Quantcast
Channel: Libération
Viewing all 51906 articles
Browse latest View live

Kasper Dolberg sur les traces de Zlatan

$
0
0
Kasper Dolberg sur les traces de Zlatan
"Il y a effectivement du Zlatan en lui": à 19 ans, Kasper Dolberg est le symbole de la jeunesse insouciante de l'Ajax. Son entraîneur Peter Bosz fait les présentations.
Inconnu il y a encore douze mois, ce Danois blond aux yeux bleus, déjà solide (1,87 m; 82 kg), tente de marcher sur les traces d'Ibrahimovic, qui comme lui s'était révélé très jeune sous le maillot rouge et blanc.
Double buteur en demi-finale face à l'Olympique Lyonnais, Dolberg a marqué les esprits sur la scène européenne et sera dans l'oeil de tous les recruteurs à l'occasion de la finale de l'Europa League face à Manchester United ce mercredi à Stockholm.
En quoi Dolberg ressemble-t-il à "Ibra"? "Une facilité technique, une présence physique, une capacité à évoluer dos au but", dissèque Bosz.
Et un côté iceberg qui en fait un buteur atypique. "Il reste toujours froid, voire indifférent - ce qui perturbe souvent les défenseurs -, et ne semble pas particulièrement heureux lorsqu'il marque", expliquait en mars son agent, Jens Steffensen, cité par l'hebdomadaire belge Foot Magazine.
"Mais ce n'est qu'une apparence : intérieurement, il bouillonne. Kasper s'adapte rapidement à un niveau supérieur, mais, je l'admets, tout va plus vite que prévu", ajoutait l'ancien joueur du Bayer Uerdingen (club allemand aujourd'hui amateur après avoir fait partie de la Bundesliga).
L'agent reconnaît sans détour que son téléphone n'arrête pas de sonner tant "son" joueur suscite les convoitises, notamment du Barça et des deux Manchester. Sous contrat jusqu'en 2021 à Amsterdam, Dolberg assurait récemment vouloir rester encore un an aux Pays-Bas pour parfaire son apprentissage.
"C'est une trop grosse étape de partir à United ou City maintenant. Le plus important, c'est de continuer à jouer parce qu'on ne sait pas ce qui peut arriver dans le futur", lançait ainsi le joueur dans FourFourTwo.
Et de confirmer dans le quotidien danois BT cette capacité à ignorer l'environnement extérieur ou le buzz médiatique: "Bien sûr, j'ai déjà eu l'occasion de lire quelques articles à ce sujet, mais, vraiment, mon agent et moi regardons ce qui peut me convenir le mieux et ce qui ne me va pas, alors je suis très calme".
"Il ne veut pas se retrouver sur le banc d'un grand club européen. L'essentiel, ce n'est pas l'argent, mais son évolution. Kasper restera à l'Ajax", insiste son conseiller.
L'éclosion de Dolberg doit beaucoup à Bosz. Quand, l'été dernier, l'Ajax voit partir son buteur polonais Arkadiusz Milik vers Naples, le coach ne réclame pas l'arrivée d'un nouveau buteur. Il fera confiance à la jeunesse, dit-il aux dirigeants amstellodamois.
Bingo! Petit à petit, des éléments comme Bertrand Traoré ou Dolberg s'imposent dans le onze de base.
Résultat, le jeune homme a inscrit 16 buts cette saison en Eredivisie (22 buts toutes compétitions confondues) et reçu le prix Johan Cruyff, récompensant le meilleur espoir du championnat néerlandais. Il a aussi fait ses débuts en équipe du Danemark.
Surtout, il est l'incarnation de l'insouciance de l'Ajax qui, il y a dix jours, a aligné le onze le plus jeune de l'histoire du championnat des Pays-Bas (à peine plus de 21 ans).
Une équipe précoce donc, qui fait forcément penser à celle qui avait remporté la Ligue des champions en 1995, avec une bande de gamins (Davids, Seedorf, Kluivert, De Boer, ...) qui allaient tous devenir des stars.
Patrick Kluivert en est resté le symbole: il était entré en jeu et avait marqué le but de la victoire (1-0 contre l'AC Milan). Justin, l'un des fils du directeur du football du PSG, évolue aujourd'hui également à l'Ajax. Comme son père, il va disputer une finale européenne à 18 ans.


Basketball : Les favoris s’en tirent à bon compte au play-off

$
0
0
Basketball : Les favoris s’en tirent à bon compte au play-off
Les matchs du quart de finale aller du championnat national de la division Excellence de basketball qui se sont déroulés en fin de semaine à Rabat, Marrakech et Tanger ont été marqués par trois victoires en déplacement du CRA, de l'ASS et du MAS respectivement face au FUS, KACM et à l'ASFAR.
Pour sa part, l'IRT a tiré difficilement son épingle du jeu en venant à bout du WAC sur la marque étriquée de 73/71.
A la lecture des résultats de cette journée, il y a lieu de souligner que l'ASS, vainqueur à l’extérieur sur un score américain de 66/108 face au KACM, et le CRA, vainqueur à Rabat devant le FUS (61/77) sont d'ores et déjà qualifiés aux demi-finales du play-off.
En revanche, ce mercredi constitue une journée décisive pour les autres formations,  à savoir le WAC et l'ASFAR. Quoi qu'il en soit, le match de Casablanca et celui de Fès sont deux affiches qui ne manqueront sûrement pas de drainer un grand nombre de spectateurs.
Il convient de noter en dernier lieu que le KAC de Kénitra et l'Itri Rif de Nador  ont assuré leur maintien parmi les équipes de la division d'Excellence en disposant respectivement du club Bani Znassen de Berkane sur la marque de 97/52 et de l'OCK (96/84). La division d'Excellence comptera ainsi la saison prochaine 12 équipes, à savoir le WAC, l'ASFAR, le MAS, le FUS, l’IRT, l’ASS, l’IRAN, le CRA, le KACM, le KAC ainsi que les deux clubs admis directement, à savoir l'ASE et le club Teffaha de Midelt.

Programme
Salle 3 Mars à Al Hoceima à 17h : CRA-FUS.
Salle Bouazzaoui à Salé à 19h : ASS-KACM
Salle du WAC à Casablanca à 19h : WAC-IRT
Salle  11 Janvier à Fès à 19h : MAS-ASFAR

Drake bat un record de plus lors des Billboard Music Awards

$
0
0
Drake bat un record de plus lors des Billboard Music Awards
Drake a de quoi être satisfait ! Le rappeur canadien a remporté un record de 13 récompenses lors de la cérémonie des Billboard Music Awards, confirmant sa domination outrageuse de l'industrie musicale cette année. Les prix décernés, dimanche soir lors de ce gala télévisé du magazine spécialisé dans la musique sont basés sur les performances des chanteurs en termes de ventes et de classements durant l'année. De fait, contrairement aux prestigieux Grammys dont l'attribution dépend du vote des professionnels du métier, les Billboard Music Awards ne laissent quasiment aucune place au suspense.
Lors de la cérémonie qui se déroulait à Las Vegas, dans l'Ouest américain, Drake a battu le record établi par la chanteuse britannique Adele, qui avait raflé 12 récompenses en 2012, notamment grâce à son tube "Someone Like You".
Grâce à ses morceaux tels que "One Dance", "Hotline Bling" ou encore "Fake Love", chacune des apparitions du rappeur originaire de Toronto est scrutée par tous les regards. Ce fut encore le cas à l’occasion de la soirée des Billboard Music Awards  lorsqu’il a été invité à enflammer la scène.  
Rappelons que sans véritable enjeu, la soirée retransmise sur ABC a surtout servi de vitrine aux stars de la musique, plusieurs mois après la saison des récompenses. Cher, qui a été récompensée pour l'ensemble de son œuvre, a chanté ses tubes "If I Could Turn Back Time" puis "Believe". La chanteuse américaine âgée de 71 ans a étonné le public avec une série de tenues affriolantes.  Plus tôt, la star Nicki Minaj avait ouvert la cérémonie avec une chanson de près de 10 minutes, elle aussi très légèrement vêtue et menottée. La Canadienne Céline Dion a quant à elle marqué le 20ème anniversaire du film "Titanic" en chantant "My Heart Will Go On".

L’ange des réfugiés, Nawal Soufi ou “Mama Nawal”

$
0
0
L’ange des réfugiés, Nawal Soufi ou “Mama Nawal”
La Sicilienne d’origine marocaine Nawal Soufi est née au Maroc mais est arrivée à l'âge de trois semaines à Catane, au pied de l'Etna. Depuis, bien de l’eau a coulé sous les ponts puisqu’elle a remporté le Prix de «Hope makers» ou «créateurs d’espoir» pour son engagement en faveur des réfugiés syriens en Europe. La main sur le cœur depuis l’adolescence, Nawal a contribué à sauver la vie de quelque 2.000.000 de migrants.
Tout avait commencé un matin d’été de 2013. C’était un appel désespéré d’un bateau naufragé transportant des centaines de Syriens perdus dans la Méditerranée. Elle n’avait alors que 14 ans.  Mais elle n’a pas hésité à répondre au SOS. Prise au dépourvu, elle a appelé les gardes-côtes italiens, qui lui ont aussitôt expliqué comment aider les migrants à trouver leurs coordonnées GPS sur leur téléphone satellitaire afin d'orienter les secours. Elle ne respira qu’après que tout le monde fut sain et sauf. Depuis, ce scénario s’est répété des centaines de fois.
"Un appel peut arriver à n'importe quelle heure. Des migrants en mer, qui hurlent +nous sommes 500 personnes à bord, il n'y a plus d'eau, nous sommes en mer depuis 10 jours...+", raconte à l'AFP la jeune femme dont le singulier destin fait l'objet d'un livre "Nawal, l'ange des réfugiés", paru la semaine dernière en Italie.
Aujourd’hui, à 29 ans seulement, Nawal Soufi est devenue une figure d’exception dans l’assistance sociale aux immigrés naufragés en Italie. Son téléphone allumé 24h/24, tous les immigrés ayant fui la guerre dans leur pays, les Syriens notamment, peuvent l’appeler à l’aide de jour comme de nuit sans qu’elle ne manque de répondre. Passionnée par l’action sociale et surtout animée par l’amour de l’autre, la jeune femme leur consacre son temps, son énergie, et même son argent. Son engagement est salué au-delà des frontières italiennes. C’est avec grand cœur que cette créatrice d’espoir a déclaré aux médias qu’elle comptait poursuivre son engagement, qui remonte à une dizaine d’années, pour sauver la vie des enfants, des femmes et des personnes âgées qui fuient les guerres et la misère dans leurs pays et qui affrontent la mort à chaque instant.

