Quantcast
Channel: Libération
Viewing all 51906 articles
Browse latest View live

Quelles sont les personnalités de moins de 30 ans les plus riches au monde ? Rory Mcllroy (27 ans)


Le marché de la cybersécurité en pleine expansion

$
0
0
Le marché de la cybersécurité en pleine expansion
La multiplication des cyberattaques massives, mais aussi des règlementations de plus en plus contraignantes, donnent des ailes au marché de la protection informatique.
"C'est clairement un marché en pleine explosion depuis plusieurs années, et surtout depuis deux ou trois ans", explique Gérôme Bellois, expert en cybersécurité du cabinet de conseil Wavestone.
Selon une étude du cabinet Gartner, le marché de le protection informatique (anti-virus, d'experts, interventions d'urgence, de maintenance...) a augmenté de 7,9% entre 2015 et 2016 pour atteindre 81,6 milliards de dollars.
Il pourrait même atteindre 120 milliards de dollars en 2017, contre 3,5 milliards en 2004, selon le cabinet CyberSecurityVentures, soit un chiffre multiplié par 35 en 13 ans.
"La cybercriminalité continue d'alimenter la croissance du marché", ajoute l'étude, qui estime que "les dépenses mondiales" dans ce secteur dépasseront 1.000 milliards de dollars cumulés sur les cinq prochaines années.
Des attaques très médiatisées comme WannaCry "aiguillonnent le marché", abonde Laurent Gautier, président d'Ilex International, société française du secteur.
Certaines entreprises de cybersécurité ont vu leur cours de Bourse grimper dans la foulée des attaques détectées ces derniers jours, comme le Britannique Sophos.
La startup américaine spécialisée CrowdStrike, fondée en 2011, a, quant à elle, achevé une levée de fonds de 100 millions de dollars mardi.
Les experts et consultants interrogés par l'AFP confirment avoir reçu un très grand nombre d'appels pour WannaCry et avoir déployé leurs équipes techniques tout le week-end.
Mais la croissance est en fait engagée depuis plus longtemps, soulignent-ils. L'américain Symantec, qui édite des logiciels anti-virus, a vu son action en Bourse "doubler en un an", souligne le directeur des stratégies de sécurité de Symantec France Laurent Heslault.
L'opérateur Orange a lui pris ce virage en rachetant la société de conseil en cybersécurité Lexsi en 2016 tandis que plusieurs petites entreprises françaises du secteur ont créé une alliance, Hexatrust, en 2014, pour mieux répondre à la demande.
Balbutiant il y a encore 12 ou 13 ans, le marché explose au fur et à mesure de "la numérisation des entreprises et des Etats" et des attaques, qui créent "une prise de conscience" au sein des entreprises, explique Gérôme Billois.
"Les grosses vagues de +ransomware+ (rançongiciel) en 2014 ont créé une énorme source de business pour les cabinets de conseil", renchérit l'expert indépendant Jérôme Saiz car "les entreprises ont pris conscience de leur vulnérabilité".
Les entreprises ont mis du temps à réaliser qu'il fallait se protéger puisque "le retour sur investissement est impossible à déterminer", résume-t-il, car "on ne peut pas savoir à quelles attaques on a échappé et combien elles auraient coûté" à l'entreprise. Pour de grosses entreprises, les plans de protection peuvent coûter "plusieurs dizaines de millions d'euros".
En Asie, longtemps en retard, le "marché décolle très vite" depuis trois ans, notamment suite à une attaque contre Sony fin 2014, explique Gérome Billois de Wavestone.
Mais "plus que les menaces, ce sont les réglementations qui tirent le marché", poursuit l'expert, en particulier le règlement européen sur la protection des données personnelles (GDPR) qui oblige à partir de 2018 les entreprises à protéger ces données.
"L'enjeu est devenu politique", ajoute Laurent Maréchal, expert chez McAfee, citant le cas du système de santé britannique NHS, victime de WannaCry, devenu objet de polémique sur les moyens alloués au NHS.
Pour tous les acteurs, le marché a de beaux jours devant lui car l'on assiste à une professionnalisation de la menace avec des pirates très compétents pour un niveau de protection des entreprises et des institutions encore insuffisant.
Les objets connectés donnent aussi des sueurs froides aux responsables de sécurité car "ils sont (conçus) sans (système de) sécurité", explique Laurent Heslault, de Symantec.
Mais le secteur fait face à une "pénurie de compétences": "Un million d'emplois dans la cybersécurité dans le monde sont actuellement non pourvus", dit encore M. Heslault.

 

Murray : Rester à son meilleur niveau est toujours un défi

$
0
0
Murray : Rester à son meilleur niveau est toujours un défi
"Rester à son meilleur niveau est toujours un défi", a affirmé le N.1 mondial Andy Murray lors d'un entretien avec l'AFP, avant le tournoi de Roland-Garros qui débute dimanche.
Le Britannique a évoqué ses difficultés depuis le début de la saison, sa fin d'année 2016 fructueuse qui lui a permis de détrôner Novak Djokovic et l'exigence du tennis, en marge
d'une opération de communication avec son équipementier Under Armour à La Défense.


Q: Vous avez affirmé que les deux derniers mois ont été difficiles. Est-ce le contrecoup des efforts consentis en fin de saison 2016 pour devenir N.1 mondial ?
"Je ne pense pas que ce soit à cause de ça. En janvier ou février, j'étais peut-être encore en train de récupérer un peu par rapport à l'an dernier. Ces deux derniers mois, je n'ai tout simplement pas bien joué. J'ai eu un problème au coude (droit). Je n'ai pas pu vraiment m'entraîner comme je le souhaitais. On en a discuté avec mon staff. Il fallait que je m'entraîne dur, que je passe beaucoup de temps sur les courts à peaufiner mon jeu. C'était le meilleur moyen de retrouver confiance. Et c'est ce que j'ai essayé de faire. J'espère que je jouerai mieux lorsque le tournoi va débuter."

Ne pensez-vous pas qu'il est normal de connaître un coup de moins bien après avoir remporté cinq tournois d'affilée, dont le Masters, en moins de deux mois (octobre-novembre) ?
"Cela arrive souvent dans le sport. Maintenir le même niveau de motivation et de concentration pendant une très longue période est difficile. En fin d'année dernière, j'ai fourni beaucoup d'efforts, cela m'a demandé beaucoup de concentration, et j'ai accompli l'un de mes plus grands objectifs. J'ai connu une période similaire après avoir remporté mon premier tournoi majeur à l'US Open (2012) et quand j'ai gagné Wimbledon la première fois (2013). Gagner Wimbledon, c'était pour cela que je jouais au tennis. Je devenais le premier Britannique à gagner là-bas depuis si longtemps. Quand j'ai réussi enfin, je me suis dit +Dieu merci!+ Après ça, vous devez vous fixer de nouveaux objectifs. C'est ce que je dois faire maintenant, me pencher vers l'avenir et garder la motivation pour les grands tournois."

Diriez-vous que le tennis est trop exigeant ?
"C'est un sport très exigeant. On voyage beaucoup, on dispute beaucoup de tournois et la saison se termine tard, en novembre. Il n'y a pas énormément de moments où on peut faire une pause. Car si vous ratez des tournois, vous baissez au classement et les gens se disent +Il est seulement 7e mondial, il n'est pas si bon.+ Mais trouver le bon équilibre en jouant d'une part assez de matches et obtenir le classement que l'on mérite et d'autre part, prendre suffisamment de repos pour rester à son meilleur niveau, c'est toujours un défi. A ce niveau-là, on en apprend tous les jours. Ce que j'ai réussi l'an passé à 29 ans, c'était nouveau pour moi. Cela fait 10 ou 11 ans que je suis sur le circuit et je ne savais pas à quoi m'attendre durant la période sans compétition, combien de repos je devais prendre et combien de temps je devais m'entraîner. C'est un sport dur mais en même temps très gratifiant, surtout lorsque vous récoltez le fruit de vos efforts."

