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Les camps de Tindouf au bord de la famine

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Les camps de Tindouf au bord de la famine
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a confirmé que la quantité des aides alimentaires destinées aux habitants des camps de Tindouf a enregistré une importante baisse atteignant à peine 20%  au mois de mai.
Le représentant en Algérie du PAM, Romain Ciroi, a indiqué que son organisme sera obligé de réduire de moitié les rations des habitants des camps en juin, faute de financement. Il a également souligné que les habitants des camps ont besoin d’une aide continue à l’approche de Ramadan.
Le fonctionnaire international a précisé qu’une somme estimée à 7,9 millions de dollars, était nécessaire pour continuer à assurer les aides alimentaires de base pendant les six prochains mois, affirmant qu’il était obligé de suspendre la distribution  de certains produits alimentaires destinés à prévenir un ensemble de maladies. Ce qui peut se traduire par une précarité sanitaire.
Certaines organisations internationales ont dévoilé dans leurs rapports annuels, des détournements et des sabotages qui ont touché les aides humanitaires destinées aux habitants des camps de Tindouf. Ce qui a amené plusieurs pays dont le dernier en date la Suède à réduire leurs aides et à les envoyer via des structures onusiennes.
Des menaces sur la situation alimentaire dans les camps de Tindouf sont enregistrées alors que la plupart des dirigeants du Polisario et leurs familles mènent une vie de nababs en Europe, loin des problèmes et des affres de la précarité.


Pedro Sánchez ou le triomphe de l'obstination

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Pedro Sánchez ou le triomphe de l'obstination
Il revient par la grande porte sept mois après avoir été défenestré: l'ancien dirigeant du Parti socialiste espagnol Pedro Sánchez reprend les rênes du PSOE, en promettant une opposition féroce à la politique des conservateurs.
A 45 ans, le fringant quadragénaire aux blousons de cuir cintrés - surnommé "le beau mec" - a finalement obtenu sa revanche en triomphant dimanche aux primaires socialistes.
Depuis que les barons de son parti l'avaient renversé début octobre, ses détracteurs cherchaient à lui faire endosser l'entière responsabilité des pires résultats électoraux de l'histoire du PSOE, concurrencé sur sa gauche par Podemos depuis 2014.
Lui n'aura pas cessé de marteler que la stratégie ayant consisté à l'évincer du secrétariat général pour éviter d'autres défaites - et finalement permettre à la droite de rester au pouvoir - constituait "la pire des erreurs".
"Je ne suis pas mort, je suis là", avait-il lancé fin octobre, au lendemain de l'investiture du conservateur Mariano Rajoy comme chef du gouvernement.
Puis il s'était lancé dans la campagne pour la direction du parti socialiste, en s'autoproclamant "candidat des militants", ceux-là mêmes qui avaient fait de lui le premier secrétaire général élu lors des primaires en 2014.
Habitué à conclure ses meetings en chantant l'Internationale, poing levé, il plaidait pour un projet "autonome, de gauche, crédible".
Derrière l'élégance de cet économiste de formation, marié et père de deux filles, se cache un homme insaisissable et isolé, s'étant fait de nombreux ennemis à l'intérieur et à l'extérieur du parti.
Et déjà, chacun lui promet une gestion épineuse d'un parti fracturé.
En petit comité, lui-même a récemment déploré que certains puissent avoir "le sentiment d'être propriétaires" du PSOE.
Il a aussi reconnu sans ambages avoir une relation "très difficile" avec sa rivale Susana Diaz, la puissante présidente de l'Andalousie, parmi les meneurs de la rébellion contre lui.
Cette aversion s'est étendue aux camarades ayant choisi le camp de Diaz, dont cinq présidents de région et les anciens chefs du gouvernement Felipe González et José Luis Rodríguez Zapatero.
M. Sanchez garde aussi une réserve de mépris pour M. Rajoy et son Parti populaire (PP) rongé par "une corruption systémique", selon lui. Son premier geste de secrétaire général, a-t-il promis, sera d'exiger la démission du chef de gouvernement.
Né le 29 février 1972 à Madrid, Pedro Sanchez a grandi dans une famille aisée, auprès d'un père entrepreneur et d'une mère fonctionnaire. Il a étudié l'économie dans la capitale espagnole avant de décrocher un master d'économie politique de l'Université libre de Bruxelles.
Conseiller municipal à Madrid de 2004 à 2009, il devient député en 2009. Mais en 2011, le chef du gouvernement sortant Jose Luis Rodriguez Zapatero - dépassé par la crise économique - se retire et le PSOE subit une défaite cuisante aux législatives. Sanchez fait partie des perdants.
Réélu en 2013, il est élu un an plus tard secrétaire général et devient un chef de l'opposition très agressif envers la droite. Toujours prêt à fustiger les politiques drastiques d'austérité "aggravant les inégalités" ou à dénoncer la multiplication des affaires de corruption impliquant les conservateurs.
Il partage ce terrain avec le parti anti-austérité Podemos, né en 2014 dans la foulée du mouvement des "indignés".
Mais la formation de Pablo Iglesias se montre vite décidée à affaiblir le PSOE centenaire, pour mieux lui disputer la première place à gauche.
Après les législatives de 2015 ayant débouché sur un Parlement fragmenté, M. Sanchez s'est tourné, en 2016, à la fois vers le nouveau parti de centre-droit Ciudadanos et vers Podemos, pour tenter - en vain - de former un gouvernement alternatif.
A présent, Sánchez décrit, en privé, Iglesias comme "une provocation ambulante".
Mais il croit toujours que le PSOE devrait s'entendre avec Podemos pour gouverner, comme il le fait dans plusieurs municipalités et régions du pays.