Quelles sont les personnalités de moins de 30 ans les plus riches au monde ? Neymar (24 ans)pe

Rudes épreuves continentales pour le WAC et le FUS

$
0
0
Rudes épreuves continentales pour le WAC et le FUS
La compétition continentale reprendra du service, aujourd’hui, pour le compte de la deuxième journée de la phase de poules avec l’engagement, bien entendu, de deux clubs marocains. En Ligue des champions et pour le compte du groupe D, le WAC évoluera en déplacement contre l’équipe zambienne de Zanaco FC, alors qu’en Coupe de la CAF, le FUS se produira, lui aussi, à l’extérieur pour donner le ton à la formation nigériane de Rivers United FC (2ème journée du groupe A).
Au Heroes National Stadium à Lusaka, le Wydad sera à la rude épreuve de Zanaco, un match dont le coup d’envoi sera donné à partir de 13 heures et qui sera sifflé par le referee rwandais Louis Hakizimana assisté par son compatriote Theogene Ndagijimana et le Congolais (RDC) Olivier Safari Kabene.
Le WAC abordera cette confrontation avec un moral au beau fixe et cherchera à la négocier sans dégâts en vue de conserver son élan victorieux. Les Rouges, qui restent sur une victoire d’entrée à domicile contre la formation camerounaise de Coton Sport (2-0), doivent se méfier de cet adversaire qui a forcé lors de la première manche à Alexandrie le nul devant les Egyptiens d’Al Ahly.
Fraîchement lauréats d’un 19ème titre de champion du Maroc, les Rouge et Blanc avant le voyage à Lusaka, se sont dit décidés à franchir ce cap, ce qui leur permettra d’envisager la suite du parcours dans de bonnes dispositions. Et la suite, ce sera le troisième et dernier match de la phase aller contre le National du Caire, prévu le 4 juin prochain au stade Borj Al Arabe à Alexandrie.
Toujours à propos d’Al Ahly, ce dernier devait affronter hier à Garoua Coton Sport.
Pour ce qui est de la Coupe de la CAF, comme précité, le FUS aura à se mesurer, au Liberation Stadium à Port Harcourt, à Rivers FC United, défait lors de la première manche à Tunis par le Club Africain sur la marque de 3 à 1, contrairement aux Rbatis qui ont entamé l’épreuve du bon pied, une victoire par 3 à 0 au détriment des Ougandais de Kampala City FC.
Une partie bien loin d’être gagnée d’avance pour les protégés de Walid Regragui qui peuvent compter sur leur expérience et leur détermination pour s’en sortir à bon compte et ne pas compromettre leurs chances de qualification au tour des quarts de finale qui se jouera en aller et retour, à l’instar de la Ligue des champions, respectivement les week-end du 8, 9 et 10 septembre et du 15, 16 et 17 dudit mois.
A signaler en dernier lieu que le match Rivers United-FUS sera arbitré par un trio arbitral rwandais avec au centre Jean Claude Ishimwe secondé par Zephanie Niyonkuru et Honoré Simba.

 

Ultime manche du championnat D1
Compte tenu du fait que les matchs de la 30ème  journée de la Botola Pro Maroc Telecom D1-2016-2017 ne présentent aucun enjeu pouvant influencer le classement général et suite aux doléances de l’ensemble des clubs pour la programmation de cette journée avant le mois sacré du Ramadan ; après accord de la FRMF, les matchs de cette journée seront programmés ce jeudi et demain vendredi.
En raison du déplacement des clubs FUS et WAC engagés dans les compétitions CC et CL-CAF, leurs matchs de la 30ème  journée seront programmés le dimanche 28 mai 2017.

Programme
Jeudi

16h00 : CAK-OCK au terrain municipal à Khénifra
16h00 : RCA-DHJ au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca
18h00 : IRT-ASFAR au Grand Stade de Tanger
Vendredi
16h00 : JSKT-KAC au terrain municipal à Kesba Tadla
18h00 : OCS-RSB au terrain El Massira à Safi
20h00 : HUSA-CRA au Grand Stade d’Agadir
Dimanche 28 mai
22h00 : FUS-MAT  au Complexe Prince Héritier Moulay El Hassan à Rabat
22h00 : KACM-WAC au Grand Stade de Marrakech

Au moins 22 morts, dont des enfants, dans un attentat suicide à Manchester

$
0
0
Au moins 22 morts, dont des enfants, dans un attentat suicide à Manchester
Un homme de 23 ans a été arrêté en relation avec l'attentat suicide de Manchester, a annoncé la police britannique, confirmant une information de la BBC.
"En ce qui concerne les événements de la nuit dernière à la Manchester Arena, nous pouvons confirmer que nous avons arrêté un homme de 23 ans dans le sud de Manchester", dit la police du Grand Manchester sur Twitter.
Les enquêteurs pensent avoir identifié le kamikaze, tué sur le coup.
Au moins vingt-deux personnes, dont de "nombreux jeunes et enfants", ont été tuées dans un attentat suicide à la sortie d'un concert lundi soir à Manchester de la chanteuse américaine Ariana Grande, lorsqu'un homme a déclenché un engin explosif visant à causer un "maximum de victimes".
La puissante explosion, qui a également fait 59 blessées, a eu lieu dans le foyer de la Manchester Arena, une salle d'une capacité de 21.000 personnes, à la fin du concert de la pop-star américaine Ariana Grande vers 22H30 (21H30 GMT).
"Nous savons qu'un terroriste isolé a fait détoner un engin explosif à l'une des sorties de la salle, choisissant délibérément l'endroit et l'heure pour causer un maximum de victimes, dont de nombreux enfants et jeunes", a souligné la Première ministre britannique Theresa May dénonçant "une attaque terroriste épouvantable".
Des milliers d'enfants, parfois âgés de moins de dix ans, et d'adolescents assistaient au concert et ont fui les lieux, paniqués, après l'explosion.
Mardi, de nombreux parents étaient toujours à la recherche de leurs enfants, alors qu'une structure d'accueil a été mise en place au stade de football de Manchester City pour apporter un soutien aux victimes et aux proches.
Peu avant midi, l'attaque n'avait pas encore été revendiquée. "Je peux confirmer que l'assaillant est mort" dans l'attaque. "Il portait un engin explosif improvisé qu'il a détoné pour causer cette atrocité", a déclaré Ian Hopkins, commissaire de police de Manchester à la presse.
"Nous pensons à ce stade que l'attaque a été menée par un homme. La priorité sera d'établir s'il a agi seul ou s'il a reçu l'appui d'un réseau", a-t-il ajouté, sans donner d'autre détail sur l'identité de l'assaillant.
"La police et les services de renseignement pensent connaître l'identité mais ne peuvent confirmer son nom à ce stade", a précisé Theresa May.
L'explosion a provoqué des scènes de panique dans la salle de concert, mais aussi dehors, où des parents attendaient la sortie de leurs enfants.
"Il y avait beaucoup d'enfants et d'adolescents. C'est une tragédie", a déclaré à l'AFP Stephanie Hill, venue assister au concert avec sa fille Kennedy.
"Les gens tombaient les uns sur les autres dans l'escalier. C'était le chaos complet. On voulait sortir de là le plus rapidement possible car on pensait qu'il y aurait peut-être quelqu'un en train de tirer sur la foule", a raconté Kennedy.
"Ma maman m'a dit que c'était peut-être une explosion due au gaz mais lorsqu'on a appris que c'était un attentat terroriste, j'ai eu très peur", a déclaré à l'AFP Grace Trippitt, 11 ans, qui a également assisté au concert avec sa mère.
La ministre britannique de l'Intérieur Amber Rudd a dénoncé une "attaque barbare visant délibérément parmi les plus vulnérables de notre société: des jeunes et des enfants sortis pour aller voir un concert pop".
"C'est une fois de plus la jeunesse, nos modes de vie, notre culture qui ont été attaqués", a dit son homologue français, Gérard Collomb, réagissant à cette attaque qui intervient un an et demi après l'attentat jihadiste contre la salle de concert parisienne du Bataclan qui a fait 90 morts.
"J'ai vu des pères porter dans leurs bras leurs petites filles en pleurs. C'était sans doute le premier concert pour beaucoup d'entre elles et probablement le dernier", a rapporté à l'AFP Sebastian Diaz, 19 ans.
C'est l'attentat le plus meurtrier à avoir frappé le Royaume-Uni depuis la série d'attaques suicide ayant fait 56 morts, dont les quatre kamikazes, et 700 blessés dans les transports londoniens en juillet 2005.
La campagne en vue des élections législatives du 8 juin a été suspendue jusqu'à nouvel ordre.
A Manchester, la gare de Victoria, située juste à côté de l'Arena, était fermée et l'accès à la salle de concert barrée par un cordon de police jaune portant la mention "scène de crime, défense d'entrer".
Les blessés ont été dirigés vers huit hôpitaux de la ville, a indiqué la police.
"On a écouté la dernière chanson et soudain, il y a eu comme un flash avec un bang et puis de la fumée", a raconté à la BBC Gary Walker, de Leeds, venu avec sa femme pour attendre leur fille à la sortie du concert. M. Walker a dit avoir été blessé au pied par un éclat de métal et sa femme a été blessée à l'estomac.
L'attentat s'est déroulé deux mois jour pour jour après celui de Londres qui avait fait 5 morts. Un homme avait foncé dans la foule avec un véhicule et poignardé un policier avant d'être abattu, près du Parlement.
"Notre solidarité avec le peuple du Royaume-Uni est totale", a déclaré le président américain Donald Trump en condamnant cette attaque qui a largement occulté sa visite à Bethléem en Cisjordanie occupée.
"Tellement de jeunes gens magnifiques, vivants et aimant la vie, assassinés par des losers malfaisants", a-t-il ajouté.
La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé sa "tristesse" et son "horreur". Le président français Emmanuel Macron exprimé son "effroi" et sa "consternation".
Le président russe Vladimir Poutine s'est dit prêt à "développer la coopération antiterroriste" avec la Grande-Bretagne après cet attentat "cynique et inhumain".

Succès de la seconde édition du Forum marocain des métiers verts

$
0
0
Succès de la seconde édition du Forum marocain des métiers verts
FMV 2016 et 2017 ont défriché le terrain et préparé la voie pour 2018 afin d’instituer
un rendez-vous annuel de la durabilité et de l’emploi


La seconde édition du Forum marocain des métiers verts tenue à l’hôtel Sofitel Jardin des roses de Rabat la semaine dernière s’est assurée d’un retentissement médiatique conséquent. Ayant pour thème principal le climat et l’environnement, cette édition a, pour une action commune, efficace et ciblée, tourné autour de trois axes : ‘’Se réunir est un début’’, ‘’ Rester ensemble est un progrès’’, ‘’Travailler ensemble est la réussite’’. Bref, l’édition s’était fixé pour objectif de fédérer l’ensemble des acteurs d’amont en aval de la niche dite verte sous le même toit et le parterre en conséquence était composé du fleuron en la circonstance puisque toute la communauté du durable marocain concernée allant des plus hautes instances étatiques, ministérielles, institutionnelles sans oublier le tissu privé ainsi que les acteurs de la formation, de la société civile et de la R&D… était présente.
L’idée première, ‘’Se réunir est un début’’, consistait à réunir tous les acteurs autour de la même table afin de discuter, d’échanger sur la question centrale qu’est l’économie verte et le développement durable en un sens plus global. Le défi a été relevé au regard de la présence de plus de 20 intervenants rompus à la tâche sur la question environnementale qui ont pris part aux travaux de cette édition. De plus, la rencontre s’est tenue sous les égides du ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable et du ministère de l’Emploi et l’Insertion professionnelle. Egalement du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, du secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, chargé du développement durable et enfin du secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, chargé de l’eau ainsi que les acteurs reconnus œuvrant pour un Maroc et une Afrique émergents et durables, l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), du Global Cleantech Innovation Program (GCIP), du Groupe Crédit Agricole et de la BMCE Bank of Africa.
Rester ensemble est un progrès. Pour rappel, si la première édition de cette Mini-COP de Rabat a mobilisé plus de 200 participants liés au green ; cette deuxième édition a su mettre la barre plus haut pour s’établir désormais à 350 participants. Vu l’intérêt grandissant pour la cause environnementale grâce à une sensibilité de plus en plus prononcée de la société marocaine envers Dame Nature, la rencontre a connu une forte affluence du public. Un progrès donc au niveau des consciences qui a fait que le FMV draine toutes les parties prenantes liées à l’environnement et intéresse au plus haut point de par son action de sensibilisation à la cause climatique, d’où le surnom bien mérité de Pré-COP de Rabat.
‘’Travailler ensemble est la réussite’’ : la finalité des deux premières conditions susmentionnées. Après discussion, plusieurs recommandations ont été faites par les différents panélistes pour dynamiser les métiers verts au Maroc. Tous ont insisté sur la nécessité de synchroniser les différents efforts engagés par les institutions marocaines pour dynamiser l’économie verte et la formation des jeunes. Des objectifs étant à portée de main pourvu que le tempo en matière de formation et de recherche soit accéléré et qu’il y ait une synergie efficace entre les différents acteurs du public comme du privé.


