndlr”, de Mourad Khallou, le prix du meilleur scénario glané par “L’élève de la campagne, ndlr” de Yassine Ait Afkir, tandis que le prix spécial du jury est revenu à “Sans autorisation, ndlr” de Moulay Mustapha El Moussaoui.  Le jury a accordé une mention spéciale au court-métrage “Bonheur” de Rida Hankane. Par ailleurs, le prix du jury de la compétition du journalisme et de la critique est revenu au long métrage iranien “Hindi et Hormuz” de Abbas Amini, et une mention spéciale a été accordée au long-métrage philippin “The Baggage” du réalisateur de Zig Dulay. Quant au prix de la commission du public, qui a été créé lors de l’édition précédente, il est revenu également au long-métrage philippin “The Baggage”.
Les organisateurs de la 15è édition du Festival international du film transsaharien de Zagora ont concocté une programmation riche et varié sur l’immigration dans le cinéma africain, le panorama du film marocain ainsi que des programmes relatifs aux enfants. Placée sous le thème “Cinéma, migration et citoyenneté”, cette édition a été marquée par l’organisation de conférences et d’ateliers thématiques traitant entre autres des scénarios, des films documentaires et des techniques de tournage.

Les réseaux sociaux, une occupation à grands risques pour les enfants Comment les en protéger

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Les réseaux sociaux, une occupation à grands risques pour les enfants Comment les en protéger
 Omniprésent dans le quotidien de vos enfants, et ce dès le plus jeune âge, les réseaux sociaux ne sont pas dépourvus de désagréments en tout genre. La généralisation des smartphones leur a offert un accès en tout lieu et à toute heure à Internet et aux réseaux sociaux. Une liberté qui les expose forcément, un jour ou l’autre, à des risques tels que la cybercriminalité, l’intimidation, les menaces ou même la pornographie. Ainsi, le rôle des parents s’avère capital quant  à les protéger et leur apprendre à surfer en toute sécurité. Voici quelques conseils afin d’éviter de les exposer à ces menaces.
Avant tout, le premier précepte à adopter est de s’intéresser soi-même aux réseaux sociaux, pour rester vigilant par rapport à ce que votre enfant vit et mieux mesurer les dangers auxquels il est exposé. Ensuite, si vous ne voulez pas finir comme cette mère aux Etats-Unis, empoisonnée deux fois par sa fille car elle lui a confisqué son smartphone, il ne faut pas user de la manière forte ou brusquer l’enfant. Bien au contraire, il faut privilégier l’échange. Apprendre à ses enfants à déceler les informations fiables et faire la différence entre un contenu journalistique ou publicitaire. En effet, ce dernier renvoie majoritairement à des sites mensongers ou manipulateurs. Installer un filtre de contrôle parental pour limiter l’exposition de votre enfant à ce type de dangers est une solution viable, au même titre que de les initier à l’outil Décodex (www.lemonde.fr/verification). Créé par le quotidien du même nom, il répertorie environ 600 sites véhiculant une information fausse ou trompeuse. Néanmoins, il n’est pas infaillible. Plusieurs sites aux contenus dangereux échappent à sa base de données. De ce fait, la meilleure solution reste de parler régulièrement avec votre enfant, pour échanger à propos de ce qu’il  a pu voir ou lire.
Evidemment, l’implication des parents dans ce processus d’éducation ne s’arrête pas là. Avoir des enfants à l’ère du numérique implique également de gérer le temps dévolu aux écrans. Comment ? Tout simplement en respectant la règle du 3/6/9. Etablie par Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste français, elle repose sur le triptyque suivant : pas de télévision avant 3 ans, pas de jeux numériques avant 6 ans et pas d’Internet avant 9 ans. Il s’agit également de bannir tout contact de l’enfant avec un écran, le matin, au moment du repas, ainsi qu’avant de dormir. Dans ce dernier cas, l’enfant ou l’adolescent étant esseulé dans sa chambre, difficile d’être sûr qu’il n’est pas connecté. Du coup, la bonne vieille méthode qui consiste à couper purement et simplement le Wi-Fi après 23 heures se révèle extrêmement efficace.
Enfin, une discussion avec vos enfants autour des selfies et les situations dangereuses qu’ils peuvent créer est plus que primordiale. Au moment où il va se prendre en photo, l’enfant ou l’adolescent n’est obnubilé que par sa propre personne. Or, le cadre d’une photo est aussi composé d’un arrière-plan et de plusieurs autres éléments. S’ils tombent entre de mauvaises mains, ils peuvent avoir des conséquences tragiques. Notamment la maison de l’enfant ou son école, au même titre que la localisation. Vous devez lui apprendre à la désactiver. En partant du principe que l’ensemble de ces informations, à savoir le domicile de l’enfant, son école, ainsi que son planning complet grâce à la localisation, peuvent être consultables et accessibles à n’importe qui, n’importe quand, cette situation se révèle extrêmement inquiétante et n’est pas de nature à rassurer n’importe quel parent.
En conclusion, n’hésitez pas à visionner un documentaire éducatif en famille, mais aussi, demander à votre enfant de trouver sur le web une recette de cuisine par exemple. Ce sont également des moyens d’éduquer votre enfant à utiliser Internet à travers l’exploitation de ses aspects positifs.