Driss Lachguar réélu Premier secrétaire à la majorité absolue

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Driss Lachguar réélu Premier secrétaire à la majorité absolue
Driss Lachguar a été réélu, dimanche à la majorité absolue, Premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires à l'issue du Xème Congrès tenu à Bouznika sous le slogan "Notre objectif : Un Maroc de démocratie, de modernité et de solidarité".
Il a recueilli 1.044 voix sur un total de 1.202 votants et 158 bulletins nuls.

Saisie de denrées alimentaires impropres à la consommation

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Saisie de denrées alimentaires impropres à la consommation
Dans un communiqué relayé par la MAP, la Direction régionale de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) de la région Rabat-Salé-Kénitra annonce qu’elle a retiré du circuit de commercialisation ou procédé à la saisie, pour sortir du jargon administratif, durant les quatre premiers mois de l’année en cours de plus de 128 tonnes de marchandises périssables, gâtées, avariées, périmées, bref des produits impropres à la consommation et susceptibles de porter atteinte à la santé du citoyen. Au mois de mars dernier, foi de l’ONSSA, c’est un total de 478 tonnes à l’échelon national qui a fait les frais de l’Instance tandis que durant avril, cette dernière procédait au retrait de 290 tonnes de denrées incomestibles et donc prohibées.
Dans cette victuaille de tous les soupçons, les viandes sans distinction de couleur rouge ou blanche, de leurs 320 tonnes confisquées, se taillent la part du lion si l’on peut dire ainsi. Les produits de pêche leur emboîtent le pas de leur 152 tonnes mises hors du circuit de consommation et plus particulièrement ceux importés, d’où le constat d’une mise en place d’outils traduisant une volonté politique incontestable du contrôle des pêcheries.  Avec respectivement quatre et deux tonnes classées non conformes à la consommation, les produits alimentaires divers (charcuterie, miel, œufs, huiles, fruits secs, épices, conserves, farine et dérivés, biscuits et pâtisseries, jus, boissons gazeuses, etc.) et le laitage font à côté, pâle figure.
C’est dire la mobilisation de ceux qui veillent au bon grain en cette veille du mois de Ramadan. Mais malgré ces nombreuses campagnes et les décisions de fermeture de locaux de commerce, les actions de sensibilisation et du respect des conditions d'hygiène, les infractions sanitaires persistent.  D’ailleurs plus de 300 dossiers à ce sujet ont été transmis au Parquet pour jugement.
Force aussi est de constater que si les autorités assurent un contrôle rigoureux afin de préserver la santé du citoyen, des produits alimentaires comme ceux d’origine animale, au regard des énormes quantités saisies échappent toujours à leur vigilance constituant ainsi ‘’un péril en la demeure’’ quand on sait l’impact et les risques encourus lors de consommation des viandes non contrôlées.
C’est que l’abattage clandestin est un sport national au Maroc et les brigades de contrôle, malgré toute leur bonne volonté, ne sont toujours pas en mesure de le juguler. De même, au regard de la quantité de poissons mise hors circuit de consommation et plus particulièrement celle importée qui est un des derniers recours pour plusieurs ménages en besoin de cette denrée très prisée lors du mois sacré, il est temps de déclencher des opérations de plus grande envergure afin de mettre hors d’état de nuire, tous les ‘’véreux’’ qui, en approvisionnant le marché marocain en produits gâtés, avariés, périmés mettent en péril la vie et la santé du citoyen.

Partenariat entre Dakhla et Strasbourg : Collecte des déchets, espaces verts et patrimoine naturel au menu

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Partenariat entre Dakhla et Strasbourg : Collecte des déchets, espaces verts et patrimoine naturel au menu
Après la convention signée avec la Mairie de Saint-Germain-en-Laye et le Département des Yvelines, en région parisienne, c’est autour de l’Alsace. Une convention-cadre de coopération décentralisée a été signée, ce jeudi 18 mai, au siège de la Mairie de Strasbourg , entre cette ville et la commune urbaine de Dakhla.
La convention  a été signée par le maire de Strasbourg, Roland Ries et le président du conseil municipal de Dakhla, Sidi Sloh El Joumani, en présence des membres de la délégation de la commune de Dakhla, des adjoints au maire de Strasbourg et des membres du consulat général du Maroc.
Cette convention précise les axes de travail communs pour les trois années à venir et les thématiques autour desquelles s’articulera cette coopération : échanges sportifs, hygiène et salubrité publique, propreté urbaine et collecte des déchets, création et gestion d’espaces verts, valorisation et protection du patrimoine naturel.
«Les thématiques liées au développement durable font écho aux conclusions des Accords de Paris (COP21) et à ceux de la COP22 de Marrakech. Ce dossier est une priorité que partagent tout particulièrement les deux villes partenaires», souligne-t-on à la Mairie de Strasbourg.
En vertu de cette convention, chacune des parties s’engage, selon ses compétences et capacités propres, à promouvoir et faciliter les échanges entre les acteurs touristiques, culturels, scolaires, universitaires, sociaux et économiques, publics et/ou privés, basés sur son territoire.
Le texte indique, par ailleurs, que les actions de coopération sont engagées «d'un commun accord et dans le respect des spécificités propres à chacune des parties» et «s'établissent, autant que possible, sur des bases de réciprocité».
Ces actions peuvent prendre la forme de rencontres régulières et périodiques, d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques dans les domaines d’intérêt commun entre élus et agents des deux collectivités, ainsi que de soutien aux échanges initiés par les différents acteurs associés (universités, associations, acteurs économiques, culturels, etc.).

