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Martin Scorsese, parrain officiel de la Cinémathèque marocaine

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Martin Scorsese, parrain officiel de la Cinémathèque marocaine
La figure tutélaire du cinéma contemporain mondial, le réalisateur américain Martin Scorsese, s'est proposé d'être le parrain officiel de la Cinémathèque marocaine, a annoncé jeudi le Centre cinématographique marocain (CCM). En marge de la 17è édition du Festival international du film de Marrakech qui s'est déroulée du 30 novembre au 8 décembre 2018, la réalisatrice et directrice de la Cinémathèque marocaine, Narjiss Nejjar, a initié une rencontre avec M. Scorsese et lui a présenté les missions de la Cinémathèque marocaine, à savoir la collecte, la préservation et la restauration du patrimoine filmique marocain et de ses œuvres fondatrices, mais également la transmission de la culture cinématographique aux générations futures, précise le CCM dans un communiqué.  
A cette occasion, le réalisateur américain s'est réjoui de l’ambition de ce projet et a proposé d’être le parrain officiel de la Cinémathèque marocaine, relève la même source, précisant que ce parrainage permettra à la Cinémathèque marocaine de profiter de l’expertise de "The Film Foundation", une institution à but non lucratif engagée dans la protection et la préservation des œuvres cinématographiques mondiales.  Outre son fondateur, Martin Scorsese, l'institution réunit des cinéastes tels que Francis Ford Coppola, Woody Allen, Georges Lucas ou encore Steven Spielberg.  Ce parrainage permettra également à la Cinémathèque marocaine d'acquérir une visibilité sur la scène internationale, notamment auprès des institutions chargées de la préservation et de la restauration du patrimoine filmique dans le monde, conclut le CCM.


L'UE renforce son soutien au Maroc pour lutter contre la migration irrégulière

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L'UE renforce son soutien au Maroc pour lutter contre la migration irrégulière
L’Union européenne (UE) a renforcé son soutien au Maroc pour lutter contre la migration irrégulière en portant à 148 millions d'euros le montant total mobilisé en 2018 au titre de son fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique. 
«L'enveloppe supplémentaire adoptée au titre du fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique portera à 148 millions d'euros le montant total de l'aide apportée au Maroc en 2018», selon un communiqué de la Commission européenne, publié vendredi. 
Ce financement, qui s'inscrit dans le cadre du «soutien constant» apporté par l'UE à la stratégie nationale marocaine de migration et d'asile, «contribuera à intensifier la lutte contre le trafic de migrants et la traite d'êtres humains, dont un renforcement de la gestion intégrée des frontières», souligne l’exécutif européen qui réaffirme le soutien de l'UE au Maroc pour lutter contre la migration irrégulière «dans un contexte de pressions migratoires accrues le long de la route de la Méditerranée occidentale». 
«Avec le concours de ses Etats membres, l'UE intensifie actuellement son aide au Maroc, un partenaire de premier plan pour l'Union européenne. C'est ensemble que l'UE et le Maroc doivent relever les défis qui se posent actuellement à eux; ensemble, nous pouvons lutter contre les passeurs, sauver des vies et aider les personnes dans le besoin», a expliqué le commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, Johannes Hahn, cité dans le communiqué. 
Pour le responsable européen, la coopération entre l’UE et le Maroc va au-delà de la seule migration. «Nous nous employons à renforcer notre partenariat par le développement socioéconomique, la décentralisation et l'intégration des jeunes, au profit des citoyens marocains et européens», a-t-il souligné. 
De son côté, Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de la migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté, a relevé que «le Maroc est soumis à une pression migratoire particulièrement forte, du fait de l'augmentation des flux le long de la route de la Méditerranée occidentale. C'est pourquoi nous nous employons à intensifier et approfondir notre partenariat avec ce pays, en augmentant notre soutien financier». 
Selon lui, le financement de l’UE contribuera «à renforcer la gestion des frontières et la lutte contre les passeurs, tout en améliorant la protection des migrants et en contribuant à prévenir les départs irréguliers grâce au soutien apporté au développement économique de la région». Et de conclure qu’il s’agit de «défis communs» qui «nécessitent des solutions communes et des partenariats et le Maroc peut compter sur l'UE». 
Depuis 2014, l'UE a engagé 232 millions d'euros par l'intermédiaire de différents fonds et instruments, afin de soutenir des actions liées à la migration au Maroc. 

Liga : Le Real se rassure avant le Mondial

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Liga : Le Real  se rassure avant le Mondial
Griezmann sauveur ! Impliqué sur tous les buts de son équipe, le Français a sorti samedi l'Atlético de Madrid d'un match piège à Valladolid et lui permet de rejoindre, avec une victoire 3-2, le FC Barcelone en tête de la Liga.  Juste derrière, le Real Madrid a tenu le rythme et s'est rassuré avant le Mondial des clubs en disposant sans forcer (1-0) du relégable Rayo Vallecano, pour son dernier match de l'année au Santiago-Bernabéu.
L'Atlético a failli se faire surprendre à Valladolid, et n'a sauvé les meubles que grâce à Antoine Griezmann, auteur à la 80e minute du but de la victoire après une seconde période cauchemardesque qui a vu Valladolid revenir un temps à 2-2.
"Je peux encore m'améliorer. Je ne suis pas à mon meilleur niveau (...). L'entraîneur nous avait dit qu'il fallait faire attention aux centres", a déclaré le Français après la rencontre.
Il avait pourtant fait le travail en première période: d'abord une passe décisive pour Kalinic à la 26e minute, expédiée entre les jambes du gardien Jordi Masip, puis un penalty imparable (45e+1), concédé par le défenseur Kiko Olivas qui avait dévié sa frappe de la main et accordé après recours à l'arbitrage vidéo.
Mais la meilleure défense de Liga a ployé en seconde période sous la pression d'un bouillant stade José-Zorrilla, à guichets fermés pour la première fois de la saison.
Le "Pucela" a poussé, dominant largement le jeu et multipliant les centres dans la surface de Jan Oblak.
Calero a d'abord réduit le score, de la tête également, à la 57e minute, puis le milieu madrilène Saul Niguez a provoqué l'égalisation (63e) en expédiant un tir d'Enes Ünal dans ses propres filets.
Malgré cette frayeur, les hommes de Diego Simeone reviennent, avec 31 points, à hauteur du leader, le FC Barcelone, qui joue dimanche sur le terrain de Levante et n'est en tête qu'à la différence de buts.
Le Real Valladolid reste 12e avec 20 points et peut se faire dépasser par Eibar et Valence.
Côté Real Madrid, les "Merengues" ont à peine rassuré l'exigeant public du Santiago-Bernabéu, trois jours après y avoir sombré en Ligue des Champions (0-3) face au CSKA Moscou.
Dominateurs, les hommes de Santiago Solari ont rapidement ouvert le score d'un tir croisé de Karim Benzema (13e), servi par Lucas Vazquez.
Un service minimum sanctionné par des sifflets en fin de match, d'autant que le Rayo a raté une balle d'égalisation dans le temps additionnel.
La facture aurait pourtant pu être plus salée: Marco Asensio a perdu un duel (16e) avec le gardien, Toni Kroos a trouvé le poteau (35e) et Sergio Ramos était signalé légèrement hors-jeu après avoir expédié dans la cage un coup franc de l'Allemand (64e).
Le club de Vallecas, privé de plusieurs de ses cadres pour ce match, reste avant-dernier avec 10 points.
Le Real était au contraire au grand complet, l'occasion pour son Ballon d'Or Luka Modric de présenter le trophée aux supporters, qui lui ont réservé une ovation debout.
Les "Merengues" remontent momentanément à la troisième place et à un point des coleaders, et peuvent maintenant partir sans trop de doutes pour le Mondial des clubs aux Emirats arabes unis, où ils affrontent mercredi les Japonais de Kashima Antlers en demi-finale.
Dimanche, Séville (3e, 28 pts) devait avoir l'occasion de repasser devant le Real et de rejoindre l'Atlético en recevant Gérone (10e, 21 pts) au stade Sanchez-Pizjuan.

