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Pour Salma Hayek, Hollywood voit les actrices comme des singes

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Pour Salma Hayek, Hollywood voit les actrices comme des singes
Hollywood ? Une machine qui traite les actrices comme des singes et s'en débarrasse si elles sont intelligentes. Mardi, l'actrice Salma Hayek a réglé ses comptes avec l'industrie américaine du cinéma.
Lors d'une table ronde organisée en marge du Festival de Cannes, l'actrice et productrice s'en est prise à la violence et au machisme d'Hollywood, où les jeunes actrices sont considérées comme des jouets par certains. "Ils disent +trouvez-moi un singe+ et peut-être que nous allons faire de l'argent. Et puis, ils se rendent compte que le singe sait compter et ils disent alors +tuez-le", a explique l'actrice mexicaine d'origine libanaise. "Il est vrai que si vous êtes jolies, vous pouvez obtenir des rôles plus facilement mais c'est très violent de penser que si vous êtes jolies, vous êtes forcément bêtes", a-t-elle déclaré.
Une erreur stratégique, juge l'actrice de 50 ans, compte tenu du pouvoir économique du marché féminin. "Ils ne se rendent pas compte de l'importance du public féminin.
Nous avons été négligées depuis tellement longtemps qu'ils ne savent pas ce que nous voulons voir à l'écran", a-t-elle ajouté. Salma Hayek n'a pas épargné le Festival de Cannes, qui a récompensé d'une Palme d'or seulement une femme dans son histoire ("La leçon de piano" de Jane Campion).


Quand Cannes assiste à l'effondrement du rêve américain

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Quand Cannes assiste à l'effondrement du rêve américain
Pas très fort à en croire plusieurs films présentés à Cannes, dépeignant une société qui a vu ses rêves de grandeur s'évanouir et sombrer dans une dure réalité, avant même l'élection du milliardaire. Parmi lesœ projetées dans les différentes sections, le documentaire "Promised Land" (hors compétition) d'Eugene Jarecki est celui qui fait frontalement la démonstration de cette déchéance. Le réalisateur montre comment son pays a connu la même trajectoire que son idole Elvis Presley, ce gamin issu de la campagne devenu un mythe de la culture populaire américaine et qui a fini par s'autodétruire.
"Mort, obèse, sur ses toilettes, à 42 ans", comme le résume un des intervenants du film, l'acteur Ethan Hawke. Cette Amérique, qui vient de donner les clés de la Maison Blanche à Donald Trump, Jarecki l'a parcourue en 2016 pendant la campagne présidentielle. Dans la Rolls Royce qui a appartenu au King, il a sillonné les routes, de Tupelo (Mississippi) à Memphis, en passant par New York, Los Angeles, Las Vegas, en suivant les grandes étapes de la vie de Presley, disparu il y a 40 ans. "L'Amérique est devenue un +Elvis obèse+ ("a fat Elvis"), explique à l'AFP Jarecki. On était beau et on est allé très haut, trop vite. Puis la vie est devenue trop facile, on est devenu dépendant de tout. C'est pour cela que la métaphore avec Elvis m'est venue".
Dans ce road-movie, Jarecki fait parler anonymes et célébrités, comme Chuck D, leader du groupe de hip-hop Public Enemy et David Simon, le créateur des séries "The Wire" et "Treme". Tous pointent les raisons économiques, sociales de ce déclin, également lié à un appauvrissement culturel.
Dans "Mobile Homes" (Quinzaine des réalisateurs), le Français Vladimir de Fontenay évoque l'Amérique des laissés pour-compte, à travers l'histoire d'une jeune femme et de son enfant qui vont de motels en maisons inoccupées pour trouver refuge à la frontière canadienne. L'Amérique comme terre d'opportunités n'est plus qu'une illusion. L'enfant de 8 ans ne va pas à l'école, il n'est éduqué que par sa mère (Imogen Poots) qui lui apprend comment partir sans payer au restaurant. Dans "The Rider" (Quinzaine des réalisateurs), la réalisatrice Chloe Zhao filme le monde du rodéo dans le Dakota du Sud, un Etat qui a voté pour Trump. Brady, incarné par un vrai vacher, Brady Jandreau, doit abandonner son rêve de devenir professionnel après un accident qui a failli lui coûter la vie. Il veut s'en sortir et ne surtout pas finir comme son père, qui a sombré dans l'alcoolisme et le poker, dilapidant l'argent qui doit permettre de soigner sa soeur handicapée mentale. "Beaucoup de jeunes cowboys n'ont pas voté pour Trump, contrairement à leurs parents", affirme la réalisatrice américaine d'origine chinoise à l'AFP.
"Beaucoup de personnes généreuses, travailleuses, que j'ai rencontrées ne voulaient pas vraiment voter pour lui, mais l'ont quand même fait". L'Amérique dépeinte par Zhao est très éloignée de ce qu'elle appelle l'idéal de "la palissade blanche" des quartiers aisés, mais elle réfute vouloir montrer un pays dénué d'espoir. "Ce que j'aime aux Etats-Unis, ce n'est pas le rêve américain, mais cette volonté de continuer de rêver même si ces rêves sont brisés." Eugene Jarecki se veut également positif. "Trump est un appel au secours lancé par l'Amérique", dit-il.
"Ca fait seulement une centaine de jours qu'il est en fonction et il est contesté par la presse, par des centaines de milliers, des millions de personnes. La justice s'élève contre Trump. C'est ça la base du rêve américain", clame-t-il. L'Amérique n'a pas fini d'inspirer ses cinéastes. Michael Moore, palmé en 2004 pour "Fahrenheit 9/11", son documentaire à charge contre George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001, va lui aussi s'attaquer à Trump. Le film s'intitule "Fahrenheit 11/9", référence à la date de proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle américaine.

Mandats d'arrêt contre 139 employés d'Ankara et de ministères turcs

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Mandats d'arrêt contre 139 employés d'Ankara et de ministères turcs
Les autorités turques ont ordonné mercredi l'arrestation de 139 employés de la municipalité d'Ankara et de deux ministères soupçonnés de soutenir le prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'être à l'origine de la tentative de coup d'Etat de juillet dernier, rapporte CNN Turk.
Des mandats d'arrêt ont été émis contre 60 employés de la municipalité d'Ankara; 19 employés de conseils de quartier, 30 au ministère du Développement et 30 autres au ministère de l'Education.
Fethullah Gülen, qui vit en exil aux Etats-Unis, dément toute implication dans la tentative de coup d'Etat contre Recep Tayyip Erdogan.
Par ailleurs, plus de 260 nouveaux mandats d'arrêt ont été émis mardi par les autorités turques dans le cadre d'enquêtes contre les réseaux gulénistes, tenus pour responsables du coup d'Etat manqué de l'été dernier, a rapporté l'agence progouvernementale Anadolu.
A Istanbul, le parquet a demandé l'interpellation de 144 militaires soupçonnés d'être des partisans de Fethullah Gülen, un prédicateur installé aux Etats-Unis et qu'Ankara accuse d'avoir fomenté la tentative de putsch du 15 juillet.
La police a lancé des recherches après l'émission de ces mandats d'arrêt, Anadolu dénombrant déjà une vingtaine d'arrestations.
Le parquet d'Ankara a pour sa part émis, toujours selon Anadolu, des mandats d'arrêt à l'encontre de 124 personnes soupçonnées d'avoir utilisé l'application de messagerie cryptée ByLock, qui était, selon les autorités turques, l'outil de communication des putschistes.
Selon l'agence privée Dogan, parmi les 124 personnes recherchées à Ankara, 33 font partie de l'Autorité turque des technologies de communication et d'information (BTK), 36 de l'Autorité des marchés de capitaux (SPK) et 55 travaillaient dans des écoles privées gérées par les gulénistes et fermées par les autorités.
Ankara accuse Fethullah Gülen d'être à la tête d'une "organisation terroriste" ayant infiltré les institutions pour construire un "Etat parallèle".

Mais le prédicateur, qui nie toute implication dans le putsch manqué, affirme pour sa part diriger un réseau d'écoles, d'ONG et d'entreprises visant à promouvoir un islam progressiste et éclairé.
Depuis ce putsch avorté, les autorités turques ont emprisonné 50.000 personnes dans l'attente de leur procès et ont limogé ou suspendu 150.000 fonctionnaires - militaires, policiers, enseignants ou encore juges - pour leurs liens présumés avec des organisations terroristes.
Ces purges, qui visent également les milieux prokurdes et les médias, ont suscité l'inquiétude des pays européens et d'ONG qui dénoncent une répression visant à faire taire toute voix critique.
A rappeler que le procès de plus de 200 instigateurs présumés du putsch manqué du 15 juillet dernier s'est ouvert lundi sous haute sécurité dans une prison près d'Ankara, aux abords de laquelle des dizaines de manifestants ont réclamé la peine de mort pour les accusés.
Parmi les 221 personnes jugées au cours de ce procès, la plupart sont des militaires --dont 26 généraux-- et 12 des civils. Deux cents personnes sont actuellement en détention provisoire, 9 comparaissent libres et 12 sont en fuite, a précisé l'agence progouvernementale Anadolu.
Ces personnes sont notamment jugées pour "violation de la Constitution", "assassinat de 250 personnes" et "appartenance et direction d'une organisation terroriste" et risquent de multiples condamnations à vie.
Le procès se tient dans la prison de Sincan, près d'Ankara, où une immense salle d'audience a été construite spécialement pour accueillir les procès géants liés au putsch manqué.