Le Xème Congrès national réaffirme l’identité sociale-démocrate de l’USFP

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Le Xème Congrès national réaffirme l’identité sociale-démocrate de l’USFP
Voici la traduction intégrale du communiqué final du Xème Congrès national de l’USFP :
 
"Après l’examen et l’adoption des rapports moral et financier ainsi que la présentation des rapports d’orientation et organisationnel aux congressistes qui les ont largement débattus tout en proposant d’importants amendements, le Xème Congrès national de l’Union socialiste des forces populaires, tenu les 19, 20 et 21 mai courant à Bouznika, salue le travail sérieux effectué respectivement par la Commission préparatoire, la Commission administrative et le Conseil national au niveau des différentes régions et provinces. Un travail auquel avaient contribué des centaines de militantes et militants dans le cadre d’un grand processus de concertation, de dialogue et de débats, lequel a constitué un modèle de démocratie distinctif quant aux préparatifs du Congrès dans un esprit collectif, une écoute mutuelle et une participation globale.
Conformément à ce qui a été avancé dans ces projets et contributions, ainsi que les contenus du rapport moral et les différentes interventions qui ont fait part d’idées et de propositions constructives et pratiques, que ce soit lors des séances plénières, des Commissions ou de la séance d’ouverture, le Congrès évoque :
Premièrement : La conjoncture dans laquelle s’est déroulé le Congrès au niveau national marquée par la participation de l’USFP à l’actuelle majorité gouvernementale, en tant que choix décidé par les instances nationales compétentes du parti et qui a été le résultat de développements politiques a amené le parti à mettre en œuvre sa vision et son programme de réforme au sein de l’Exécutif. Surtout après que les concertations, entravées pendant plus de cinq mois, ont confirmé que notre parti a été et reste un composant nodal dans l’équation politique après les dernières élections législatives non seulement au niveau de la majorité gouvernementale, mais également au niveau de la polarisation intervenue lors de l’élection de la présidence de la Chambre des représentants. Ce qui a confirmé, une fois de plus, la place remarquée dont jouit l’USFP et la confiance politique décisive quant à sa réussite au cours de cette étape importante et ce qu’il s’en est suivi pour la constitution du gouvernement.
Deuxièmement : La conjoncture régionale et internationale qui s’est caractérisée par de profondes mutations intellectuelles a vu nombre de certitudes régresser suite aux influences accélérées et fortes de la mondialisation qui se traduit par la montée du libéralisme sauvage et l’ascendant de l’économie du marché. Ce qui a fait que ce développement continu débouche sur une réaction régressive inhérente à la nature ancrée de l’identité, se manifestant essentiellement dans la multiplication des dissensions raciales et chauvines, l’isolement, le confinement outre la propagation de l’extrémisme religieux au point d’aboutir à la pratique du terrorisme et du prosélytisme.
Ces mutations palpables ont constitué une opportunité pour la propagation d’une pensée de droite et populiste, tant au niveau de son approche de la réalité à travers ses constantes et variables, qu’à travers ses manifestations économiques, sociales et culturelles. Ce qui a placé les partis socialistes dans le monde face à des défis, les contraignant à s’adapter à cette nouvelle donne en vue de trouver de nouvelles réponses aux grandes questions que posent la mondialisation et les changements l’accompagnant. Des réponses relatives aux problématiques de l’économie et de la société, du rôle de l’Etat, de la position des mouvements sociaux et culturels, renouvelés et indépendants, ainsi qu’à tout ce qui est en rapport avec la justice, l’égalité, la solidarité, l’environnement, l’émigration et les droits des minorités…Des questions qui interpellent notre parti et l’ensemble des composantes de la gauche.       
Troisièmement: Les changements et les profondes transformations qualitatives qu’a connus la société marocaine aux niveaux démographique, sociologique et urbain ont radicalement bouleversé sa configuration. D’où leur impact notoire quant à la pyramide des âges et la répartition géographique, ainsi que l'équilibre urbain, entraînant ainsi la multiplication de différents besoins répondant à un nouveau modèle sociétal. Ceci a clairement influencé la perception des individus et des groupes dans leurs relations avec l'Etat et les institutions, ainsi qu’avec les organisations politiques, syndicales et associatives. L’on assiste également à l’expansion des moyens de communication via les nouvelles technologies, ce qui a engendré des effets significatifs sur les habitudes des gens et leurs relations avec leur milieu aux niveaux local, national, régional et international. 
Sur la base de ces données politiques, culturelles et sociales, et en fonction des  projets, des contributions et des rapports présentés lors des Assises, outre les débats et discussions, le Congrès affirme : 