Migration et droits de l’Homme décortiqués à Martil Nécessité de fonder le droit national sur les principes du droit international

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Migration et droits de l’Homme décortiqués à Martil Nécessité de fonder le droit national sur les principes du droit international
Des acteurs associatifs, des universitaires et des représentants d’organisations internationales se sont donné rendez-vous, samedi à Martil dans le cadre d’une journée d’étude, pour débattre de la question de la politique migratoire et ses liens avec les droits de l’Homme. 
Initiée par l’Association Mains solidaires, qui vise à améliorer les conditions des personnes vulnérables et en situation d’exclusion sociale, cette journée a été l’occasion de rapprocher l’assistance, composée d’étudiants et de chercheurs, des règles établies par le droit international concernant le migrant et le réfugié, et de passer en revue les efforts fournis par le Maroc dans ce sens. 
Intervenant au nom de la Plateforme nationale protection migrants (PNPM), réseau de plaidoyer pour les droits des migrants, Younous Arbaoui s’est arrêté sur la question de l’identification des migrants décédés aux frontières maritimes marocaines, relevant l’importance que revêt cette opération, mais également les difficultés qui entravent son bon déroulement. 
Cette identification se heurte à des difficultés pratiques vu que les personnes concernées ne sont pas toujours enregistrées auprès des autorités compétentes, a-t-il fait observer en notant que la solution à cette situation réside, entre autres, en davantage de coordination entre les départements compétents, et une implication accrue des services consulaires et des organisations internationales représentées au Maroc. 
Pour sa part, Zahra Atbi, représentant l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), s’est attardée sur le cadre juridique international établissant les droits des migrants (droits de l’Homme, droit au travail), abstraction faite de leurs statuts administratifs. 
S’arrêtant sur la gouvernance dans le domaine de la migration, elle a noté que celle-ci consiste, en particulier, à fonder le droit national sur les principes du droit international, ajoutant que la gouvernance devrait, au final, déboucher sur l’amélioration du bien-être socioéconomique des migrants. 
De son côté, la représentante du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), Hasnaa Amghar, a fait savoir qu’en 2017, le monde comptait 68,5 millions de personnes déplacées, dont 25,4 millions de réfugiés. 
Elle a précisé que les réfugiés vivant au Maroc sont composés notamment de Syriens, de Yéménites, de Centrafricains, d’Ivoiriens et d’Irakiens, ajoutant que la majorité de ces personnes est concentrée sur l’axe Casablanca-Kénitra-Témara-Rabat, alors que d’autres villes, comme Marrakech, Meknès et Tanger en comptent quelques centaines. 

L'approche humaine, une constante de la politique marocaine Abdelkrim Benatiq s’entretient à Rabat avec Tendayi Achiume

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L'approche humaine, une constante de la politique marocaine Abdelkrim Benatiq s’entretient à Rabat avec Tendayi Achiume
La politique marocaine en matière de migration et d'asile fait de l'approche humaine une constante dans la lutte contre toutes les formes de discrimination, a affirmé, vendredi à Rabat, Tendayi Achiume, rapporteuse spéciale de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance.
Le Maroc a consenti un «grand» effort pour mettre en place une politique nationale de migration et d'asile novatrice qui fait de l'approche humaine la composante essentielle et constante dans la lutte contre toutes les formes de discrimination que connaît le phénomène migratoire, a relevé Tendayi Achiume qui s'exprimait lors d'un entretien avec le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, Abdelkrim Benatiq.
Selon un communiqué du ministère, la rapporteuse onusienne a exprimé sa gratitude et ses remerciements au Royaume du Maroc pour avoir accueilli le Forum mondial sur la migration et le développement, ainsi que la Conférence internationale pour l'adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
De son côté, Abdelkrim Benatiq a mis en avant les grandes lignes de la politique nationale de migration et d'asile adoptée par le Maroc depuis 2013, soulignant que cette politique commence à donner des résultats sur le terrain, notamment aux niveaux national, régional et international, et ce grâce à la sagesse et la perspicacité de S.M le Roi Mohammed VI.
Ces entretiens se sont déroulés en présence du wali, directeur de l'immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur, Khalid Zerouali.

Journée d'étude sur la filière des céréales dans la région de Fès-Meknès

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Journée d'étude sur la filière des  céréales dans la région de Fès-Meknès
Une journée d’étude sur le thème ‘’La filière des céréales dans la région Fès-Meknès : production, financement et commercialisation’’ a été organisée récemment à Fès, avec la participation de professionnels du secteur, d’agriculteurs et d’acteurs économiques.
Cette rencontre vise à débattre de la situation de la filière céréalière dans la région, et ce en application des hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI qui n’a eu de cesse de mettre l’accent sur la nécessité d’ériger l’agriculture en levier majeur du développement et des politiques économiques du Royaume, a indiqué Mohand Laenser, président du conseil régional Fès-Meknès, qui a initié cette journée, en collaboration avec la direction régionale de l’agriculture. 
Après avoir souligné l’importance des actions entreprises au cours des dix dernières années notamment dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), un ‘’projet de développement ambitieux’’ sur les plans national et régional, M. Laenser a indiqué que le conseil régional a accordé un ‘’intérêt particulier’’ au secteur en tant que ‘’pilier principal’’ de développement, l’objectif étant de permettre à la région de devenir le premier pôle agricole du Royaume.
La place de choix accordée au secteur agricole dans les plans régionaux de l’aménagement du territoire et de développement régional est motivée par la volonté de créer un pôle agricole à deux dimensions, a-t-il dit.
Il s’agit d’un pôle agricole stratégique au niveau national destiné à l’agriculture intensive dans la plaine de Saïss, lequel devrait être renforcé par des activités de transformation, et consolidé par ‘’une dimension qualitative’’ au niveau des provinces, avec une production des produits du terroir et biologiques, a expliqué le président du conseil régional.
Pour atteindre cet objectif, M. Laenser a mis l’accent sur la nécessité d’œuvrer pour relever les défis auxquels fait face le secteur au niveau de la région, notamment le renforcement de la bonne gouvernance et la formation et l’encadrement, l’amélioration de la situation des petits agriculteurs et le règlement des problèmes liés au financement et à la valorisation de la chaîne de production.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de l’agriculture, Kamal Hidane, a indiqué que l'organisation de cette journée reflète l’intérêt que porte le conseil de la région à l’agriculture en tant que premier secteur créateur d’emplois à Fès-Meknès, ajoutant que les céréales représentent 53% de la superficie cultivée dans la région.
La culture des céréales a enregistré ‘’une grande avancée’’ à la faveur des projets réalisés dans le cadre du Plan Maroc Vert qui a permis notamment le renforcement de la mécanisation, l’utilisation des semences sélectionnées et l’augmentation du rendement, a souligné M. Hidane.