Manchester United a tout gagné

$
0
0
Manchester United a tout gagné
Face à la tristesse et l'effroi, Manchester United n'a peut-être jamais aussi bien porté son nom : le club mancunien, uni comme jamais avec ses fans et une ville meurtrie par un attentat suicide, a remporté la finale de l'Europa League contre l'Ajax Amsterdam (2-0), mercredi avec le sentiment du devoir accompli.
La fête n'aura jamais la même saveur qu'un succès ordinaire, après l'attentat perpétré à la Manchester Arena à la sortie d'un concert de la pop-star américaine Ariana Grande, qui a fait au moins 22 morts et 59 blessés, dont de nombreux enfants lundi.
Mais 48 heures après le drame, le 5e triomphe européen de l'un de ses clubs-phare permet aux habitants de la ville du nord de l'Angleterre de regoûter un peu au bonheur disparu des soirées réussies, depuis l'attaque de cette salle de spectacle.
A la Friends Arena de Solna (banlieue de Stockholm), l'émotion du "peuple de Manchester" venu en masse - environ 20.000 supporters, sans compter les milliers restés dans la "fan-zone" du centre-ville de la capitale suédoise - était encore palpable avant le début du match.
Mais après la minute de silence en hommage aux victimes de l'attentat, qui a précédé le coup d'envoi de la finale, les fans des Red Devils et de l'Ajax ont décidé de faire dans la foulée une minute d'applaudissements pour remettre la vie au centre de la soirée.
Dans la tribune de ManU, plusieurs fanions des différents groupes de supporters des Red Devils ont porté ce message avec les inscriptions "We'll never die" ("Jamais nous ne mourrons") ou encore "MUFC, Meaning of life" ("MUFC, le sens de la vie").
Une banderole "Manchester -- a city united" ("Manchester, une ville unie" : jeu de mots mêlant le nom des clubs rivaux de la ville, ndlr) a même furtivement traversé la tribune. Plus qu'un symbole d'unité, une formule gagnante !
Car malgré la douleur, il y avait "un travail à faire", avait souhaité avant la rencontre l'entraîneur des Red Devils Jose Mourinho, conscient du devoir moral dont ont hérité ses troupes : jouer la finale de l'Europa League et la remporter. C'est chose faite!
Impérative sur le plan émotionnel, la victoire l'était tout aussi importante sur le plan sportif et financier pour le puissant club anglais. Incapable de se qualifier pour la Ligue des champions via le championnat, après une décevante 6e place en Premier League, ManU jouait tout simplement la réussite de sa saison sur ce match. Le succès de la C3, second trophée remporté cette saison par le coach portugais après la Coupe de la Ligue anglaise, lui permet de se qualifier pour la prestigieuse et lucrative C1 la saison prochaine. Avec cette première victoire dans la compétition, le club anglais devient le 5e club, après la Juventus Turin, le Bayern Munich, Chelsea et ... l'Ajax Amsterdam, à avoir remporté tous les trophées européens de l'UEFA ; à savoir la Ligue des champions (C1), l'Europa League (C3) et la défunte Coupe des vainqueurs de coupes (C2).
L'histoire retiendra que c'est Paul Pogba, recruté à prix d'or cet été pour 105 M EUR et tête de gondole de la volonté de conquête du club mancunien, qui a ouvert la voie du succès.
Impeccable dans l'entrejeu, le milieu français a profité de la déviation du défenseur Sanchez sur son tir puissant pour ouvrir le score dès la 18e minute. Dès le retour des vestiaires, Mkhitaryan a inscrit le but du break en étant à l'affût d'un ballon traînant dans la surface à la suite d'un corner (47e). Jusque-là, "La Pioche" avait pourtant perdu ses deux dernières finales majeures : avec la Juventus Turin contre Barcelone lors de la finale de la Ligue des champions 2015, et avec la France contre le Portugal lors de la finale de l'Euro-2016. Sous les yeux de son ancienne star Zlatan Ibrahimovic, forfait à cause d'une grave blessure au genou, l'Ajax n'a pas réussi à remporter un nouveau trophée continental, plus de 20 ans après son dernier sacre européen.
Symbole de son renouveau, sa jeunesse a trop souvent multiplié les erreurs pour espérer rééditer l'exploit de la bande de Patrick Kluivert en 1995. Son fils Justin, 18 ans et sur le banc des remplaçants de l'Ajax mercredi soir, a encore le temps d'y arriver...

Mourinho aurait préféré échanger le trophée contre la vie des victimes de l'attentat
L'entraîneur de Manchester United Jose Mourinho aurait préféré "échanger" le trophée de l'Europa League, acquis après la victoire face à l'Ajax Amsterdam (2-0), contre la "vie des victimes" de l'attentat de Manchester, a-t-il déclaré mercredi.
"Si on pouvait échanger, évidemment, la vie des victimes contre cette coupe, on le ferait immédiatement. Pas besoin d'y réfléchir à deux fois", a affirmé le technicien portugais, lors de la conférence de presse d'après-match.
"Est-ce que cette coupe rend la ville de Manchester un peu plus heureuse ? Peut-être... Mais nous sommes venus seulement faire notre boulot", a-t-il ajouté.
Mardi, Manchester United a annulé sa conférence de presse de veille de match à Stockholm, fait rarissime. Mourinho avait seulement confié sur Twitter que ses joueurs et lui avaient "un travail à faire", c'est-à-dire jouer la finale de l'Europa League et remporter.

L'armée responsable des violences au Venezuela

$
0
0
L'armée responsable des violences au Venezuela
La procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega, a accusé mercredi les militaires d'avoir fait plus de 500 blessés et causé la mort d'un jeune homme lors des manifestations hostiles au président Nicolas Maduro.
Dans une déclaration publique, Mme Ortega, seule voix discordante dans le camp présidentiel, a indiqué que 52 civils et trois membres des forces de l'ordre (policiers ou gardes militarisés) étaient décédés depuis le début de cette vague de manifestations, qui a aussi fait un millier de blessés, 771 civils et 229 agents des forces de l'ordre.
"Plus de la moitié des blessés sont dus à l'action des forces de sécurité. Cette exacerbation de la violence est inquiétante", a déclaré la procureure générale.
Le bilan est passé peu après à 56 morts avec l'annonce du décès d'un manifestant atteint par une balle dans la tête lors de troubles dans l'Etat de Bolivar, dans le sud-est, selon le parquet.
Selon Mme Ortega, le décès de Juan Pernalete, étudiant de 20 ans tué lors d'une manifestation à Caracas le 26 avril, est dû à un membre de la garde nationale militarisée.
Le jeune homme est mort d'un "choc cardiaque dû à un traumatisme au thorax. Il a été touché par un objet comme celui-ci", a-t-elle dit en montrant une grenade lacrymogène. Le gouvernement avait affirmé que le manifestant était décédé après avoir été touché par un objet métallique.
"Nous rejetons la violence, d'où qu'elle vienne", a-t-elle insisté, condamnant aussi les débordements de l'opposition: "Les manifestations doivent être pacifiques. C'est un droit que l'Etat doit garantir. Si l'on commence à mener des actions violentes, on perd ce droit".
Quelques heures plus tard, le ministre de l'Intérieur et de la Justice, le général Nestor Reverol, a répliqué à Mme Ortega en justifiant l'action des forces armées et en accusant le parquet d'"inaction" face à des manifestants impliqués dans des actes de violence.
Le ministre a dénoncé l'action de "bandes armées délinquantes". "Cette spirale de violence a créé un climat d'impunité favorisé par le parquet qui par son inaction n'a pas garanti l'application correcte de la justice", a-t-il déclaré.
La procureure générale de la Nation apparaît comme la seule voix critique au sein du camp présidentiel: elle s'était élevée contre la décision fin mars de la Cour suprême, réputée proche du chef de l'Etat, de s'octroyer brièvement les pouvoirs du Parlement, seule institution contrôlée par l'opposition.
Cette manœuvre avait été l'étincelle déclenchant la vague de manifestations et de violences pour obtenir le départ du président socialiste Nicolas Maduro.
Mme Ortega a aussi dénoncé le recours aux tribunaux militaires à l'encontre des civils arrêtés lors des protestations et critiqué le projet du chef de l'Etat de réformer la Constitution.

Insolite : Distributeur automatique de voitures de luxe

$
0
0
Insolite  : Distributeur automatique de voitures de luxe
A Singapour, où chaque mètre carré est compté, un vendeur de voitures de luxe d'occasion a trouvé la parade: les proposer dans un distributeur automatique.
Comme s'il achetait une canette de soda ou une barre chocolatée, le client peut voir la marchandise avant de choisir en appuyant sur un bouton, avant que le véhicule élu ne lui soit apporté.
Les voitures sont empilées dans quatre colonnes vitrées de 15 étages, visibles de la rue. Gary Hong, 45 ans, dit avoir eu l'idée de ce nouveau type de show-room en emmenant son fils de quatre ans acheter une voiturette.
"C'est là que j'ai réalisé que l'arrangement +boîte d'allumettes+ pouvait être une chouette façon d'exposer nos stocks", a-t-il dit à l'AFP.
Confortablement installé dans un canapé, le client peut demander une Ferrari, une Maserati, une Lamborghini ou autre. Une fois sa sélection faite, un film présente les caractéristiques du véhicule retenu, le temps qu'il soit automatiquement descendu par ascenseur.
M. Hong assure que ses ventes ont augmenté de 30% depuis qu'il a aménagé son nouveau magasin en décembre.
La densité démographique de Singapour est la troisième la plus élevée au monde, après Macao et Monaco, selon la Banque mondiale. M. Hong, lui, est convaincu que son distributeur à 3 millions de dollars singapouriens (1,9 millions d'euros) peut être une solution au manque d'espace. Son entreprise a 70 à 80 voitures en réserve, un stock qui aurait nécessité un espace cinq fois plus grand si elles avaient été parquées de façon traditionnelle, explique-t-il.
Ce concept n'est pas une nouveauté. Le site américain de vente de voitures en ligne Carvana possède plusieurs distributeurs du genre aux Etats-Unis.

