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Méga-contrats pour Trump en Arabie Saoudite

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Plus de 380 milliards de dollars, dont 110 pour des ventes d'armements pour contrer les “menaces iraniennes”
Méga-contrats pour Trump en Arabie Saoudite
Le premier voyage de Donald Trump à l'étranger a débuté samedi par un accueil royal en Arabie saoudite et l'annonce de méga-contrats excédant 380 milliards de dollars, dont 110 pour des ventes d'armements à Ryad visant en particulier à contrer les "menaces iraniennes".
La réception en grande pompe du président américain contraste avec la pression qui s'accumule sur lui à Washington après une semaine de révélations accablantes sur les liens entre sa garde rapprochée et la Russie.
Outre les rencontres bilatérales, dont celle avec le roi Salmane, M. Trump a axé la première de ses deux journées à Ryad aux investissements avec l'annonce d'une série de contrats gigantesques.
"C'était une journée formidable", a lancé le président républicain. "Des centaines de milliards de dollars d'investissements aux Etats-Unis et des emplois, des emplois, des emplois".
L'agence officielle saoudienne SPA a fait état de 34 accords dans des domaines de la défense, du pétrole et du transport aérien.
"La valeur des investissements dépasse les 380 milliards de dollars", a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir lors d'une conférence de presse avec son homologue américain Rex Tillerson.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a pour sa part évoqué des contrats militaires d'une valeur de près de 110 milliards de dollars, présentés comme "l'accord d'armements le plus important de l'histoire des Etats-Unis".
Ils ont pour but de "soutenir la sécurité à long terme de l'Arabie saoudite et de l'ensemble du Golfe face à la mauvaise influence iranienne et aux menaces liées à l'Iran qui existent aux frontières de l'Arabie saoudite", a dit M. Tillerson.
Hasard du calendrier? L'annonce des méga-contrats est intervenue le jour de la réélection pour un nouveau mandat de quatre ans du président iranien Hassan Rohani, un modéré partisan de l'ouverture de son pays au monde.
Réagissant à cette réélection, M. Tillerson a appelé M. Rohani à démanteler "le réseau de terrorisme" de son pays et à mettre fin aux essais de missiles balistiques.
"Nous espérons aussi que (M. Rohani) rétablisse les droits des Iraniens à la liberté d'expression et d'association", a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite sunnite considère l'Iran chiite comme son principal rival au Moyen-Orient. Les deux pays s'opposent notamment sur les conflits en Syrie et au Yémen.
La Maison Blanche a précisé que les contrats militaires allaient aussi renforcer la capacité du royaume à "contribuer aux opérations de contre-terrorisme à travers la région", ce qui "réduira le fardeau" pour l'armée américaine.
M. Trump compte ainsi voir Ryad jouer un plus grand rôle dans la lutte contre les groupes jihadistes Etat islamique et Al-Qaïda.
Le roi Salmane et M. Trump ont par ailleurs signé une "déclaration sur une vision stratégique conjointe" renforçant des relations bilatérales.
Il y a un an, la monarchie saoudienne avait réservé un accueil plutôt glacial à son prédécesseur Barack Obama, critiqué pour avoir amorcé un début de rapprochement avec l'Iran.
Le roi Salmane a accueilli en personne M. Trump, accompagné de son épouse Melania, sur le tapis rouge déroulé au pied d'Air Force One.
Le roi Salmane a serré la main à M. Trump, ainsi qu'à son épouse qui était habillée sobrement, avec les cheveux au vent, contrairement aux Saoudiennes qui sont obligées de se couvrir la tête en public.
La fille aînée du président, Ivanka, et son époux Jared Kushner font partie de la délégation présidentielle, qui comprend aussi Stephen Bannon, conseiller stratégique de M. Trump au centre de controverses pour des déclarations jugées hostiles à l'islam.
M. Trump a par ailleurs participé brièvement à la danse traditionnelle au sabre lors d'une cérémonie d'accueil.
Ryad était pavoisée de drapeaux saoudiens et américains. Les rues, quasiment désertes, étaient ornées de photos montrant le roi et M. Trump avec un slogan "Ensemble, nous triomphons".
Alors que le président est apparu détendu, un nouveau facteur d'inquiétude supplémentaire pour la Maison Blanche est apparu à Washington: le Sénat a annoncé que l'ex-chef du FBI James Comey, silencieux depuis son limogeage brutal il y a dix jours, avait accepté de témoigner.
Dimanche, M. Trump devait prononcer à Ryad devant une cinquantaine de dirigeants de pays musulmans un discours soulignant ses "espoirs" pour une "vision pacifique" de l'islam.
Si ses prédécesseurs réservaient traditionnellement leur premier déplacement à leur voisin direct -Mexique ou Canada-, M. Trump a choisi la monarchie pétrolière saoudienne.
Son périple le mènera ensuite en Israël, dans les Territoires palestiniens, au Vatican, à Bruxelles et en Sicile pour les sommets de l'Otan et du G7 où les alliés européens de Washington seront en quête d'engagements clairs.