​Attijariwafa bank remporte deux prix d'excellence à Londres

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​Attijariwafa bank remporte deux prix d'excellence à Londres

Le groupe Attijariwafa bank (AWB) a remporté, récemment à Londres, deux prix d'excellence décernés par "EMEA Finance Magazine", a indiqué dernièrement la banque dans un communiqué.
Lors de la 11ème édition de la cérémonie de remise des prix "African Banking Awards 2018", le groupe a reçu, pour la 4ème fois consécutive, le prix de la "meilleure banque marocaine de l'année 2018", et celui de la "meilleure banque au Sénégal pour l'année 2018" (2ème fois consécutive), par le biais de sa filiale CBAO Sénégal, précise la même source.
"Selon le magazine britannique de référence, ces deux consécrations viennent récompenser le progrès réalisé par le groupe AWB au cours de l'année 2018, car il a su équilibrer son expansion et sa croissance en tenant compte des risques dans un contexte parfois difficile, et offrir à ses clients diversifiés de nouveaux produits et services innovants, excellant dans les services bancaires d’investissement", lit-on dans le communiqué.
Le magazine récompense également la stratégie de développement progressive et la dynamique du groupe AWB, notamment dans le domaine de l'inclusion financière au profit des clients à faible revenu, indique la même source, ajoutant que le groupe Attijariwafa bank consolide ainsi "sa position de groupe bancaire et financier panafricain de référence au service de l’Afrique qui avance", rapporte la MAP.
Basé à Londres, le magazine EMEA Finance est un périodique important qui traite du secteur financier en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, régions parmi les plus dynamiques et émergentes du monde, rappelle-t-on.
Source d’information complète pour le secteur financier dans la région EMEA, le magazine se veut un périodique exclusivement dédié aux événements financiers, aux activités et succès liés au secteur financier international. 
Le magazine EMEA Finance est publié six fois par an. Des suppléments pertinents et informatifs qui fournissent l'analyse et l'investigation de sujets spéciaux sont fréquemment inclus avec le magazine.

Une récolte record des olives

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Une récolte record des olives
La campagne oléicole actuelle se démarque par un nouveau record de production des olives prévu, qui dépasse 2.000.000 tonnes, soit une hausse de 41,6% par rapport à la moyenne de production des olives des cinq dernières années et de 28 % par rapport à la campagne précédente (2017/2018).
Ces chiffres ont été annoncés lors d'une rencontre entre l’INTERPROLIVE, (l’interprofession de la filière oléicole) et MoroccoFoodEx (EACCE : L'Etablissement autonome de contrôle et de coordination des Exportations), tenue récemment à Casablanca.
Cette rencontre a été une occasion pour les professionnels pour examiner les mesures d’accompagnement nécessaires au développement du secteur oléicole et faire le point sur la campagne actuelle, indique un communiqué conjoint de l’INTERPROLIVE et MoroccoFoodEx, parvenu vendredi à la MAP.
Lors de cette réunion, les différents intervenants se sont félicités des résultats de la campagne oléicole actuelle qui se démarque par un nouveau record de production des olives prévu, et qui dépasse 2.000.000 tonnes, ajoute le communiqué, estimant que cette performance de production, qui s’inscrit dans les ambitions fixés dans le cadre du Plan Maroc Vert, aura des répercutions '’très positives’’ sur la dynamique de développement économique dans toutes les régions de production oléicoles notamment à travers la création de plus de 50 millions de journées de travail.
A cet effet, plusieurs efforts sont engagés et d’autres sont à poursuivre afin d’assurer une bonne valorisation de cette production oléicole, d’alléger la pression sur les prix et garantir des revenus adéquats, particulièrement aux petits producteurs. 
Il s’agit également de garantir un bon écoulement des produits oléicoles sur le marché intérieur ainsi que de profiter pleinement des opportunités offertes dans les marchés internationaux traditionnels et pénétrer de nouveaux marchés émergents.
Selon la même source, une série de décisions ont été prises par les participants à cette réunion, relatives respectivement au secteur de l’huile d’olive, à la protection du consommateur marocain et au secteur d’olive de table.
Ainsi, en vue d’impulser l’export d’huile d’olive marocaine, il a été décidé d’organiser une Incoming mission d’importateurs d’huile d’olive italiens fin janvier 2019, une mission B2B sur le marché américain fin février 2019, et la participation du Maroc au salon spécialisé en huile d’olive à Madrid (WORLD OLIVE OIL EXHIBITION), les 27 et 28 mars 2019.
Il a, en outre, été préconisé, de rechercher les moyens à mettre en œuvre pour créer un lien direct entre les exportateurs d’huile d’olive marocaine et les opérateurs de la conserve de poisson à l’export.
D’autre part, afin de mieux protéger le consommateur marocain, il a été décidé de mettre en place un contrôle strict sur les importations d’huile d’olive sur le marché national en termes de normes et de qualité.
Pour le secteur d’olive de table, les participants à cette rencontre ont convenu de mettre en place un plan d’accompagnement pour les unités industrielles pour arriver à leur agrément de la part du FDA américain afin de saisir les opportunités qu’offre le marché américain en ce moment.