Hausse des prix des actifs immobiliers au 1er trimestre

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Hausse des prix des actifs immobiliers au 1er trimestre

L'indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistré une hausse de 7,6% au premier trimestre 2017 par rapport à la même période de l'année précédente, ont annoncé Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).
Cette évolution est le résultat des progressions de 7,1% pour le résidentiel, de 7,9% pour le foncier et de 11,7% pour les biens à usage professionnel, selon une note sur l'IPAI, publiée récemment par BAM, ajoutant que le volume global des transactions a diminué de 2%, avec des baisses de 1,4% pour le résidentiel, de 5,4% pour le foncier et de 1% pour les actifs à usage professionnel.
Le résidentiel a connu notamment des hausses de 8,4% pour les appartements et de 9% pour les villas, rapporte la MAP. Alors que le foncier a enregistré un repli de 5,4% au niveau des ventes par rapport au premier trimestre 2016, précise la note, ajoutant que le commercial a connu des hausses respectives de 10,6% et de 17,9% des prix des locaux commerciaux et des bureaux.
Par villes, la note relève que les prix ont notamment augmenté de 2% au niveau de Casablanca, en relation avec la progression de 0,6% pour les appartements, de 5,8% pour les maisons et de 4,3% pour les villas. A l’inverse, les prix des terrains ont diminué de 0,3%. A Rabat, les prix ont régressé de 1,7%, résultat principalement d’une baisse de 7,5% pour les terrains, les prix des appartements ayant, en revanche, progressé de 1,1%. Pour ce qui est des ventes, elles ont sensiblement reculé de 49,7%, avec en particulier une contraction de 51% des transactions portant sur les appartements.
Au niveau de Marrakech, les prix ont augmenté de 2,9% globalement, avec une hausse de 3,3% pour les appartements, 1,9% pour les terrains et 5,8% pour les bureaux. En ce qui concerne les transactions, elles se sont repliées de 24,8%, avec des baisses de 27,5% pour les appartements et de 29,9% pour les terrains. A Tanger, les prix ont progressé de 4,4%, résultat essentiellement du renchérissement de 10,6% des appartements et de 1,6% des terrains, alors que les locaux commerciaux ont vu leur prix reculer de 1,8%. En glissement trimestriel, l’IPAI a connu un accroissement de 2,5% reflétant les augmentations de 1,9% des prix pour le résidentiel, de 2,8% pour le foncier et de 7% pour les biens à usage professionnel, fait ressortir la note.
Pour ce qui est des transactions, elles ont accusé un recul de 13,9% par rapport au quatrième trimestre 2016, traduisant un repli des ventes de toutes les catégories d'actifs.

Donner la possibilité aux industries énergivores d’optimiser leur consommation

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Donner la possibilité aux industries énergivores d’optimiser leur consommation
Le leader national de la construction métallique, Delattre Levivier Maroc (DLM), vient d’annoncer le lancement officiel d’une filiale dédiée aux énergies renouvelables, DLM EnR. Cette entité est spécialisée dans les métiers liés aux énergies renouvelables et à l’autoconsommation d’énergie propre pour le compte d’industriels souhaitant diversifier leur approvisionnement, et s’alimenter à partir de sources propres et durables, souligne le Groupe dans un communiqué parvenu à la MAP.
Les domaines d’expertises de DLM EnR couvrent diverses spécialités liées à la filière des énergies renouvelables, dont l’audit énergétique, l’efficience énergétique, le "waste to energy", la maîtrise des coûts, etc, a-t-il expliqué.
Le coût de l’énergie est, pour un industriel, l’un des chapitres les plus lourds qui puisse peser sur son coût de revient. Si bien qu’il impacte lourdement la marge bénéficiaire et, par ricochet, la compétitivité de l’entreprise, poursuit la même source. Pour pallier ce problème et donner la possibilité aux industries énergivores d’optimiser leur consommation, DLM EnR a développé une série de solutions visant la réduction de cette facture énergétique à travers des solutions d’autoproduction, relève DLM. Dans ce cadre, Marc Sauvaget, CEO de DLM EnR, explique que "pour les industriels, la maîtrise des coûts de production s’appuie sur la maîtrise des charges d’énergie. DLM EnR a été créée pour cela. Nous accompagnons nos clients et partenaires dans leur volonté de réduire l’impact de leur consommation d’énergie sur leur coût de revient, et leur permettons de surveiller et calibrer leurs besoins".
Et M. Sauvaget d’ajouter: "nous dimensionnons de la manière la plus fine la capacité d’autoconsommation pour chacun de nos partenaires. Cette autoconsommation est totalement maîtrisée, non soumise aux fluctuations et aux risques d’augmentation". DLM EnR a, ainsi, pour ambition d’aider les industriels à maintenir à la baisse leurs charges en diversifiant leurs sources d’approvisionnement et ce, en devenant eux-mêmes acteurs dans la production de leur propre énergie, précise le communiqué. De son côté, Eric Cecconello, CEO de DLM, a déclaré à cette occasion: "Notre groupe est positionné depuis des décennies sur la filière des énergies renouvelables. Nous produisons, par exemple, des mâts d’éolienne dont la qualité rend compte du savoir-faire de DLM. Avec DLM EnR, nous nous ancrons davantage dans le secteur, et proposons des solutions d’autoconsommation aux retombées multiples pour les industriels".
En analysant les consommations et en proposant des configurations sur mesure (mixtes, photovoltaïques, éoliennes, avec ou sans stockage), les solutions proposées par DLM EnR s’adaptent aux besoins de chaque industriel, souligne, en outre, le Groupe coté à la Bourse de Casablanca dans son communiqué. Dans un souci d’efficacité, le choix de la formule à adopter se décide dépendamment de la disponibilité de l’infrastructure, de la nature des installations et des propriétés climatiques propres à la zone géographique où l’unité industrielle est située. Ces paramètres décident du succès de la transition vers un système d’autoproduction d’énergie propre, ce qui confère une importance vitale au contenu du diagnostic précédant cette étape, a-t-il noté.
Pour ce faire, DLM EnR propose deux approches dont la prise en charge, pour le compte des industriels, de l’installation et le fonctionnement d’une unité d’autoproduction qui couvrira une partie de leurs besoins. La seconde porte sur l’installation des unités de production clé en main qui seront entièrement gérées par les industriels, et assurer la maintenance et la formation nécessaires.

Ultime manche du championnat à enjeu financier : Gagner des places et des sous

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Ultime manche du championnat à enjeu financier : Gagner des places et des sous
C’est aujourd’hui et demain vendredi que sera tournée la page du championnat national de football, dit Botola Maroc Telecom D1 avec la programmation de l’ulltime manche tronquée de deux rencontres : KACM-WAC et FUS-MAT. Un report qui s’explique par l(‘engagement des clubs casablancais et rbati en compétition continentale.
Si cette manche ne comporte aucun enjeu sportif, l’attrait financier reste bel et bien de mise. Il y a un joli pactole à se partager de l’ordre de 6 millions de dirhams attribué par  la Fédération Royale marocaine de football (FRMF)  aux douze premiers clubs du classement général.
Bien entendu, le partage ne se fait pas à part égale et les gros chèques seront versés dans les comptes des clubs qui ont occupé le haut du tableau. Cette dernière journée revêt donc un enjeu économique de taille pour les équipes se classant entre la 5ème et la 14ème place, sachant que pour les quatre premières loges, les dés sont déjà jetés. Décryptage

CAK -OCK : le quitte
ou double ?
 
Après avoir semé les fantômes de la relégation qui les  poursuivaient depuis le début du championnat, ces deux équipes vont se livrer une bataille acharnée sur fond de subventions.  L’OCK qui occupe la 10ème place et assujetti à une subvention de 300.000 DH compte bien profiter de son déplacement au stade municipal de Khénifra pour s’adjuger la victoire et ainsi gagner trois places au classement et dépasser le FUS de Rabat (6ème avec 36 points). Autrement dit,  augmenter de plus du double sa subvention qui passerait à 830.000 DH tout en espérant que les équipes devancières se prennent les pieds dans le tapis.  Son adversaire du jour est, quant à lui, hors subvention car il occupe la 13ème place, mais peut espérer rentrer dans les clous des primes en  s’imposant lors de ce derby et se hisser à la 11ème place, synonyme d’une prime de 175.000 DH.

IRT-AS FAR : Un match
à 6 chiffres

C’est le genre de match où la causerie du président du club est plus importante que celle du coach. Il ne devrait pas manquer de haranguer ses joueurs à mettre dans la rencontre toute la hargne et la détermination dont ils disposent, car ce n’est pas qu’une simple rencontre de fin de championnat entre le 5ème du classement, l’AS FAR, et son poursuivant immédiat à deux points l’IRT. C’est bien plus que cela, c’est une opposition à 350.000 DH. L’IRT pour sa deuxième saison consécutive dans la cour des grands s’est mêlé pendant de longues journées aux enjeux du haut du tableau, s’assurant une enveloppe de 1.000.000 DH.  Mais cela n’empêchera pas les Azzurblanco de lorgner la position de leur adversaire qui vaut en dirhams 1.350.000.