Mohamed Benabdelkader : Il faut lutter contre les pratiques qui entravent l’efficacité du service public

$
0
0
Mohamed Benabdelkader : Il faut lutter contre les pratiques qui entravent l’efficacité du service public
L'administration publique est appelée, aujourd'hui plus que jamais, à accompagner la dynamique des réformes et des partenariats internationaux et régionaux dans lesquels s’est engagé le Maroc, a souligné, mardi à Rabat, le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader.
Le ministère de tutelle œuvre pour l’élaboration d’une panoplie de mesures d'urgence visant la promotion de la performance de l’administration, à travers, notamment, le contrôle, la gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de la relation liant l’administration au citoyen, a-t-il relevé lors d'une réunion du Réseau des ressources humaines des administrations publiques.
L’administration n'accompagne plus de manière efficace les mutations, les enjeux nationaux et internationaux et les partenariats multidimensionnels, ce qui exige d’œuvrer en commun pour la promotion de ses prestations, a-t-il soutenu, insistant sur l’importance de lutter contre les pratiques entravant l’efficacité du service public.
Cette réunion est consacrée, en grande partie, à l'examen des moyens permettant la mise en œuvre des orientations Royales énoncées dans le discours prononcé par SM le Roi à l’occasion de l'ouverture de la première session de la première année législative en octobre dernier, concernant la réforme de l’administration, notamment en matière de valorisation du capital humain, qui demeure la pierre angulaire de l’administration publique, a relevé le ministre délégué.
Il a, par ailleurs, souligné que la consécration de la confiance dans les institutions administratives passe par l'adoption de la transparence, de l’efficience et de la moralisation du travail, considérant que les rapports internationaux reposent, en premier lieu, sur ces principes.
Les participants à cette réunion se sont penchés, notamment, sur le suivi de la mise en oeuvre des dispositions du décret relatif à la mobilité des fonctionnaires appartenant aux corps et cadres communs aux administrations, l'examen de la possibilité d'organiser des concours communs entre les administrations publiques et la mise en place d'un guide de référence en matière d'administration publique.

“Rêves d’un village” en clôture des activités du club santé et environnement au collège de Boudenib

$
0
0
“Rêves d’un village” en clôture des activités du club santé et environnement au collège de Boudenib
Dans le cadre de ses activités éducatives, le club santé et environnement du collège Mohammed VI à Boudenib a organisé un évènement artistique et culturel de clôture de l’année scolaire 2016-2017.
Lors de cette manifestation du 17 au 20 mai courant, on a eu tout à loisir de visiter une galerie où étaient exposés travaux et produits des ateliers animés tout au long de l’année scolaire. Les dits travaux s’intégrent parfaitement dans le cadre de la mission et des objectifs globaux du club, à savoir une démarche collaborative de sensibilisation des jeunes collégiens aux défis environnementaux.  Et ce, afin qu’ils acquièrent les connaissances, techniques et compétences visant à les responsabiliser et les engager individuellement et collectivement pour  développer des attitudes de respect de leur environnement et de leur société. Bref, une démarche contribuant ainsi à les former en tant que citoyens responsables.  
D’autre part, l’évènement a été marqué par la présentation d’une pièce théâtrale intitulée : “Rêves d’un village’’ sous la direction de Abdeslam Omari. La scénographie de cette œuvre est de Hamid Orho, la chorégraphie de Btissam Bihi, les effets sonores des élèves Ali Oamdin et Ayman Guisssi, et les rôles brillamment interprétés par les élèves Nada Lhadar, Hiba azougagh, Mohamed Imran Bbaki, Mustapha Harachi et Nabila Botahr.
Cette pièce visait à mettre en exergue les talents des jeunes élèves du collège Mohammed VI, à développer leurs compétences en matière d’expression orale et corporelle, à les initier à une réflexion critique à travers le théâtre, ainsi qu’à transmettre au jeune public de l’établissement des valeurs citoyennes d’éco-responsabilité afin de les encourager à agir positivement pour la préservation des ressources naturelles, notamment territoriales et locales.
Les élèves ont interprété la pièce, largement plébiscitée, avec l’appui de leurs enseignants encadrants et devant un public composé de collégiens, du personnel administratif et des professeurs de l’établissement ainsi que ceux d’autres établissements. Il y va de soi que les parents d’élèves étaient parmi les invités de marque.


Zanaco-WAC à la loupe

$
0
0
Zanaco-WAC à la loupe
Privé de son artilleur en chef, cloué sur le banc, le Wydad de Casablanca n’a pas trouvé de solution face au schéma tactique de son adversaire, Zanaco FC, qui lui a coupé les ailes.
Sans leur canonnier, William Jebbour, remplaçant au coup d’envoi, les Rouge et Blanc étaient menacés par le spectre de la stérilité. Ça n’as pas raté, il les a rattrapés. Le coach El Houcine Ammouta a tronqué son habituel 4-3-3 pour un 4-2-3-1, s’octroyant ainsi une protection supplémentaire dans l’axe, en associant Saidi et Nakach devant la défense. Les Zambiens de Zanaco, organisés autour d’un 4-4-2 à plat, ont privilégié deux doublettes sur les côtés afin de neutraliser Ounajem et Bencharki. Le revisionnage  du match permet de constater combien le Wydad semblait perdu et sans solution face à ce schéma tactique qui l’a privé de ses points forts.

Des ailiers muselés
Lors de ce match de la seconde journée de la Ligue des champions (Gp D) disputé mercredi, on a souvent vu l’entraîneur du WAC demander à son bloc de monter un cran plus haut. Car l’équipe zambienne s’était cantonnée en défense pour empêcher les attaquants wydadis de profier des espaces. Mais aussi pour créer une supériorité numérique face aux ailiers du WAC. Ces derniers ont souvent buté sur une défense zambienne composée d’une ligne de 4 joueurs et d’une autre au milieu du terrain. Ounajem et Bencherki se retrouvaient donc, souvent, encerclés par 2 ou 3 adversaires, abandonnés  par leurs latéraux, Nouassair et Amrani, dont l’apport offensif fut quasi-nul. Si l’on y ajoute la position reculée de Saidi au milieu du terrain, on obtient une équation insoluble côté offensif.
 Le but encaissé est un pied de nez aux choix du technicien marocain. Privilégier le renforcement de son assise défensive au détriment du panache offensif n’a pas suffi pour garder les cages de son équipe inviolées. Sur l’action du but, le plus marquant, c’est la passivité et le mauvais placement de Brahim Nakach et d’Anas Lamrabet. Un moment d’inattention dont a profité le milieu de terrain du Zanaco E. Mbewe, qui d’une frappe surpuissante, nettoie la lucarne de Zouhir Laaroubi.

Une surface de réparation
délaissée

Si Fabrice Ondama était très actif en attaque, il ne possède toutefois pas le redoutable sens du but et de placement de W. Jebbour. Contrairement au Libérien, il a fuit en permanence le front de l’attaque, préférant s’exiler la plus part du temps sur un côté, alors que les rares centres consécutifs aux exploits individuels d’Ounajem, auraient mérité plus de présence dans la surface de réparation. L’entrée à l’heure de jeu du buteur du WAC coïncide avec le premier temps fort des demi-finalistes de la dernière édition. Ancré dans la surface de réparation, le natif de Monrovia a tenté plus de tirs en une demi-heure que l’ensemble de ses partenaires durant tout le match. Armé d’un physique usant et d’un jeu dos au but efficient, il a aussi permis à ses coéquipiers de se placer plus haut dans le camp adverse.
Sa non titularisation laisse perplexe plus d’un même si des infos officieuses parvenues de Lusaka font part de la «non motivation» du goleador du championnat national pour ce match. En tout cas, la transformation du WAC, mu par son entrée en jeu, ne laisse aucun doute sur son rôle important au sein d’une équipe rigide tactiquement et qui manque de solutions offensives.  Le passage en 4-4-2 et l’entrée tardive d’un second attaquant en la personne de Chikatara, n’auront servi à rien, et ont en revanche montré les mauvais choix de départ d’Amoutta qui enregistre sa première défaite sur le banc des Rouge et Blanc.