Liste des membres du Conseil national de l’USFP

$
0
0
Liste des membres du Conseil national de l’USFP
Ibtissam Marass
Ibrahim Adardour
Ibrahim Baâmrani
Ibrahim Darif
Ibrahim Hafidi
Ibrahim Rachad
Ibrahim Abbad
Ibrahim Yahya
Abou Elqassem Ouazzani
Aboubaker Fawzi
Ahmed Abouh
Ahmed Adib
Ahmed Chbayek
Ahmed Rbaïbi
Ahmed Aqid
Ahmed El Iraqi
Ahmed Faraii
Ahmed Naimi
Ahmed Bouda
Ahmed Bouloun
Ahmed Daroussi
Ahmed Qouitaâ
Ahmed Harfouf
Ahmed Wafik
Ahmed Ouhoub
Ahmed Yahya
Driss Chtaibi
Driss Hachlafi
Driss Salek
Driss Kharrouz
Driss Farar
Driss Mokhtari
Adib Jinane
Alaâ Qouitaâ
Bachir Achahmoud
Bachir Himri
Bachir Jabiri
Bachir Khanfar
Thami Zizoune
Thami Ben Hdich
Jilali Hazem
Haj Rehane
Haj Zaïd
Habib El Malki
Hassan Sanhaji
Hassan Amari
Hossein Akhannouch
Hossein Akhibi
Hossein Chlaghem
Hossein Hassani
Hossein Bensayeh
Hossein Hasni
Hossein Alouach
Zohra Hayani
Saâdia Bensahli
Saâdia Hadiq
Said Addoumi
Said Atchane
Charqaoui Znaïdi
Taher Safir
Tayeb Zaher
Larbi Kazzar
Larbi Aït Slimane
Ghilani Anfal
Mokhtar Rachdi
Mokhtar Sajjaâ
Mokhtar Sawab
Mokhtar Ajjab
Mokhtar Ghilane
Marzouki Ben Younès
Mustapha Bouziane
Mustapha Bouafia
Mustapha Najah Idrissi
Maâti Aknouch
Mehdi Mazouari
Mehdi Salek
Habri Habri
Mbarek Farissi
Mhamed Naji
Amine Baqqali
Amina Ouchelh
Amina Benomar
Intissar Khoukhou
Anas Ben Darqaoui
Anas Limlahi
Imane Razi
Ayoub Hachimi
Baâli Seghir
Badreddine Qartah
Badiâ Radi
Bouchra Bouchentouf
Boubaker Abid
Bouzaher Mohamed
Bouchaïb Harfaoui
Bounoua Sahli
Tawfik Alami
Tawfik Wattassi
Tawfik Zarrouk
Tawfik Moutii
Touriya Kattal
Jilali Malki
Jalil Boulkhir
Jamal Ahmed
Jamal Hattabi
Jamal Sabbani
Jamal Morsali
Jaouad Naouah
Jaouad Rassam
Jaouad Chafik
Jaouad Farji
Hatim Lyouzi
Houssam Hab
Hassan Darham
Hassam Sbaii
Hassan Samlali
Hassan Soussi
Hassan Marzouki
Hassan Ouzalmat
Hassan Beniini
Hassan Hajji
Hassan Mahrouss
Hassan Najmi
Hasnae Attar
Hafid Aklakal
Hafid Oukhiyam
Hakima Bouy
Hamdi Ouayssi
Hamza Gdira
Hamid Soudri
Hamid Akbani
Hamid Abbad
Hamid Kajji
Hamid Natiq
Hanane Mazini
Hanane Aït Slimane
Hanane Benallal
Hanane Rihab
Hanane Natrass
Khalid Moutawakil
Khalid Madahi
Khalid Zrikem
Khaddouj Slassi
Khadija Dakhli
Khadija Bouhssoune
Khadija Mahil
Khalil Saâdi
Khalil Alla
Khaoula Lachguar
Khira Yaâcoubi
Rabiâ Moujahid
Ratiba Raya
Rajae Bakkali Tahiri
Rochdi Jabbara
Rachid Bahloul
Rachid Chajri
Rachid Alami
Rachid Mrabet
Rachid Haitami
Rachida Allali
Rachida Aït Hammi
Rachida Benmessaoud
Redouane Charkaoui
Redouane Bannar
Rqia Darham
Rquia Kassem
Zakaria Hamid
Zahra Ben Chrita
Zahra Qaddouri
Zhour Jouhari
Zouhir Elkanfaoui
Zouhir Berrhil
Zineb Khiati
Souad Arib
Souad Chaghil
Saïd Akerdi
Saïd El Azzouzi
Saïd El Ayadi
Saïd El Fihri
Saïd El Kari
Saïd Baaziz
Saïd Bellout
Saïd Bougtaya
Saïd Jaâfar
Saïd Attaoui
Saïda El Ouadi
Soufiane Rikhane
Salma Azrour
Salwa El Jabri
Souleimane Derham
Soumaya Badraoui
Souhail Lamine
Chaqrane Imame
Chakib Boualou
Chikhi El Madani
Saleh Belkadi
Sabah Chraïbi
Sabri Elhou
Salaheddine El Manouzi
Salaheddine El Haddar
Tarik El Malki
Tarik Salam
Talaa Saoud El Atlassi
Aïcha Ziati
Aïcha El Kourgi
Aïcha Zikri
Abbas Taqi
Abbassa Al Qarrat
Abdelillah Amhdar
Abdelbaqi El Hassani
Abdeljalil Elbrini
Abdelhafid El Aqibi
Abdelhafid Amali
Abdelhaq El Mabchour
Abdelhaq El Youssoufi
Abdelhaq Amghar
Abdelhaq Andalib
Abdelhaq Farissi
Abdelhakim El Khattabi
Abdelhamid Jmahri
Abdelhamid Boualam
Abdelhamid Fatihi
Abdelkhaleq Qarouti
Abdelkhaleq Boumaslouhi
Abderrahmane Aït El Haj
Abderrahmane Ben Yahya
Abderrahmane Boudieb
Abderrahim El Khattabi
Abderrahim El Abaïd
Abderrahim Namli
Abderrahim El Houari
Abderrahim Belfqira
Abderrahim Belmkhadi
Abderrahim Hamed
Abderrahim Chahid
Abderrahim Kadim
Abdesselam Arrajouani
Abdesselam Zahri
Abdesselam Moussaoui
Abdesselam Hamouchen
Abdesselam Fazouane
Abdessadaq Essaidi
Abdessamad Belghiti
Abdelali Elbab
Abdelaziz El Aboudi
Abdelaziz El kilali
Abdelaziz Ioui
Abdelaziz Laâlaj
Abdelfatah Ahl El Makki
Abdelfatah Bouloune
Abdelfatah Jalloul
Abdelfatah Zahrache
Abdelkader Riadi
Abdelqader Zineddine
Abdelqader Elkhmiss
Abdelkébir Khchichen
Abdelkébir Bazzaoui
Abdelkébir Haddane
Abdelkébir Tabih
Abdelkébir Yahya
Abdelkrim Benatiq
Abdelkrim Maddoune
Abdellatif El Bidouri
Abdellatif El Youssfi
Abdellatif Bencheikh
Abdellatif Bouhaltit
Abdellatif Chantit
Abdellatif Mouhcine
Abdellah Sibbari
Abdellah El Allaoui
Abdellah El Mlihi
Abdellah Hanouni
Abdellah Boufouss
Abdellah Samoud
Abdelmajid Haddioui
Abdelmajid Bouzoubaa
Abdelmajid Rabeh
Abdelmajid Zoubdi
Abd El Moutalib Aqchbil
Abdelmaqsoud Errachdi
Abdelmounaïm Ben Ayyad
Abdelmounaïm El Mouhssini
Abdelmoula El Bassraoui
Abdelmoula Abdelmoumni
Abdelmoumen Bel Hadri
Abdelhadi Makroum
Abdelwahed Labrahmi
Abdelwahed Erradi
Abdelwahhab Bel Fqih
Abdelhaq Bouhouche
Abdellah Ghiwane
Abdellah Radouane
Atika Zioui
Atika Afarkniss
Atika Errachdi
Othmane Daroussi
Othmane Chahir
Azzouz Abdelkébir
Aziz Amsli
Aziz Bentah
Aalae Bakhti
Allal Ouchchan
Ali Ibdae
Ali Aawine
Ali Lamrabet
Ali Sallami
Imad Aghdass
Imaddine Aqchiqach
Ammar Hamza
Omar Abkir
Omar Souini
Omar El Qalloubi
Omar Bjitrou
Omar Zlim
Omar Aadi
Omar Kamili Benhammou
Ghazi Bouhlala
Ghizlane Massoudi
Ghassane Bahhou Amrssane
Ghita Attizani
Fatiha Assattah
Fadi Wakili Assraoui
Fatima Attaj
Fatima Ezzahra Chikhi
Fatima Ezzahra Sadeq
Fatima Ezzahra El Qamraoui
Fatima Belmoudden
Fatima Boudiabe
Fatima Dwida
Fatima Zidani
Fatna Afid
Fatna Sarhane
Fathallah Ramdani
 Fatiha Taïbi
Fatiha Rifqi
Fatiha  Zaryoul
Fatiha Saddas
Fatiha Mokhliss
Fagher Dine Rahaoui
Fadwa Al Rajaouni
Farah Chakir
Farid Banto
Farid Hosni
Fouad Al Iraki
Kador Batre
Kadim Mustapha
Karam Abderrahim
Karim Sbai
Karim Belemkadem
Karim Bizoran
Karim Chafik
Karim Abdeslam
Karima Ahkam
Kamal Daissaoui
Kamal Lamrini
Kamal Hachoumi
Kamal Mahfoud
Lahbib Nazoumi
Lahcen Ou Almahjoub
Lahcen Faridi
Latifa Ziouani
Latifa Loukos
Latifa Belidi
Lakbir Alhamidi
Lalla Asmae Hikel
Leila Aghraz
Leila Amli
Leila Badili
Leila Amar
Leila Hadar
Moubarek Laghrici
Mebarek Mazouz
Majid Moutie
Majida Chahid
Mouhcin Al Ghalmi
Mohamed Boujnifa
Mohamed Aberkan
Mohamed Ahouit
Mohamed Azrour
Mohamed Akabeli
Mohamed Idrissi
Mohamed Besbasi
Mohamed Dehmani
Mohamed Darouich
Mohamed Riyadi
Mohamed Zahraoui
Mohamed Zouani
Mohamed Saadi
Mohamed Slimani
Mohamed Samadi
Mohamed Tahri Abouzeid
Mohamed Laachari
Mohamed Atouani
Mohamed Aakri
Mohamed Kenfaoui
Mohamed Kissi
Mohamed Motaki
Mohamed Moujahidi
Mohamed Lamrini
Mohamed Malahi
Mohamed Harek
Mohamed Amezri
Mohamed Anfi
Mohamed Oreho
Mohamed Ibourk
Mohamed Idihi
Mohamed Belaatik
Mohamed Belfakih
Mohamed Belilid
Mohamed Benhsain
Mohamed Ben Abdelkader
Mohamed Bouden
Mohamed Bousta
Mohamed Bousif
Mohamed Boutouil
Mohamed Bououd
Mohamed Bouleman
Mohamed Tahifa
Mohamed Tazli
Mohamed Tikenzar
Mohamed Jaja
Mohamed Jabri
Mohamed Jalil
Mohamed Dahou
Mohamed Sabil
Mohamed Serihen
Mohamed Chaouki
Mohamed Salhi
Mohamed Alami
Mohamed Ali Khamni
Mohamed Iyad
Mohamed Fadlou
Mohamed Kabili
Mohamed Kabli
Mohamed Kasoum
Mohamed Quamar
Mohamed Kamili Benhamou
Mohamed Kamal Almehdi
Mohamed Lakhsasi
Mohamed Lachkar
Mohamed Lachgar
Mohamed Mouhib
Mohamed Mariout
Mohamed Mallal
Mohamed Nidal Belkadi
Mohamed Naouika
Mohamed Ouaarab
Mohamed Yassin Alhamoumi
Mohieddin Serghini
Mourad Dbaghi
Mourad Amrani Zekari
Marwan  Rachdi
Marwan El Moustain
Massoud Radid
Masous Belkhir
Mechij El Karkri
Mustapha Chtatbi
Mustapha Alkharaz
Mustapha Alaabassi
Mustapha Alaazouazi
Mustapha Moutaouakil
Mustapha Almansouri
Mustapha Hatim
Mustapha Ajjab
Mustapha Amai
Mustapha Laktiri
Mustapha Alkanfoudi
Malika El Bourji
Malika Chadli
Malika Tetan
Manal Tekal
Manal Belbakai
Mounia Belaafia
Mounia Belmahi
Mounia Iyach
Mounir Samlali
Mounir Charki
Mehdi Ouidani
Moussa Abida
Moussa Boufanzi
Moulay El Hassan  Bajidi
Moulay Mehdi Alaoui
Mouloud Skoukaa
Mina Talbi
Nadia Belkari
Nadia Rahal
Nadia Nouim
Nadia Walifi
Nabil Nouri
Nabil Sabri
Najib El Arch
Najia Abdelkarim
Nazha Abakrim
Naima Alharouri
Naima AlHAchmi  Alaoui
Naima Bouhouchi
Naima Faida
Naima Hadi
Nawal Benis
Nourdine  Boukhari
Nourdine Zobdi
Nourdine Fidaoui
Nourdine Kasimi
Nourdine Fatih
Noura Bzioui
Naoufel Abehar
Hajar Makri
Hicham Elalami
Hicham Ait Abi
Hicham Azmi
Wahid Moubarak
Ouidian Alwahdani
Wafae Hajji
Walid  Belboudali
Yassine Al Abdelaoui
Yassine Yakor
Yamna Bouayadi
Yahya Metoual
Youssef Ahmdouch
Youssef Albahari
Youssef Chafk
Youssef Aydi
Younes Lahlali
Younes Moujahid
 