Du fric en vrac
L’OCS, dont le classement (8ème) lui octroie 700.000 DH et qui sent sur sa nuque le souffle de ses poursuivants, doit impérativement protéger sa place en visant la victoire, vendredi à domicile, face à la RSB. D’autant plus que rien n’est encore joué tant que le FUS, 7ème (830.000 dhs), comptant  le même nombre de points que l’OCS, n’as pas encore disputé ses deux derniers matches du concours face au WAC et au MAT.
Parmi les équipes décidées à jouer les trouble-fête lors de l’épilogue de la Botola, on trouve aussi le HUSA (9ème), qui  profitera de 475.000 DH de primes s’il y a statu quo au classement. Mais les Soussis aspirent à ce que leur gain soit beaucoup plus conséquent, avec une rallonge de 360.000 DH au cas où ils boucleraient leur saison à la 7ème place.
Un scénario que l’équipe du Chabab d’Al Hoceima tentera d’avorter. En effet, le CRA risque de sortir bredouille s’il ne bouge pas d’un iota et ne troque pas cette 14ème  place contre un rang rémunérateur. Au mieux, les protégés de Youssef Fertout pourraient viser la 11ème loge et se mettre dans la poche une prime de 175.000 DH.
Toutes ces rencontres sont liées et donneront lieu à un jeu de chaises musicales que personne ne peut prédire avant l’épilogue de ce championnat.

Programme

Jeudi

16h00 : CAK-OCK au terrain municipal à Khénifra
16h00 : RCA-DHJ au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca
18h00 : IRT-ASFAR au Grand Stade de Tanger
Vendredi
16h00 : JSKT-KAC au terrain municipal à Kesba Tadla
18h00 : OCS-RSB au terrain El Massira à Safi
20h00 : HUSA-CRA au Grand Stade d’Agadir
Dimanche 28 mai
22h00 : FUS-MAT  au Complexe Prince Héritier Moulay El Hassan à Rabat
22h00 : KACM-WAC au Grand Stade de Marrakech

Accord-cadre entre la FRMF et la Fédération du Malawi
La Fédération Royale marocaine de football (FRMF) et la Fédération du Malawi ont adopté, mardi à Rabat, le plan d'action de leur accord-cadre, paraphé le 1er avril dernier.
L'adoption a eu lieu lors d'une rencontre présidée par Fouzi Lekjaa, président de la FRMF et Jabbar Alide, membre du comité exécutif de la Fédération du Malawi.
Dans une déclaration à la MAP, Fouzi Lekjaa, membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football, a souligné que le partenariat avec la Fédération du Malawi s'inscrit dans le cadre d’une série de partenariats signés depuis deux ans entre la FRMF et ses homologues africaines.
A cette occasion, les deux dirigeants ont visité le Centre national de football et le siège de la Ligue nationale de football professionnel et amateur, en vue de fixer un cadre de coopération dans différents domaines, notamment la préparation des sélections nationales.

Driss Chraïbi, terrible et éternel

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Driss Chraïbi, terrible et éternel
L’œuvre de Driss Chraibi est une preuve
absolue de l’impact qu’un
écrivain peut avoir sur la société


Depuis 63 ans, le Maroc a changé. Et pourtant, les écrits de Driss Chraibi sont toujours d’actualité. Ils évoquent : les conflits identitaires, les problèmes d’intégration, l’émancipation de la femme, la réalité des migrants…  Un esprit d’avant-garde autrefois bafoué mais jamais oublié.
Il y a 63 ans que le jeune Driss, ingénieur chimiste, journaliste et écrivain, fit son entrée dans le monde de la littérature marocaine d’expression française. Une entrée, surprenante, détonante même, avec son premier roman « Le passé simple » en 1954 , infime partie d’une œuvre insolite. Il y dénonce le despotisme du système patriarcal, l’hypocrisie religieuse, la condition avilissante de la femme, tout cela exprimé dans un cocktail explosif d’ironie, de rébellion et de franc-parler, dont seul lui détient la formule.
Ces écrits, avant-gardistes, déchaînèrent les foudres de toutes les plumes nationalistes marocaines, en cette époque difficile, de pré-indépendance. Ils voyaient en lui « Le Traître », qui, par le poids de ses mots, dévoila à l’ennemi les fissures de la sacro-société marocaine.
Proscrit, censuré, l’enfant terrible de la littérature marocaine, comme on le surnomme, a pourtant une ambition : la liberté, celle qui passe par les mots. Il est celui qui a refusé de voir et se taire, sans doute sa fibre journalistique. Il choisit l’exil, de l’autre côté de la Méditerranée estimant que « la distance permettait plus de lucidité ».
Après l’indépendance, des écrivains marocains reprirent le flambeau ardent de Driss Chraibi, et levèrent à leur tour le voile sur les mêmes ambiguïtés, les mêmes défaillances socioculturelles du Maroc. Tout à coup, comme par « magie », une magie qui s’appelle « modernité », les cris, autrefois étouffés, de son œuvre, sont accueillis avec plus de souplesse, sa pensée pénétra l’esprit de toute la substance intellectuelle du Maroc, qui réhabilita D. Chraïbi en 1967, exprimé avec beaucoup de reconnaissance dans la fameuse revue « Souffles ».
Souvenez-vous, il est celui qui, à travers les personnages de son roman, «La Civilisation, ma Mère !...», s’est indigné de la condition de la femme soumise à la volonté de l’homme, celle dans la personnalité est anéantie, dépourvue de son être. Une condition qui a été chassée par l’entrée de la modernité. L’électricité  illumina les foyers et les consciences par la même occasion. Ni le mal, ni l’injustice, ne pouvaient plus se cacher aussi bien dans les recoins les plus sombres des foyers que dans les esprits. Ainsi, on peut citer Najib, fils et précepteur de l’héroïne : «Petit à petit le nid fait son oiseau, lui dit Najib. T’en fais pas maman : on te prépare ton nid et un jour tu naîtras. Et nous la voyons naître». La femme retrouva son «être», son «moi» le plus profond, la conscience désormais en éveil, la révolution débuta et continue jusqu’à nos jours.
L’œuvre de Driss Chraibi est une preuve absolue de l’impact qu’un écrivain peut avoir sur les citoyens et  leur façon de penser la vie. Elle a fait partie d’une grande articulation, un enchaînement d’événements, telle l’instruction des femmes, autrefois bridées par les hommes, l’extension du rôle de la femme au foyer vers l’extérieur, la rupture avec les traditions sociales...
Aujourd’hui, certaines situations sont résolues, révolues, d’autres toujours pas. Un nouveau Code de la famille a été institué, c’est-à-dire une nouvelle Moudawana, où les couples devraient se respecter et partager la responsabilité du foyer. Les mouvements féministes s’orientent de plus en plus vers l’autonomie des femmes. L’égalité religieuse pointe du nez, timidement, mais sûrement. Une Journée interntionale est consacrée à la femme, celle du 8 Mars.
Ils sont plusieurs à avoir marqué les esprits, par leurs écrits, leurs luttes, leurs déterminations, leurs actions, pour leur pays, pour une idée, pour un sentiment. Leurs cris se sont élevés plus haut que les étoiles et sont restés à jamais gravés dans nos mémoires. Driss Chraibi fait partie de ces esprits que nous garderons précieusement dans nos mémoires.

Habib El Malki s'entretient avec les présidents des Assemblées nationales togolaise et malgache

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Habib El Malki s'entretient avec les présidents des Assemblées nationales togolaise et malgache
Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a eu, lundi et mardi à Rabat, des entretiens avec les présidents des Assemblées nationales du Togo, Dama Dramani, et de Madagascar, Jean Max Rakotomamonjy en visite au Maroc pour prendre part à la 25ème édition de l'Assemblée régionale Afrique, relevant de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), organisée par le Parlement marocain.
Lors de ses entretiens avec Habib El Malki, Dama Dramani a appelé à l’intensification de l’échange d’expériences et d’expertises dans le domaine administratif entre les institutions législatives du Maroc et du Togo et salué le développement que connaît l’administration parlementaire relevant de la Chambre des représentants, indique un communiqué de la première Chambre.
Le responsable togolais a félicité le Maroc pour la bonne organisation de cette rencontre, saluant le retour du Royaume au sein de l’Union africaine et la sagesse et la clairvoyance de S.M le Roi Mohammed VI quant à l’action africaine commune.
Il a également assuré que les relations entre les deux pays ne cessent de se consolider, rappelant les investissements marocains engagés au Togo et le contingent d’étudiants togolais poursuivant leurs études dans les universités et les instituts marocains.
De son côté, Habib El Malki a indiqué que le Maroc et le Togo sont liés par des relations historiques et particulières à tous les niveaux, y compris celui législatif, faisant état de la création à la Chambre des représentants d’un groupe d’amitié parlementaire maroco-togolaise, qui œuvrera aux côtés de son homologue togolais à l’examen des moyens de renforcer la coopération et les relations entre les deux pays.
Les deux parties ont convenu d’élaborer un programme d’action du groupe d’amitié parlementaire entre les deux pays et de consolider leurs liens.
Par ailleurs, lors de l’entrevue qu’il a eue mardi avec son homologue malgache, Jean Max Rakotomamonjy, le président de la Chambre des représentants a salué les relations historiques et solides qui unissent les deux pays, soulignant la place qu’occupe Madagascar dans l’esprit du peuple marocain, étant la terre d’accueil de la Famille Royale lors de l’exil de Feu S.M Mohammed V, qui a coïncidé avec la lutte du peuple marocain pour l’indépendance, indique un communiqué de la Chambre des représentants.
Dans un contexte où une nouvelle Afrique est en train d’émerger, les Parlements doivent assumer un rôle majeur dans la construction africaine unifiée et solidaire, a affirmé Habib El Malki, annonçant, par là même, la création par la Chambre des représentants du groupe d’amitié parlementaire maroco-malgache.
Il a également fait part de sa volonté d’œuvrer pour la consolidation de la coopération et le renforcement des relations entre les institutions législatives dans les deux pays.
Pour sa part, Jean Max Rakotomamonjy a loué le niveau exceptionnel atteint par les relations entre les deux pays, notamment après la visite historique de S.M le Roi Mohammed VI à Madagascar, en novembre dernier, mettant en avant les multiples accords signés entre les deux pays à l’occasion de cette visite.
Il s’est également dit satisfait du niveau des relations entre les institutions législatives dans les deux pays, accueillant favorablement l’invitation qui lui a été adressée par Habib El Malki, pour effectuer une visite de travail au Maroc.