L'eau en Afrique, enjeu et croissance durable

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Le cas de Marrakech au centre d'une rencontre dans la cité ocre
L'eau en Afrique, enjeu et croissance durable
“L'eau en Afrique, enjeu et croissance durable, cas de Marrakech" a été au centre d’un rencontre organisée, vendredi soir au musée Mohammed VI de la civilisation de l'eau au Maroc, à la cité ocre, à l’initiative de l’Association des ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM). 
Cette rencontre a été une occasion pour partager les expériences et les expertises dans le domaine de la gestion des ressources en eau et d’étudier les moyens susceptibles de faire profiter les pays africains de l'expérience marocaine dans ce domaine, suite aux retombées bénéfiques des tournées que SM le Roi Mohammed Vl, a menées en Afrique et qui ont permis de renforcer d'avantage le partenariat Sud-Sud ainsi que la coopération modèle ouverte sur l'avenir bâti par le Maroc avec les pays du continent africain dans différents secteurs économiques.
Les ressources en eau constituent un vecteur important de développement socioéconomique au Maroc et en Afrique, a souligné Abdellatif Mousannif, expert international en ressources en eau et équipements hydrauliques et ingénieur en hydrogéologie et génie minéral, ajoutant que le continent dispose de grandes potentialités hydriques.
Mettant en avant l'expérience réussie du Maroc dans le domaine de la gestion des ressources en eau, Mousannif a appelé à faire bénéficier les pays africains de cette expérience  qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud, en vue  de contribuer à la mise en valeur des ressources en eau dans ces pays, en particulier ceux qui souffrent d'une pénurie en eau.
De son côté, l’ex-directeur régional de l’Office national de l’eau potable (ONEP) à Marrakech, José Garcia, a présenté un aperçu sur l'historique de l'alimentation en eau potable de la cité ocre, particulièrement le système traditionnel "les Khettaras", relevant que ce système   constitue une technique de drainage des eaux souterraines, dont l’usage au Maroc remonte au début du 11-ème siècle. Et d’ajouter que ce dispositif a permis de favoriser un approvisionnement durable en eau et un développement de l’activité agricole de la population locale.
Garcia a, en outre, indiqué que ce savoir-faire traditionnel a eu un impact favorable sur la vie économique, sociale et culturelle de plusieurs régions du Maroc, notant que cette technique continue de jouer un rôle de grande importance dans la mobilisation des eaux dans certaines régions du Royaume. Cette réunion a connu la participation de plusieurs experts, académiciens et responsables dans le domaine de la gestion de l’eau au Maroc et en Afrique. 