L’expansion des superficies irriguées stimulerait la productivité agricole en Afrique

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L’expansion des superficies irriguées  stimulerait la productivité agricole en Afrique
Il existe un vaste potentiel d’intensification de l’irrigation, en particulier en Afrique subsaharienne, qui permettrait d’accroître les rendements des cultures et d’améliorer la résistance aux chocs climatiques, indique un récent rapport du Panel Malabo Montpellier présenté à Rabat.
Selon la nouvelle étude, intitulée « Water-Wise: Smart Irrigation Strategies for Africa » (Utilisation judicieuse de l’eau : des stratégies intelligentes d’irrigation pour l’Afrique), l’extension de l’irrigation sur 47 millions d’hectares en Afrique stimulerait la productivité agricole, les moyens de subsistance et la croissance économique. Ce qui permettrait aux agriculteurs africains de produire deux fois plus de denrées alimentaires, soutiennent les auteurs de ce document.
« C’est en aidant davantage d’agriculteurs à accéder aux systèmes d’irrigation et à les utiliser que les pays africains pourront atteindre leurs objectifs de réduction de la faim et de promotion de la sécurité alimentaire », souligne le rapport lancé lundi 17 à l’occasion du Forum du Panel Malabo Montpellier.
Mettant ainsi l’accent sur l’argument de rentabilité du développement de l’irrigation, le document relève que dans les régions les plus vulnérables d’Afrique, l’agriculture irriguée permet également aux agriculteurs de prolonger la saison agricole, d’augmenter leur productivité et leurs revenus et d’améliorer leurs moyens de subsistance.
Pour s’en convaincre, l’étude met en avant les réussites de six pays africains dans lesquels l’augmentation des niveaux d’irrigation a permis d’améliorer et de prolonger les récoltes, d’augmenter les revenus et d’améliorer les perspectives des agriculteurs, relève le Panel Malabo Montpellier dans un communiqué.
Après analyse des bonnes pratiques appliquées en Éthiopie, au Kenya, au Mali, au Maroc, au Niger et en Afrique du Sud, « les auteurs du rapport ont constaté que les rendements des cultures irriguées peuvent atteindre le double ou plus des  rendements des cultures pluviales sur le continent », note-t-il rappelant que seulement 6% des terres cultivées sont irriguées en Afrique, contre 14% en Amérique latine et 37% en Asie.
Citant le cas du Niger, l’un des pays où le rythme d’expansion de l’irrigation est le plus rapide, il est apparu que « l’agriculture irriguée parvient à générer jusqu’à 20 % du produit intérieur brut (PIB) agricole », constate le panel.
Autre exemple, celui du Malawi. Coprésident du Forum de Malabo Montpellier, le Dr. Saulos Klaus Chilima note que ce pays dont il est le vice-président « s’est engagé à accroître la superficie des terres arables irriguées et a déjà vu les revenus augmenter de 65% dans les zones où les agriculteurs participent à des programmes d’irrigation ». 
D’une manière générale, les auteurs du rapport en sont venus à penser que « les avantages économiques de l’expansion des superficies irriguées sont deux fois plus importants que les coûts liés au changement climatique ». 
Pour arriver à cette conclusion, les auteurs du rapport ont pris la peine d’analyser plusieurs points communs entre les pays ayant connu des progrès significatifs dans l’expansion de l’irrigation. 
Ainsi, « ils en ont tiré neuf recommandations pouvant aider d’autres pays à atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de nutrition fixés par l’Agenda 2063 de l’Union africaine et par la Déclaration de Malabo.
L’une des recommandations  consiste à « mettre en place des institutions gouvernementales efficaces dédiées à cet effet et d’augmenter de manière significative les financements publics des programmes d’irrigation », selon le Dr. Ousmane Badiane, coprésident du Panel Malabo Montpellier.
Le directeur Afrique de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) estime aussi que « les interventions visant à faciliter l’accès au financement et à renforcer les compétences en matière d’exploitation, de réparation et d’entretien des équipements sont quelques-uns des facteurs clés qui ont permis aux pays de réaliser des progrès considérables. »
En outre, le partenariat avec le secteur privé et les communautés agricoles ainsi que l’amélioration de la réglementation pour une utilisation sécuritaire et durable de l’eau en sont d’autres facteurs déterminants et doivent aussi faire partie de pistes à suivre.
Pour rappel, le Panel Malabo Montpellier est un groupe d’experts internationaux issus des domaines de l’agriculture, de l’écologie, de la nutrition et de la sécurité alimentaire qui déterminent des choix politiques permettant d’accélérer les progrès vers la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique.
Coprésidé par Dr. Ousmane Badiane, directeur Afrique de l’IFPRI et Pr. Joachim von Braun, directeur du Centre de recherche pour le développement de l’Université de Bonn, « il identifie concrètement les domaines dans lesquels des progrès et des changements positifs ont été réalisés sur l’ensemble du continent et évalue les caractéristiques particulières des pays les plus performants », souligne-t-on. En outre, « il identifie ensuite les innovations institutionnelles les plus importantes ainsi que les interventions en matière de politiques et de programmes qui peuvent être reproduites et multipliées par d’autres pays ».

 

Bouillon de culture

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Bouillon de culture
Subventions 
 
Les subventions consacrées à la production cinématographique nationale en 2018 se sont élevées à 75 millions de dirhams contre 46 en 2017, et ce sur la base d'un programme précis et efficient, et en dépit du recul des revenus du Fonds de soutien à la production cinématographique, a indiqué, samedi, le ministère de la Culture et de la Communication - département de la Communication. Dans le cadre des efforts de promouvoir le secteur du cinéma et d'en faire un levier de développement, étant un élément du développement global, et conformément à son plan d'action visant l'amélioration, tant au niveau quantitatif que qualitatif, de la production à travers le soutien à la production cinématographique nationale ainsi que l'élargissement de sa commercialisation à l'intérieur du pays et la promotion de son rayonnement à l'étranger, le ministère veille à renforcer, améliorer et diversifier ce soutien afin d’asseoir une industrie cinématographique réelle dans le Royaume, précise la même source dans un communiqué.
 
Variety
 
Le magazine américain de référence du showbiz, Variety, a mis en relief samedi les avantages de la destination Maroc pour les productions cinématographiques mondiales, à la faveur de la diversité géographique, historique et culturelle du Royaume, qui dispose également d'une infrastructure cinématographique "très développée", fruit de plusieurs décennies de production active. "Au confluent d'influences culturelles berbère, arabe et européenne, le Maroc, pays d'Afrique du Nord, jouit d'une longue côte atlantique ensoleillée, des cimes enneigées de l'Atlas et de cités millénaires comme Fès et Marrakech avec des paysages urbains portant les vestiges d’époques mémorielles allant des temps bibliques à l’époque contemporaine", écrit Variety dans un article publié sur son site web. Variety note que le Royaume est riche également d’une infrastructure cinématographique "très développée", fruit de plusieurs décennies de production cinématographique active dans le pays par des producteurs qui ont choisi le Maroc notamment pour sa stabilité et sa convivialité. A cela s’ajoutent un climat similaire à celui du sud de la Californie ainsi que des remises financières qui font du Maroc l’endroit "le plus propice au cinéma dans la région", souligne la publication américaine spécialisée.