L’œuvre de Maria Kermadi, une impressionnante peinture géométrique

$
0
0
L’œuvre de Maria Kermadi, une impressionnante peinture géométrique
Décidément, l’artiste-peintre franco-marocaine Maria Kermadi est une contemplative en mouvement. Ses tableaux suggèrent une promenade au milieu des  mythologies anciennes et dans les religions pour repenser poétiquement la question de la fertilité et de la fécondité à l’aune des préoccupations actuelles.
La dernière série d’œuvres de Maria Kermadi instille un sentiment à la fois de proximité magique, invisible et insoupçonné chez l'observateur.  Un motif à déloger des yeux, si noble que l'on a du mal à l'imaginer présent, noyé dans telle ou telle surface.  Mais, il faut s’approcher d’une toile, transformer son regard en objectif et zoomer sur un détail pour se rendre compte de la variété des plans accidentés. Chaque parcelle de la toile est minutieusement traitée, chaque centimètre carré vit.  «Si son souffle se déploie dans toute sa splendeur aujourd’hui dans l’abstrait, on ne peut pas parler pour autant de rupture avec ses premières créations figuratives. La peinture de Maria Kermadi est une construction patiente et passionnante faite d’enroulements tel un ressac se brisant constamment sur les parois de son âme sensible. La technique de la période académique est toujours présente et soutient en profondeur les émotions les plus explosives», note le critique d’art Lahsen Bougdal.  Tout se passe comme s'il fallait conjurer un péril en évitant l'insistance d'un motif si familier et connoté. Du décor ou du sujet, pas de frontière. Tout élément s’imbrique dans l’autre, en une force d’engrenages parfaitement huilés. Pointes de surréalisme et touches de symbolisme constellent l’œuvre hors du champ commun. Nous sommes ici dans le domaine de l’ornement revisité sans tabou.  L’artiste donne ainsi naissance à des  œuvres susceptibles de transporter tout regardeur. La technique que notre peintre déploie dans la distribution des éléments rend ses œuvres très attractives. Celle-ci pourrait être comprise comme une rationalisation de l'espace. Toutefois, la spontanéité et la liberté se dégagent de ses œuvres. Car la valeur intrinsèque de chacune d'elles s'additionne aux autres et toutes s'enrichissent mutuellement. Ces pièces font foi d'une leçon de peinture différente et d’une harmonie qui crée une façade et une nouvelle entité. Tout d’abord, il s’agit d’une fête de couleurs. Lyrique, Maria est, comme tous les artistes peintres dignes de ce noms, un abécédaire de couleurs, toutes plus éclatantes les unes que les autres dans leurs relations tonales, dans le vocabulaire des formes et des signes qui les redessinent, les emprisonnent ou les exposent car les figures font corps avec la nature, étonnants et chatoyants paysages édéniques. Elle est une virtuose et son jeu est sensible. Ceci s’applique en fonction des stratégies mises en œuvre pour chaque tableau et du plus ou moins grand tressage des éléments en présence. Selon le critique d’art Lahsen Bougdal,  le travail de Maria est documenté et structuré  où elle reprend cette allégorie consacrée dans les mythologies anciennes et dans les religions pour repenser poétiquement la question de la fertilité et de la fécondité à l’aune des préoccupations actuelles.  «Cette image des divinités qui précède les dieux masculins des religions abrahamiques convoquée dans l’espace pictural, n’est pas sans nous rappeler la volonté de l’artiste de revenir sur la place des femmes dans les sociétés d’aujourd’hui. Le sujet est servi par une peinture géométrique où la pureté de la couleur claire et la force du violet se côtoient harmonieusement», conclut-il.  Pour ce dernier, l’ensemble rehaussé par la feuille d’or fait écho à la somptuosité magistrale d’un Klimt. Une œuvre où la connexion de la poésie des triangles et les vibrations intérieures de l’artiste, témoignent d’une grande spiritualité.

La fréquence des inondations côtières pourrait doubler

$
0
0
La fréquence des inondations côtières pourrait doubler
Une hausse de cinq à dix centimètres du niveau de la mer d'ici à 2050 pourrait doubler la fréquence des inondations côtières, en particulier sous les tropiques, affectant considérablement des villes comme Abidjan ou Bombay, indique une étude parue jeudi.
Le niveau de la mer s'élève actuellement d'environ trois à quatre millimètres par an, un rythme qui devrait s'accélérer sous l'effet du réchauffement climatique et de la fonte des glaces, rappelle une équipe de chercheurs de plusieurs universités américaines dans la revue Scientific Reports. Selon la méthodologie et les scénarios d'émission de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement, les scientifiques prévoient une hausse de 0,3 à 2 mètres d'ici à 2100.
Jusqu'à présent, les estimations à l'échelle mondiale des inondations côtières dues à la hausse du niveau de la mer n'ont pas pris en compte l'effet des vagues, sous-estimant ainsi leur impact potentiel, relèvent les chercheurs. Cette nouvelle étude conjugue les prévisions de hausse du niveau de la mer avec des modèles prenant en compte les vagues, les marées et la montée de l'eau pendant les tempêtes.
Une hausse de cinq à dix centimètres du niveau de la mer, qui devrait être observée entre 2030 et 2050 selon la plupart des prévisions, doublerait la fréquence des inondations dans de nombreuses régions du monde, selon les chercheurs des universités de l'Illinois et d'Hawaï, et de l'Institut d'études géologiques des Etats-Unis.
Les régions tropicales "vont subir les augmentations les plus importantes de la fréquence des inondations", écrivent-ils.
L'avenir s'annonce désastreux "pour les vingt principales villes (selon le PIB) vulnérables aux inondations côtières (...) et pour de nombreuses villes exposées aux vagues, comme Bombay, Cochin, Grande Vitoria (Brésil, ndlr) ou Abidjan qui pourraient être considérablement affectées par une hausse de seulement cinq centimètres", ajoutent-ils.
"Une élévation de moins de dix centimètres double le risque d'inondation dans une grande partie de l'océan Indien, de l'Atlantique sud et du Pacifique tropical", selon l'étude.
Et une hausse de dix centimètres est suffisante pour le doubler dans des régions comme la côte atlantique en Europe et la côte ouest de l'Amérique du Nord, "y compris dans des centres urbains importants comme Vancouver, Seattle, San Francisco et Los Angeles", précisent les chercheurs.

Venir en aide aux réfugiés syriens : Une caravane de solidarité vers Figuig et Bni Ounif

$
0
0
Venir en aide aux réfugiés syriens : Une caravane de solidarité vers Figuig et Bni Ounif
Les réfugiés syriens, bloqués depuis environ un mois au niveau de la frontière maroco-algérienne, seront au cœur d’un élan de solidarité, ce vendredi 26 mai 2017, à l’initiative d’organisations marocaines et algériennes. D’Oran à Oujda, une caravane à caractère humain entend mettre la lumière sur leurs souffrances quotidiennes et interpeller toutes les parties à honorer leurs engagements envers ces cas humanitaires. Une occasion également pour protester contre leurs conditions de vie lamentables.
A l’appel de l’Association marocaine des droits humains, des Organisations algériennes Alarme Phone, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie,  cette caravane se veut un plaidoyer à l’adresse des autorités algériennes et marocaines pour assumer leurs responsabilités et agir conformément à leurs engagements internationaux en la matière.
 « Nous pensons que ces cas humanitaires sont suffisamment graves pour que les autorités des deux pays prennent langue autour d’une même table pour trouver des solutions à ce problème concret sans que ces familles soient l’otage du politique », lit-on dans un communiqué lancé par les quatre organisations initiatrices de cette initiative.
Par ailleurs, et à l’issue de la rencontre internationale de concertation avec la société civile, « En route vers le Forum mondial sur la migration & le développement », conviée par la Plateforme euro-marocaine MDCD et le FMAS, il a été souligné que les participants « imputent aux autorités respectives de l'Algérie et du Maroc, la responsabilité de cette situation dramatique et considèrent qu’elles sont coupables de non-assistance à personne en danger ». Et le communiqué rendu public à cette occasion d’ajouter que «cela illustre dramatiquement les conséquences de l'approche du tout sécuritaire imposée aux peuples de la région qui aspirent à un Maghreb ouvert, solidaire et démocratique ».
Les associations, ONG, syndicats et organisations ayant pris part à la rencontre internationale de concertation avec la société civile, « exhortent également les instances internationales à trouver une solution rapide à cette situation humanitaire dans le respect du droit et des Conventions internationales ».
Par ailleurs, les sociétés civiles de Figuig et Bouarfa ont organisé récemment un sit-in de soutien et de solidarité en faveur de ces réfugiés, appelant les organisations internationales chargées de ce dossier à agir en conséquence.