60 % de Marocains déclarent ressentir un certain niveau de bien-être au travail

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60 % de Marocains déclarent ressentir un certain niveau de bien-être au travail
Les individus exprimant un certain «mal-être au travail», sont en zone rurale, secteurs de l’agriculture, pêche et foresterie et parmi les ouvriers du privé
Réalisée par le cabinet OpinionWay auprès de 1 200 travailleurs, tous secteurs d’activités confondus, cette étude vise à mesurer le niveau de bien-être des Marocains au travail et à identifier les facteurs qui expliquent et impactent le plus leur ressenti, indique l'Observatoire dans un communiqué.
Sur une échelle de 1 à 10, les salariés marocains donnent une note moyenne de 6,6/10 (10 signifie qu’ils se sentent très bien et 1 qu’ils ne sont pas du tout bien au travail), en répondant à la question "Globalement, diriez-vous que vous vous sentez bien au travail ?". Dans le détail, 36% ont donné une note de 1 à 5, 18% une note entre 6 et 7, et enfin 46% une note située entre 8 et 10, souligne-t-on.
En somme, 46 % des Marocains ressentent un vrai bien-être au travail (note de 8 à 10) alors qu’à l’autre extrémité du continuum (note de 1 à 5), plus du tiers des sondés (36%), sont plutôt, “pas heureux" au travail, d'après les résultats de cette étude. Parmi les différentes catégories, les hauts fonctionnaires du public semblent les plus satisfaits de leur sort (note de 8 à 10 : 56% contre 46% sur le total de l’échantillon). Parmi les salariés qui affichent le plus haut niveau de bien-être ressenti, on retrouve aussi les résidents des provinces du Sud du pays (54%), les individus ayant obtenu une augmentation salariale (54%), et les mieux nantis (CSP A : 50%), expliquent les rédacteurs de cette étude. 
En revanche, les individus qui expriment un certain «mal-être au travail», sont surreprésentés en zone rurale (note de 1 à 5 : 50% contre 36% sur le total de l’échantillon), dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et foresterie (50%), parmi les CSP D et E (45%) et les ouvriers du privé (44%).
Détail important : près de la moitié des salariés "heureux au travail" n’ont en apparence pas de raisons tangibles (rémunération, conditions de travail, environnement…) pour justifier un tel bien-être. Selon le Cabinet OpinionWay : "La véritable explication réside dans leurs postures mentales qui expriment une résilience solidement ancrée. En d’autres termes, ces individus-là s’accommodent de leur situation et s’estiment heureux d’avoir un travail". 
L'autre résultat important de ce sondage concerne la conception du travail. Près du tiers des sondés (30 %) considère que le travail est une source de stress. Trois principaux facteurs sont à l’origine de ce stress : le manque de reconnaissance, le manque de moyens pour atteindre les objectifs et le sentiment de surcharge de travail
Le deuxième axe principal de cette étude a porté sur l’identification des facteurs qui impactent le niveau du bien-être au travail, fait savoir le communiqué, notant que les analyses statistiques menées dans le cadre de l’analyse des résultats de cette étude font ressortir 12 facteurs qui impactent le niveau de bien-être au travail. Il s'agit, dans l’ordre, de la quête de sens, la maîtrise des tâches, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, la rémunération et les gratifications, le niveau d’autonomie et de responsabilité, l’ouverture sur l’extérieur, la sécurité et la salubrité de l’environnement de travail, le support de la hiérarchie et l’entraide des pairs, la transparence et la pérennité organisationnelle, la possibilité d’avancement et l’expression de son potentiel créatif, la moindre difficulté physique des tâches à accomplir et enfin l’ambiance de travail.
Etant donné que la combinaison de facteurs de bien-être et leur importance relative diffère d’une sous-population de travailleurs à l’autre, l’Observatoire marocain du bonheur a décidé de pousser la réflexion encore plus loin en créant une segmentation des travailleurs marocains. 
De cette démarche résultent six segments ayant un niveau de bien-être différent et surtout une "recette" du bien-être ou du mal-être spécifique et unique. Lesdits segments ont été analysés dans leur moindre détail, nommés et quantifiés. 



 