Abdelhak Zerouali : La colonisation a joué un rôle important dans l'essor du théâtre au Maroc

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Abdelhak Zerouali : La colonisation a joué un  rôle important dans l'essor  du théâtre au Maroc
Abdelhak Zerouali, l'esprit créateur à savoir dédié sa vie au théâtre, est un acteur accompli qui s'est forgé dans la culture orale "Al halqa" et a appris de ses conteurs, épris par leurs talents à attiser la curiosité des foules. Dans une interview à la MAP en marge de la 20ème édition du Festival national du théâtre de Tétouan, Zerouali a affirmé que le théâtre est un genre de spectacle pourvu de sens et de conscience politique de l'intellectuel et le créatif marocains. Le théâtre marocain repose sur deux éléments fondamentaux, à savoir les formes d'expression qui résident dans le patrimoine et les traditions marocaines, notamment "Al halqa", "Al bissat", "Sultan Talba", ainsi que d'autres formes de spectacle pouvant se transformer en théâtre, et l'ouverture sur la dimension traditionnelle du théâtre, compte tenu de l'influence du colonisateur français et espagnol sur le théâtre, dans l'objectif de nourrir et cultiver les esprits, et de distraire les communautés résidant au Maroc, a-t-il précisé. La colonisation a joué un rôle important dans l'essor du théâtre, à travers l'édification des théâtres notamment le théâtre municipal d'El Jadida, Cervantes de Tanger et le théâtre municipal de Casablanca, a-t-il rappelé sur un air de nostalgie, notant que les premiers essais théâtraux ont vu le jour en 1926 au lycée Moulay Driss de Fès, qui compte la première troupe de théâtre au niveau national. En 1956, année de l'indépendance, a-t-il poursuivi, le théâtre national a évolué, n'offrant plus uniquement des spectacles mais incluant désormais un discours politique porteur de liberté, de valeurs, d'éthique, au service des intérêts supérieurs de l'identité marocaine. Après la fin du colonialisme, plusieurs théâtres ont vu le jour dont les théâtres d'amateurs qui ont fourni un grand effort dans le choix des thématiques, a-t-il dit, rappelant que la majorité des théâtres d'amateurs se sont consacrés, jusqu’à la fin des années 80, à la critique sociale et politique à l'image de la nouvelle société marocaine, qui défend un Etat de droit et qui se sert des outils d’expression à des fins de divertissement et de sensibilisation politique.

Nouamane Lahlou: “Lghzala Zagora” se veut un hommage à la région

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Nouamane Lahlou: “Lghzala Zagora” se veut un hommage à la région
La nouvelle chanson "Lghzala Zagora" se veut un hommage à la région et un "document de référence" pour les générations futures, a indiqué l'auteur, compositeur et chanteur marocain Nouamane Lahlou. Cette nouvelle chanson est une "épopée" et un prolongement des oeuvres artistiques précédentes, a précisé l'artiste dans une déclaration à la MAP vendredi en marge de l'ouverture du 15è Festival international du film transsaharien de Zagora, ajoutant qu'il ne cesse dernièrement de se concentrer sur tout ce qui est "anthropologique" et cherche toujours à mettre en avant l'espace et l'être humain. Dans ce sens, Nouamane Lahlou a souligné que la première graine de sa nouvelle chanson remonte à quelques mois, faisant l'objet des efforts d'une "grande" équipe, partie à la recherche et la fouille dans les spécificités de la région et de ses tribus, ainsi que les 7 oasis avoisinantes, avant d'aboutir à un poème de 15 vers constituant les paroles de la chanson.
Après avoir mis l'accent sur le défi de respecter la simplicité et la fluidité dans le choix des paroles pour plaire au plus large public, l’artiste marocain a souligné que la phase d'enregistrement de la chanson a été effectuée dans un studio à Casablanca, nécessitant une période de 8 mois, répartie entre la capitale économique et la région de Zagora, dans le souci de s'inspirer du folklore populaire de la région et ainsi aboutir à une composition musicale convenable. S'agissant du clip vidéo de "Lghzala Zagora" qui a nécessité environ 8 mois pour sa mise en scène, Lahlou a affirmé qu'il n'a pas hésité à solliciter la collaboration de la réalisatrice marocaine "Fatima Boubekdi" pour réaliser ce travail, en raison de "la concordance de son concept et ses orientations artistiques avec la nature et les caractéristiques de la chanson". Concernant les contraintes de la production, Lahlou a mis en avant le facteur relatif au choix du moment convenable pour dévoiler la chanson, soulignant que ce dernier est un facteur décisif dans la réussite d'une nouvelle œuvre artistique. Dans ce contexte, l'artiste a relevé que l'idée de dévoiler la chanson lors du festival Festival international du film transsaharien de Zagora renvoie à une proposition des organisateurs, considérant ce choix comme une "belle chose".
A cet effet, il a salué la "grande contribution" du conseil communal de Zagora dans la concrétisation de cette oeuvre, et ce en faisant face aux différents obstacles et contraintes rencontrés par l'équipe de travail.
Par ailleurs, Nouamane Lahlou a réaffirmé son attachement à l'idée de chanter sur les différentes villes marocaines, à l'image de Zagora, Chefchaouen et Tafilalet, soulignant le rôle que cela pourrait jouer dans la réalisation d'un essor touristique important au niveau de ces villes.
Évoquant la possibilité d'intégrer le monde du cinéma, l'artiste marocain a écarté cette idée, insistant sur sa forte conviction au principe de la spécialité et du respect des autres domaines de l'art, ainsi que son amour éternel pour la musique et la chanson.

Des spécialistes planchent sur la représentation de la migration dans le cinéma africain