Vers l’institutionnalisation de la Commission nationale anti-corruption

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Vers l’institutionnalisation de la Commission nationale anti-corruption
Le gouvernement envisage d'institutionnaliser la Commission nationale anti-corruption (CNAC) en tant que mécanisme de gouvernance visant à renforcer la transparence et la lutte contre la corruption, a indiqué, mardi à Rabat, le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani.
Répondant à une question sur la moralisation de la vie publique, présentée par des groupes de la majorité et de l'opposition à la Chambre des représentants, dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à la politique générale du gouvernement, il a ajouté que la CNCA, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, sera chargée du suivi et de l'exécution des différentes orientations stratégiques, des mesures, des projets et des procédures susceptibles de renforcer la transparence, de lutter contre la corruption et de véhiculer les valeurs de moralisation et de transparence.
La Commission nationale aura également pour mission d'accompagner les différents secteurs concernés par la politique générale relative à la lutte contre la corruption, a-t-il expliqué, précisant qu'il sera procédé prochainement à l'adoption du projet de décret portant création de cette commission et des organes annexes.
Selon Saâd Eddine El Othmani, la mise en place de ce cadre institutionnel, qui regroupe, sous la présidence du chef du gouvernement, les différentes autorités gouvernementales, les institutions et les instances concernées par la lutte contre la corruption, ainsi que les représentants de la société civile et du secteur privé, permettra outre le suivi des programmes, des procédures et des mesures visant la lutte contre la corruption, d'assurer la continuité en matière d’exécution de ces projets et d'en évaluer les niveaux de réalisation.
Il a ajouté que la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, adoptée par le gouvernement en décembre 2015, vise à restreindre la corruption, de manière concrète, à l'horizon 2025, à renforcer la confiance des citoyens à l'égard des institutions, ainsi que celle de la communauté internationale pour améliorer la place du Royaume dans les classements internationaux en la matière.  
Cette stratégie nationale, basée sur des références, en l'occurrence les hautes orientations Royales et les principes constitutionnels, s’articule sur des axes relatifs à la gouvernance, la prévention, la répression, la communication, la sensibilisation, l’éducation et à la formation, a-t-il noté.
Les différentes mesures prévues par cette stratégie sont structurées dans 230 projets représentés dans 10 programmes principaux sur une durée de 10 ans.
Pour atteindre les objectifs escomptés, la priorité a été accordée aux secteurs les plus exposés à la corruption, à la détermination des responsabilités et à la fixation des délais de mise en œuvre des différents programmes stratégiques, a-t-il poursuivi.
Le chef du gouvernement a estimé que la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique est un processus long et compliqué, qui requiert une forte volonté politique et la mobilisation des différentes administrations et instances, outre celle de la société civile, des médias et des citoyens en vue de mettre fin aux causes de la corruption.
Il a, à cet égard, rappelé le discours de SM le Roi prononcé à l’occasion du 17ème anniversaire de la Fête du Trône dans lequel le Souverain a souligné que «la lutte contre la corruption est l’affaire de l’Etat et de la société : l’Etat avec ses institutions, à travers l’opérationnalisation des dispositifs juridiques de lutte contre ce phénomène dangereux, la criminalisation de toutes ses manifestations et la répression sévère des prévaricateurs ; la société dans toutes ses composantes, en réprouvant cette pratique, en dénonçant ses auteurs et en inculquant le devoir de s’en démarquer, tout en gardant à l’esprit les principes de notre sainte religion et les valeurs marocaines authentiques que sont la vertu, la probité et la dignité».
Saâd Eddine El Othmani a évoqué une série de mesures prises par le gouvernement lors de son précédent mandat, en particulier la mise en place d'un numéro vert pour dénoncer la corruption que le gouvernement compte l’ériger en Centre d’appels, outre le principe de généralisation du concours de recrutement dans la Fonction publique et la promulgation de plusieurs lois y afférentes.
Il a également fait état de l’interaction avec les instances de contrôle et de gouvernance, rappelant qu’en 2016, 2992 poursuites relatives aux crimes de corruption ont été enregistrées, tandis que 57 affaires ont été soumises par la Cour des comptes au ministère de la Justice qui sont actuellement traitées devant les tribunaux.
En réaction à la réponse du chef du gouvernement, les partis de l’opposition ont appelé le gouvernement à ne pas se féliciter à propos des questions à caractère social, à l’instar de la lutte contre la prévarication, notant que ce fléau constitue une violation de la loi et un abus de pouvoir.
L’opposition a également critiqué la gestion de l’ancien et de l’actuel gouvernement du dossier de la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption, appelant dans ce cadre à amorcer une réforme globale du secteur public, à la simplification des procédures administratives et à satisfaire de manière urgente les besoins des citoyens.
 Quant aux partis de la majorité, ils ont souligné l’importance cruciale que revêt la satisfaction des citoyens des services publics, appelant à améliorer leur qualité et à accélérer leur cadence ainsi qu'au rapprochement de l’Administration des citoyens.
Les partis de la majorité ont, en outre, suggéré de traiter les besoins et les affaires des citoyens au niveau local, de capitaliser les acquis réalisés par le Maroc en matière de lutte contre la corruption, notant que la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, qui est prometteuse, nécessite une mise en œuvre efficiente.

Le Maroc, fer de lance de la lutte antiterroriste Abdelhak Khiame : La politique sécuritaire du Royaume est basée sur des “frappes préventives”

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Le Maroc, fer de lance de la lutte antiterroriste Abdelhak Khiame : La politique sécuritaire du Royaume est basée sur des “frappes préventives”
«La coopération en matière de lutte contre le terrorisme est inconditionnelle ». C’est ce qu’a affirmé le directeur du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, Abdelhak Khiyame, dans un entretien accordé au journal électronique « El Español ».
Il a ainsi mis en avant que les services secrets marocains ont avisé à plusieurs reprises les autorités belges de la présence de jihadistes dans leur pays, tout en rappelant qu’à l’époque où le Maroc avait démantelé la cellule Bellirej en 2008, les autorités marocaines avaient mis en garde leurs homologues belges de l’existence d’un quartier à Bruxelles « qui peut constituer un véritable vivier pour les terroristes ».
Selon Abdelhak Khiyame, Bellirej et Ali Aarrass habitaient ce quartier. Il a précisé que lorsque les autorités marocaines avaient demandé l’extradition de ces personnes ou leur interrogatoire, car ce sont des citoyens marocains, les autorités belges avaient catégoriquement refusé.
Selon le directeur du BCIJ, ces dernières avaient ignoré les mises en garde des autorités marocaines. Et quand les attentats de Bruxelles ont eu lieu, elles se sont rendu compte: « que le danger est réel et que la coopération internationale est vitale ». Et d’ajouter « Heureusement, je crois que les Belges ont appris la leçon et que le niveau de notre collaboration avec eux se situe actuellement sur la même ligne qu’avec l’Espagne ».
Selon lui, les Belges se sont rendu compte de l’efficacité du modèle marocain notamment au niveau législatif. «Le législateur marocain, et je ne me lasse pas de le répéter, a été très intelligent, car il a mis en place une réforme du Code pénal stipulant que les personnes qui retournent des zones de conflit peuvent être arrêtées et écoper de peines allant jusqu’à 20 ans de prison », a-t-il mis en relief.
Il a également ajouté que « cette vision n’a pas été acceptée au début au regard du principe de la liberté de circulation. Mais ce qui s’est passé, c’est que les jihadistes de retour au pays étaient des auteurs d’attentats et mis sous surveillance policière. Il ne faut pas adresser de reproches aux forces de sécurité, car il n’y avait pas de législation qui leur permettait d’agir ou du moins de les interroger sur les circonstances de leur voyage à l’étranger. Mais maintenant, elles disposent de cette base juridique pour le faire ».
Quant à la question de savoir s’il y a un risque d’attentat en Espagne similaire à celui de Madrid survenu le 11 mars 2004, Abdelhak  Khiyame a assuré que si le Maroc disposait d’une information dans ce sens, il l’aurait partagée sur le champ avec les  autorités du pays concerné, qu’il y ait coopération formelle ou non avec lui. « Il s’agit de vies humaines et c’est une considération qui est supérieure à toute autre », a-t-il ajouté.
Une communauté musulmane importante vit en Espagne. Pour cela, le directeur du BCIJ a estimé que ce pays devrait organiser le champ religieux sur son territoire et que l’expérience marocaine peut servir de modèle à ce propos.  