La responsabilité de l’Occident dans le chaos libyen

$
0
0
La responsabilité de l’Occident dans le chaos libyen
L’effondrement de la « Jamahiriya » en 2011, a été un événement important dont les retombées dépassaient les seules frontières libyennes. La dimension incontestablement interne des revendications de la population libyenne, n’en a pas empêché l’internationalisation. Ainsi, des facteurs externes sont venus s’ajouter à des considérations internes, le tout retardant l’aboutissement de la transition démocratique en Libye.  L’interventionnisme international excessif dans les affaires du pays, a-t-il contribué à l’enterrement du rêve démocratique libyen ?
L’Occident s’est toujours montré désireux d’assurer une présence sinon militaire, du moins économique en Libye. Depuis 1959, ce sont les hydrocarbures libyens qui font du pays un point stratégique important. Le colonel Kadhafi entretenait des relations ambigües avec l’Occident. Il a réussi, par divers moyens, à s’octroyer une reconnaissance externe, et à assurer sa propre domination politique interne.
Suite aux premières manifestations populaires revendiquant la chute de Kadhafi, l’Occident y a vu une occasion en or pour se débarrasser de l’un de ses ennemis traditionnels. Bien sûr, les vraies raisons de l’intérêt occidental pour la Libye ont merveilleusement été cachées derrière un discours politique officiel romantique, favorable au changement, et à l’accès du peuple libyen à ses droits politiques. Si l’Occident était tellement épris par la démocratisation des pays arabes, on ne l’a pas vu envoyer ses troupes au Bahreïn, pour ne citer que celui-ci, qui a connu un soulèvement populaire signifiant. Riche en hydrocarbures et proche de l’Europe, la Libye a tout pour ne pas laisser l’Occident indifférent. C’est donc pour s’accaparer le marché libyen de l’énergie que l’Occident a tout fait pour faciliter la chute de Kadhafi.
En vue de précipiter la chute du dictateur libyen, l’Occident a aussi instrumentalisé l’ONU afin de réaliser les objectifs qui sont les siens. En effet, une lecture stricte de l’article 2-7 de la Charte de l’ONU conduirait à constater qu’aucune ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain n’est en aucun cas admise. En pratique, l’ONU a souvent été utilisée par les superpuissances mondiales afin de légitimer leurs opérations d’ingérence militaire dans nombre de pays non-développés. Ainsi, bien qu’elle n’autorise pas expressément des frappes aériennes, la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU a, pourtant, permis d’effectuer des opérations militaires en Libye, sous prétexte de protéger la population libyenne contre les atrocités du régime Kadhafi. La Communauté internationale a, une fois de plus, fait preuve d’incohérence.
De plus, il ne faut pas omettre de souligner le rôle néfaste joué par certains pays du Golfe au lendemain des événements de 2010-2011. Le Qatar a, pour sa part, clairement soutenu le mouvement des « Frères Musulmans », non seulement en Tunisie et en Egypte, mais encore en Libye. A travers la chaine Al-Jazeera, Doha a fortement appuyé, sur le plan médiatique, les Frères Musulmans, en assurant, de façon permanente, leur victimisation.
Au nom d’une prétendue « démocratie islamisée », le Qatar a fourni aide financière et militaire aux islamistes. De leur côté, les Emirats Arabes Unis ont « coopté» le clan adversaire, c’est-à-dire les « laïcs ». Cette double-ingérence a créé une forte bipolarisation au sein même du peuple libyen, provoquant une vraie discorde.
On note aisément que la Libye est devenue le théâtre d’une guerre froide sous-jacente. Les Américains, les Européens, les Russes sont tous présents en Libye. L’imbrication des intérêts étrangers dans le pays est d’une complexité telle qu’elle rend difficile de parler d’une souveraineté nationale libyenne. Quand deux clans se disputent mesquinement le pouvoir, et que chacun d’eux est téléguidé depuis l’étranger, il devient difficile de trouver une sortie du bourbier dans lequel sont englués les libyens.
La responsabilité de l’ingérence étrangère ne se limite pas à l’avant-guerre contre Kadhafi, mais se prolonge surtout après sa  liquidation. Avec l’absence d’un programme d’accompagnement à la transition démocratique, on note aisément que l’Occident a abandonné la Libye juste après la chute de Kadhafi, ce qui porte à croire que le but était celui de se débarrasser d’un ennemi politique. Or, c’est surtout à partir de la chute de l’ancien régime que la Libye avait le plus besoin de soutien à la fois économique et politique. La Libye a particulièrement besoin d’aide financière sous forme d’investissements, et ce pour permettre la réussite de la transition démocratique. Car la démocratie n’est qu’un leurre en l’absence totale de soutien économique.
Depuis la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, et notamment depuis l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis le 11 septembre 2012 à Benghazi, l’Occident a décidé une mainlevée militaire sur la Libye en fermant ambassades et consulats. En l’absence de forces armées nationales aptes à sécuriser le pays, le départ des occidentaux a créé un vide que les jihadistes ont su combler. La Libye est désormais une usine de terrorisme qui produit les combattants les plus dangereux, en les préparant au Jihad en Tunisie, en Syrie, etc.
Sous prétexte de l’instabilité sécuritaire dans le pays, les promesses d’aide financière n’ont pas été exécutées. Après avoir contribué au chaos libyen, l’Occident s’obstine à refuser de s’engager à y mettre fin. En janvier 2016, le Haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères a promis 100 millions d’euros au gouvernement d’union. En pratique, rien de ces promesses n’a été honoré. En effet, parler de construction démocratique à l’heure actuelle en Libye relève de l’utopie. Le climat de violence qui règne aujourd’hui dans le pays, empêche toute marche en avant. Il est besoin, avant tout, d’un compromis national assurant un minimum de sécurité. Pour ce faire, toutes les forces étrangères impliquées doivent cesser d’exercer leur influence sur leurs alliés internes.
Nonobstant les risques, les pays voisins doivent intensifier leurs efforts en vue d’aider les protagonistes libyens à se réconcilier. Mais une telle réconciliation ne saurait être constructive que si elle se fondait sur un pacte conciliant les différentes visions de la Libye de demain. Une telle réconciliation n’est envisageable que si la communauté internationale œuvre de manière désintéressée à l’implémentation d’une solution endogène émanant des différentes parties prenantes et non pas à préserver uniquement ses intérêts géostratégiques.

 * Etudiant en droit à l’Université
Toulouse 1 Capitole – France
Article publié en collaboration
avec Libre Afrique

L’amélioration des performances du secteur tertiaire booste l’activité économique nationale