1-Sur le plan politique
•     La nécessité de poursuivre le chantier lancé par la réforme constitutionnelle, en particulier dans ses thèmes fondamentaux qui ont connu des dysfonctionnements et des confusions sous le  gouvernement précédent, concernant les acquis des droits de l’Homme, le service public, les libertés collectives et individuelles, les libertés d'expression et de la presse, l'orientation démocratique moderniste ouverte sur les civilisations, en plus du respect des droits de la femme et l'égalité des genres, ainsi que la mise en application du principe de parité tel qu’indiqué dans la Constitution.
•     La consolidation d’une «Monarchie constitutionnelle, démocratique, sociale et parlementaire», conformément aux dispositions de la Constitution, et à travers l’équilibre des pouvoirs, le respect des attributions constitutionnelles, le renforcement des institutions sur des règles juridiques justes. De même qu’il est nécessaire d’assurer l'indépendance de la justice, la protection des citoyens contre toutes les formes d’injustice, d'oppression, d'abus et d'humiliation et de prémunir la société contre les courants extrémistes et fanatiques, ainsi que de les mettre à l’abri des différents groupes de pression et d'oppression économique et sociale. Il faut également consolider les mécanismes de la véritable citoyenneté, dans ses différentes manifestations politiques, juridiques et des droits de l’Homme.
•     La révision du système électoral, qui a prouvé, au cours des différentes échéances qu’a connues notre pays, qu’il nécessite une évaluation globale, que ce soit au niveau de la participation, de l’abstention de s’inscrire sur les listes électorales ou bien concernant le découpage, les opérations de vote et de contrôle, ainsi que les modalités de la représentativité et d’autres problématiques relatives au processus électoral et les violations y afférentes dont la distribution illégale des fonds, tour à tour sous forme de corruption ou d’achat des voix au nom de l’esprit de bienfaisance ou des principes religieux, ce qui suscite des questionnements sur l’efficacité  du processus électoral et l’encouragement à l'abstention.
•     La lutte contre la corruption et le clientélisme à travers un plan global et la mise en place des mécanismes de la gouvernance pour l’instauration des règles de transparence comme condition sine qua non de la démocratie. De plus, on doit lutter contre l’économie de rente à travers l’amélioration de l'arsenal juridique, que ce soit par la mise en place d'une loi démocratique pour le droit d’accès à l’information ou par l'adoption de lois et règles favorisant la concurrence loyale et l’égalité des chances. Outre la reddition des comptes, l'amélioration des relations de l’administration avec les citoyens, l’entame d’une réforme administrative qui soit efficiente, le respect du principe du service public, avec la mise en oeuvre d’un programme clair en vue de contourner la centralisation administrative en perspective de la consolidation de la régionalisation au Maroc.

2-Au niveau économique, social et culturel :
-      Renforcer le rôle de l’Etat à travers l’intervention en faveur des couches sociales  les plus démunies afin de leur assurer les conditions de vie digne, la protection sociale juste, la protection sanitaire,  et ce pour  réduire les effets des disparités sociales et les influences grandissantes de la libéralisation sauvage, œuvrer  à rendre justice aux démunis et à la classe moyenne, lesquels sont frappés de plein fouet par la cherté de la vie et les prestations publiques de mauvais aloi. Notamment la classe ouvrière, les commerçants, les artisans et les agriculteurs. L’Etat doit également adopter un régime des impôts  équitable, une politique économique nationale en faveur des petites et moyennes entreprises à travers le territoire national en vue d’encourager l’investissement productif et l’innovation via une nouvelle  politique de crédit qui va au-delà du système bancaire  actuel dont le service a profité uniquement aux  catégories les plus nanties.
-      Préserver  les acquis  sociaux obtenus par la classe ouvrière, respecter le droit à la syndicalisation, les libertés syndicales, protéger le pouvoir d’achat des citoyens, lutter contre le chômage, et ce à travers le renforcement des capacités de l’emploi, le désenclavement du monde rural par tous les moyens possibles et disponibles et ne pas se contenter des solutions de facilité  au détriment des masses populaires.
-      Considérer le chantier de la réforme de l’Enseignement et de  l’Education comme  stratégique pour notre pays qui a souffert d’une déperdition continue de ses ressources humaines. Dans ce cadre, ce chantier ne peut être dissocié de la réforme de l’école publique et des exigences   de la modernité. De même que ce chantier exige l’adhésion du Maroc à la société du savoir, de la connaissance et de la créativité, ainsi qu’à l’ouverture sur les cultures universelles et les langues  vivantes, et ce en se démarquant des carcans patrimoniaux, culturels, linguistiques et méthodologiques imposés aux élèves et aux étudiants. Ce qui a fait de notre enseignement un modèle d’échec et de reproduction du sous- développement.
-Se concerter  avec les différentes compétences culturelles et créatives en vue d’élaborer une stratégie claire et précise visant le développement des secteurs de la production culturelle, intellectuelle, artistique et créative, tout en  accordant un grand intérêt aux composantes linguistiques de la société marocaine dans sa diversité et sa pluralité, et notamment à la langue amazighe qui a longtemps souffert de la marginalisation et de l’exclusion, ce qui implique une mise en application des dispositions de la Constitution la concernant.
-Mettre en œuvre des politiques de développement qui tiennent compte  des équilibres entre les régions, en particulier celles touchées par la marginalisation, à l’instar de la région rifaine où la ville d’Al Hoceima est secouée par des manifestations de protestation qui résultent de sentiments d’injustice et d’humiliation, en l’absence de véritables projets de développement pour la désenclaver.
Tout en exprimant sa solidarité avec les manifestants et en souscrivant aux slogans scandés, l’USFP confirme qu’il serait impossible de surmonter cette situation par une solution sécuritaire, mais plutôt en privilégiant le dialogue avec les partis, les syndicats et les associations locales crédibles ; l’objectif étant de parvenir à des solutions sérieuses et urgentes  sans omettre les réformes à moyen et long termes.
-Adopter une politique réaliste qui tient compte du nombre croissant de Marocains du monde et leur contribution qualitative aux niveaux économique, social et culturel et faire en sorte de répondre à leurs besoins et revendications légitimes et de se conformer aux dispositions de la Constitution relatives à leur participation au sein des instances représentatives nationales.