Du Polisario à Daech
Lors d’une interview accordée vers la mi-mai courant à France 24, le chef de la lutte antiterroriste avait indiqué qu’une centaine d’éléments du Polisario avaient rejoint les rangs de Daech au Sahel et souligné l’importance de la coopération régionale en matière de lutte contre le terrorisme.
Il avait, dans  ce sens mis, en avant l’expertise de son département en matière de lutte antiterroriste reconnue au niveau international, expliquant que la politique sécuritaire du Royaume est basée sur des « frappes préventives » qui permettent de démanteler des cellules terroristes avant qu’elles ne passent à l’acte.
Interrogé sur le nombre de Marocains ayant rallié les rangs d’organisations terroristes, Khiyame avait indiqué que 1.623 individus ont rejoint des foyers de tension, dont environ 400 ont trouvé la mort. Et d’ajouter que 78 d’entre eux sont retournés au Maroc.

Moreno et Correa, deux faces opposées du socialisme

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Moreno et Correa, deux faces opposées du socialisme
Avec la promesse de gouverner la "main tendue" à l'opposition, le socialiste Lenin Moreno succède mercredi en Equateur au charismatique mais polémique président sortant Rafael Correa, champion d'un "socialisme du XXIe siècle" depuis son arrivée au pouvoir en 2007.
En l'emportant avec 2,3 points d'avance sur son adversaire de droite, le banquier Guillermo Lasso, au second tour du 2 avril, Lenin Moreno est devenu le successeur de Rafael Correa pour poursuivre la "révolution citoyenne" lancée dans ce petit pays andin producteur de pétrole.
Mais cet homme affable, âgé de 64 ans, a un mot d'ordre: réconcilier le gouvernement avec les secteurs auxquels le corréisme a donné un "carton rouge", tels que les milieux d'affaires, les multinationales et les médias.
"Le pouvoir est un exercice d'humilité, de service, pas de vanité", a affirmé ce père de trois filles et grand-père de triplés.
Diplômé en administration publique, Lenin Moreno, qui a aussi étudié pendant quelques années la médecine et la psychologie, se dit prêt à changer de style de gouvernement et à appliquer une politique "de la main tendue".
Il l'a déjà mise en pratique en rencontrant le secteur bancaire privé, durement critiqué par son prédécesseur, et en suggérant de modifier la législation controversée sur la communication, vue par la presse comme une "loi bâillon".
Resté paraplégique après avoir été victime d'un vol à main armée en 1998, Lenin Moreno devient l'un des rares présidents avec Franklin Roosevelt (Etats-Unis, 1933-1945) et le premier d'Equateur à se déplacer en fauteuil roulant. Il a coutume de dire que l'humour l'a aidé à surmonter son handicap et est l'auteur de plusieurs livres d'aide personnelle.
Ce franc maçon est déterminé à combattre la corruption, qu'il entend soumettre à une "chirurgie majeure", et à développer les programmes d'aide aux plus pauvres, notamment en matière de logement et de santé, ainsi qu'aux jeunes entrepreneurs.
Né dans une localité isolée de l'Amazonie équatorienne, Nuevo Rocafuerte (est, frontière avec le Pérou), Lenin Moreno a impulsé la première étude nationale sur les handicapés alors qu'il était vice-président (2007-2013). Cela lui a valu d'être nommé en 2014 envoyé spécial du secrétariat de l'ONU sur le handicap et l'accessibilité.
A son arrivée au pouvoir en janvier 2007, le président sortant Rafael Correa s'est trouvé à la tête d'un pays ayant la réputation d'être ingouvernable: sept présidents, dont trois renversés, en dix ans.
Au pas de charge et via une nouvelle Constitution, il a mis en oeuvre de multiples changements et promu le socialisme, en privilégiant les investissements sociaux, en redistribuant les bénéfices du secteur pétrolier et en annulant un tiers de la dette extérieure.
"Nous avons réussi. Je remets un pays totalement différent de celui que j'ai reçu", a lancé le chef de l'Etat, élu à trois mandats successifs, en saluant samedi des milliers de ses partisans.
Charismatique mais de tempérament volcanique, Rafael Correa a parcouru tout le pays au long de ces dix années pour son programme radio-télévisé hebdomadaire, durant lequel il n'a pas hésité à critiquer ses détracteurs, dont les organisations indigènes opposées à l'exploitation pétrolière et minière, ainsi que la presse qualifiée de "corrompue" et "menteuse".
Cet économiste âgé de 54 ans est né dans une famille modeste de Guayaquil (sud-ouest) et grâce à une bourse, il est allé étudier à l'Université catholique de Louvain (Belgique), puis a obtenu son doctorat à l'Université d'Illinois, aux Etats-Unis.
Marié à une Belge, Anne Malherbe, avec laquelle il a eu trois enfants, Rafael Correa se définit comme un universitaire et entend renouer avec l'enseignement après son départ du pouvoir.
Le moment le plus critique de sa présidence a été le 30 septembre 2010 lorsque des centaines de policiers se sont rebellés contre une loi modifiant leur régime salarial. Face à la violence des mutins d'une caserne de Quito, il avait dû se réfugier dans un hôpital policier proche, d'où il avait été extrait par des militaires au milieu d'une fusillade qui avait fait dix morts.
"Ce furent des années difficiles, intenses, mais très heureux et pleins de satisfactions; la plus grande étant sans aucun doute celle de l'affection de tout un peuple", a récemment déclaré Rafael Correa, jusque-là considéré comme l'héritier du leadership latino-américain du président vénézuélien défunt, Hugo Chavez.

L'auteur de l'attentat de Manchester serait passé par la Syrie

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L'auteur de l'attentat de Manchester serait passé  par la Syrie
Le kamikaze de l'attentat de Manchester n'a "probablement" pas agi seul et était connu des services de renseignement, a révélé mercredi le gouvernement britannique, après avoir mis le pays en état d'alerte maximal par crainte d'une nouvelle attaque imminente.
L'attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), qui a fait 22 morts lundi soir et 59 blessés à la sortie d'une immense salle de concert à Manchester (nord-ouest), était "plus élaboré que certaines des attaques précédentes et il semble probable -- possible -- qu'il n'ait pas agi seul", a déclaré la ministre de l'Intérieur Amber Rudd à la BBC.
Elle a confirmé que Salman Abedi, un étudiant de 22 ans britannique d'origine libyenne, qui est mort dans l'attentat, était connu "jusqu'à un certain point" des services de renseignement.
Il est "sans doute" passé par la Syrie, a avancé de son côté le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, décrivant un homme qui "tout d'un coup, après un voyage en Libye puis sans doute en Syrie, se radicalise et décide de commettre cet attentat".
La veille au soir, la Première ministre Theresa May avait annoncé que l'état d'alerte terroriste avait été porté du niveau "grave" au niveau "critique", signifiant un risque d'attentat imminent.
"Nous ne pouvons ignorer la possibilité qu'un groupe d'individus plus large soit lié à l'attentat de Manchester", avait-elle déclaré, annonçant également des renforts de l'armée pour épauler la police.
Des soldats s'apprêtaient mercredi à se déployer en mission de surveillance sur des lieux sensibles dans les villes et pourraient aussi patrouiller dans des gares ou des aéroports, des concerts et des événements sportifs.
"C'est un arrangement temporaire pour faire face à un événement exceptionnel", a souligné Amber Rudd.
L'attentat, commis lundi soir à l'issue d'un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à la Manchester Arena, avait été revendiqué dès le lendemain par l'EI.
"Un des soldats du califat a placé des bombes dans la foule", a affirmé l'EI dans un communiqué, menaçant de commettre d'autres attentats.
Selon plusieurs médias britanniques, Abedi est né à Manchester de parents libyens ayant fui le régime de Mouammar Kadhafi. Ils ont trouvé refuge d'abord à Londres, puis dans le quartier résidentiel de Fallowfield, au sud de Manchester, où le suspect résidait.
Un homme de 23 ans a été arrêté mardi dans une autre banlieue résidentielle au sud de Manchester, en lien avec l'attentat selon la police. Des perquisitions ont été menées, notamment au domicile du suspect dans un quartier pavillonnaire de maisons modestes en briques rouges. Peu y connaissaient cet étudiant "discret" et "réservé".
Saffie Rose Roussos, huit ans, venue en famille au concert de sa star américaine préférée, est la plus jeune des victimes identifiées. Le quotidien britannique le plus populaire, le Sun, publiait mercredi en une la photo de la petite fille au sourire malicieux, frange sage encadrant de bonnes joues, et celle de l'assaillant, avec respectivement les légendes "PURE" (pure) et "EVIL" (maléfique).
Un couple polonais a également trouvé la mort alors qu'ils venaient chercher leurs filles à la fin du concert. Les enfants sont "en sécurité", a précisé le ministre polonais des Affaires étrangères
L'assaillant avait choisi "délibérément l'endroit et l'heure pour causer un maximum de victimes, dont de nombreux jeunes", avait relevé Theresa May quelques heures après l'attentat.
Le bilan pourrait s'aggraver, certains des 59 blessés hospitalisés -- parmi lesquels 12 ont moins de 16 ans, selon une source médicale -- se trouvant dans un état grave.
Le récit de Stephen Jones, un SDF qui se trouvait à proximité de la salle, a captivé les réseaux sociaux: il raconte avoir secouru des enfants hébétés, en sang, et retiré "des clous" des bras et même du visage d'une petite fille.
Chris Marker, habitué à faire la manche à côté de la salle de concert, a également raconté avoir réconforté une femme qui est morte dans ses bras. "Il y avait des écrous et des boulons partout au sol. Certaines personnes avaient des trous dans le dos", a-t-il décrit.
Les attentats se sont multipliés ces derniers mois en Europe-- 86 morts en juillet à Nice, douze à Berlin en décembre, cinq à Londres en mars, cinq en avril à Stockholm -- alors que l'EI subit de lourdes pertes militaires en Irak et en Syrie.
L'attentat de Manchester, deux mois jour pour jour après celui qui avait fait cinq morts près du Parlement à Londres, est le plus meurtrier au Royaume-Uni depuis juillet 2005, quand quatre kamikazes avaient tué 52 personnes et fait plus de 700 blessés dans les transports londoniens.
La campagne en vue des élections législatives du 8 juin a été suspendue mardi en hommage aux victimes.