$
0
0
L’amélioration des performances du secteur tertiaire booste l’activité économique nationale
La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) est formelle : les indicateurs conjoncturels récents, notamment ceux relatifs aux activités sectorielles, attestent de la poursuite du redressement de l’activité économique par rapport à la performance de l’année dernière.
Mis à part les performances du secteur agricole, qui devraient impacter favorablement le reste de l’économie nationale, l’activité se serait relativement accélérée, sous l’effet de l’amélioration, dans l’ensemble, du secteur tertiaire, selon la DEPF.
Pour les analystes de la DEPF, ce secteur  aurait été marqué par la poursuite de la reprise des activités touristiques qui se serait confirmée au premier trimestre 2017.
A en croire ces derniers,  «le secteur touristique a maintenu son évolution favorable au terme du premier trimestre 2017, en ligne avec la bonne performance du nombre des arrivées et des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés », a indiqué
La DEPF, qui relève du ministère de l'Economie et des Finances, a noté que le  nombre des arrivées touristiques s’est affermi de 7,9% en une année, après un léger recul de 0,5% à fin mars 2016.
Cette progression, qui a concerné l’ensemble des principaux marchés émetteurs, aurait tiré profit, principalement, du nombre des arrivées des touristes étrangers en hausse de 11,7%  et, dans une moindre mesure, de celle des MRE en augmentation de 2,7%.
A noter que « les nuitées, réalisées dans les établissements d’hébergement classés, se sont raffermies de 16,3% à fin mars 2017, après un léger recul de 0,9% un an auparavant, recouvrant une hausse de 18,7% en mars, de 18,8% en février et de 10,7% en janvier 2017 ».
La DEPF attribue cette évolution positive à la consolidation des nuitées des non-résidents de 19,9% et de celle des résidents de 8,3%, comparativement à fin mars 2016. Elle aurait touché la majorité des régions du Royaume, à l’instar de Marrakech (+18,9%), Agadir-Ida-Outanane (+19,1%), Casablanca (+12,9%), Fès (+32%), Tanger (+25,2%), Ouarzazate (+26,5%) et Rabat (+11%).
DEPF a toutefois noté que « les recettes touristiques se sont repliées au terme des quatre premiers mois de 2017 de 4,5% pour s’établir à 17 milliards de dirhams, après une hausse de 6,3% un an plus tôt».
De son côté, le secteur des télécommunications aurait été marqué par un dynamisme toujours favorable du segment de l’Internet, au premier trimestre de l’année 2017.
La DEPF a, en effet, relevé que le secteur des télécommunications a préservé son évolution favorable au niveau de l’activité de l’Internet au cours de cette période, alors que le segment de la téléphonie a enregistré un léger repli en glissement annuel avec, toutefois, une amélioration de son parc d’abonnés comparativement à fin décembre 2016.
Il ressort ainsi que « le volume du parc global de l’Internet s’est accru, en variation annuelle, de 26,1% à fin mars 2017, après une hausse de 17,9% à fin 2016 et de 40,3% il y a une année, pour atteindre un taux de pénétration de 53,9%, après 42,8% à fin mars 2016 »,  a-t-on noté dans le document.
Dans le même cadre, la DEPF a noté en revanche que le parc global de la téléphonie s’est replié de 0,9% en une année, après un retrait de 3,4% un an plus tôt, marquant, toutefois, une hausse de 0,6% par rapport à fin décembre 2016.
Selon elle, cette évolution est due essentiellement « à la baisse du parc global de la téléphonie mobile de 0,7% par rapport à fin mars 2016, mais en hausse de 0,7% par rapport à fin décembre 2016, ramenant son taux de pénétration à 123,5% après 122,7% à fin décembre 2016 et 124,3% à fin mars 2016 ».
Dans sa note, la DEPF a également relevé un comportement favorable de l’activité du transport aérien qui aurait poursuivi sa bonne dynamique au terme du premier trimestre 2017.
Ce secteur aurait été marqué par une amélioration du nombre des passagers accueillis dans les aéroports nationaux de 9,3% en une année, après une hausse de 4% à la même période de l’année précédente, a-t-elle constaté soulignant que le trafic du fret aérien se serait, de son côté, boosté de 13%, en consolidation de la hausse de 16,2% une année plus tôt.
En ce qui concerne l’activité portuaire globale, y compris celle de transbordement au port de Tanger-Med, les analystes de la DEPH ont soutenu qu’elle a maintenu son comportement favorable au terme des deux premiers mois de l’année en cours. Elle aurait affiché une progression de 10,7% en variation annuelle, après une hausse de 4,3% il y a une année, tirée, surtout, par la bonne dynamique du trafic de transbordement (+32,7%), peut-on lire dans la note. Et de souligner que « le volume du trafic national s’est pour sa part amélioré de 4,1%, en rapport, particulièrement, avec l’accroissement du trafic des exportations de 18,9%».

Nouvelles arrestations dans le cadre de l’enquête de Manchester

$
0
0
Nouvelles arrestations dans le cadre de l’enquête de Manchester
Les enquêteurs britanniques progressaient jeudi dans le démantèlement du réseau jihadiste qui a aidé l'auteur de l'attentat de Manchester, avec deux nouvelles arrestations, mais ont regretté des fuites dans les médias américains qui "nuisent" à leurs efforts.
Jeudi matin, deux nouvelles arrestations ont eu lieu dans la région de Manchester (nord-ouest), ce qui "porte à huit le nombre d'hommes en garde à vue" dans le cadre de l'enquête sur l'attentat qui a visé un concert pop lundi soir, faisant 22 morts et 64 blessés, a annoncé la police.
Une femme qui avait été arrêtée lors de perquisitions mercredi soir à Blackley, un quartier du nord de Manchester, "a été libérée sans charge".
Dans le même temps, la police antiterroriste britannique a regretté la "divulgation non autorisée" d'informations notamment aux Etats-Unis sur l'attentat, commis par Salman Abedi, un jihadiste britannique d'origine libyenne de 22 ans et revendiqué par le groupe Etat islamique, jugeant que cela "nuisait" à l'enquête.
Des images de la police britannique reproduites par le New York Times montrent un détonateur que le kamikaze aurait tenu dans sa main gauche, des morceaux de métal et des vis jonchant le sol taché de sang, ainsi que des fragments d'un sac à dos bleu déchiqueté.
Ces éléments, analysés par des artificiers interrogés par le quotidien, permettent de déduire que la bombe était "puissante, dotée d'une charge ultra-rapide, mais aussi que les morceaux de métal ont été disposés avec soin et méthodiquement" pour faire le maximum de dégâts.
Des premières fuites d'éléments de l'enquête dans des médias américains avaient déjà suscité l'exaspération de la ministre de l'Intérieur Amber Rudd.
Jeudi, la BBC a affirmé que la police de Manchester avait cessé de transmettre des informations sur l'enquête aux autorités américaines suite à ces fuites.
A Tripoli, les services de sécurité libyens ont arrêté mardi un frère puis mercredi le père de Salman Abedi.
Le frère, qui a revendiqué son appartenance à l'EI, "était au courant du projet d'attentat" perpétré lundi à Manchester. Hachem Abedi "a indiqué qu'il appartenait à l'EI avec son frère Salman Abedi (...) et a reconnu qu'il était présent en Grande-Bretagne au cours de la période de préparation de l'attentat", a affirmé la Force de dissuasion, qui fait office en Libye de police loyale au gouvernement d'union nationale (GNA).
L'attentat a été commis à l'issue d'un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande. En le revendiquant, l'EI a menacé de perpétrer d'autres attaques.
Hachem Abedi, né en 1997, "était surveillé depuis un mois et demi" en Libye et "les équipes d'enquêteurs ont fourni des renseignements selon lesquels il préparait un acte terroriste dans la capitale Tripoli", a ajouté la Force de dissuasion.
Un proche de la famille habitant à Manchester a déclaré à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, que Salman Abedi s'était rendu en Libye peu avant l'attentat et avait regagné la Grande-Bretagne quatre jours avant.
Le chef de la police de Manchester, Ian Hopkins, a dit que l'enquête portait "clairement" sur un réseau autour du kamikaze, né dans cette ville de parents libyens ayant fui le régime de Mouammar Kadhafi.
Le bilan de l'attentat pourrait s'aggraver: une vingtaine des 64 blessés hospitalisés -dont douze ont moins de 16 ans- restaient en soins intensifs mercredi soir.
Les morts ont été identifiés et leurs proches prévenus, a déclaré la police, précisant qu'un policier se trouvait parmi eux. Dans cette liste figure Saffie Rose Roussos, huit ans, la plus jeune victime connue.
Une minute de silence devait être observée dans tout le Royaume-Uni jeudi à 11H00 (10H00 GMT), jour où la campagne pour les élections législatives du 8 juin devait reprendre.
Ariana Grande, qui devait se produire jeudi et vendredi soir à Londres, a interrompu sa tournée jusqu'à début juin.
A Stockholm, une minute de silence puis une autre d'applaudissements ont été observées avant le coup d'envoi de la finale de l'Europa League, remportée par Manchester United contre l'Ajax Amsterdam (2-0).
"Si on pouvait échanger, évidemment, la vie des victimes contre cette coupe, on le ferait immédiatement", a déclaré l'entraîneur du club de Manchester, Jose Mourinho, après le match.
Les supporteurs à Manchester se sont eux rassemblés dans les pubs pour suivre la finale: "Aujourd'hui, ce sera comme d'habitude. On va soutenir notre équipe. On va défier les terroristes!", a déclaré Sam Trefla, 52 ans, à l'AFP.