Pogba, rayonner pour honorer une ville meurtrie

$
0
0
Pogba, rayonner pour honorer une ville meurtrie
Ils ont brillé par intermittences: Paul Pogba et Manchester United ont l'occasion mercredi de scintiller contre l'Ajax pour remporter l'Europa League, faire oublier une saison moyenne et honorer une ville frappée par un attentat meurtrier.
Gagner la C3 est la seule façon pour ManU d'accéder à la Ligue des champions. Un succès qui prendrait évidemment un relief particulier après l'attentat suicide qui a fait au moins 22 morts, dont des enfants, et 59 blessés à l'issue d'un concert pop lundi soir à Manchester, l'attaque la plus meurtrière visant le Royaume-Uni depuis douze ans.
Sur le terrain, mercredi à Stockholm, Pogba attirera tous les regards. Le joueur le plus cher du monde, de retour à Manchester cet été pour 105 millions euros, doit saisir l'occasion de mettre derrière lui une saison éprouvante où il n'a pas toujours été décisif.
A sa décharge, comme toute l'équipe de José Mourinho, il s'est concentré sur les tâches défensives, avec un engagement sans faille. Résultat: 15 matches nuls en championnat et une modeste sixième place finale. Huit buts et six passes décisives en cinquante matches toutes compétitions confondues.
Plusieurs choses ont aussi mal tourné cette saison. Avec 50 matches au compteur, les pépins se sont multipliés au printemps. Selon la presse britannique, il jouerait même avec un problème aux ischio-jambiers depuis maintenant plusieurs semaines.
Et le Mancunien a plus touché les poteaux qu'il n'a marqué de buts cette saison. "Paul a le record des poteaux", riait jaune son entraîneur début avril alors que son joueur avait trouvé les montants pour la 9e fois.
Des statistiques qui ont valu au joueur de 24 ans son lot de critiques. "Quand vous payez un prix de 90 millions de livres pour quelqu'un, on est en droit de s'attendre à être époustouflé par moments. Mais ils n'ont pas été nombreux cette saison, s'il y en a eu, les moments où on s'est dit +Wow+ en regardant l'ancien milieu de la Juventus", a résumé dans The Sun l'ancien joueur le plus cher du monde Alan Shearer.
"Si son transfert avait été deux fois moins élevé, tout le monde aurait dit +Quelle affaire! Il joue mieux que bien+. Mais tout le monde s'attend à des performances en rapport à son transfert. Cela met la pression et amène parfois des analyses injustes", était venu à sa rescousse Mourinho en mars.
"Le problème c'est l'étiquette du prix. J'espère que cet été il ne sera plus le joueur le plus cher, comme ça, la pression ira sur quelqu'un d'autre", a espéré le technicien la semaine dernière.
Dimanche contre Crystal Palace (2-0), Pogba a offert le premier but à Josh Harrop d'une jolie ouverture de l'extérieur du pied, puis a inscrit le second but des "Red Devils". Il a immédiatement dédié son premier but en Premier League en 2017 à son père, décédé au début du mois.
Autre souci: son transfert record, mené par son agent Mino Raiola, fait l'objet d'une enquête de la part de la Fifa. Cela le perturbe-t-il? Mourinho a assuré que non.
Reste que ce recrutement est au coeur de toutes les comparaisons. Notamment quand Pogba avait été éclipsé en quart de finale de la Coupe d'Angleterre par N'Golo Kanté, sacré meilleur joueur de la saison et acheté à Leicester par Chelsea pour 38 millions d'euros.
A Stockholm, au sein d'un ManU sans Ibrahimovic blessé, la performance de "La Pioche" sera encore scrutée. Jusqu'à maintenant, le Français a perdu les deux matches les plus importants de sa carrière. Il s'était incliné avec la "Juve" contre le Barça en finale de la Ligue des champions en 2015 et en finale de l'Euro-2016 avec la France contre le Portugal.
Une nouvelle défaite contre l'Ajax et le poids des 105 millions pourrait devenir encore plus lourd à porter.

La finale endeuillée après l'attentat
La finale de l'Europa League mercredi à Stockholm (19h45) entre Manchester United et l'Ajax Amsterdam, qui s'annonçait comme une belle fête sportive, a pris une autre tonalité après l'attentat meurtrier qui a touché la ville mancunienne.
L'UEFA, organe de tutelle de la compétition, s'est déclarée "sous le choc" après l'attentat, mais s'est voulue rassurante mardi à la veille de la finale à Stockholm. L'Union européenne du football assure avoir "pris en compte" le risque terroriste "depuis le début des préparatifs".
"Nos pensées vont aux victimes et aux familles des personnes concernées", a d'abord indiqué l'UEFA dans un communiqué. L'attentat, perpétré par un homme qui a fait détoner un engin explosif dans le foyer de la Manchester Arena à la sortie d'un concert de la pop-star américaine Ariana Grande, a fait au moins 22 morts et 59 blessés, dont de nombreux enfants.
"Il n'existe actuellement aucun renseignement spécifique qui pourrait suggérer que l'une des activités de la finale de l'UEFA Europa League à Stockholm puisse être la cible d'attaques", a ajouté l'instance européenne du foot.