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Des spécialistes planchent sur la représentation de la migration dans le cinéma africain
Des personnalités issues du milieu académique, cinématographique et des médias ont jeté la lumière, samedi à Zagora, sur les différents aspects liés à la représentation de la migration dans le 7ème art au niveau africain.
S'exprimant lors d'une conférence sur "La représentation du phénomène de la migration dans le cinéma africain", organisée en marge de la 15è édition du Festival international du film transsaharien de Zagora, le scénariste, réalisateur, photographe et anthropologue congolais, David Pierra Villa, a affirmé que les scénaristes africains ont depuis toujours abordé la thématique de la migration dans leurs travaux compte tenu de l'ampleur de ce phénomène au niveau du continent africain. Après avoir cité diverses productions cinématographiques traitant de cette thématique, M. Villa a fait savoir que l'Afrique, et particulièrement les pays appartenant à l'Afrique de l'Ouest, a connu durant les années 60 et 70 plusieurs crises ayant contribué à une montée de la migration, notant que celle-ci constitue une alternative pour les habitants en quête d'un meilleur avenir. Dans une déclaration à la MAP, la présidente de cette 15ème édition, Frieda Ekotto, a souligné l'importance de la migration dans le cinéma africain, précisant que la destination finale des migrants n'est plus les pays du Nord et que l'immigration se fait désormais essentiellement entre les pays du sud. Les raisons derrière cette montée de la migration au niveau du continent africain sont d'ordre économique, compte tenu de l'absence des conditions d'une vie décente, outre les guerres, les conflits régionaux et les tensions politiques, a poursuivi Mme Ekotto qui occupe actuellement le poste de chef du département des études afro-américaines et africaines et de littérature comparée à l'Université du Michigan aux Etats-Unis. Pour sa part, la critique de cinéma française, Catherine Ruelle, a estimé que la migration qui revêt une grande importance de nos jours n'est pas un phénomène récent, faisant savoir que le film de Samed Osman qui relate l'histoire d'une femme africaine ayant immigré en France pour subvenir aux besoins de ses enfants et de sa famille est l'un des premiers films à avoir abordé la thématique de la migration au niveau africain. "Le vrai défi aujourd'hui est que les pays européens n'acceptent plus l'afflux d'immigrants et de réfugiés", a-t-elle dit, soulignant la forte présence de ce défi humanitaire à l'ordre du jour de la communauté internationale, ce qui s'est traduit par l’organisation dernièrement à Marrakech de la Conférence des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Les organisateurs de la 15è édition du Festival international du film transsaharien de Zagora (13-17 décembre) ont concocté une programmation riche et variée sur l'immigration dans le cinéma africain, le panorama du film marocain ainsi que des programmes relatifs aux enfants.  Placée sous le thème "Cinéma, migration et citoyenneté", cette édition prévoit l'organisation de conférences et d'ateliers thématiques traitant entre autres des scénarios, des films documentaires et des techniques de tournage. 

"Al Khalfa" d'Amine Nassour remporte le Grand prix du Festival national du théâtre de Tétouan

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La pièce de théâtre "Al Khalfa" du réalisateur Amine Nassour a remporté le Grand prix de la 20ème édition du Festival national du théâtre de Tétouan qui a pris fin vendredi soir. La pièce raconte l'histoire de Said, écrivain rêveur et aventurier par ses idées, qui défie tous les obstacles pour imaginer une tente connue chez les habitants du Sahara par "Al Baidane". Cette tente s’illustre par la générosité, l'hospitalité, l'authenticité et la créativité.
Dans cette œuvre artistique, le réel s'allie à l'imaginaire et l'idée à la création dans un cadre littéraire qui s’inspire de la poésie hassanie et de la culture populaire ainsi que des contes populaires et du patrimoine en général.
Le jury du Festival a également annoncé l'attribution du prix de la mise en scène à Amine Ghaouada pour sa pièce "Bilmawen" tandis que le prix du meilleur texte a été décerné à Yahya Al Fanidi pour sa pièce "Najma".
Le Prix de la meilleure scénographie a été attribué à la pièce amazighe "Itssoud Aoued", alors que le prix des costumes est revenu à Nora Ismail pour la pièce “Bilmawen” et le prix espoir à la jeune actrice Sarah Hamlili pour son rôle dans “Najma”.
Le prix de la meilleure interprétation féminine est revenu à l'actrice Hajar Chergui pour son rôle dans la pièce "Lmabrouk" d'Amine Nassour alors que le prix de la meilleure interprétation masculine a été remis au jeune Taoufik Izdiou pour son rôle dans "Sabah wa Massa", du réalisateur Abdeljebbar Khamrane.
A cette occasion, le metteur en scène Amine Nassour a affirmé que le Grand prix attribué à la pièce “Al Khalfa” est une "victoire" pour la culture marocaine hassanie, sachant que la troupe Anfass participe pour la première fois à la compétition officielle du Festival. Il a également fait part de sa joie du fait que cette réalisation montre que le théâtre marocain reflète la diversité linguistique et culturelle du Royaume.
De son côté, Amine Ghouada, lauréat du prix de la mise en scène, a indiqué que cette distinction vient couronner l'effort collectif des membres de la troupe Visages, ajoutant que cette œuvre avait nécessité une recherche académique pointue.
Les autres artistes ont eux aussi fait part de leur satisfaction, soulignant que cette édition a connu la participation d'oeuvres de très haut niveau sur différents sujets et avec des interprétations dans différents dialectes marocains.
Au programme de cette édition, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, figuraient la présentation de pièces de théâtre en lice pour la compétition officielle et d'autres œuvres hors compétition, outre un colloque sur "La documentation théâtrale: réalité et perspectives". 
Douze pièces de théâtre, représentant les villes de Tétouan, Rabat, Al Hoceïma, Agadir, Mohammedia, Casablanca, Dakhla, Marrakech, Laâyoune et Kénitra, étaient en lice pour les prix de cette 20ème édition. Il s'agit de pièces des réalisateurs Ali El Bouhali, Amine Ghouada, Mohamed Aït Si Addi, Bouserhane Zitouni, Mohamed El Hor, Amine Nassour, Abdeljebbar Khamrane, Hicham Ibn Abdelouahab et Massoud Bouhcine.
Le jury de la compétition officielle était composé d’Ahmed Massaia (président), Dounia Boutazout, Fadila Benmoussa, Abdelhak Zerouali, Hassan Benjelloun, Al Hosseïn Chaâbi, Bousselham Daif, Salem Kouindi et Mohamed El Azhar.
Au total, 30 pièces ont été présentées lors de cette édition, dont 12 dans le cadre de la compétition officielle. 



 

Dakhla abritera une nouvelle édition du Forum Crans Montana

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Dakhla abritera une nouvelle  édition du Forum Crans Montana
“Bâtir une Afrique puissante et moderne au service de sa jeunesse».Tel est le thème choisi par les organisateurs de la cinquième édition du Forum Crans Montana qu’abritera la ville de Dakhla du 14 au 17 mars prochain, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cet évènement devenu incontournable est, selon les organisateurs, une référence incontournable pour les décideurs privés et publics de la planète pour aborder les principaux défis en Afrique et son intégration dans le monde. Les initiateurs  ont souligné que ce forum ouvrira la porte d’une  Afrique forte et moderne dédiée à sa jeunesse. 
Le forum débattra de plusieurs sujets primordiaux dont l’énergie, les défis de l’environnement, l’économie numérique, la santé, l’agriculture, le développement durable, la promotion de l'esprit d'entreprise chez les jeunes et le leadership des femmes. Et toujours selon les organisateurs, cette cinquième édition connaîtra la participation de chefs d’Etat et de gouvernement, de ministres, d’organisations internationales, de parlementaires en plus des hommes d’affaires venant d’Afrique, de la ceinture Sud et du reste du monde. 
Si les habitants de Dakhla ont estimé que la dernière édition n’était pas à la hauteur de leurs attentes, l’édition de mars prochain répondra davantage à leurs aspirations.
 