La CFCIM s’installe dans nos provinces sahariennes

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La CFCIM s’installe dans nos provinces sahariennes
Le tissu économique dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra s'est enrichi par l’annonce, mardi, de la création d’une délégation de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) dans l’objectif de renforcer les liens avec les opérateurs économiques dans les provinces du Sud et d'assurer l'ancrage de cette structure dans la région.
La création de cette antenne a été annoncée lors d’une rencontre de communication et d’échange organisée par la CFCIM avec des acteurs économiques, des responsables locaux et des représentants d’instances élues dans la région de Laâyoune-Sakia-El Hamra, rapporte la MAP.
"La création de cette délégation à Laâyoune, juste un mois et demi après une première visite entreprise par la CFCIM dans les provinces du Sud, reflète tout l’intérêt et l’importance que porte la Chambre à cette région", a souligné à cette occasion, le président de la CFCIM, Philippe Ederne Klein.
M. Klein a relevé, dans ce sens, que l’ouverture de cette antenne permettra "de promouvoir les atouts de la région auprès des investisseurs, notamment français et marocains, et d’accompagner les opérateurs économiques dans la région".
Tout en soulignant que les provinces du Sud constituent un territoire d’investissement et de développement pérenne, il a noté que la création par la CFCIM d’une antenne à Laâyoune procède de sa volonté de contribuer au développement de la région et à son décollage socioéconomique.
De con côté, le directeur général de la CFCIM, Philippe Confais, s’est réjoui de la création d’une délégation à Laâyoune.
"Avec l’ouverture de cette antenne, la CFCIM franchit un grand pas", a-t-il soutenu, mettant en avant la détermination de la Chambre à accompagner la vision de SM le Roi Mohammed VI en matière de régionalisation à travers une implantation dans toutes les régions.
M. Confais a donné, par ailleurs, un aperçu sur la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc en tant "qu’association étrangère de droit marocain à but non lucratif et autofinancée à 100 %".
"Forte d’une présence d’environ 104 ans au Maroc, cette chambre est la première Chambre française de commerce et d’industrie à l’étranger", a-t-il rappelé, faisant constater que la CFCIM est "profondément ancrée dans son environnement, dans la mesure où elle jouit d’un fort capital confiance auprès des autorités, des entreprises et des institutions aussi bien françaises que marocaines".
Première en nombre d’entreprises adhérentes et de collaborateurs, mais aussi en matière de package de services, cette Chambre est "capable d’accompagner les entreprises de A jusqu’à Z, au Maroc et en Afrique, notamment subsaharienne", a-t-il insisté.
Quant au directeur de l'appui aux investisseurs et à la création d’entreprises à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, Khalid Idrissi Kaitouni, il s’est attardé sur les efforts consentis par la CFCIM en matière "d’accompagnement et d’appui aux investisseurs, essentiellement français, pour les faire venir au Maroc et leur présenter les potentialités dont regorgent les différentes régions".
S’agissant des provinces du Sud, il a relevé que, depuis la première visite d’une délégation de la CFCIM en avril dernier à Laâyoune, "nous sommes devenus les ambassadeurs de la région, notamment en France".
Evoquant les missions et prestations de la CFCIM, il a noté que la Chambre se met au service des investisseurs en leur fournissant toutes les informations économiques, juridiques, douanières, fiscales…
"Nous travaillons très souvent et étroitement avec les CRI (Centres régionaux d’investissement, ndlr), les Chambres de commerce et des services et nous sommes partenaires de l’administration pour accompagner les entreprises sur les différents plans", a-t-il poursuivi.
"Au niveau international, la Chambre se positionne également depuis plus de 5 ans en Afrique, étant donné que le Maroc représente un hub vers le continent’’, a-t-il dit, rappelant les multiples missions B to B effectuées par la CFCIM dans des pays africains.
Pour leur part, Mme Fatima Azzahra Jamil et M. Frédéric Faillieres, respectivement responsable de l’animation des délégations régionales à la CFCIM et délégué de la Chambre à Agadir, ont passé en revue les prestations et missions offertes par cette instance.
Prenant la parole, Oum Al Fadli Daoud, du Conseil de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a exprimé le souhait du conseil d’élaborer une convention de partenariat avec la CFCIM dans divers secteurs, mettent en relief les atouts importants dont regorge la région, notamment dans les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la pêche et des énergies renouvelables.
"La création de l’antenne à Laâyoune est le premier pas sur la voie de la coopération entre le Conseil et la Chambre", s’est-elle réjouie.
Le directeur de la Chambre de commerce et des services à Laâyoune, Salah Fekkak, s’est félicité, pour sa part, de la décision de la CFCIM de s’implanter dans la région, notant que cette décision contribuera au renforcement des liens entre les deux Chambres.
Lors de cette rencontre, l’assistance a suivi un exposé présenté par Lafqih El Bachir du Centre régional d’investissement à Laâyoune sur les atouts de la région et les indicateurs de développement local.
Au cours de cette rencontre, qui a été marquée par des échanges autour des objectifs, des prestations et des missions de la CFCIM, une convention de partenariat a été signée entre la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc et le Conseil de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra. 

“SAP Skills for Africa” à l’honneur : Cérémonie de remise des prix à la première promotion de l’Université polytechnique Mohammed VI à Ben Guérir

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“SAP Skills for Africa” à l’honneur : Cérémonie de remise des prix à la première promotion de l’Université polytechnique Mohammed VI à Ben Guérir
L’Université  polytechnique  Mohammed VI  à  Ben Guérir  a  fêté, lundi  dernier, lors  d’une  cérémonie  de  remise  de  prix, la  première  promotion francophone, à  majorité  féminine  du  programme  SAP  Skills  for  Africa  2017.
Ayant  suivi  une  formation  intensive  qui  s’est  tenue  entre  l’UPM VI  à  Ben Guérir  et  le  Centre  des  compétences  de  Rhamna, 63  diplômés  dont 60%  de femmes se  verront  offrir  des  postes   leur  permettant  de  mettre  en  application  les  compétences  acquises  dans  un  environnement  professionnel  réel.
Une  autre  particularité  de  cette  promotion  2017, outre qu’elle est en  majorité  féminine, elle  compte  des  participants  africains de Côte  d’Ivoire  et  d’Algérie. « SAP  Skills  for  Africa »  a  été  lancé  en  2015   avec  l’objectif d’être  une  initiative  de  développement  des  compétences  promue  par  SAP  Afrique, ses  clients  ainsi  que  des partenaires  des  secteurs  public  et  privé.
Elle  offre  aux  diplômés  du  continent  africain  qui  n’ont  pas encore  décroché  un  emploi une  opportunité  de  carrière  au  niveau  régional  ou  global  au sein  de  l’écosystème  SAP, en  leur  assurant  une  formation  certifiante  dans  la  suite logicielle  de  systèmes  et  applications  SAP  la  plus  puissante  au  monde.
Avant  la  cérémonie  de  remise  des  prix, une  conférence  de  presse  a  été  organisée  pour  mettre  davantage  de  lumière  sur  le  programme  SAP  Skills  for  Africa. Ont  pris  part  à  cette   conférence  Fréderic  Alran, directeur   général  de  SAP  Afrique  francophone, Louis  Diakité, directeur  exécutif  du  groupe  Alink  Télécom en  Côte  d’Ivoire, Amine Lahbichi, directeur  du  département  informatique  et  du  programme  de  transformation  chez  Cosumar  et  Rafiq  El Alami, directeur  de  l’information  à  l’Université  polytechnique  Mohammed VI. Les  débats  ont  porté  sur  la  qualité  de  la  formation, sa  particularité   d’amener  les  compétences  auprès  des  clients  et  partenaires, ainsi  que  sur  la  diversité  des  profils  des  diplômés  dotés  d’un  savoir-faire  professionnel  important.
Au  terme  de  la  conférence, Fréderic  Alran,  directeur   général  de  SAP  Afrique  francophone nous  a  déclaré  que  le  choix  du  Maroc  est  dû  au  fait  que  le  Royaume  est  le  premier  marché  pour  SAP  en  Afrique  francophone,  qui  jouit de  stabilité  et  connaît une  croissance importante que  l’on  ne  trouve  pas  actuellement  dans  d’autres  pays, mais  aussi  à la  qualité  des  ressources  et  des  talents  dont  il  dispose. Et  d’ajouter : « Le  Maroc  a  des  trésors  avec  des  ingénieurs  et  des  personnes  de  qualité  dont  il  faut  savoir  profiter  ici  et  ailleurs, en  Afrique  en  particulier ».