Participation de Abdelkrim Benatiq au Forum de la diaspora ivoirienne

$
0
0
Participation de Abdelkrim Benatiq au Forum de la diaspora ivoirienne
Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, Abdelkrim Benatiq a tenu lundi à Abidjan, une séance de travail avec des membres de la communauté marocaine établie en Côte d’Ivoire.
Tenue à la Résidence du Royaume, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, cette réunion a été consacrée à l’examen des différents problèmes rencontrés par ceux-ci, mais également aux mesures et moyens à mettre en place conjointement en vue d’y apporter des solutions efficaces, sur la voie de l’amélioration des conditions de vie et de travail des Marocains résidant en terre ivoirienne.
Intervenant à cette occasion, le ministre a fait part de l’intérêt tout particulier qu’accorde son département à l’amélioration des conditions de séjour des Marocains dans les pays d’accueil et ce, conformément aux Hautes orientations de S.M le Roi Mohammed VI.
Le ministre a insisté également sur la nécessité de favoriser la concertation, la coordination et la complémentarité pour une communauté marocaine homogène et apte à relever tous les défis.
La communauté marocaine installée à l’étranger se doit de rester soudée, d’œuvrer dans l’unité et l’homogénéité, ce qui permettrait sans nul doute, d’immuniser davantage l’image du Maroc, a préconisé le ministre.
Il a, par la même occasion, réitéré la disposition et l’engagement de son département à accompagner les Marocains de Côte d’Ivoire pour une gestion des différentes questions concernant notamment l’animation associative et l’assistance juridique.
L’ambassadeur du Maroc à Abidjan s’est, quant à lui, félicité de cette réunion qui témoigne d’un degré élevé de maturité des membres de la communauté marocaine établie en terre ivoirienne, mais aussi de leur volonté commune et manifeste d’aller de l’avant en vue de faire rayonner l’image du Maroc et de servir de véritables ambassadeurs du Maroc dans le pays d’accueil.
Il a fait part de l’engagement, sans faille, de la représentation diplomatique du Maroc à accompagner les membres de la communauté marocaine, et de les inciter à inscrire leurs actions dans la durabilité pour leur bien-être.
Les intervenants parmi les MRE de Côte d’Ivoire, ont passé en revue nombre de difficultés rencontrées dans le pays d’accueil, réitérant leur fierté de leur marocanité et leur attachement à tout mettre en œuvre en vue de préserver leur identité.
Auparavant, le ministre a pris part lundi aux travaux du 2ème Forum de la diaspora ivoirienne. Il a, en l’occasion, mis en lumière l’expérience pilote du Royaume dans le domaine de la gestion des questions migratoires et rappelé l’intérêt particulier qu’accorde le Maroc, sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI, aux questions migratoires dans le cadre d’une approche globale, intégrée et humaine.
Tout en louant la pertinence du thème de ce Forum, il a précisé que le nombre de Marocains qui résident à l’étranger s’élève à 5 millions de personnes, soit 12 % de la population globale, répartis sur les cinq continents avec une forte présence en Europe.
« Le Maroc a développé, depuis longtemps, une politique pour répondre convenablement aux attentes et aux besoins des MRE. Nous avons adopté beaucoup de procédures administratives, procédé à la réforme de notre fiscalité, et implanté dans différentes régions du Maroc, des centres dédiés à l’accompagnement des investissements, à la fois, en faveur des MRE mais aussi des Marocains vivant au Maroc’’, a-t-il expliqué. Et d’ajouter que les pouvoirs publics ont œuvré conjointement avec les représentants des MRE pour faire émerger une jeune génération de migrants entrepreneurs, qui seront capables dans l’avenir de s’impliquer pleinement dans différents chantiers de développement menés par le Maroc sur le plan économique.
De même, a-t-il poursuivi, « nous sommes en train de finaliser un grand projet rénovateur avec le patronat qui va nous permettre de lancer la 13è région virtuelle, c'est-à-dire que chaque Marocain là où il se trouve, s’il s’intéresse à investir au Maroc, il va être en contact avec un portail géré en permanence à la fois, entre les opérateurs économiques et les départements ministériels concernés ».
S’agissant du second volet de la politique migratoire du Royaume, le ministre a rappelé que sur Hautes instructions de S.M le Roi Mohammed VI, il a été procédé au lancement d’une politique volontariste et courageuse visant à régulariser la situation de migrants étrangers et ce, dans l’optique d’une meilleure intégration au Maroc.
« Lors de la première étape de cette opération inédite basée sur une approche solidaire, sur les 20.237 dossiers, quelque 83,5 % ont été validés et acceptés. Une seconde étape est en cours et les résultats seront donnés prochainement’’, a-t-il dit. Et de poursuivre : « Nous sommes conscients que l’accélération de la mobilité humaine en Afrique, comme en témoigne les statistiques de l’Organisation internationale de la migration (OIM), est un fait majeur et que 32 millions de migrants sont africains dans le monde entier. Cela veut dire qu’il est temps pour nous Africains, de préparer ensemble une politique migratoire, qui doit être basée sur ce qu’on appelle une gestion concertée », a-t-il préconisé.
Dans ce sens, le Maroc a appelé à la création de « l’Alliance africaine pour la migration et le développement’’, a-t-il relevé, soulignant la nécessité de réagir ensemble avec des réponses spécifiques aux Africains, en vue de relever l’ensemble des défis, et être en mesure de faire entendre la voix du continent.
Tout en rappelant que le leadership de S.M le Roi au niveau africain en matière de migration, le ministre a indiqué que le Maroc œuvre d’arrache-pied, actuellement à cet effet, au niveau du Forum mondial pour la migration et le développement, co-présidé avec l’Allemagne, dont la première session sera à Berlin en juin prochain, et une seconde session prévue en décembre 2018 à Marrakech.
Le Royaume prépare, en outre dans ce domaine, un accord négocié, concerté au niveau mondial, et piloté par les Nations unies (NU), a-t-il enchaîné, appelant à la coordination pour permettre au continent de parler d’une seule voix pour dire à tous, que sur les 32 millions de migrants africains, 50 % sont issus de la migration interafricaine.

Un guide pour bien voyager dans le Grand Sud marocain

$
0
0
Un guide pour bien voyager dans le Grand Sud marocain
Présentées de manière à susciter la curiosité du lecteur,
les informations contenues dans ce guide sont autant
de fenêtres ouvertes sur les sites naturels, les traditions
culturelles, les formules d’accueil, les chemins d’accès, bref tout ce qui peut donner l’envie d’un séjour hors normes.



Depuis des décennies, au prix de très lourds investissements, le Maroc s’évertue à présenter à son visiteur un visage à la hauteur de sa renommée. Le voyage au Maroc qu’effectuent chaque année plus de 10 millions de touristes est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir un pays qui ne cesse de décliner ses charmes, se faisant un devoir de leur offrir un séjour qui soit aussi utile qu’agréable. Agréable comme destination, l’une des plus belles au monde, dans un cadre chaleureux et accueillant, parenthèse heureuse permettant au visiteur de se ressourcer avant de reprendre son train-train quotidien. Utile comme immersion dans les cultures, les arts et les traditions du pays, tout ce qui fait la force et l’originalité de l’identité marocaine.  
Pour faire connaître la destination Maroc, les publications imprimées, les documentaires audiovisuels, les pages électroniques ou encore les spots et autres supports publicitaires sont nombreux et variés. Mais ils restent généralement confinés dans leur rôle promotionnel et leur ambition ne va pas au-delà de la présentation des sites, des infrastructures, des services, etc. censés intéresser le grand nombre de visiteurs. C’est déjà pas mal comme premières réponses à la curiosité du candidat au voyage, sauf qu’il y a une catégorie de visiteurs qui ne s’en satisfont pas et qui cherchent à se renseigner sur des points de détail que les guides usuels ne livrent pas ou alors avec parcimonie.
Quand cette difficulté d’accès à l’information se trouve conjuguée à la réputation d’inhospitalité d’un territoire, à la monotone uniformité de ses paysages, à la rudesse de son climat, comme c’est le cas du désert, on se demande par quel miracle il se trouve des clients pour ce genre de destination. En fait, il y a toujours des amateurs, des amoureux plutôt, que ne rebutent ni la modestie des infrastructures d’accueil, ni les éprouvantes conditions météorologiques, ni le manque de distractions excitantes. Pour ces êtres d’exception, prendre un verre de thé au bord d’une dune, en contemplant un coucher de soleil ou un lever de lune, en s’imprégnant de la sérénité du lieu et de l’instant, est un bonheur sans égal.
Alors, afin d’inciter le commun des mortels à emboîter le pas à ces heureux élus et aller fouler le sable de nos belles provinces du Sud, il s’est trouvé un de ses amoureux du désert pour avoir la bonne inspiration et la méticulosité de mettre en ordre les notes, anecdotes, images, impressions, relevés géographiques et autres mille informations qu’ils a accumulées en sillonnant nos pistes sablonneuses des années durant et d’en faire un guide. Gonzalo Sánchez Álvarez-Castellanos, reporter photographe espagnol, à l’instar des illustres voyageuses et voyageurs fascinés par le désert que furent Isabelle Eberhardt, Pierre Loti, T. E. Lawrence, Théodore Monod, Saint-Exupéry, Le Clézio et tant d’autres, a immortalisé à sa manière son passage au Sahara marocain par la production d’un ouvrage qui recense et lève le voile sur les multiples splendeurs de cette part de notre patrimoine national.
Invitation à venir et à revenir à cet espace épargné des cohues touristiques,  chaque fois avec le désir - et la certitude - d’en découvrir une nouvelle facette, d’être en mesure d’apprécier à sa juste valeur la diversité de ses écosystèmes, de comprendre ses règles sociales et de goûter à son mode de vie simple et riche à la fois, le guide que M. Álvarez-Castellanos a présenté au public de Rabat la semaine dernière, s’adresse surtout à ceux qui hésitent à sortir des itinéraires et des clichés imposés par la suprématie de l’industrie du tourisme de masse.
Présentées de manière à susciter la curiosité du lecteur, les informations contenues dans ce guide sont autant de fenêtres ouvertes sur les sites naturels, les traditions culturelles, les formules d’accueil, les chemins d’accès, bref tout ce qui peut donner l’envie d’un séjour hors normes et indique aux intéressés le moyen d’y parvenir.
Mais au-delà de la fonction et de l’utilité incontestée du guide en tant que tel, cet ouvrage se veut aussi "un message silencieux", selon l’heureuse formule trouvée par un des complimenteurs de l’auteur, adressé à ceux qui veillent aux destinées de cet immense territoire, fort et fragile à la fois.
Pour décrypter ce message, il faut revenir à quelques constats fondamentaux, alarmants pour certains, soulignés par l’assistance : l’absence de stratégie intégrée pour la promotion du tourisme -  écologique s’entend - dans la région ; la part subsidiaire revenant aux initiatives non diplomatico-politiques dans le plaidoyer pour la marocanité du Sahara et où le tourisme peut jouer un rôle déterminant; la forte pression sur les ressources et les milieux naturels qui risque de rompre l’équilibre précaire existant, notamment en ce qui concerne l’eau et la pêche côtière.
Partant de ces constats, il paraît opportun de mettre en place une véritable politique d’aménagement du territoire, axée sur le maillage du littoral saharien marocain par un réseau de mini-stations balnéaires autour de villages de pêcheurs distants les uns des autres d’une centaine de kilomètres au maximum, offrant aux visiteurs hébergement et restauration et servant de points de départ de randonnées dans l’arrière-pays.
Il est facile d’imaginer l’impact qu’aurait un "Plan Azur bis" - mais à dimension humaine celui-ci ! - sur le développement de nos provinces du Sud et la création de dizaines de milliers d’emplois directs ou induits, capables de résorber le chômage des jeunes de la région et même au-delà.
Ne parlons pas du rééquilibrage de la distribution de la manne du tourisme entre le Sud et le Nord, l’ouverture de ces nouvelles destinations, accessibles aux nationaux comme aux étrangers, y ferait refluer l’excédentaire de la masse de touristes qui ne trouve pas de place dans les stations saturées du Nord.
Ne parlons pas non plus du renforcement des liens humains entre les Marocains du Nord et leurs concitoyens du Sud. Le tourisme est l’ouverture idéale sur une culture et un espace fascinants que peu de privilégiés parmi les Marocains du Nord on eu l’occasion de découvrir autrement que par ouï-dire ou à travers leurs lectures ou des émissions de télévision.
Ne parlons pas enfin de l’aura à l’international d’un Maroc qui offre aux millions de touristes potentiels les conditions d’accueil conformes aux standards internationaux sur un ruban littoral sans discontinuité de Saïdia à Dakhla. Ne serait-ce pas là la confirmation de sa volonté de faire des régions du Sud un fleuron de développement qui n’aurait rien à envier aux autres régions, même sur le plan touristique ? Cela donnerait en tout cas des arguments supplémentaires aux défenseurs de la cause nationale pour contrecarrer les assertions de ceux qui prétendent que le Maroc prélève de son Sahara plus qu’il n’y investit.    