Discours de Habib El Malki lors de la séance d'ouverture du Congrès de l'USFP

Participation des délégations étrangères au Xème Congrès de l'USFP

Déclaration générale finale du Xème Congrès de l'USFP

La JSKT en D2

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La JSKT en D2
La Jeunesse Kasbat Tadla (JSKT) a officiellement rétrogradé en deuxième division, après sa lourde défaite (1-6) face au Difaa El Jadida (DHJ), dans un match comptant pour la 29è et avant-dernière journée, disputé dimanche au Stade El Abdi.
Ayoub Nanah (11è et 82è), Lamine Diakite (20è et 46è) et Walid Azarou (72è, pen et 87è) ont inscrit les buts doukkalis. Entre-temps, Ahmed Ajedou (13è) avait réduit le score pour la JSKT.
Après cette victoire, les hommes de Abderrahim Taleb atteignent la barre des 59 points, s'assurant ainsi de finir la saison en position de dauphin, quatre unités derrière le champion, le WAC et cinq devant le RCA qui a fait match nul (1-1) face à l'AS FAR.
La JSKT (27), elle, accompagne en D2 le KAC de Kénitra (22 points), condamné dès la journée précédente.
En revanche, les équipes du Kawkab Marrakech, Moghreb Tétouan et Chabab Al-Hoceima, qui se sont imposées, respectivement, face à Olympique Khouribga (0-4), Olympic safi (1-0) et Ittihad Tanger (1-0),  joueront officiellement en D1 la saison prochaine.
 Voici, par ailleurs, les résultats de la 29è et avant-dernière journée de la Botola Maroc Telecom D1 de football:

Dimanche 21 mai:
Chabab Al-Hoceima - Ittihad Tanger 1 - 0.
Difaa El Jadida - Jeunesse Kasbat Tadla 6 - 1.
AS FAR - Raja de Casablanca 1 - 1.
KAC Kénitra - Chabab Khénifra 1 - 1.
Moghreb Tétouan - Olympic Safi 1 - 0.
Olympique Khouribga - Kawkab Marrakech 0 - 4.
Renaissance Berkane - Hassania Agadir 1 - 0.

Classement
1. WAC : 63 pts (1 match en moins).
2. DHJ : 59 pts.
3. RCA : 54 pts.
4. RSB: 48 pts
5. AS FAR: 44 pts
6. IRT: 42 pts
7. OCS: 36 pts
. FUS: 36 pts (1 match en moins)
9 . HUSA: 35 pts
10. OCK: 34 pts
11. MAT: 33 pts
     KACM: 33 pts
13 .CAK: 31 pts
   .CRA: 31 pts
15. JSKT : 27 pts .
16. KAC : 22 pts.

Insolite : Aucun regret

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Insolite : Aucun regret
Cet Ukrainien avait montré son postérieur en pleine finale de l'Eurovision devant 200 millions de téléspectateurs: présenté lundi à un juge, il a assumé sa performance qui a fait sensation sur Internet mais pourrait lui coûter en théorie une peine de prison.
Connu en Ukraine pour ses nombreux canulars et actions d'éclat, Vitali Sediouk est monté sur la scène de l'Eurovision, les épaules recouvertes d'un drapeau australien, pendant que se produisait la gagnante ukrainienne de l'édition 2016 Jamala.
Il a montré ses fesses au public avant d'être aussitôt maîtrisé par un garde de sécurité.
Il risque jusqu'à cinq ans de prison et une lourde amende pour "vandalisme" et a comparu lundi devant un tribunal de Kiev, qui a décidé de le placer sous contrôle judiciaire.
"Je ne regrette pas", a déclaré M. Sediouk. "Je n'ai rien contre l'Eurovision. Cette fois, je voulais faire quelque chose dont les gens se souviendraient."
Sur décision du tribunal, son passeport a été confisqué et le jeune homme de 28 ans est interdit de sortie du territoire tant que durera l'enquête.
L'incident, qui a duré une quinzaine de secondes, a été vu par les millions de téléspectateurs qui suivaient en direct ce concours de chant remporté par le candidat du Portugal, Salvador Sobral.
S'il a amusé de nombreux internautes, il n'a pas fait rire les autorités ukrainiennes pour qui l'Eurovision représentait une importante vitrine.
"Cette honte nationale peut pratiquer son +hobby+ dans une cellule de prison", avait déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov sur Facebook.
Le comité ukrainien d'organisation de l'Eurovision a pour sa part qualifié la conduite de M. Sediouk d'"inadmissible", tout en soulignant que la finale du concours s'était déroulée avec "un niveau de sécurité maximal".
Vitali Sediouk "doit assumer la responsabilité de ses actes", a déclaré dans un communiqué le vice-producteur de l'édition 2017 du concours, Pavlo Gritsak, affirmant être "scandalisé".
En 2016, Vitali Sediouk a tenté d'embrasser le célèbre derrière de l'Américaine Kim Kardashian mais a été maîtrisé par son garde du corps.
Il est aussi connu pour avoir giflé l'acteur américain Brad Pitt alors qu'il signait des autographes à Los Angeles ou encore volé la vedette à Adele qui s'apprêtait à recevoir un Grammy Awards en lui prenant de force le micro.