La responsabilité de l’Occident dans le chaos libyen

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La responsabilité de l’Occident dans le chaos libyen
L’effondrement de la « Jamahiriya » en 2011, a été un événement important dont les retombées dépassaient les seules frontières libyennes. La dimension incontestablement interne des revendications de la population libyenne, n’en a pas empêché l’internationalisation. Ainsi, des facteurs externes sont venus s’ajouter à des considérations internes, le tout retardant l’aboutissement de la transition démocratique en Libye.  L’interventionnisme international excessif dans les affaires du pays, a-t-il contribué à l’enterrement du rêve démocratique libyen ?
L’Occident s’est toujours montré désireux d’assurer une présence sinon militaire, du moins économique en Libye. Depuis 1959, ce sont les hydrocarbures libyens qui font du pays un point stratégique important. Le colonel Kadhafi entretenait des relations ambigües avec l’Occident. Il a réussi, par divers moyens, à s’octroyer une reconnaissance externe, et à assurer sa propre domination politique interne.
Suite aux premières manifestations populaires revendiquant la chute de Kadhafi, l’Occident y a vu une occasion en or pour se débarrasser de l’un de ses ennemis traditionnels. Bien sûr, les vraies raisons de l’intérêt occidental pour la Libye ont merveilleusement été cachées derrière un discours politique officiel romantique, favorable au changement, et à l’accès du peuple libyen à ses droits politiques. Si l’Occident était tellement épris par la démocratisation des pays arabes, on ne l’a pas vu envoyer ses troupes au Bahreïn, pour ne citer que celui-ci, qui a connu un soulèvement populaire signifiant. Riche en hydrocarbures et proche de l’Europe, la Libye a tout pour ne pas laisser l’Occident indifférent. C’est donc pour s’accaparer le marché libyen de l’énergie que l’Occident a tout fait pour faciliter la chute de Kadhafi.
En vue de précipiter la chute du dictateur libyen, l’Occident a aussi instrumentalisé l’ONU afin de réaliser les objectifs qui sont les siens. En effet, une lecture stricte de l’article 2-7 de la Charte de l’ONU conduirait à constater qu’aucune ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain n’est en aucun cas admise. En pratique, l’ONU a souvent été utilisée par les superpuissances mondiales afin de légitimer leurs opérations d’ingérence militaire dans nombre de pays non-développés. Ainsi, bien qu’elle n’autorise pas expressément des frappes aériennes, la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU a, pourtant, permis d’effectuer des opérations militaires en Libye, sous prétexte de protéger la population libyenne contre les atrocités du régime Kadhafi. La Communauté internationale a, une fois de plus, fait preuve d’incohérence.
De plus, il ne faut pas omettre de souligner le rôle néfaste joué par certains pays du Golfe au lendemain des événements de 2010-2011. Le Qatar a, pour sa part, clairement soutenu le mouvement des « Frères Musulmans », non seulement en Tunisie et en Egypte, mais encore en Libye. A travers la chaine Al-Jazeera, Doha a fortement appuyé, sur le plan médiatique, les Frères Musulmans, en assurant, de façon permanente, leur victimisation.
Au nom d’une prétendue « démocratie islamisée », le Qatar a fourni aide financière et militaire aux islamistes. De leur côté, les Emirats Arabes Unis ont « coopté» le clan adversaire, c’est-à-dire les « laïcs ». Cette double-ingérence a créé une forte bipolarisation au sein même du peuple libyen, provoquant une vraie discorde.
On note aisément que la Libye est devenue le théâtre d’une guerre froide sous-jacente. Les Américains, les Européens, les Russes sont tous présents en Libye. L’imbrication des intérêts étrangers dans le pays est d’une complexité telle qu’elle rend difficile de parler d’une souveraineté nationale libyenne. Quand deux clans se disputent mesquinement le pouvoir, et que chacun d’eux est téléguidé depuis l’étranger, il devient difficile de trouver une sortie du bourbier dans lequel sont englués les libyens.
La responsabilité de l’ingérence étrangère ne se limite pas à l’avant-guerre contre Kadhafi, mais se prolonge surtout après sa  liquidation. Avec l’absence d’un programme d’accompagnement à la transition démocratique, on note aisément que l’Occident a abandonné la Libye juste après la chute de Kadhafi, ce qui porte à croire que le but était celui de se débarrasser d’un ennemi politique. Or, c’est surtout à partir de la chute de l’ancien régime que la Libye avait le plus besoin de soutien à la fois économique et politique. La Libye a particulièrement besoin d’aide financière sous forme d’investissements, et ce pour permettre la réussite de la transition démocratique. Car la démocratie n’est qu’un leurre en l’absence totale de soutien économique.
Depuis la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, et notamment depuis l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis le 11 septembre 2012 à Benghazi, l’Occident a décidé une mainlevée militaire sur la Libye en fermant ambassades et consulats. En l’absence de forces armées nationales aptes à sécuriser le pays, le départ des occidentaux a créé un vide que les jihadistes ont su combler. La Libye est désormais une usine de terrorisme qui produit les combattants les plus dangereux, en les préparant au Jihad en Tunisie, en Syrie, etc.
Sous prétexte de l’instabilité sécuritaire dans le pays, les promesses d’aide financière n’ont pas été exécutées. Après avoir contribué au chaos libyen, l’Occident s’obstine à refuser de s’engager à y mettre fin. En janvier 2016, le Haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères a promis 100 millions d’euros au gouvernement d’union. En pratique, rien de ces promesses n’a été honoré. En effet, parler de construction démocratique à l’heure actuelle en Libye relève de l’utopie. Le climat de violence qui règne aujourd’hui dans le pays, empêche toute marche en avant. Il est besoin, avant tout, d’un compromis national assurant un minimum de sécurité. Pour ce faire, toutes les forces étrangères impliquées doivent cesser d’exercer leur influence sur leurs alliés internes.
Nonobstant les risques, les pays voisins doivent intensifier leurs efforts en vue d’aider les protagonistes libyens à se réconcilier. Mais une telle réconciliation ne saurait être constructive que si elle se fondait sur un pacte conciliant les différentes visions de la Libye de demain. Une telle réconciliation n’est envisageable que si la communauté internationale œuvre de manière désintéressée à l’implémentation d’une solution endogène émanant des différentes parties prenantes et non pas à préserver uniquement ses intérêts géostratégiques.

 * Etudiant en droit à l’Université
Toulouse 1 Capitole – France
Article publié en collaboration
avec Libre Afrique


S.M le Roi félicite Driss Lachguar

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S.M le Roi félicite Driss Lachguar
  
S.M le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Driss Lachguar suite à sa réélection à la tête de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
"Il nous est agréable, à la suite de votre réélection Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires, par son 10ème Congrès national, de vous exprimer nos sincères félicitations pour le renouvellement de confiance en votre personne, par les militantes et les militants du parti", indique le message.
"Nous avons la certitude que, grâce à vos qualités, à votre patriotisme sincère et à l’attachement indéfectible aux constantes et valeurs sacrées de la Nation, vous allez continuer à accomplir vos missions à la tête du parti en vue de renforcer sa place au sein d'un paysage politique national pluriel et lui permettre de contribuer, aux côtés des formations politiques sérieuses, à la consolidation du modèle démocratique et de développement de notre pays, au service des intérêts suprêmes de la Nation et des citoyens", souligne la même source.
S.M le Roi a également invité Driss Lachguar à transmettre sa Haute considération à l’ensemble des membres du parti et ses structures, priant le Très Haut de l'assister dans l’accomplissement de ses missions partisanes et politiques avec succès et réussite.