Luxe Radio ou le luxe de diffamer : Des divagations venues d’ailleurs

$
0
0
Luxe Radio ou le luxe de diffamer : Des divagations venues d’ailleurs
Toute manifestation organisée par l'USFP suscite irrémédiablement un intérêt particulier en interpellant au plus haut point l'opinion publique à travers les médias, les observateurs et autres analystes ou politologues de la place...Le Xème Congès du parti de la Rose n'a pas dérogé à la règle. Loin s'en faut. Il n' y a qu’à voir le nombre d'articles et commentaires et autres couvertures radiophoniques ou télévisuelles qui lui ont été consacrés.
Mieux (ou plutôt pire dans le cas en l’espèce), il y a une radio qui s'est permis "le luxe", bien après la clôture de cet événement et le succès enregistré, de souiller ses ondes, et par là les oreilles de ses auditeurs par une énorme stupidité en prétendant que cela s'est passé dans une totale indifférence. Si  c'est le cas, pourquoi continuer à en parler si ce n'est pour diffamer à tout va. Luxe Radio doit cette énormité à sa chroniqueuse attitrée, Mélanie Freich-Cigli (excusez la prononciation) connue pour chercher à tout prix à se distinguer de l'avis de tous les autres, quitte à hurler à gorge déployée.
Les critiques quand elles sont bien fondées, quand elles ne sont pas intéressées ni ne sont la confirmation d'une incompétence insoutenable sont toujours les bienvenues.
Quel crédit peut-on bien, même avec toute la bonne volonté du monde, accorder aux balivernes de cette dame qui, pour une raison trop obscure, s'est comportée en vile mégère pour dénigrer notre confrère de la MAP qui, lui, n'avait d'autres soucis que de consacrer au Xème Congrès une couverture professionnelle, tout le contraire des détestables sautes d'humeur et interminables prises qui font la force de cette journaliste de dimanche.
Du confrère de la MAP, la Mélanie Freich-Cigli, sans scrupule, ne serait que professionnel, a osé dire que tout ce qui l'a intéressé dans ce Congrès, c'était le buffet où il n'a fait que boire et manger. C'en est trop madame ! Respectez les autres pour être vous-même digne de respect. Nous nous devrions de nous abstenir cependant de vous rappeler, à vous qui aimez tant vous ériger en donneuse de leçons, que l'époque des indigènes et les autres est révolue.
Mais il ne serait toutefois pas inutile de vous dire que ce que vous avez commis là relève du journalisme de bas étage, de caniveau, du journalisme à la Hanouna.
Vous ne devez pas être sans savoir que vos calomnies n'ont pas visé qu'un seul confrère, mais tous les autres qui s'étaient fait dignement accréditer et qui se sont acquittés de leur mission. Entre journaux et sites électroniques ou autres radios et télés, vous aviez l'embarras du choix. Mais quand on est ignorant... de la première langue du pays, on ne doit s'en prendre qu'à soi-même.
En voilà donc une radio qui aurait été tout autre si elle s’était appliquée à se faire une identité claire et sans équivoque. On aurait été tenté d’applaudir à entendre des intervenants officieux voire luxueusement officiels qui se plaisent à tirer à boulets rouges sur le «libéralisme sauvage»… Sauf qu’une fois l’émission-débat finie, place illico presto à une pub trop sauvagement libérale louant un luxe luxuriant. Cela ne relèverait-il pas de la pure et dure schizophrénie ?
Et pour une chute tout aussi professionnelle, rappelons à nos confrères que rapporter une rumeur non fondée, diffamatoire de surcroît tombe sous le coup de la loi.

Les Marocains de 2050 seront citadins et vieux

$
0
0
Les Marocains de 2050 seront citadins et vieux
C’est décidément le mois de l’actualisation pour le Haut-commissariat au plan (HCP). Une semaine après avoir dévoilé le nouveau visage de la pauvreté au Maroc, l’institution que dirige Ahmed Lahlimi Alami a procédé, cette fois-ci, à l’actualisation des projections de la population aux niveaux national, urbain et rural.
Il ressort ainsi de cette étude, réalisée selon les normes internationales en vigueur et trois variantes : « haute », « moyenne » et « basse », que la population du Maroc passerait, selon la variante moyenne, à 43,6 millions en 2050 au lieu de 33,8 millions d’habitants en 2014. Ce qui représente une croissance additionnelle moyenne de 272.000 habitants par an, soit l’équivalent de la population d’une ville moyenne comme Sefrou.
Selon les projections de la population et des ménages entre 2014 et 2050, l’évolution démographique marocaine serait principalement urbaine. Une tendance qui serait liée en partie à l’exode rural et à l’urbanisation des zones rurales.
« Les villes marocaines abriteraient, en 2050, 73,6% des habitants du pays au lieu de 60,3% en 2014, avec respectivement 32,1 millions et 20,4 millions. La population rurale connaîtrait, en revanche, un léger recul de son effectif ; de 13,4 millions de personnes en 2014, elle serait de 11,5 millions vers 2050 », a relevé le Haut-commissariat dans une note rendue publique récemment.
Après examen et recoupement des données, les analystes du HCP ont observé une baisse progressive des effectifs de la population jeune, citant le cas des enfants de moins de 15 ans dont les effectifs connaîtraient une baisse due à la diminution supposée de la fécondité entre 2014 et 2050.  A en croire les résultats de cette étude, les effectifs passeraient ainsi pour les enfants de 4-5 ans, enfants d’âge préscolaire, de 1,3 million à 1 million, pour les enfants de 6-11 ans, enfants scolarisables dans le primaire, de 3,6 à 3,2 millions et pour les enfants de 12-14 ans, enfants scolarisables au deuxième cycle du fondamental, de 1,8 à 1,6 million.
Dans le même temps, la population en âge d’activité serait en augmentation. D’après les résultats de cette étude, « la population potentiellement active, 15-59 ans, serait de 25,6 millions en 2050 au lieu de 21,1 millions en 2014», a relevé le HCP.
Considérée comme celle des nouveaux entrants au marché du travail, la population âgée de 18-24 ans connaîtrait un faible accroissement de son effectif de 4,3 millions en 2014 à 4,5 millions en 2032. Et le HCP d’estimer qu’« au-delà, elle diminuerait sensiblement pour atteindre 3,8 millions en 2050, enregistrant une baisse d’environ 10% sur la période des projections ».
En parallèle, le Haut-commissariat a relevé une accentuation du vieillissement de la population, indiquant que les personnes âgées de 60 ans ou plus verraient leur effectif s’accroître à un rythme soutenue de 3,3% par an en moyenne entre 2014 et 2050.
A en croire les analystes de l’institution, « cette population serait multipliée par plus de 3 fois passant de 3,2 à 10,1 millions. Elle représenterait 23,2% de la population totale alors qu'elle ne constituait que 8,1% et 9,4%, respectivement en 2004 et 2014 ».
L’actualisation des projections de la population a aussi livré d’autres enseignements tout aussi importants faisant état du doublement du nombre de ménages et de la diminution de la taille moyenne de ces derniers.
D’après l’étude, le nombre de ménages atteindrait 13,7 millions au lieu de 7,3 millions, soit 177.000 ménages additionnels par an, en moyenne. Le HCP a expliqué que « l'accroissement du nombre de ménages s'accompagnerait d'un changement dans la structure, selon l’âge et le sexe, des chefs de ménage. Ainsi, la prédominance masculine tendrait à diminuer et le poids des ménages dirigés par des femmes passerait de 16 à 21% entre 2014 et 2050 ».
En ce qui concerne la taille moyenne des ménages, elle connaîtrait une baisse significative, passant de 4,6 personnes en 2014 à 3,2 en 2050. Ce recul est attribué au fléchissement de la fécondité, qui a entraîné la baisse du nombre moyen d’enfants par ménage, et à l’accroissement de la nucléarisation des familles, laquelle a induit une diminution du nombre moyen d’adultes par ménage.
A noter que cinq régions contribueraient par près de trois quart à la croissance démographique totale. Pour des considérations techniques concernant la stabilité des évolutions fondant les paramètres démographiques, le HCP a toutefois prévenu que « la répartition de la population du pays selon les régions et les provinces a été projetée uniquement jusqu’en 2030 ». Avant de souligner que les cinq régions, les plus peuplées en 2014, continueraient à l’être en 2030.
Il s’agit du Grand Casablanca-Settat (26,2%), Rabat-Salé-Kénitra (13%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%), de Sous-Massa (11,6%) et Marrakech-Safi (11,4%) qui contribueraient par environ 74,3% à l’accroissement démographique total du Maroc, a précisé le HCP.
Dans ce même volet, l’étude aussi révélé que «les régions du Sud connaîtraient les taux d’accroissement annuel moyen les plus élevés avec un taux de 1,4%, supérieur à la moyenne nationale pour la période, de 0,96%».
Le HCP a, en revanche, constaté que les régions de Drâa-Tafilalet, Béni-Mellal- Khénifra et Fès-Meknès s’accroîtraient à un rythme plus faible, aves un taux de moins de 0,6% en moyenne par an.
L’autre révélation tout aussi instructive est que douze provinces constituaient en 2014 près des quatre dixièmes de la population totale du Maroc, soit 39,6%. Cette prédominance continuerait avec le même poids vers 2030 avec 38,9% de la population du Maroc. Il s’agit des provinces de Casablanca,Marrakech, Fès, Tanger-Asilah, Kénitra, Salé, Taroudannt, Meknès, El Jadida, Safi, Taounate et Settat, qui abritent de grandes municipalités ou arrondissements de plus de 100.000 habitants.
Enfin, l’étude ajoute que « les provinces les plus dynamiques au plan démographique seraient celles de Médiouna et Nouaceur avec un taux d’accroissement de 5,8% et Oued Eddahab (4,4%) entre 2014 et 2030, suivies des préfectures de M'Diq-Fnideq et Skhirat-Témara avec 3,1% ». alors que les provinces qui connaîtraient une forte régression et un taux d’accroissement négatif seraient celles de Taza (-1,0%), Sidi Bennour  (-1,1%), Rabat (-1,6%), Driouch (-1,4%), Sidi Ifni (-1,4%) et Aousserd (-2,0%), a conclu le HCP.