Zidane C'est mon jour le plus heureux professionnellement

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Zidane C'est mon jour le plus heureux professionnellement
Zinédine Zidane,
vainqueur du
Championnat d'Espagne sur le banc du Real Madrid, a déclaré dimanche avoir vécu "le jour le plus heureux de (sa) vie professionnelle"
et assuré qu'il n'y avait "pas de mots" pour décrire sa joie après
ce trophée.


Que ressentez-vous après la conquête de ce titre ?
  "Nous l'avons décroché dans la souffrance, parce qu'il a fallu enchaîner 38 journées dans la Liga espagnole, qui est pour moi la plus difficile du monde. C'est un moment important pour un entraîneur. La clé du succès, c'est notre groupe qui a été très uni toute la saison, entre les joueurs qui jouaient moins et ceux qui jouaient plus. Maintenant, je peux être heureux, c'est peut-être pour moi le jour le plus heureux de ma..." (Zidane est interrompu par ses joueurs venus le doucher avec du champagne).

A titre personnel, quelle part avez-vous pris dans ce trophée ?
"Le mérite est partagé par tous, surtout les joueurs qui ont cru au message que nous voulions diffuser. Ce sont eux qui sont sur le terrain, qui souffrent, qui se battent. Moi, je fais partie de tout cela et je suis très content, très heureux, je me réjouis d'avoir gagné cette Liga, d'être premier au bout de ce parcours. C'est le jour le plus heureux de ma vie professionnelle, c'est sûr, et de loin. (...) Quand on entraîne le Real Madrid, on connaît les attentes, elles sont élevées et on le sait. Je l'ai vécu comme joueur et c'est pour cela que je dis que c'est mon jour le plus heureux professionnellement, parce que comme entraîneur cela change tout."

Votre saison est-elle déjà réussie, indépendamment de l'issue de la finale de Ligue des champions le 3 juin contre la Juventus à Cardiff ?
"Pour le moment, je ne veux pas penser à Cardiff, on va profiter de ce qu'on a réalisé ce soir. Ce sont 38 journées, cela veut dire jouer pendant neuf mois. Quand on commence la saison, on sait que la Liga est notre quotidien et nous l'avons toujours dit. Mais quand on la remporte, il n'y a pas de mots pour décrire ça. Là, j'aimerais grimper (sur la table) et danser, mais je ne vais pas le faire. Mais à l'intérieur, je suis très, très, très heureux."

A qui dédiez-vous cette victoire ?
"D'abord à tous les supporters madrilènes, à tous ceux qui ont soutenu l'équipe pendant toute la saison. Ensuite, à titre personnel, à ma famille. Et encore plus personnel, à mon grand frère. Il ne va pas comprendre ce que je dis puisque je parle en espagnol, mais je pense à lui" (sourire).

Quels ont été les moments clés dans cette saison ?
"Sûrement les six derniers matches que nous avons remportés, mais encore plus les trois derniers contre Séville, le Celta (Vigo) et ce soir (Malaga). Affronter ces trois équipes et les battre après 35 journées où nous avons connu des difficultés... Ces trois matches ont été décisifs, surtout leurs scores, 4-1, 1-4 et maintenant 2-0. C'est spectaculaire."

Quel est votre meilleur souvenir de cette saison, et le pire ?
"J'ai souffert tous les trois jours. Il y a de la souffrance à chaque match parce qu'il y a beaucoup de tension. Mais c'est une bonne chose parce que nous vivons pour cela, chacun fait son travail, et moi, je vis avec passion tout ce que je suis en train de faire. Le jour où j'ai le plus profité, c'est ce soir parce qu'au final, nous avons décroché la Liga après neuf mois (de travail) et cinq années (d'attente). Je n'ai pas de mots."