3- au niveau régional et international
•     La nécessité d’appréhender la dangerosité du défi régional qui fait de notre pays l’objet d’un plan ourdi contre son intégrité territoriale à travers un complot visant son morcèlement fomenté depuis l’invasion coloniale.
Ce projet consistant notamment à encourager le séparatisme au Sahara marocain n’a pas seulement abouti à entraver le processus de développement et la stabilité dans la région, mais il a aussi hypothéqué l’avenir des peuples maghrébins. Lesquels souffrent des conséquences néfastes de cette politique qui menace l’unité de notre pays et celle de ces peuples et anéantit toutes les opportunités de complémentarité et de coopération économique.
Les conséquences néfastes de cette politique ont franchi l’espace maghrébin pour s’étendre à l’ensemble du continent africain. Mais le Maroc a repris l’initiative dans celui-ci grâce à la diplomatie courageuse de S.M le Roi Mohammed VI qui s’inspire des leaders africains de libération des années 50 et 60 du siècle dernier et grâce aussi au rôle joué par la diplomatie parallèle et aux initiatives à caractère économique prises par les gouvernements qui se sont succédé, ainsi qu’au projet d’autonomie des provinces sahariennes qui a eu un écho favorable au sein du continent et de la communauté internationale.  
•     La confirmation du droit du peuple palestinien à édifier son Etat indépendant avec Al Qods comme capitale, la solidarité indéfectible avec les prisonniers palestiniens croupissant dans les geôles israéliennes, l’appel à la communauté internationale pour qu’elle abandonne sa politique d’indifférence vis-à-vis de cette cause, la mise en place d’un programme concret et crédible visant à garantir les droits du peuple palestinien et la condamnation de la complicité des Etats qui appuient le projet sioniste de colonisation.
•     La condamnation de l’inquiétante propagation de l’idéologie  des groupes terroristes dans la région arabe et maghrébine et également dans le Sahel et en Afrique subsaharienne. Laquelle présente un danger pour la stabilité et la sécurité de la région et exige des pays qui alimentent cette propagation d’assumer leurs responsabilités.
•     La dénonciation de la destruction et la dévastation des pays arabes et du déplacement forcé de leurs populations à cause de l’intervention étrangère qui a accentué les contradictions au sein de ces pays et les a poussés vers la guerre civile et les conflits sectaires, et ce à travers la marginalisation de l’opposition politique pacifique, le financement des groupes intégristes et religieux en les armant et en leur apportant l’appui humain et logistique à même d’alimenter des plans de morcèlement et de destruction.
Le Xème Congrès national, tout en réitérant l’identité sociale-démocrate du parti et en affirmant son appartenance intégrante aux mouvements de libération et de démocratie dans le monde et en se déclarant fier d’être au cœur de la gauche marocaine, œuvre à ce que ses positions et initiatives soient empreintes de réalisme, et ce à travers des slogans et des choix réalisables et des alliances et coordinations qui servent les intérêts des masses populaires et du pays sans contredire ses principes et son histoire.
Dans ce cadre, il renouvelle sa fidélité aux artisans de la libération et de la démocratie et réitère sa détermination à préserver la mémoire du parti que jalonnent les hauts faits des martyrs, des prisonniers et des militants qui ont façonné la carte de la gloire et des sacrifices de ce pays.
Il considère que les effets et les interactions positifs de la réussite du Congrès doivent se poursuivre à travers un programme national, régional, provincial et local, ouvert sur toutes les potentialités nouvelles, les forces vives, la jeunesse, les femmes, les organisations de la société civile et l’intégration de toutes les militantes et militants ittihadis conformément aux valeurs de fidélité aux principes, positions et décisions de l’USFP.
Il loue la culture de l’engagement dans le cadre de la dialectique des droits et des obligations qui doit régner au sein de tous les organes du parti et parmi tous les membres, femmes et hommes, toutes générations confondues, sur la base de la prééminence des valeurs et critères de mérite, de compétence, de militantisme, de sacrifice, de persévérance et de présence permanente aux luttes et au sein de la société, et en étroite relation avec les masses populaires, en vue d’une préparation continue des échéances de 2021 dont notre parti doit gagner le pari, puisque c’est le parti des forces populaires, le parti de la démocratie, de la dignité, de la justice et de l’égalité.
Vive l’USFP !
Gloire et pérennité à la marche de la libération et des martyrs."