Neuf morts dans l'explosion d'une voiture piégée à Afrine en Syrie

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Neuf morts dans l'explosion d'une voiture piégée à Afrine en Syrie
Au moins neuf personnes dont cinq civils ont péri dimanche dans la ville syrienne d'Afrine (nord), dominée par les forces turques et leurs alliés syriens, dans l'explosion d'une voiture piégée dans le centre-ville, selon une ONG.
"L'explosion a eu lieu aux abords du marché Al-Hal, près d'une position de combattants pro-turcs, faisant au moins neuf morts: cinq civils et quatre combattants", selon un nouveau bilan fourni à l'AFP par le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
"Plus de 20 personnes, des civils ou des combattants, ont en outre été blessées, et certaines sont dans un état grave", a-t-il ajouté, disant craindre un "bilan plus lourd".
L'attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, a par ailleurs causé "d'importants dégâts matériels dans le secteur", selon M. Abdel Rahmane.
Un correspondant de l'AFP a vu des étalages de légumes et de fruits renversés sur le lieu de l'attentat, ainsi que des façades de murs noircies par l'explosion.
"Nous avons vu une camionnette entrer en fin de matinée. Nous pensions qu'elle transportait des légumes", a témoigné Abou Yazan al-Qabouni, vendeur de légumes présent au moment de l'attentat.
Après l'explosion, il s'est précipité vers le lieu où gisaient des blessés et des morts, ajoutant avoir par la suite enterré les victimes décédées.
"Il n'y a pas de gangs armés, pas de terroristes ici. Ici c'est un marché de légumes", s'est-il indigné.
La ville d'Afrine a été prise en mars par l'armée turque et ses supplétifs syriens qui en ont chassé les Unités de protection du peuple (YPG), principale milice kurde en Syrie.
Ankara considère cette milice comme un groupe terroriste émanant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui livre une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984.
Cet attentat survient après que le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé mercredi de lancer dans "les prochains jours" une nouvelle offensive en Syrie contre les YPG.
Jeudi, un soldat turc a été tué dans la région d'Afrine par des tirs des YPG, selon le ministère turc de la Défense.
La Turquie a déjà lancé deux offensives en Syrie depuis 2016 pour repousser de sa frontière les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) puis les YPG, qui sont par ailleurs des alliées de Washington dans la lutte antijihadiste en Syrie.
Par ailleurs, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a affirmé dimanche, devant un forum organisé au Qatar, que la paix en Syrie pouvait être gagnée par une "Constitution crédible et inclusive".
"Dans un conflit, on peut gagner sur le plan territorial, surtout si l'on bénéficie d'un solide soutien militaire de la part d'amis, mais la question est de savoir si l'on peut (ainsi) gagner la paix", a déclaré l'émissaire devant le Doha Forum.
Il a estimé que la reconstruction et le retour des réfugiés étaient autant d'éléments qui peuvent aider à gagner la paix et qu'ils "sont aussi puissants que la force militaire".
La paix peut être gagnée, selon lui, "par le biais d'une Constitution crédible et inclusive".
Sous forte pression des Occidentaux, qui accusent Damas de blocage, M. de Mistura s'est employé avant la fin de sa mission de lever les interrogations du régime syrien sur la composition du Comité constitutionnel en gestation depuis des mois.
Les Occidentaux réclament à Staffan de Mistura de réunir au plus vite ce Comité pour revigorer un processus politique en souffrance face aux démarches diplomatiques parallèles de la Russie, la Turquie et l'Iran, et la reprise progressive du contrôle militaire du pays par le gouvernement syrien.
Le Comité constitutionnel doit comprendre 150 membres: 50 choisis par le pouvoir, 50 par l'opposition et 50 par l'émissaire de l'ONU afin d'insérer dans la réflexion des experts et des représentants de la société civile. Quinze membres issus de ces trois listes (5 par liste) seraient chargés de la rédaction de la nouvelle Constitution, selon le plan de l'ONU.
Déclenché en 2011 par des manifestations pro-démocratie, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de divers acteurs régionaux et internationaux et la montée en puissance de groupes jihadistes.
Il a fait plus de 360.000 morts et poussé sur les routes de l'exil plusieurs millions de civils.

Démarche unioniste des syndicats des collectivités locales

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Démarche unioniste des syndicats des collectivités locales
Les bureaux nationaux du Syndicat démocratique des collectivités locales affilié à la FDT et du Syndicat démocratique des collectivités territoriales ont tenu vendredi dernier une réunion commune au siège central de la FDT à Casablanca dans le cadre des concertations visant à unifier l’action syndicale et à renforcer le front intérieur des employés des collectivités territoriales.
Ils ont également dénoncé les atteintes à la liberté syndicale ainsi que la situation chaotique que vivent les employés de ces collectivités notamment à cause du gel du dialogue sectoriel et de la mise sous le boisseau de leurs revendications.
Dans ce cadre, les deux bureaux nationaux ont appelé le ministère de l’Intérieur à ouvrir un dialogue avec les représentants des employés et à répondre favorablement à leurs revendications « légitimes », notamment celles concernant l’adoption d’un statut équitable et motivant ainsi que la mise en place d’une fondation nationale des œuvres sociales, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’associer les syndicats à l’opérationnalisation de ces mesures.
Ils ont, par ailleurs, considéré la décision unitaire des deux syndicats comme un pas essentiel pour la défense des droits et des acquis des employés des collectivités territoriales, tout en appelant à l’adhésion à ce projet organisationnel unioniste qui est le fruit d’un long et profond débat.
Dans ce sens, ils ont appelé à la réunion d’un conseil national commun en vue de valider la décision des deux bureaux visant à intégrer le Syndicat démocratique des collectivités locales, et ce, le 12 janvier 2019 au siège central de la FDT à Casablanca.

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