Des chercheurs révèlent les conditions extrêmes d'une faille géologique

$
0
0
Des chercheurs révèlent les conditions extrêmes d'une faille géologique
Des chercheurs ont relevé des températures et des pressions "extrêmement élevées" sur la faille alpine en Nouvelle-Zélande, selon une étude publiée récemment dans la revue Nature.
"Les températures sont aussi hautes que celles trouvées près des volcans actifs alors qu'il n'y en a pas à proximité", explique à l'AFP Rupert Sutherland de l'Université Victoria de Wellington.
Les forages nécessaires à cette découverte ont été réalisés à Westland en Nouvelle-Zélande sur une importante faille marquant la frontière entre la plaque pacifique et la plaque australienne. Appelée "faille alpine", la limite entre les deux plaques tectoniques traverse la quasi totalité de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande.
Cette faille, longue de plus de 450 km, est connue pour provoquer de violents tremblements de terre de magnitude 8 tous les 300 ans. Le dernier datant de 1717, les chercheurs s'attendent à un nouveau séisme dans les prochaines décennies.
Rupert Sutherland et ses collègues ont réalisé des mesures de température tout les 1 mètre de profondeur, découvrant qu'à 630 mètres, la température atteignait les 100 degrés, assez pour faire bouillir de l'eau. Or, ces températures extrêmes ne sont normalement trouvées qu'à des profondeurs supérieures à trois kilomètres.
Selon le chercheur, aucun forage n'avait été effectué sur cette faille ni sur aucune autre et ces résultats sont "vraiment surprenants et importants pour la compréhension du fonctionnement des failles géologiques".
Selon l'étude, ces conditions extrêmes résultent, d'une part, d'un mouvement rapide de la faille faisant remonter la roche et la chaleur des profondeurs et, d'autre part, de l'écoulement des eaux souterraines à travers les roches fracturées.
"Cette activité géothermique peut sembler alarmante, mais c'est une merveilleuse découverte scientifique qui pourrait être commercialement très significative pour la Nouvelle-Zélande", explique le chercheur dans un communiqué de l'université.
"Le puits de forage continue de fournir des données intéressantes", explique John Townend, un dirigeant du projet Deep Drilling Fault. "Ces résultats renforcent la nécessité pour la communauté scientifique internationale de mieux comprendre les conditions qui prédominent autour des failles géologiques génératrices de séismes".


Le devenir de la littérature au Maghreb

$
0
0
Le devenir de la littérature au Maghreb
Charles Bonn est un des spécialistes de la littérature
maghrébine de langue française. Fondateur du site
de recherche LIMAG et professeur de renom, il retrace
dans son nouveau livre, “Lectures nouvelles du roman
algérien, essai d’autobiographie intellectuelle”
(Garnier, 2016), différentes pistes de recherche
pour étudier les textes littéraires.



Dans un contexte où certains aiment à parler d’une littérature de langue française qui serait «sous perfusion» au Maghreb et où d’autres tapent avec un enthousiasme suspect sur les acteurs de ce champ littéraire, notamment lorsqu’on ne les a pas invités dans tel salon du livre ou tel festival où il est à l’honneur, l’ouvrage de Charles Bonn vient à point nommé pour montrer l’importance de ces ouvrages, en évoquant à la fois leur contexte historique d’émergence et leur devenir. Dans «La négritude comme mouvement et comme devenir» (Rue Descartes, n°83, 2014), Souleymane Bachir Diagne parle du concept de «littérature mineure », forgé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans leur livre sur Kafka, pour désigner « non pas la littérature d’une langue mineure mais celle d’une minorité écrivant dans une langue majeure». C’est dans ce cadre-là nous semble-t-il, avec une démarche analogue à celle de Souleymane Bachir Diagne, que nous pouvons situer l’ouvrage de Charles Bonn, qui découvre à la fin des années 60 la littérature algérienne dans le cadre de ses sociabilités avec Jean Dejeux. Engagé auprès de l’UNEF en 1961-1962, il fait partie de ceux qui prônent une «décolonisation des approches littéraires», au même titre qu’AbdelkébirKhatibi – dont l’étude sur le roman Maghrébin est régulièrement citée dans l’ouvrage –, Najib Bouderballa et Paul Pascon parlaient également de « décoloniser les sciences sociales ». Sa façon d’aborder les premiers chefs d’œuvre de la littérature algérienne, tels que «Nedjma» (1956) de Kateb Yacine, «Les impatients» (1958) d’Assia Djebbar ou «L’incendie» (1954) de Mohamed Dib consiste à rompre avec les approches euro-centrées qui ne leur reconnaissaient pas cette dimension littéraire à ces textes et ne voyaient en eux qu’une sorte de témoignage permettant de découvrir certaines pratiques sociales inconnues. Charles Bonn s’intéresse à ces romans en tant que corpus littéraire, passant d’une lecture idéologique (notamment en rapport avec la condamnation coloniale) à une lecture formelle (s’interrogeant sur la forme et la signification du récit). Ce décentrement des manières de lire permet de comprendre que la véritable subversion ne réside pas tant dans l’évocation de la guerre d’indépendance par les écrivains mais dans la remise en cause du modèle romanesque hérité du XIXème siècle français, tant au niveau du style d’écriture, de la syntaxe que de la trame narrative linéaire. Dans Nedjma de Kateb Yacine, «le sens politique, qui n’est jamais objet d’un dire explicite, est produit entre autres dans ce roman par des juxtapositions de récits qui n’ont pas forcément de rapport logique entre eux ni de signification politique, mais qui prennent ce sens politique dans leur rencontre » (p. 19, voir aussi pp. 73-76). Réduire les textes littéraires des années 50 et 60 au Maghreb à leur dimension «ethnographique» et les mettre au même niveau qu’un article de journal, un compte rendu administratif ou un journal intime consiste à passer à côté de la spécificité formelle mais aussi politique qui les constituent, notamment au niveau de «l’inquiétude ontologique» omniprésente en leur sein. C’est en ce sens que l’approche de Charles Bonn ne s’inscrit ni dans ces regards néocoloniaux, ni dans ces approches du ressentiment véhiculées par certaines thèses des post colonial studies confondant refus de la domination et expression haineuse à l’égard de «l’Occident» et de «l’homme blanc», décrits comme des entités figées, des ennemis schmittiens à combattre (encore aujourd’hui). Refusant la binarité « centre/périphérie », à laquelle on pourrait également ajouter d’autres dichotomies socialement construites (« Orient/Occident » ou «Occident/Islam ») qui réifient le social et occultent les pluralités empiriquement observables au sein d’un contexte donné, Charles Bonn préfère interroger les hybridités : « La théorie post-coloniale telle que présentée par ses premiers fondateurs suppose une scénographie binaire qui apparaît comme datée dans la postmodernité dans laquelle nous vivons depuis les années 80 » (p. 37 ; le terme « postmodernité » n’allant pas non plus sans poser également problème mais nous ne nous étendrons pas là-dessus). Comme le rappelle Abdelkébir Khatibi dans Le roman maghrébin (1968), les premiers textes littéraires algériens étaient une réponse aux attentes d’Européens anticoloniaux de la gauche française, qui les ont mobilisés dans leur lutte. Tout fonctionne par singularité, par rencontre, parfois par métissage, comme le rappellent également Gilles Deleuze et Félix Guattari dans L’Anti-Œdipe (1972) et Mille Plateaux (1980). Les textes qui constituent cet ouvrage reprennent les thématiques traitées par Charles Bonn tout au long de sa carrière universitaire, notamment l’espace et l’immigration.
Dans « La production de l’histoire par les premiers romans algériens», l’auteur montre l’importance de ces écrits en faisant également un parallèle avec Driss Chraïbi : «Ces romans dits «ethnographiques », censés décrire une société échappant à l’Histoire, décrivent en fait le plus souvent une irruption de l’Histoire dans l’univers traditionnel, et le conflit tragique entre vision du monde et langages différents qu’elle entraîne » (p. 42). Car il s’agit bien là de discours littéraire, et non de simples témoignages autobiographiques, qui s’interrogent sur la façon dont se déroule l’Histoire, dont les corps sont marqués par l’événement, dont les instants de vie s’inscrivent dans des temporalités plurielles et des juxtapositions multiples. L’enjeu n’est pas que le récit soit exact. Les écrivains des différentes générations rendent compte d’une appropriation subjective, parfois irrationnelle, de la réalité sociale (p. 51) et mobilisent aussi les mythes, notamment celui de la nation, dans un langage littéraire qui est propre à chacun.
A ce niveau, l’analogie opérée par Charles Bonn entre les premiers romans algériens et la tragédie grecque telle qu’elle est pensée par Vernant et Vidal  Naquet s’avère fort heuristique et montre, notamment à travers une belle analyse de La colline oubliée (1954) de Mouloud Mammeri, des personnages tiraillés entre des systèmes de valeurs antagonistes (tradition/modernité, Orient/Occident) qui font symbiose dans leur corps et les transcendent.
La création littéraire est issue de cette ambiguïté que l’on retrouve dans des romans marocains contemporains, notamment « Entre tes mains » (2015) de Mamoun Lahbabi ou « Nom d’un chien» (2016) dAbdellah Baïda tous deux fondateurs du Cercle de littérature contemporaine mais aussi dans La blanche (2013) de Maï-Do Hamisultane, Divan marocain (2014) de Driss Jaydane ou bien encore Au café des faits divers (2013) de Bouthaina Azami. L’évocation de ce tiraillement peut être douloureux ou assumé chez leurs personnages mais n’a rien de tragique chez eux ; au contraire, il peut être dépassé dans une ère justement post-colonialisée (par-delà le colonialisme, dont on ne nie à aucun moment les abominations), où les universalités multiples ont pris le pas sur l’universalisme colonial en rompant avec les ressentiments des discours de la « racialisation » et du « différencialisme » (ce qui ne signifie pas que la littérature ne s’écrit pas non plus contre le racisme des Etats et des individus, comme le montrent « Celui qui est digne d’être aimé » de Abdellah Taïa (2017), « Indétectable » (2014) de Jean-Noël Pancrazi ou Histoire de la violence (2016) de Edouard Louis). Le travail de Charles Bonn reste ancré dans ces fractures ontologiques, comme le montre les textes sur la migration : « l’émigration est d’abord une situation spatiale extrême, puisque l’émigré est celui qui n’a plus d’espace identitaire duquel se réclamer. Il a quitté son pays «d’origine», et son insertion dans le pays «d’accueil» est souvent problématique. Et si l’on se place du point de vue qui est fréquemment le mien, de la représentation du langage par lui-même, l’émigration devient un espace indicible par les discours dont le propos est d’affirmer l’espace identitaire dans une dynamique de décolonisation » (p. 87). Si Charles Bonn se démarque d’une approche post-coloniale inspirée par Bourdieu (on aurait aimé en lire davantage là-dessus p. 64, d’autant plus que Bourdieu avait exprimé certaines critiques à Michel Leiris), le recours aux travaux de certains de ses collaborateurs, notamment La double absence (Fayard, 1999) d’Abdelmalek Sayad, méritent d’être mobilisés sur les questions traitant de l’émigration. Là-dessus, l’apport de la sociologue Constance de Gourcy, enseignante-chercheuse au LAMES, à l’Université d’Aix-en-Provence, est fondamental et peut éclairer les recherches littéraires.  
Le texte « La visibilité de l’émigration dans les littératures maghrébine, française, et de la seconde génération » de l’immigration » montre de quelle façon le refus de « l’assimilation » amène à réinventer le langage, l’utilisation des mots, « les réalités non encore nommées » (p. 105). L’identité collective là encore s’inscrit dans ce que nous appelions au début de ce texte, à partir de Gilles Deleuze et Félix Guattari, une « littérature mineure ». Les « signes de non littérarité » dont parle Charles Bonn dans son texte s’inscrivent dans « une auto-représentation de la littérature comme marginalité ». Depuis « Les boucs » (1955) de Driss Chraïbi à « La réclusions solitaire » (1976) de Tahar Ben Jelloun, en passant par « Topographie idéale Rachid Boudjedra pour une agression caractérisée » (1975) de ou « Habel » de Mohamed Dib (1977), les figures varient. Les migrants venus d’Afrique du Nord laissent la place à des personnes nées en France mais marquées par leur origine maghrébine. L’enjeu est rendre visible les silences, les gens qui rasent les murs, les sentiments d’opprobre intériorisés et gardés pour soi. Le texte « Romans féminins de l’émigration », évoquant notamment les écrits de Assia Djebar, va également dans ce sens. En commentant les romans de Leïla Sebbar, Charles Bonn déconstruit les visions identitaires apposées un peu trop rapidement sur ces auteures qui mettent justement à mal les identités assignées : « Cette œuvre-catalyseur qui par sa constance et son professionnalisme a ouvert la voie à une expression littéraire des jeunes issus de l’Immigration eux-mêmes, soit d’une part l’œuvre d’une femme qui se situe elle-même à la marge de toutes les définitions identitaires consacrées, et en soit arrivée aux jeunes issus de l’immigration par le biais d’une écriture de la féminité, manifestant ainsi une sorte de cousinage entre écritures émergentes dans une commune mise à mal de toutes les définitions identitaires convenues » (p. 125).Etre migrant est beaucoup plus une position qu’une identité, comme le montre également le texte
«L’écriture diasporique de Kateb Yacine » (p. 167 et s). Cette fracture de l’ontologie est d’ailleurs présente dans le texte « Le désert de la parole chez Mohamed Dib » (p. 196 et s.), où l’enjeu est beaucoup plus de comprendre la portée d’une parole que chercher des représentations figées de la société algérienne, ainsi que dans la quatrième partie de l’ouvrage « Erotique de l’écriture ou le roman familial de l’entre-deux langues » (p. 211 et s.), où les représentations du féminin côtoient celles de l’androgynie et de l’indétermination sexuelle (nous avons développé ce point dans notre ouvrage Queer Maroc (Des ailes sur un Tracteur, 2014) à partir des œuvres d’auteurs marocains tels qu’Abdelkébir Khatibi, Ghita El Khayat, Mohamed Leftah, Abdellah Taïa, Bouchra Boulouiz et HichamTahir). Dans un contexte marqué par les événements de ce que les médias ont appelé « Le printemps arabe », sur lequel s’interroge d’ailleurs Charles Bonn dans son introduction, il est capital de se pencher sur les textes de la littérature maghrébine et de saisir le rapport à l’écriture de ces auteurs ainsi que les luttes de légitimation qu’ils ont menées pour être reconnus en tant qu’écrivains dans les ères des indépendances, y compris au sein de leur propre pays.