Les réserves internationales se chiffrent à 241,9 MMDH

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Les réserves internationales se chiffrent à 241,9 MMDH
Les réserves internationales nettes se sont établies à 241,9 milliards de dirhams (MMDH) au 12 mai 2017, a annoncé Bank Al-Maghrib (BAM).
D'une semaine à l'autre, ces réserves ont enregistré une baisse de 1%, a ajouté BAM qui vient de publier ses indicateurs hebdomadaires de la semaine allant du 11 au 17 mai 2017.
Durant cette période, le montant total des interventions de Bank Al-Maghrib ressort à 20 MMDH sous forme d'avances à 7 jours sur appel d'offres et un montant de 4,5 MMDH a été accordé dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME, selon la Banque centrale.
Le taux interbancaire est resté quasiment inchangé à 2,28%, rapporte la MAP. Alors que le volume des échanges est passé de 4,9 milliards à 5,5 milliards de dirhams, a fait savoir BAM.
Lors de l'appel d'offres du 17 mai (date de valeur le 18 mai 2017), Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 25 MMDH sous forme d’avances à 7 jours.
Sur le marché boursier, le MASI a affiché une légère baisse de 0,7%, revenant ainsi à son niveau de fin 2016, a ajouté BAM, notant que cette évolution s’explique essentiellement par les diminutions des indices sectoriels "l’immobilier" de 2,7%, "bâtiment et matériaux de construction" de 5,2%.
En revanche, les valeurs des indices "télécommunications" et "assurances" ont connu des hausses de 0,2% et de 1,5% respectivement, précise la Banque centrale.
Par ailleurs, en glissement annuel, le rythme de progression de l'agrégat M3 a décéléré à 5,2% après 5,4% en février 2017, ajoute BAM, notant que cette évolution reflète principalement une accentuation de la baisse des comptes à terme à 10,1% après 9,6% et un ralentissement de la croissance des dépôts à vue auprès des banques à 7,5% après 7,9%.
Au cours de la semaine allant du 11 au 17 mai 2017, le dirham s’est déprécié de 0,86% par rapport à l’euro et s’est apprécié de 1,35% face au dollar, selon BAM.

Syndicats d’artistes et ministère de la Culture accordent leurs violons

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Syndicats d’artistes et ministère de la Culture accordent leurs violons
L'examen des questions et problématiques relatives au secteur artistique a été au centre d'une réunion tenue, récemment à Rabat, entre le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj et des membres du Syndicat marocain des professions musicales, du Syndicat libre des musiciens marocains et du Syndicat des dramaturges marocains. La rencontre a porté sur les moyens de consolider la place de l'élément humain en tant qu’acteur fondamental et sur la nécessité d’impliquer les syndicats dans le travail des commissions et des instances, outre les réformes des structures administratives et organisationnelles et les programmes inhérents au domaine d’intervention de ces instances, indique le ministère dans un communiqué.
M. Laaraj a demandé, lors de cette rencontre, aux représentants des trois syndicats d'apporter des propositions sérieuses pour participer à la mise en œuvre de la Loi de l’artiste et développer les mécanismes à même de protéger et de garantir les droits des créateurs et des artistes ainsi que les autres droits y afférents. Le ministre a aussi proposé la tenue de journées d'étude dédiées spécialement aux artistes et aux musiciens, lesquelles doivent être enrichies par des ateliers et l'ouverture d'un débat ayant trait aux préoccupations et aux questions intéressant les professionnels du secteur.
M. Laaraj a souligné que cette première rencontre sera suivie d'autres réunions qui seront l'occasion de discuter d'une manière participative de la mise en œuvre et la réussite des chantiers actuels et futurs, selon le communiqué.

Ronaldo : "Ni un saint ni un démon"