Le Xème Congrès national réaffirme l’identité sociale-démocrate de l’USFP

Une île du Pacifique a la plus forte densité de débris plastiques

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Une île du Pacifique a la plus forte densité de débris plastiques
L'une des îles les plus isolées du monde, située dans le sud Pacifique, a la plus forte densité de débris plastiques de la planète, révèle une étude qui montre l'étendue de la pollution des océans par ces déchets menaçant les écosystèmes marins.
Même si l'île Henderson est déserte et à plus de 5.000 kilomètres du premier grand centre urbain, ses plages sont jonchées de près de 38 millions de morceaux de plastique, ont estimé les chercheurs dont les travaux sont parus lundi dans les Comptes-rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS).
Une autre étude publiée récemment dans la revue américaine Science Advances avait révélé que l'océan Arctique, pourtant peu habité, est un cul-de-sac pour les débris plastiques flottant dans le nord de l'Atlantique.
L'île Henderson fait partie des quatre îles britanniques Pitcairn, d'une superficie totale de 47 km2. Elle est tellement isolée qu'elle n'est visitée que tous les cinq ou dix ans pour des expéditions scientifiques.
Mais elle se trouve à proximité du centre du gyre du sud Pacifique, un gigantesque tourbillon où s'accumulent les débris transportés par les courants marins venant d'Amérique du Sud ou provenant des bateaux.
Lors de la plus récente expédition scientifique sur l'île Henderson, menée par des scientifiques de la "Royal Society for the Protection of Birds", une ONG britannique, la principale auteure de cette étude, Jennifer Lavers, a compté jusqu'à 671 morceaux de plastique au mètre carré sur les plages. Cela représente la plus forte densité de déchets jamais mesurée.
"Sur la base de nos échantillons prélevés sur cinq sites, nous avons estimé que plus de 17 tonnes de déchets plastiques se sont déposés sur l'île et que plus de 3.570 nouveaux débris s'échouent quotidiennement sur une seule de ses plages", précise-t-elle.
Selon cette chercheuse, "il est probable que ces estimations sous-estiment l'ampleur de l'accumulation de ces débris sur cette île".
Elle explique que les chercheurs ont pu seulement dénombrer les morceaux à partir d'une taille de deux millimètres et ce jusqu'à une profondeur de dix centimètres dans le sable. Sans compter le fait qu'il n'a pas été possible de collecter des débris le long des falaises et des parties rocheuses de la côte.
"Ce que l'on constate sur l'île Henderson montre qu'il n'y a pas de lieu qui échappe à la pollution par le plastique, même les plus éloignés dans nos océans", déplore la scientifique, soulignant le risque pour les écosystèmes marins.
Les débris plastiques représentent plusieurs dangers pour les espèces animales, explique-t-elle. Ils créent des obstacles qui empêchent certains animaux, comme les tortues, d'accéder aux plages pour y pondre, et peuvent aussi être ingérés.
Une étude citée par ces chercheurs a montré que plus de 200 espèces de poissons, crustacés et mammifères pourraient être menacées par une ingestion de plastique, ainsi que 55% des oiseaux marins dans le monde.
Plus de 300 millions de tonnes de plastiques produites annuellement dans le monde ne sont pas recyclées, précise Jennifer Lavers.
Vu que ce plastique peut subsister très longtemps dans la nature, l'impact sur les océans est durable, pointe-t-elle. Environ huit millions de tonnes de débris plastiques sont déversées tous les ans dans les mers et océans du globe, indiquait une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science.
Les scientifiques pensent qu'il pourrait y avoir jusqu'à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans.

Le Maroc participe au “Salon des cultures amies” à Mexico City

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Le Maroc participe au “Salon des cultures amies” à Mexico City
A l’instar des éditions précédentes, le Maroc prend part à la 9ème édition du “Salon des cultures amies 2017”, ouvert samedi à Mexico City, et qui vise à renforcer les liens culturels entre les pays participants.
Le pavillon marocain, organisé par l’ambassade du Royaume au Mexique, a été dressé dans la fameuse place Zocalo au coeur de la capitale, aux côtés des pays participants à cette manifestation culturelle. Le pavillon expose des articles de l’artisanat marocain qui reflètent la richesse et la diversité de cet art ancestral, notamment des habits traditionnels et des articles de décoration.
Les produits artisanaux marocains ont suscité l’engouement manifeste des visiteurs locaux et étrangers, qui ont exprimé leur admiration pour la beauté et le raffinement de ces articles, notant que ce pavillon offre un échantillon de la finesse et de la dextérité de l’artisan marocain.
Dans une allocution à l’ouverture de ce salon, le président du gouvernement de Mexico City, Miguel Angel Mancera, a indiqué que la présente édition est marquée par la participation de l’UNESCO à ce rendez-vous culturel qui attire près de 3,5 millions de visiteurs. Le salon est divisé en trois espaces, dont un est réservé aux représentations diplomatiques, un deuxième dédié au choix de la ville de Mexico “Capitale mondiale du design 2018”, et un troisième espace consacré à la capitale mexicaine. Au menu de ce salon, qui se poursuivra jusqu’au 4 juin, des dizaines de rencontres, de concerts musicaux, d’ateliers, de projections de films, de pièces de théâtre et de conférences.


“Alien : Covenant” en tête du box-office

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“Alien : Covenant” en tête du box-office
Le sixième volet de la saga créée par Ridley Scott, "Alien: Covenant", a coiffé les "Gardiens de la galaxie 2" au poteau au box-office nord-américain ce week-end, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par la société spécialisée Exhibitor Relations.
Suite de "Prometheus" (2012), qui évoquait pour la première fois les origines de l'Alien et rompait avec la chronologie des quatre premiers films, "Alien: Covenant" a enregistré, de vendredi à dimanche, 36 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis et au Canada.
Des terriens loin de chez eux, une héroïne principale, mais surtout le Xénomorphe, créature extraterrestre effrayante, les ingrédients habituels de la recette ont, encore une fois, fonctionné et ce sixième volet a déjà franchi, comme tous ses prédécesseurs, le seuil des 100 millions de dollars de recettes au niveau mondial, selon le site spécialisé Box Office Mojo.
Le film n'a cependant battu que d'un cheveu celui qui l'a précédé en tête du box-office nord-américain ces deux dernières semaines, "Gardiens de la galaxie 2", qui a amassé 35 millions de dollars aux guichets d'Amérique du Nord ce week-end. L'équipe d'aventuriers de l'espace a franchi la barre des 300 millions de dollars de chiffre d'affaires aux Etats-Unis (301,8), et affiche 732 millions de dollars de recettes au niveau mondial, selon Box Office Mojo.
Loin de la science-fiction et des blockbusters survitaminés, la comédie romantique "Everything Everything", centrée sur une jeune fille souffrant d'un déficit immunitaire combiné sévère, a effectué un démarrage remarqué, avec 12 millions de dollars de recettes.
Le film s'en tire mieux qu'un autre long-métrage destiné au jeune public, "Journal d'un dégonflé: un looong voyage", quatrième déclinaison cinématographique de la bande dessinée à succès de Jeff Kinney, qui n'arrive qu'en cinquième position (7,2 millions de dollars), derrière "Larguées" (7,6), quatrième.