 * Enseignant chercheur CRESC/EGE Rabat, Cercle de littérature
 contemporaine.  

Changement des horaires de travail

$
0
0
Changement des  horaires de travail

Les horaires de travail dans les administrations publiques et les collectivités territoriales, durant le mois de Ramadan, seront continus de 09h00 à 15h00 du lundi au vendredi, a annoncé mardi le ministère chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique.
L’ensemble des facilités seront accordées aux fonctionnaires et agents pour leur permettre d'accomplir la prière du vendredi, souligne le ministère dans un communiqué.

 

Blanchiment au Barça

$
0
0
Blanchiment au Barça
L'ex-président du FC Barcelone Sandro Rosell a été interpellé mardi en Espagne, soupçonné d'avoir participé au blanchiment de 15 millions d'euros de droits audiovisuels de la sélection brésilienne de football qui impliquerait également le Brésilien Ricardo Teixeira.
L'opération, menée principalement en Catalogne dans le nord-est de l'Espagne, a conduit à l'interpellation de cinq personnes "dont l'ex-président du Barça, Sandro Rosell, et sa femme", a précisé à l'AFP un porte-parole de la police.
"L'enquête porte sur le délit de blanchiment de capitaux, à travers l'encaissement de commissions illégales pour les droits audiovisuels de la sélection brésilienne de football", a annoncé la Guardia civil dans un communiqué.
Auparavant, un porte-parole de la police avait indiqué que l'argent provenait des droits à l'image de la "canarinha".
Sandro Rosell, Barcelonais de 53 ans, est un entrepreneur spécialiste du marketing sportif qui a présidé le FC Barcelone de 2010 à 2014, jusqu'à sa démission après sa mise en examen dans l'enquête sur le transfert trouble du Brésilien Neymar au Barça à l'été 2013.
Il avait par ailleurs dirigé la branche brésilienne de l'équipementier américain Nike.
Quant au Brésilien Ricardo Teixeira - qui ne quitte plus son pays natal - il a été le puissant patron de la Fédération brésilienne de football (CBF) pendant 23 ans, jusqu'à sa démission en 2012 sur fond d'accusations de corruption.
Selon une source proche de l'enquête, MM. Rosell y Teixeira sont soupçonnés d'avoir détourné près de 15 millions d'euros (16,85 millions de dollars) des contrats de droits télévisés de la sélection brésilienne. Tous deux se seraient répartis la majeure partie des commissions.
L'argent aurait été sorti du Brésil, vers un compte d'une société qatarie en Suisse avant de rejoindre un autre compte d'une société de Sandro Rosell dans la principauté d'Andorre, petit pays enclavé entre Espagne et France, longtemps considéré comme un paradis fiscal.
M. Teixeira est déjà poursuivi pour corruption par la justice américaine. Lui et son ancien beau-père Joao Havelange, dirigeant de la Fédération internationale de football association (FIFA) pendant 24 ans, figurent parmi les protagonistes d'une affaire de pots-de-vin versés par l'entreprise de marketing ISL aux responsables de la FIFA pour obtenir des droits de diffusion télévisée.

Scandale au PSG

$
0
0
Scandale au PSG
Des perquisitions ont eu lieu mardi matin au Paris Saint-Germain et chez les joueurs du club Angel Di Maria et Javier Pastore dans le cadre de l'enquête ouverte en France après les révélations sur les "Football Leaks", a-t-on appris de source proche du dossier.
"Concernant le PSG, son siège social au Parc des Princes et ses bureaux administratifs à Boulogne-Billancourt (région parisienne) ont été perquisitionnés", a précisé cette source, confirmant une information du site d'informations en ligne Mediapart.
Les "Football Leaks", des investigations menées par douze médias européens, ont mis au jour des soupçons d'évasion ou d'optimisation fiscale concernant les Argentins Angel Di Maria et Javier Pastore, deux vedettes du club parisien, mais aussi l'attaquant du Real Madrid, le Portugais Cristiano Ronaldo, ou encore l'international français Paul Pogba (Manchester United).
Dans la foulée, le parquet national financier (PNF) avait ouvert le 12 décembre 2016 une enquête préliminaire pour "blanchiment de fraudes fiscales aggravées", précisant que ses investigations étaient susceptibles de concerner des résidents fiscaux français.
Sans considération de sa nationalité, un résident fiscal est redevable de l'impôt en France s'il y exerce son activité professionnelle, s'il y perçoit des revenus ou s'il passe au moins la moitié de l'année sur le territoire.
D'après les révélations des "Football Leaks", une partie des revenus d'Angel Di Maria et Javier Pastore transiterait par des paradis fiscaux.
Le PSG pourrait être en première ligne dans cette enquête.
D'après un document publié le 10 mai par Mediapart, le club parisien a conclu un contrat en août 2015 avec une société offshore au Panama, gérant les droits à l'image de son attaquant vedette Angel Di Maria. Le contrat prévoit que le club touche une part de l'argent versé par les marques et les sponsors, selon le site d'informations.
Cristiano Ronaldo est pour sa part soupçonné d'avoir "dissimulé 150 millions d'euros dans les paradis fiscaux, grâce à des montages offshore passant par la Suisse et les Iles vierges britanniques", selon les "Football Leaks".
Paul Pogba aurait eu lui recours aux îles anglo-normandes, à l'instigation de son agent Mino Raiola.

4ème étape du Srixon Junior Tour de golf

$
0
0
4ème étape du Srixon Junior Tour de golf
Les golfeurs Nid Taleb El Hassan (juniors) et Chaoui Youssef (cadets) ont remporté la 4e étape du Srixon Junior Tour qu'organise la Fédération Royale marocaine de golf (FRMG), indique la FRMG.
Chez les cadets, Chaoui Youssef (Royal Golf Anfa Mohammedia) a cumulé un score de 150 et devance Bourhim Mohd Najib (Tony Jaecklin/156) et Benabdallah Amine (Royal Golf Anfa Mohammedia/159).
Chez les juniors, Nid Taleb El Hassan (Royal Golf d’Agadir) a cumulé un score de 155 suivi de Rradi Mehdi (Royal Golf d’Agadir 160) et de Lesobre Alexandre (Royal Golf d’Agadir/161).
L’on note, par ailleurs l’exceptionnelle performance de la jeune Imni Rim du Golf de l’Océan d’Agadir qui a réalisé chez les minimes (13-14 ans), un score de 145, souligne-t-on de même source.
A l'issue des compétitions, le colonel major M’Hamed Kamili, président du Royal Golf d’Agadir et vice-président de la FRMG a remis les Prix aux vainqueurs lors de cette 4ème étape. Après les excellents résultats enregistrés lors des Championnats du Maroc Pros et Elite, organisés par l’Association du Trophée Hassan II que préside SAR le Prince Moulay Rachid, le franc succès qu’a connu cette 4ème étape du Srixon Junior Tour mise en place par la Fédération Royale marocaine de golf prouve que le golf national est en pleine évolution dans toutes ses composantes.

Résultats:
Poussins (9-10 ans)
1.Lamrani Jouti Karim (Palm Golf Casa) 6-4 10
2.Schneider Ryan (Montgomerie Marrakech) 6-2 8
3.Cauden Yanis (R.G.A.M.) 4-2 6
Benjamins (11-12 ans)
1.Fakori Abderrahmane (R.G.A.M.) 27-37 64
2.Benabdallah Ali (R.G.A.M.) 30-34 64
3.Qadiri Ismaïl (R.G.A.M.) 28-27 55
Minimes (13-14 ans)
1.Imni Rim (Golf de l’Océan) 72-73 145
2.El Mejdouby Aïcha (Golf du Soleil) 79-74 153
3.Naciri Brahim (R.G.A.M.) 85-76 161
4.Boutaleb Kamil (R.G.A.M.) 79-82 161
Cadets (15-16 ans)
1.Chaoui Youssef (R.G.A.M.) 74-76 150
2. Bourhim Mohd Najib (Tony Jaecklin) 75-81 156
3.Benabdallah Amine (R.G.A.M.) 78-81 159
Juniors 17-18 ans
1.Nid Taleb El Hassan (Royal Golf d’Agadir) 74-81 155
2.Rradi Mehdi (Royal Golf d’Agadir) 80-80 160
3.Lesobre Alexandre (Royal Golf d’Agadir) 82-79 161

Viewing all 51906 articles
Browse latest View live