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Ronaldo :
"Je ne suis pas un saint, mais je ne suis pas non plus un démon", a lancé Cristiano Ronaldo à la presse dimanche après le titre du Real Madrid en Championnat d'Espagne, s'agaçant d'une question concernant son attitude mercredi lors d'un match à Vigo.
Sur des images de cette rencontre, on voyait le Portugais mimer le geste de tenir une valise, comme pour accuser les joueurs du Celta Vigo d'avoir reçu des "maletines" ("mallettes"), ces dessous-de-table que certains acteurs du football espagnol verseraient aux équipes n'ayant plus rien à jouer en Liga pour entretenir leur motivation face à un adversaire à battre.
"Les gens parlent de moi comme si j'étais de la m... et cela me dérange. Vous (la presse) dites des choses de +Cris+ qui ne sont pas vraies", s'est emporté l'attaquant du Real en zone mixte.
"Cela me met en colère et c'est pour ça que je ne lis pas la presse et que je ne regarde pas la télévision, sinon je n'aurais plus de vie. Je vois tellement de gens qui parlent en mal de moi, que les gens ne savent pas la réalité des choses et ils parlent de moi comme si j'étais un délinquant et je ne faisais pas les choses bien", a-t-il poursuivi.
"Je ne suis pas un saint, je l'admets, mais je ne suis pas non plus le démon que beaucoup de gens croient que je suis. Je n'aime pas ce genre de choses parce que j'ai une famille, une mère, un fils et je n'aime pas qu'on dise des bêtises", a-t-il asséné.
L'image du quadruple Ballon d'Or a été ternie ces derniers mois par des accusations de fraude fiscale présumée après que son nom a été cité dans le scandale des "Football Leaks" et lié à une possible "dissimulation" à hauteur de 150 millions d'euros.
Le Portugais a nié toute fraude et s'est défendu en publiant un document du Trésor public espagnol selon lequel il serait à jour de ses obligations vis-à-vis du fisc.

CR7 : Zizou a fait un travail phénoménal
Zinédine Zidane "a fait un travail phénoménal" sur le banc du Real Madrid, avec notamment une "gestion très intelligente" des temps de jeu de chacun, a estimé dimanche l'attaquant portugais Cristiano Ronaldo après la conquête du titre de champion d'Espagne.
"Il a montré une gestion très intelligente, avec ses adjoints. La preuve est là, nous avons gagné un Championnat très difficile, contre l'une des meilleures équipes du monde, à savoir le Barça", a déclaré Ronaldo en zone mixte.
"Pour moi, Zidane a fait un travail phénoménal", a-t-il ajouté.
De l'avis de la presse espagnole, l'une des grandes réussites du technicien français est d'avoir fait tourner constamment son effectif pour ménager ses cadres et impliquer tous ses joueurs. Ronaldo lui-même l'a reconnu, disant aborder la fin de saison plus frais après avoir disputé moins de matches à 32 ans.

Le Maroc réunit tous les prérequis pour réussir le passage vers un régime de change flexible

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Le Maroc réunit tous les prérequis pour réussir le passage vers un régime de change flexible
Le Maroc réunit tous les prérequis pour réussir le passage d'un régime de change fixe vers un régime flexible, en l’occurrence un cadre macro-économique solide, un niveau des réserves de change adéquat et un système bancaire résilient, ont souligné, récemment à Tanger, les intervenants à une rencontre sous le thème "Nouveau marché des changes au Maroc, entre flexibilité du régime et nouvelles instructions des changes".
Contrairement à des pays qui se sont vu imposer ce régime de change comme l’Egypte et la Turquie, l'économie marocaine s'est engagée depuis plusieurs années dans des réformes structurelles lui permettant d'opérer de manière volontariste et réfléchie ce changement de cap, ont affirmé les experts-métiers lors de cette rencontre initiée par la Banque des marchés de capitaux (BMC) du groupe Banque centrale populaire (BCP).
Ce passage, rapporte la MAP, devrait se faire graduellement avec pour première étape un élargissement de la bande de cotation, dont l'amplitude actuelle est de 0,6%, ont-ils précisé soulignant que l'objectif étant la libéralisation de la valeur du dirham qui sera fixée progressivement par la loi de l'offre et de la demande.
Selon les analystes, ce nouveau dispositif permettra en effet de consolider les choix stratégiques du Maroc orientés vers une ouverture à l'international, mais aussi d'améliorer la compétitivité de l'économie nationale, de garantir plus d'autonomie dans la politique monétaire et d'atténuer les déséquilibres extérieurs et les chocs exogènes, ainsi que d'accompagner le développement du secteur financier et de limiter la pression sur les réserves de change.
En revanche, ils ont fait observer que le passage vers un régime de change flexible implique une volatilité plus élevée de la monnaie qui se fait au détriment des agents économiques, d'où la nécessité de mettre en place des stratégies de couverture du risque de change, notamment via l'utilisation des comptes en devise ou des cours budget. S'agissant de l'analyse comparative, les experts ont souligné que le cas de l'Egypte n'est pas pertinent pour le Maroc, compte tenu du caractère forcé de sa réforme qui implique une forte baisse de la réserve de change et une inflation importante, ajoutant que la Pologne et le Chili ressortent cependant comme de bons exemples, étant donné la similarité du contexte de ces pays au moment de leur réforme à celle du Maroc actuellement.
Dans le cadre de sa stratégie de proximité et d'accompagnement de sa clientèle corporate et institutionnelle, la BMC a lancé du 8 au 17 mai une série de rencontres "Cap Market" dans plusieurs villes marocaines (Agadir, Marrakech, Casablanca, Rabat et Tanger) dans l'objectif d'analyser et de décrypter l'actualité des marchés financiers et de présenter à ses partenaires les outils nécessaires à la bonne gestion des risques liés au nouveau régime des changes.
Ce cycle de rencontres "Cap Market" a été l'occasion de discuter de plusieurs sujets connexes à la question de réforme du régime de change au Maroc: "Le contexte macroéconomique et impact de la flexibilité du dirham sur l'économie marocaine", "La flexibilité : mesures annoncées", "Les nouvelles instructions des changes" et "Les instruments de couverture des risques marchés dans le cadre du nouveau régime et benchmark international".