​Le point de passage de Guerguerate rouvert à la circulation

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​Le point de passage de Guerguerate rouvert à la circulation
Décidément le point de passage Guerguerate ne veut pas se laisser oublier. Après avoir été bloqué pendant plusieurs jours par des jeunes (originaires, pour la plupart de Dakhla), propriétaires de ce  qu’ils qualifient de barques  vivrières et qui demandent à être intégrés dans le secteur de la pêche à travers l’octroi d’autorisations leur permettant de travailler dans les zones de pêche. Voici que  le lieu dit Kandahar, passage obligé des camions qui se dirigent vers la Mauritanie, fait à nouveau l’objet de blocage par ces mêmes jeunes.
Leur mouvement a commencé, il y a un peu plus de trois mois sous l’égide de la Coordination des propriétaires de barques vivrières  qui s’inspire du modus operandi de son tristement célèbre alter ego de G’dim Izik.  Il a, comme celui-ci, débuté avec  une tente dressée en plein désert pour échapper à toute intervention, qu’elle provienne des autorités marocaines, mauritaniennes ou du Polisario. Les organisateurs ont ainsi choisi d’initier leur mouvement dans le no man’s land qui sépare les frontières marocaines et mauritaniennes et qui est sous l’autorité exclusive de l’ONU à travers la MINURSO dont des membres ont pris langue avec des représentants dudit mouvement et enregistré leurs doléances  en leur promettant de les transmettre à qui de droit.
En octobre dernier, ces jeunes hommes qui savent que leur problème ne peut être traité qu’à travers le dialogue, avaient manifesté leur colère et dénoncé l’incompétence et la passivité des élus et des autorités locales qui n’ont rien entrepris pour étudier leur cahier revendicatif. Le président de la  commune territoriale de Bir Guendouz, Hormatollah Dahi,  qui est  le point le plus proche de cette zone les a rencontrés et convaincus d’ouvrir le passage en attendant qu’une solution soit trouvée à leur problème. 
Les initiateurs de ce mouvement ont cédé à sa demande, convaincus qu’ils sont que les autorités ne permettront pas la répétition du cas Gdim Izik dans cette zone déjà sujette à de fortes perturbations. Mais ils restent résolus à poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. 
 

Divers

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Divers
Championnat D1

Le Chabab Rif Al Hoceima (CRA) s'est incliné à domicile face au Moghreb de Tétouan (4-1), samedi en match de la 12ème journée de Botola Maroc Telecom D1 de football, disputé au stade municipal d'Imzouren.
Les buts des Tétouanis ont été inscrits par Said Krada (21min), Oussama Halfi (24min), Zouhir Naim (87min S.P.) et Younes Houassi (1+90), tandis que l'unique but des Rifains a été marqué par Abdeladim Khadrouf (85 S.P.), sachant que le CRA avait raté un penalty à la 75ème minute par Abdelghani Faouzi.
Grâce à cette 4ème victoire, le Moghreb de Tétouan s'est hissé de la 7ème à la 3ème place avec 16 points, derrière le Wydad de Casablanca et le Hassania d'Agadir qui partagent la première place avec 17 points.
Le CRA qui a essuyé sa 6ème défaite, la 2ème consécutive, contre 2 victoires et 4 nuls, s'est maintenu à la 14ème place avec 10 point, devant le Raja de Casablanca et l'AS FAR qui occupent la dernière place.

CAN de beach-soccer

La sélection marocaine de beach-soccer a terminé 4ème de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), après sa défaite vendredi à Charm El Sheikh face à l'Egypte (2-3) en match de classement.
Les buts des Nationaux ont été inscrits par Sami Izal et Nassim El Heddaoui.
En demi-finale de cette édition, la sélection marocaine s'était inclinée jeudi face au tenant titre, le Sénégal, sur le score de 2 buts à 7.


CAN 2021

La Fédération ivoirienne de football (FIF) a introduit jeudi un recours au Tribunal arbitral du sport (TAS) contre la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de retirer l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2021 à la Côte d'Ivoire, a-t-on appris auprès de la FIF.
"Au terme d'une réunion qui s'est tenue le 12 décembre 2018, l'ensemble des clubs et autres acteurs du football présents, au regard des textes régissant la CAF et les règlements internationaux pertinents, ont demandé à l'unanimité à la FIF d'exercer tout recours devant toute juridiction arbitrale ou judiciaire nationale ou internationale compétente. Au vu de tout ce qui précède, la FIF a saisi ce jour même (jeudi), le TAS d'un recours contre la décision de la CAF", rapporte un communiqué de la FIF, publié sur son portail électronique. Auparavant, la FIF a exprimé son "étonnement" d'apprendre que le président de la CAF a décidé "de sa seule autorité et sans aucune concertation préalable avec elle, de réattribuer au Cameroun l'organisation de l'édition 2021 de la CAN confiée jusque-là par la CAF à la Côte d'Ivoire". L'institution explique, par ailleurs, que dans le cadre de l'organisation de cet événement en 2021, "toutes les énergies ont été et restent mobilisées" afin de faire de cette compétition une "fête continentale" en Côte d'Ivoire. 
Mercredi, après une rencontre avec le président de la FIF, Sidy Diallo, et le président du comité d'organisation de la CAN 2021 (COCAN), Lambert Feh Kessé, des dirigeants de clubs ivoiriens "ont dit non à la décision de la CAF de retirer l'organisation de cette compétition à la Côte d'Ivoire".