Pauvres chérubins marocains : Ils sont plus d’un million

$
0
0
Pauvres chérubins marocains : Ils sont plus d’un million
Le Haut-commissariat au plan (HCP) a publié hier la synthèse des principaux résultats de l’étude conduite sur la pauvreté multidimensionnelle des enfants entre 2001 et 2014.
Premiers chiffres clés de cette étude : la pauvreté multidimensionnelle des enfants a certes enregistré une forte tendance à la baisse, mais le nombre d’enfants qui en souffrent demeure important. En effet, sa prévalence est passée de 43,6 % en 2001 à 24,1% en 2007 et à 11,0% en 2014. Le nombre d’enfants en situation de pauvreté est ainsi passé de 4,9 millions d’enfants en 2001 à 1,2 million d’enfants en 2014, soit une réduction annuelle moyenne de 10% de l’effectif global des enfants pauvres à l’échelle nationale.
Autre donnée importante mise en lumière par cette étude : la pauvreté éprouvée à l’enfance est une reproduction sociale de la pauvreté des adultes, et une conséquence des conditions de vie défavorables.
Ainsi, le nombre d’enfants dans le ménage différencie notoirement leur bien-être en 2014. Le taux de pauvreté chez les ménages à 6 enfants et plus (28%) est 4 fois plus élevé que celui des ménages à un seul enfant (6,5%) ; le sexe du chef de ménage impacte différemment la situation des enfants à l’égard de la pauvreté. Le taux de pauvreté est de 11,2% chez les enfants des ménages dirigés par un homme contre 8,6% chez les enfants des ménages dirigés par une femme ; le niveau d’éducation du chef de ménage a un rôle central dans la détermination du niveau de pauvreté des enfants : l’incidence de la pauvreté des enfants passe de 0,5 % pour les enfants des ménages dirigés par un chef de niveau scolaire supérieur à 16,4 % pour les enfants des ménages dont le chef est sans niveau scolaire.
En plus, l’effet du niveau scolaire de la mère sur le bien-être des enfants est beaucoup plus notoire que celui du père : les chances de se prémunir contre la privation sont deux fois plus élevées pour les enfants dont la mère a un niveau scolaire supérieur (22,5%) que pour ceux dont le père a le même niveau scolaire (10,3%), alors que le risque de la pauvreté multidimensionnelle des enfants est fortement différencié par la catégorie socioprofessionnelle du chef de ménage. L’incidence de la pauvreté des enfants est plus nette parmi les enfants des ménages dirigés par des «exploitants agricoles» (25,4%), «ouvriers et manœuvres agricoles et de la pêche» (24,3%), «manœuvres non agricoles» (11,3%) et «artisans et ouvriers qualifiés» (8,9%).
Les résultats de cette étude ont également montré que le niveau de privation moyen des enfants entre 2001 et 2014 a enregistré une baisse de plus de la moitié au niveau national, passant de 0,295 à 0,128, soit une baisse de 6,2% par an. Le HCP a assuré que cette amélioration a concerné les deux milieux de résidence : le niveau de privation moyen est passé de 0,115 à 0,052 en milieu urbain et de 0,47 à 0,224 en milieu rural.
Au niveau régional, l’enquête a mis en exergue que le progrès le plus important en termes de recul de la privation des enfants, est enregistré dans les régions «Tanger-Tétouan-Al Hoceima» où l’indice composite de privation est passé de 0,31 en  2001 à  0,12 en 2014, «Marrakech-Safi» de 0,38 à 0,17, «Fès-Meknès »de 0,27 à 0,13 et «Béni Mellal-Khénifra» de 0,31 à 0,15.
Par ailleurs, en 2014, cinq régions restent marquées par un niveau de privation des enfants supérieur à la moyenne nationale. Il s’agit des régions «Marrakech-Safi» (0,172), «Fès-Meknès» (0,153), «Béni Mellal-Khénifra» (0,15), «Darâa-Tafilalet» (0,15) et «L’oriental» (0,134). Par contre, les régions du Sud et «Casablanca-Settat» présentent les plus faibles niveaux de privation des enfants.
Ce sont les enfants entre 5 et 6 ans qui souffrent principalement de la pauvreté multidimensionnelle, avec un taux de 21%, alors que les enfants de 7 à 14 ans sont les moins touchés par cette forme de pauvreté (7,3%).
Cette pauvreté frappe surtout les enfants dans le milieu rural. Ainsi, sa prévalence est « passée de 11,8% en 2001 à 6,1% en 2007 et à 2,4% en 2014 en milieu urbain, et respectivement de 74,6% à 46,9% et à 22% en milieu rural. De même, 88% des enfants pauvres résident en milieu rural au moment où les enfants ruraux représentent 48% de l’ensemble des enfants marocains».




 

Une question de Codes
Le Maroc a certes signé, adopté et ratifié la majorité des Conventions et Protocoles sur les droits des enfants, mais il ne dispose toujours pas d’un Code spécifique à l’enfance. Le cadre juridique de protection de l’enfant comprend différentes lois. Notamment  le Code pénal, le Code de procédure pénale, le Code de la famille, ou encore la loi de la Kafala. En 2013, le gouvernement a lancé la Politique publique intégrée de protection de l’Enfance (PPIPEM), qui comprend la coordination des droits et la protection des enfants sous la responsabilité du ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement, sous l’égide de la Commission ministérielle chargée du suivi de la mise en œuvre des politiques et plans d’action nationaux dans le domaine de la promotion de la situation des enfants et leur protection.
Existent également au Maroc un Conseil consultatif de la famille et de l’enfance et un Observatoire national des droits de l’enfant ainsi que des juridictions spécifiques pour les mineurs dans le Code pénal et dans le Code de procédure pénale.

Virée continentale ratée pour le Wydad et le Fath

$
0
0
Virée continentale ratée pour le Wydad et le Fath
Contrairement à la manche inaugurale, la seconde journée de la compétition africaine pour les deux représentants du football national, le WAC et le FUS, s’est soldée, mercredi, sur un ratage qui fort heureusement ne compromet aucunement leurs chances de qualification. Sauf que les leçons de ces déroutes doivent être retenues et Casablancais et Rbatis sont sommés, plus que jamais, de secouer le cocotier lors des prochaines sorties.
En Ligue des champions, la virée du Wydad du côté de Lusaka n’a pas débouché, comme précité, sur le résultat escompté. Les Zambiens de FC Zanaco sont parvenus à s’imposer sur la courte marque de 1 à 0, but signé Ernest Mbewe à la 13ème minute de jeu.
Sale quart d’heure au vrai sens du terme pour les Rouges qui sont passés à côté de leur sujet et ont raté une occasion de conforter leur place à la pole position du groupe D. Avec une victoire d’entrée à domicile contre les Camerounais de Coton Sport de Garoua (2-0) et cette défaite, ils troquent désormais la première loge contre une troisième place (3 pts) derrière leur adversaire du jour et le National du Caire (4 pts). Les Egyptiens, lauréats de la C1 continentale à huit reprises, accueilleront le Wydad le 3 juin prochain pour le compte du troisième acte de cette poule, dernier de la phase aller.
Outre le WAC qui ne manquera certainement pas de nourrir des remords quant à cette déconvenue de parcours, le FUS ne sera pas en reste après sa défaite (0-1) devant les Nigérians de FC Rivers au Liberation Stadium à Port Harcourt, match comptant pour la deuxième journée de la poule A de la Coupe de la CAF.
Affectés par l’état de la pelouse et les conditions météorologiques, les Fussistes, demi-finalistes de la précédente édition, n’ont pu tenir bon jusqu’à la fin de la partie, encaissant un but à la 72ème , œuvre d’Emeka Ogbugh.
Il y a lieu de souligner que c’est l’égalité parfaite qui caractérise ce groupe après la défaite des Tunisiens du Club Africain devant les Ougandais de Kampala City Council par 2 à 1. Les quatre protagonistes se trouvent tous avec une victoire et une défaite, 3 points chacun, ce qui augure d’une suite de concours des plus disputées. Et pour le FUS, le prochain match est prévu le 2 juin au complexe Moulay El Hassan contre les Tunisois du Club Africain.  
A rappeler en dernier lieu que ce soit en C1 ou en C2, seuls les deux premiers de chaque groupe décrocheront leur ticket pour les quarts de finale, tour qui se jouera en aller et retour en septembre prochain.