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Nombre record de civils tués en Syrie par la coalition internationale

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Nombre record de civils tués en Syrie par la coalition internationale
La coalition internationale dirigée par Washington a mené entre le 23 avril et le 23 mai ses raids aériens les plus meurtriers pour les civils sur une période d'un mois depuis 2014, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Entre le 23 avril et le 23 mai, les raids de la coalition ont causé la mort de 225 civils, dont 44 enfants et 36 femmes, soit le bilan le plus lourd de victimes civiles depuis le début de son intervention en Syrie le 23 septembre 2014", a indiqué mardi l'OSDH.
"C'est le bilan le plus lourd de civils en un mois. Durant la même période, 122 jihadistes du groupe Etat Islamique ont péri ainsi que huit membres des forces prorégime, tués près d'Al-Tanaf", à la frontière syro-irakienne le 18 mai, a déclaré le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
Au moins 1.481 civils ont trouvé la mort dans des raids aériens de la coalition internationale antijihadistes depuis le début de son intervention en Syrie, d'après l'OSDH.
 Par ailleurs, l'explosion d'une voiture piégée a fait quatre morts et 30 blessés mardi à Homs (centre), troisième ville de Syrie, selon les médias officiels, deux jours après la reprise de la totalité de la ville par les forces du régime.
L'explosion a eu lieu près du quartier d'al-Zahra, où vivent en majorité des musulmans alaouites, la communauté du président Bachar al-Assad.
Deux assaillants se sont approchés d'un barrage à bord d'un véhicule piégé. Des forces de sécurité ont ouvert le feu, faisant exploser le véhicule, a indiqué l'agence Sana.
Au moins 30 personnes ont été blessées dans l'explosion, selon la même source.
Cette explosion intervient deux jours après l'évacuation du dernier quartier rebelle de la ville en vertu d'un accord supervisé par la Russie, alliée du régime.
Des milliers de rebelles et de civils ont ainsi quitté Waer, permettant aux troupes du président Bachar al-Assad de reprendre la totalité du contrôle de Homs, surnommée par les militants antirégime "capitale de la révolution" au début de la révolte en 2011.
Le quartier d'al-Zahra a déjà été la cible de plusieurs attaques, dont plusieurs revendiquées par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
L'agence Sana a aussi fait état d'une tentative d'attaque à la voiture piégée près de Damas mardi.
La police a ouvert le feu sur un véhicule transportant des explosifs près d'un checkpoint sur la route reliant Damas à Sayeda Zeinab, un lieu de pèlerinage chiite au sud de Damas.
Un civil a été tué et un autre blessé, selon l'agence.
En mars, un double attentat suicide à Sayeda Zeinab avait fait 74 morts, pour la plupart des Irakiens venus en pèlerinage dans la capitale syrienne.
Plus de 320.000 personnes ont péri depuis le début en 2011 de la guerre en Syrie et plus de la moitié de la population a été contrainte de quitter son foyer.

La date de l’AG de la FRMF arrêtée

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La date de l’AG de la FRMF arrêtée
Le comité directeur de la Fédération Royale marocaine de football (FRMF) s'est réuni lundi à Rabat sous la présidence de Fouzi Lekjaa, rapporte l'instance fédérale dans un communiqué.
Lors de cette réunion, Lekjaa a présenté un exposé détaillant les récentes activités de la FRMF et les efforts qui ont été couronnés par le retour du Maroc au sein du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). A cette occasion, le président de la FRMF a annoncé que le Maroc abritera, les 18 et 19 juillet, des journées d'étude sur l'avenir du football en Afrique, avec la participation de 400 personnalités du continent et du monde.
Le Royaume accueillera également les réunions du comité exécutif de la CAF les 20 et 21 juillet, a ajouté Lekjaa, qui est membre du comité exécutif de l'instance continentale.
La réunion de la FRMF a également été l'occasion pour les membres du comité directeur d'étudier la possibilité d'une éventuelle candidature du Royaume du Maroc pour l'organisation d'une phase finale de la Coupe du monde après la tentative de la Confédération d'Amérique du nord, d'Amérique centrale et des caraïbes de déposer un projet de candidature prévoyant une organisation commune du Mondial par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Lequel projet a été rejeté par la délégation marocaine et les membres de la CAF qui ont pris part aux travaux de l'assemblée générale de la FIFA à Manama au Bahreïn.
Cette réunion du comité directeur de la FRMF a également été l'occasion pour Fouzi Lekjaa de présenter le bilan de la participation des Lions de l'Altas à la phase finale de la dernière Coupe d'Afrique des nations au Gabon, et qui a été qualifiée d'"excellente" par les membres du comité directeur. De son côté, le président de la Ligue nationale de football professionnel (LNFP), Said Naciri, a présenté le bilan de l'action de la LNFP lors de la saison 2016-2017 ainsi que le programme de la saison prochaine, insistant sur l'impératif de la mise à niveau des clubs en les dotant des ressources humaines et financières nécessaires à leur développement. A l'ordre du jour de cette réunion figuraient également la présentation du bilan d'action de la Ligue nationale de football amateur lors de la saison écoulée, la transformation des clubs en sociétés sportives, le soutien financier aux clubs, le football féminin et le football diversifié.
A l'issue des travaux de cette réunion du comité directeur, il a été convenu de tenir la prochaine assemblée générale ordinaire de la FRMF, le 23 juillet prochain.