​Réunion du bureau de la Chambre des représentants

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​Réunion du bureau de la Chambre des représentants
Le bureau de la Chambre des représentants a tenu jeudi 13 décembre sa réunion hebdomadaire sous la présidence du président de la Chambre, Habib El Malki. 
L’ordre du jour comprenait des questions se rapportant au contrôle, à la législation, aux relations extérieures et à la représentativité de la Chambre des représentants dans les institutions constitutionnelles.
A l’entame de cette réunion, quelques remarques ont été formulées à propos de la prise de parole au terme de la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales relatives aux sujets à caractère  général ou d’actualité (article 152 du règlement intérieur), à la présence des députés et des membres du gouvernement aux séances plénières et au Code de déontologie parlementaire.
Concernant l’article 152 du règlement intérieur, il a été décidé d’informer les députés des demandes de prise de parole à propos des sujets à caractère général ou d’actualité au début de la séance et de mettre au courant les présidents de groupes et du groupement parlementaire.
Concernant le contrôle, le bureau de la Chambre des représentants a fixé l’ordre du jour de la séance hebdomadaire des questions orales du lundi 17 décembre. Laquelle sera consacrée au volet social, à l’infrastructure et à l’intérieur. Le bureau a pris acte à ce propos d’une demande de prise de parole sur un sujet concernant les grèves répétitives des techniciens des collectivités territoriales.
A propos de la législation, le bureau a pris connaissance du projet de loi de Finances 2019 à adopter dans le cadre d’une deuxième lecture et du projet de loi n°18-85 relatif au microcrédit et a décidé le soumettre pour examen à la Commission des finances et du développement économique.
Il a également été décidé de soumettre pour examen la proposition de loi relative au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative et celle relative à l’Ordre des médecins à la Commission des secteurs sociaux.
Le bureau de la Chambre a aussi pris acte de quelques textes législatifs qui ont été soumis à l’approbation de la Chambre des conseillers. Il s’agit, en l’occurrence, de projet de loi n°18.96 relatif à l’annulation de quelques dettes dues aux régions, préfectures, provinces et collectivités, de celui relatif à l’approbation du décret-loi concernant la Caisse marocaine de l'assurance maladie (CMAM), de celui relatif au Code de la route et celui relatif au Code du commerce.
Il a également pris connaissance des projets et des propositions de loi en cours d’examen, des textes législatifs finalisés et du programme des réunions des commissions permanentes.
Dans ce cadre, le bureau a mis l’accent sur la nécessité de respecter les dispositions du règlement intérieur concernant les délais d’examen des textes législatifs soumis aux commissions permanentes, tout en accordant une importance aux propositions de loi. 
Il a été décidé de tenir une séance plénière ce mardi 18 décembre consacrée à l’examen et au vote des textes législatifs qui ont été finalisés.
S’agissant des relations extérieures, le bureau de la Chambre a décidé de prendre part à plusieurs forums, d’abriter les travaux de la 14ème édition du Congrès de l’Union des conseils des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique.
Concernant la question de la représentation de la Chambre des représentants au sein des institutions constitutionnelles, il a été décidé de poursuivre le débat la concernant lors de la prochaine réunion.

 

Achraf Hakimi, un "élément clé" du Borussia Dortmund

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Achraf Hakimi, un
L'international marocain Achraf Hakimi est devenu un "élément clé" du Borussia Dortmund, écrit samedi la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle (DW) sur son site Web. Dans un article sous le titre "Achraf Hakimi, de suppléant au Real Madrid à élément clé au Dortmund", Deutsche Welle relève que le joueur marocain, prêté par les Merengues au club allemand, est désormais un pilier fondamental pour l'entraîneur Lucien Favre au poste aussi bien d'ailier droit que gauche.
Selon DW, beaucoup ne s'attendaient pas aux belles performances du jeune joueur marocain avec sa nouvelle équipe, ajoutant que Hakimi est hautement apprécié par le directeur technique du club, Lothar Matthäus.
Âgé de seulement de 20 ans, Hakimi a déjà remporté deux fois consécutives le prix "Rookie" du meilleur joueur espoir du championnat allemand, note la chaîne, ajoutant que le directeur exécutif du Borussia Dortmund, Hans-Joachim Watzke, veut le recruter définitivement comme il a déjà fait avec l'Espagnol Paco Alcacer, qui jouait avec le FC Barcelone.
Toutefois, la tâche paraît difficile, estime l'auteur de l'article, rappelant que le jeune joueur marocain avait déclaré, peu avant son arrivée au Dortmund, qu'il se voyait toujours porter les couleurs du Real Madrid, club avec lequel il souhaitait rester pendant de longues années.
"C'est un vrai missile, puissant dans le jeu aérien. J’aime simplement le regarder", a déclaré la légende allemande du football, Lothar Matthäus, cité par DW.
A rappeler qu'Achraf Hakimi est un pur produit du centre de formation du Real Madrid. Cette saison, il est venu à Dortmund en vertu d'un accord de prêt qui prend fin en 2020.



 

Coupes africaines : Belles performances du WAC, de la RSB et du HUSA

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Coupes africaines :  Belles  performances  du WAC,  de la RSB  et du HUSA
Fortunes diverses pour l’IRT et le WAC en Ligue des champions et carton plein du HUSA et de la RSB en Coupe de la Confédération de la CAF.
Le Wydad est en droit de se targuer de sa parfaite opération après sa victoire par 2 à 0, samedi au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca, aux dépens de la formation sénégalaise de l’ASC Jaraaf de Dakar, et ce pour le compte du match aller des seizièmes de finale de la C1 continentale.
Une confrontation abordée pied au plancher par les protégés de Fouzi Benzarti, décidés à assurer une option sérieuse pour la qualification dès ce first acte. Leurs efforts ont été récompensés à la 18ème minute de jeu suite à une réalisation de William Jebbor avant que Mohamed Nahiri ne double la mise en fin de partie (86è).
A signaler que le match retour, ultime cap avant l’entame de la phase de poules, est prévu samedi prochain au stade Léopold Sédar Senghor et sera sifflé par un trio d’arbitrage burkinabé conduit par Juste Ephrem Zio.
Comme précité, si le WAC est parvenu à réussir son entrée en matière, le scénario a été tout autre pour l’Ittihad de Tanger qui n’a pu déjouer les pronostics et stopper la série des résultats probants à domicile du club algérien de la Jeunesse Sportive de Saoura (2-0).
Après avoir tenu bon pendant plus d’une heure de jeu, les Tangérois ont cédé  à la 69ème minute suite à un penalty généreux sifflé par l’arbitre malien Bobo Traoré et transformé par Amine Hamia.
Fraîchement créé en 2008, le club phare de la ville de Bechar a inscrit son deuxième but à dix minutes de la fin du temps réglementaire par l’entremise de Konte. Voilà une issue qui n’arrange aucunement les affaires du champion du Maroc, devant être dans un grand jour le 23 courant à 16 heures au Grand stade Tanger pour renverser la tendance, sinon il sera reversé en Coupe de la Confédération de la CAF.
A propos de cette C2, le HUSA et la RSB sont bien partis pour se qualifier au tour des seizièmes de finale bis. Vendredi au Grand stade d’Agadir (match aller), le Hassania a eu raison de l’équipe sénégalaise de Génération Foot, pliant les débats de cette confrontation sur le score de 2 à 0, buts d’Ayoub El Mellouki, d’entrée de jeu (3è) et Siyam Tamer (64è). Une belle victoire, certes, mais qui n’avantage pas outre mesure les Soussis au match retour programmé dimanche prochain et dont l’arbitrage a été confié au Libyen Abdulwahid Huraywidah.
Pour ce qui est de la Renaissance de Berkane, qui affûte ses armes au fil des éditions à l’épreuve continentale, elle n’a pas trop fait dans les détails, s’offrant l’équipe libyenne d’Al Ittihad, coachée par l’Algérien Abdelhak Benchikha, sur le large score de 3 à 0, grâce aux buts d’Alain Traoré, Hamdi Laachir et Mohamed Aziz, respectivement aux 45, 74 et 80èmes minutes.
A rappeler enfin que le troisième représentant du football national en cette coupe de la CAF, le Raja, tenant du titre, devait affronter hier au Complexe Mohammed V à Casablanca son homologue gabonais du Cercle Mberi Sportif.
 

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