L’écosystèmes d’affaires au cœur des premières Assises internationales de management à Fès

$
0
0
L’écosystèmes d’affaires au cœur des premières Assises internationales de management à Fès
Ecosystèmes d’affaires au cœur des premières Assises internationales de management  ont constitué le menu d’une rencontre, organisée les 18 et 19 mai courant à Fès, à l’instigation de la ''Conférence intercontinentale des Universités & Grandes Ecoles''.
Initié en partenariat avec le CAEI (Conseil africain de l'entrepreneuriat et l'innovation), le COMREFAS, RISO, les deux groupes d'enseignement supérieur privé en Afrique "RUSTA" et "Sup’management", cet évènement  a eu lieu en présence de plusieurs personnalités et institutions de l'enseignement supérieur, de la recherche, de l'entrepreneuriat, des affaires et de la société civile, qui sont venues de plusieurs pays : Maroc, France, Espagne, Mali, Algérie, Mauritanie, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, R.D.Congo et Bénin.
Les actes de ces Assises ont été déclinés sous forme de deux tables rondes réunissant des universitaires, des chercheurs et des spécialistes de l'entrepreneuriat, de l'innovation. Les débats étaient enrichissants et productifs  d’un ensemble d'idées et de propositions pour le développement du continent.
Quant aux thématiques abordées, elles se sont surtout penchées sur la coopération académique, les outils financiers, les défis de l’interculturalité, les rapports du droit des affaires subsahariennes avec le traité OHADA et enfin les différentes opportunités de développement.
Les assises ont connu des moments forts avec les contributions de Nadine Tournois, directrice de l’IAE de Nice, Isabelle Bébéar, directrice de BPI France, Fédéric Dohou, président du RUSTA et CAEI, Aliouat Boualem vice-président du CAEI, Oumnia Sbai, femme d’affaires, Sif Allah Alouani, coach entrepreneurial, Ahmed Ammo, directeur Offshore Fès et le célèbre chercheur Prix de l’innovation en Afrique Adnane Remmal, ainsi que plusieurs personnalités de renom.
Il y a eu également, en marge de cette manifestation scientifique, la tenue du Forum citoyen panafricain dans sa deuxième édition, avec la présence du Conseil de la région Fès-Meknès, du CRI, de la zone offshore et d'autres institutions.
Deux initiatives phares ont été adoptées à cet effet, à savoir la mise en place d’une synergie entre les différentes structures partenaires du projet, donnant naissance à un réseau.  En fait, la CIUGE , le CAEI, le COMREFAS, RUSTA et Sup’management constituent le noyau dur de cette initiative. Toutes autres institutions ou réseaux d’institutions qui adhèrent à l'une de ces structures peuvent bien entendu intégrer le réseau.  La seconde initiative a trait à la mise en œuvre d'un consortium de recherche, baptisé “Consortium intercontinental de recherche et d’innovation (CIRI), composé de chercheurs.
Pour ce qui est de la gouvernance du CIRI, il comprend : Idrissi Erkik  (président), Aliouat & Frédéric (vice-présidents), Daoud et Nekka (Secrétariat général), Diallo & Alaoui & Rahmani (responsables des 3 axes : entrepreneuriat, dynamique territoriale, innovation). Quant au Conseil scientifique (conseil de laboratoire), il comprend 8 membres : 3 membres de la gouvernance et 5 entrepreneurs institutionnels.
Au sujet de cette dernière initiative, le président du CIRI, Idrissi Erkik, a souligné qu’elle est «très pertinente d’autant que l'Afrique est une nouvelle cible des chercheurs au Maroc mais aussi dans un certain nombre de pays européens, et que le développement de notre continent doit être soutenu par des programmes de recherche scientifique susceptibles d'apporter des solutions aux problématiques et aux maux de l'Afrique». Par ailleurs, l'évènement a clôturé ses travaux par la signature d'un protocole d’accord CIUGE-CAEI, afin que l'enseignement et la recherche (créneaux de la première structure), l'entrepreneuriat, l'innovation et le développement (créneaux de la deuxième structure), constituent des axes de la synergie créée entre les deux structures.
Ces actes ont permis d’adopter le plan  de ces trois structures, ainsi que la mise en place d’une série d’actions, l’objectif étant de concrétiser ledit plan (Prix, workshops, communication, levée de fonds,…).

Rencontre à Hay Hassani pour renforcer la citoyenneté des aveugles au Maroc

$
0
0
Rencontre à Hay Hassani pour renforcer la citoyenneté des aveugles au Maroc
C’est dans un esprit festif que s‘est déroulée, le week-end dernier à Hay Hassani, la première rencontre entre voyants et non-voyants. Une manifestation destinée à renforcer la citoyenneté des aveugles au Maroc, encadrée par l’Amicale nationale des anciens élèves de l’Organisation Alaouite pour la protection des aveugles au Maroc.
Une intervention ludique ouverte sur le monde sans lumière de jeunes aveugles à l‘esprit clairvoyant. La rencontre commence par une présentation du programme scolaire de l’association. Un programme étatique régi par le ministère de l’Education, enseigné en Braille. Il s’agit d’un alphabet en relief sous forme de points. Chaque ensemble de points correspond à un mot, puis des phrases, ce qui permet aux étudiants d’accéder à des textes écrits et de s’exprimer par la même occasion à l’écrit    . Il existe également dans sa version informatique, à l’aide d’un logiciel lecteur d’écran nommé « Jaws ». Ainsi, sont étudiées les mathématiques, les langues, les sciences…
Dès son plus jeune âge, l’enfant est initié à cette méthode tactile d’apprentissage, il est encadré autant que possible. Les activités sportives sont également adaptées, telles que le cécifoot équivalent du foot-ball, sur un terrain aménagé de repères sonores. Il se joue avec un ballon de foot à grelots. En 2015, l’équipe nationale du Maroc de cécifoot a remporté la Coupe d’Afrique des nations.
Une fois que l’élève atteint le niveau d’étude supérieur, il est malheureusement livré à lui-même, son quotidien devient parsemé d’obstacles qu’il évite à l’aide de sa canne blanche, aucun établissement supérieur ne présente d’indications en Braille, de signalisations sonores, ou même d’équipements adéquats. Ce qui ne l’empêche pas de continuer d’avancer, avec les moyens de bord.  Une fois diplômé, devant lui les problèmes vont s’étaler à perte de vue.
L’objectif premier de l’association est de sensibiliser les gens à leur intégration dans une société dont ils sont cruellement exclus. Ceci, malgré leurs formations, leurs compétences et leur bonne volonté de construire leur avenir au même titre que tous les jeunes de leur âge.
Une rencontre pour faire accepter leur cécité comme l’a si bien affirmé Charifa dans un témoignage très émouvant : “Les gens doivent comprendre que nous sommes comme eux, nous mangeons comme eux, nous respirons comme eux, et malgré le manque de moyens financiers et d’infrastructures qui font de notre quotidien un vrai défi humain, nous utilisons les moyens de transports communs, nous allons sur les bancs de l‘école et de l‘université, nous vivons notre vie comme tout le monde sans que l‘on s‘apitoie sur notre existence. Je suis constamment à la recherche d’un «vivre-ensemble» que je ne trouve toujours pas. Quand je sors de chez moi, je sens le regard pesant des gens sur moi». Et de s’interroger: «Pourquoi la société ne nous donne-t-elle pas notre chance?». Une question, un cri dans le noir, qui a pour but d’éveiller les consciences à leur égard, et de mettre fin à une exclusion irrationnelle et sans fondements.  Nous partageons avec nos concitoyens atteints de cécité ou autres handicapés le même objectif, celui de participer entièrement à la vie sociale.

Barid Al-Maghrib présente sa solution logistique intégrée

$
0
0
Barid Al-Maghrib présente sa solution logistique intégrée
Le Groupe Barid Al-Maghrib a présenté récemment, lors de sa participation au Salon international du transport et de la logistique pour l'Afrique et la Méditerranée (Logismed 2017), sa solution logistique intégrée auprès des e-commerçants.
Selon un communiqué de Barid Al-Maghrib, cette solution vise à maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur des e-commerçants, depuis la réception et le conditionnement des produits jusqu’à la livraison du dernier kilomètre, en passant par le stockage et la préparation de commandes, rapporte la MAP.
Lors de ce salon professionnel tenu récemment à Casablanca, Barid Al-Maghrib a co-animé, avec son partenaire spécialisé dans la conception et la réalisation de solutions logicielles et d’équipement pour le monde de la logistique, un atelier sous le thème "Barid Al-Maghrib est la solution logistique globale au phénomène Click".
Les intervenants de l’atelier ont également souligné l’avantage pour un e-commerçant de s’appuyer sur un prestataire qualifié et spécialisé dans la e-logistique, dont l’objectif est de lui apporter un avantage concurrentiel déterminant lui permettant de se concentrer sur l’acquisition et la fidélisation de sa clientèle.
Le Groupe Barid Al-Maghrib dispose de plateformes aux normes internationales avec 5000 m2 d’espace de stockage et de valeur ajoutée, un service de distribution auprès de plus de 300 localités desservies à domicile et un réseau étendu de livraison au guichet de plus de 1.800 points de contact.
Poste Maroc a également lancé, avec sa filiale Chronopost, la solution "Pickup", premier réseau de relais colis au Maroc, une palette de solutions de livraison hors domicile et avec pas moins de 1.000 points relais dans le royaume.

Viewing all 51906 articles
Browse latest View live