Cannes: une “Mise à mort” qui divise, avec Nicole Kidman en vedette

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Cannes: une “Mise à mort” qui divise, avec Nicole Kidman en vedette
Des applaudissements et des huées: "Mise à mort du cerf sacré", film cauchemardesque avec Nicole Kidman et Colin Farrell, a reçu lundi un accueil épidermique à Cannes, où il est en lice pour la Palme d'or. Le nouveau film dérangeant du Grec Yorgos Lanthimos, deux ans après "The Lobster", s'ouvre sur une opération à coeur ouvert. Le ton est posé. Dans ce thriller horrifique, Steven, un brillant chirurgien interprété par Colin Farrell, prend sous son aile un adolescent perturbé, dont le père est mort des années plus tôt sur sa table d'opération.
La tension entre les deux personnages monte crescendo jusqu'au jour où l'adolescent, joué par l'inquiétant Barry Keoghan, annonce qu'il cherche à se venger du chirurgien: il va devoir choisir qui de ses proches va mourir, entre son épouse, interprétée par Nicole Kidman, et ses deux enfants. C'est alors que le fils de Steven développe une forme de paralysie. Le processus est enclenché, il va falloir choisir.
Avec son sujet digne d'une tragédie grecque, sa musique stridente et entêtante comme dans certains Hitchcock et une mise en scène esthétisante, parfois gore, "Mise à mot du cerf sacré" ne peut laisser indifférent et a suscité des réactions très contrastées parmi les journalistes lundi. "Trou d'air dans la compétition", a estimé Frédéric Strauss de Télérama sur Twitter, voyant "une version intello prétentieuse et quand même cheap de +L'Exorciste+". "Un conte bizarre et inquiétant" a jugé Peter Bradshaw, le critique du Guardian, qui lui a décerné quatre étoiles sur 5 tandis qu'Olivier Delcroix du Figaro parle lui de "chef-d'oeuvre" pour une "surprenante tragédie grecque dissimulée sous le vernis d'un film d'horreur à la Hitchcock".
Ce qui ne divise pas en revanche est l'interprétation de Nicole Kidman et Colin Farrell. L'actrice australienne de 49 ans, venue à Cannes défendre quatre projets --dont la série "Top of the lake" de Jane Campion-- a justifié ses choix en conférence de presse. "A ce stade de ma vie, j'essaie simplement de rester audacieuse et ouverte, et de soutenir des réalisateurs je crois", a-t-elle déclaré. "J'essaie toujours de jouer comme si j'avais 21 ans et que je débutais ma carrière".
Sans prendre partie dans la polémique sur Netflix qui a agité Cannes, elle a tenu à rappeler son attachement aux salles obscures. "J'adore être plongée dans le noir à regarder un film et être transportée. C'est quelque chose que j'aime et que j'aimerais toujours", a-t-elle affirmé.

Habib El Malki s’entretient avec le président du Parlement ghanéen

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Habib El Malki s’entretient avec le président du Parlement ghanéen
Le retour du Maroc à l'Union africaine (UA) constitue une plus-value à l'action africaine commune, a souligné, lundi à Rabat, le président du Parlement ghanéen, Aaron Michael Oquae.
Lors de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, il a salué l'expérience marocaine notamment dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie des engrais, de la gestion des eaux, des énergies renouvelables et du logement social.
Il a, de même, mis l'accent sur la nécessité de promouvoir les relations de coopération et l'action commune entre le Maroc et le Ghana et de les hausser à des niveaux distingués au service des intérêts des deux peuples.
Le Royaume a toujours été un acteur essentiel dans le soutien de l'action africaine commune, a dit M. Oquae, rappelant que le combat mené par Feu SM le Roi Mohammed V pour l'indépendance du Maroc constitue une source d'inspiration pour les Ghanéens et pour l'ensemble des peuples en général.
Il s'est, par ailleurs, félicité du développement démocratique que connaît le Royaume, notant que la visite de SM le Roi Mohammed VI au Ghana, en février dernier, a donné un élan qualitatif aux relations maroco-ghanéennes.
De son côté, Habib El Malki a mis en avant la profondeur des relations historiques unissant les deux pays, soulignant le rôle prépondérant des héros de la libération, Feu SM le Roi Mohammed V et le Président Kwame Nkrumah, dans la mise en place des fondements de l'unité africaine et dans le soutien des peuples africains pour la liberté et l'indépendance.
L'expérience ghanéenne dans le domaine institutionnel et l'édification de la démocratie est une expérience réussie et un modèle de tolérance et de consécration d'un Etat de droit, a-t-il souligné, notant qu'il existe d'éventuelles opportunités à même de renforcer les relations bilatérales et d'échanger les expériences et les expertises.
Le président de la Chambre des représentants a, en outre, mis en avant l'importance du renforcement des relations parlementaires entre les deux pays, comme étant un point de départ pour la consolidation des relations bilatérales dans tous les domaines et à différents niveaux. Il a, dans ce sens, appelé à l'organisation d'un forum parlementaire maroco-ghanéen en tant que cadre pour coordonner les positions, échanger les idées et examiner des sujets d'intérêt commun.
Habib El Malki et son homologue ghanéen ont, également, convenu d'insuffler une nouvelle dynamique à l'action des groupes d'amitié parlementaire des deux pays.

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