Médias marocains et migration en débat à Oujda

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Médias marocains et migration en débat à Oujda
L’Association Tisseghnass-Asticude initie des sessions de formation en faveur des journalistes de la région de l’Oriental, dans l’objectif de mieux les préparer à aborder ce genre d’information et d’éviter  des glissements négatifs et stéréotypés.
L’information liée au phénomène de la migration est omniprésente dans les différents supports de médias marocains. Depuis plus de quinze ans, les médias se sont mis à monter de toutes pièces des informations relatives à l’afflux des ressortissants subsahariens, par l’intermédiaire de reportages, de portraits ou encore d’enquêtes… Le bilan en matière déontologique est mitigé. Le vocabulaire, les formulations, les concepts et les analyses laissaient souvent à désirer. L’on a ainsi titré «Péril noir», «Criquets noirs», «Les Africains», «Les immigrés clandestins ou illégaux»…. et l’on continue dans ce sens pour plusieurs tribunes. A un moment, l’afflux des migrants est devenu un menu consistant pour une presse à la recherche d’actualités sensationnelles.
Ainsi, que ce soient les migrants syriens bloqués aux frontières maroco-algériennes ou des ressortissants subsahariens dispersés dans les villes marocaines, notamment à Oujda, Nador, Fès, Rabat… les journalistes relayent chaque jour les faits en rendant compte de leurs modes de vie et d’organisation, leurs souffrances, leurs revendications ainsi que leurs comportements. Certains journalistes tombent dans des stéréotypes flagrants, frisant sinon le racisme, du moins des préjugés et des jugements à l’emporte-pièce.
Pour ce faire, l’Association Tisseghnass initie des sessions de formation en faveur des journalistes de la région de l’Oriental, Oujda, Nador et Taourirt, afin de mieux les préparer à aborder ce genre d’information, et d’éviter des glissements négatifs et stéréotypés. Initié par l’opération Al Wassit et financée par l’Union européenne, ce projet dont la deuxième session a été organisée à Oujda, le week-end dernier, entend  sensibiliser les journalistes régionaux sur l’approche droit, en vue de traiter le phénomène.
En présence de plusieurs journalistes de la presse écrite et électronique de l’Oriental, la session de formation a été axée sur l’établissement d’un inventaire de stéréotypes, de jugements ou de préjugés sur des étrangers contraints de quitter leurs pays d’origine et s’aventurer à la recherche de l’eldorado. Chemin faisant, ils se sont trouvés souvent confrontés à une situation difficile pour arriver à leur destination.
Il fallait également apprendre aux journalistes, souvent des jeunes propriétaires de sites électroniques bien présents dans leurs provinces, comment utiliser les différents genres journalistiques (information, portrait, reportage, enquête…), pour mieux rendre compte de la situation.  L’approche droit, consistant à respecter les droits des migrants, est une question essentielle pour que les médias contribuent davantage au processus d’intégration des ressortissants subsahariens ou du moins les traiter selon les normes édictées par les chartes internationales des droits humains.  

Tom Cruise confirme que “Top Gun 2” est dans les tuyaux

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Tom Cruise confirme que “Top Gun 2” est dans les tuyaux
L'acteur américain Tom Cruise a confirmé mercredi qu'il y aurait bien une suite à "Top Gun", le succès planétaire qui avait définitivement mis sa carrière sur orbite en 1986. Les rumeurs allaient bon train depuis des années sur l'hypothèse d'un "Top Gun 2", sur lequel travaillait déjà le réalisateur du premier opus, le Britannique Tony Scott, quand il s'est suicidé en 2012. En déplacement en Australie pour la promotion de "The Mummy", Tom Cruise a finalement confirmé l'information lors d'une émission matinale sur la chaîne Channel Seven. "Oui, c'est vrai", a-t-il dit quand on lui a demandé si une suite à Tom Gun était dans les tuyaux. "Je vais probablement commencer à tourner l'an prochain", a-t-il ajouté. "Ca va se faire, c'est sûr que ça va se faire." Jerry Bruckheimer, producteur de "Top Gun", avait alimenté les attentes en postant en janvier 2016 une photo de Tom Cruise et de lui dans un tweet qui disait: "De retour d'un week-end à la Nouvelle-Orléans pour voir mon vieil ami TomCruise et discuter un peu de Top Gun 2". En dépit d'un accueil mitigé des critiques, Top Gun, dans lequel jouaient aussi Val Kilmer, Kelly McGillis, Meg Ryan et Tim Robbins, fit un carton au box-office, récoltant près de 345 millions de dollars dans le monde, dont plus de 176 millions en Amérique du Nord. Tom Cruise y incarnait Pete "Maverick" Mitchell, un pilote fougueux de l'US Navy qui s'éprend de son instructrice (Kelly McGillis) sur le tube "Take My Breath Away", et est en compétition avec un autre pilote, Tom "Iceman" Kazanski (Val Kilmer) à la prestigieuse école de pilotage Top Gun.

Blanchiment au Barça

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Blanchiment au Barça
L'ex-président du FC Barcelone Sandro Rosell a été interpellé mardi en Espagne, soupçonné d'avoir participé au blanchiment de 15 millions d'euros de droits audiovisuels de la sélection brésilienne de football qui impliquerait également le Brésilien Ricardo Teixeira.
L'opération, menée principalement en Catalogne dans le nord-est de l'Espagne, a conduit à l'interpellation de cinq personnes "dont l'ex-président du Barça, Sandro Rosell, et sa femme", a précisé à l'AFP un porte-parole de la police.
"L'enquête porte sur le délit de blanchiment de capitaux, à travers l'encaissement de commissions illégales pour les droits audiovisuels de la sélection brésilienne de football", a annoncé la Guardia civil dans un communiqué.
Auparavant, un porte-parole de la police avait indiqué que l'argent provenait des droits à l'image de la "canarinha".
Sandro Rosell, Barcelonais de 53 ans, est un entrepreneur spécialiste du marketing sportif qui a présidé le FC Barcelone de 2010 à 2014, jusqu'à sa démission après sa mise en examen dans l'enquête sur le transfert trouble du Brésilien Neymar au Barça à l'été 2013.
Il avait par ailleurs dirigé la branche brésilienne de l'équipementier américain Nike.
Quant au Brésilien Ricardo Teixeira - qui ne quitte plus son pays natal - il a été le puissant patron de la Fédération brésilienne de football (CBF) pendant 23 ans, jusqu'à sa démission en 2012 sur fond d'accusations de corruption.
Selon une source proche de l'enquête, MM. Rosell y Teixeira sont soupçonnés d'avoir détourné près de 15 millions d'euros (16,85 millions de dollars) des contrats de droits télévisés de la sélection brésilienne. Tous deux se seraient répartis la majeure partie des commissions.
L'argent aurait été sorti du Brésil, vers un compte d'une société qatarie en Suisse avant de rejoindre un autre compte d'une société de Sandro Rosell dans la principauté d'Andorre, petit pays enclavé entre Espagne et France, longtemps considéré comme un paradis fiscal.
M. Teixeira est déjà poursuivi pour corruption par la justice américaine. Lui et son ancien beau-père Joao Havelange, dirigeant de la Fédération internationale de football association (FIFA) pendant 24 ans, figurent parmi les protagonistes d'une affaire de pots-de-vin versés par l'entreprise de marketing ISL aux responsables de la FIFA pour obtenir des droits de diffusion télévisée.

Une école saccagée et incendiée dans le centre du Mali

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Une école saccagée et incendiée dans le centre du Mali
Une école primaire a été saccagée et incendiée mercredi dans le centre du Mali par des jihadistes présumés, a t-on appris jeudi de sources administratives et auprès de la gendarmerie.
"Des jihadistes armés qui sont +contre l'école occidentale+ ont attaqué, saccagé et brûlé des salles de classe de l'école primaire de la commune de Ndodjiga, dans le cercle de Youwarou", dans la région de Mopti (centre du Mali), a déclaré jeudi à l'AFP un responsable de l'administration locale sous couvert de l'anonymat.
Les assaillants "ont mis le feu aux classes et ont également tiré en l'air. Ils ont aussi menacé de s'attaquer à d'autres écoles. Deux civils présents sur les lieux ont été bastonnés", a indiqué une autre source administrative.
Le saccage et l'incendie de l'école sont survenus mercredi après-midi, selon ces sources.
La gendarmerie de Mopti, chef-lieu de la région du même nom, interrogée jeudi par l'AFP, a "confirmé la destruction de plusieurs salles", sans donner plus de détails. Elle a en outre annoncé un renfort d'"hommes" dans la zone.
C'est la première fois qu'une école, où l'enseignement est dispensé en français, est saccagée et brûlée dans cette région du centre du Mali par des jihadistes présumés.
"Si l'Etat (malien) ne fait rien, les enseignants, par peur, ne donneront plus de cours", a déclaré jeudi à l'AFP un enseignant d'une école située à quelques dizaines de km de la commune de Ndodjiga.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés par le lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.
Depuis 2015, ces assauts se sont étendus dans le centre et le sud du pays. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, a annoncé le 17 mai à Bamako le déploiement prochain d'une "force d'intervention rapide", composée de Casques bleus sénégalais, dans le centre du Mali où se sont multipliées depuis 2015 attaques et violences intercommunautaires.
Par ailleurs, deux Casques bleus ont été tués au Mali et un troisième blessé mardi dans une embuscade tendue aux environs d'Aguelhok (nord-est), près de la frontière algérienne, a annoncé la Mission des Nations unies (Minusma).
Ils effectuaient une patrouille à pied vers 06H30 GMT à 5 km d'Aguelhok, a précisé la force de l'ONU dans un communiqué, sans révéler leur nationalité. Une source militaire au sein de la force de l'ONU a affirmé à l'AFP qu'ils appartenaient au contingent tchadien.
"Cette attaque s'ajoute à une vague de violences qui, au cours des dernières semaines, a ciblé sans distinction les populations civiles, les forces armées maliennes et les forces internationales", a souligné le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le texte.
"Ces violences ne visent qu'à ébranler les efforts du camp de la paix pour ramener la stabilité et l'unité au Mali", a-t-il estimé, réaffirmant le soutien de la Minusma aux "efforts du gouvernement malien et des autres parties signataires ainsi que du peuple du Mali dans la mise en oeuvre de l'accord" de paix.
Un Casque bleu libérien avait été tué le 3 mai dans une attaque contre le camp de la force de l'ONU à Tombouctou (nord-ouest).
Cette attaque, comme la plupart de celles perpétrées ces dernières semaines au Mali, avait été revendiquée par le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", alliance jihadiste récemment créée, sous le commandement du chef islamiste touareg malien Iyad Ag Ghaly.

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