Ce Raja ne le méritait vraiment pas

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Ce Raja ne le méritait vraiment pas
Tenu en échec sur la pelouse de l’ASFAR  de Rabat, hier, le club de la ville blanche échoue pour la troisième saison d'affilée dans sa quête des cimes continentales et de la champions league africaine. Les Rbatis, qui restaient sur neuf matchs sans défaite à domicile, se sont opposés à la marche en avant du Raja vainqueur du Chabab d'Al Hoceima lors de la précédente journée  (2-1). À la pause et après une première période marquée par la domination des locaux face à des visiteurs d'une passivité affligeante, ne cadrant qu'un seul tir (21'), l’ASFAR aurait pu mener au score si le corps arbitral n'avait pas refusé à tort un but d'El Yousfi (43') pour une imaginaire position de hors-jeu. Dans la lignée de la première, le début de la seconde période fut marqué par une lutte acharnée au milieu du terrain et un manque d'occasions franches, jusqu'à l'heure de jeu où la rencontre s'est emballée. Presque coup sur coup, après un enchaînement, dans la surface de réparation, plein de malice, Ijrouten manqua son face-à-face avec le portier du Raja ( 63'), juste avant la délivrance sur une tête piquée de Benrahma (67') à la réception d'un coup franc parfaitement botté par Chakir. L'ouverture du score conjuguée à l'entrée en jeu dynamique du Burkinabé M. Samson (70'), ont eu pour conséquences de réveiller les Rajaouis qui se sont créé plusieurs occasions de but pour égaliser sans toutefois parvenir à trouver le cadre ( 70', 73', 75), confirmant ainsi leur inefficacité chronique devant le but. Malgré l'égalisation du nouvel entrant M. Samson sur un coup franc dévié par le mur (89') et une tentative de tir lointaine d'Issam Raqi qui a frôlé le cadre (90'+3), les Aigles verts n'ont jamais paru en mesure de gagner ce match en dépit de la promesse d'une finale à domicile lors de la dernière journée face au DHJ qui a écrasé la JSKT (6-1) et compte désormais une avance insurmontable sur son poursuivant immédiat (5 pts), s'envolant ainsi vers la première qualification en champions league (nouvelle formule) de son histoire avec les espoirs du Raja et de la JSKT qui est officiellement reléguée.
TOP  
BENRAHMA : 6/10
Organisateur de l’entre-jeu rbati et performant à la récupération, il a été de tout les bons coups tout en rassurant les siens par sa sérénité et sa qualité de passe.
Il a été récompensé de ses efforts en donnant l’avantage aux siens après une rageuse tête piquée prenant à contre-pied le gardien adverse.
FLOP
KADIOUI : 3/10
Auteur d’une prestation insipide, totalement absent des débats, il est passé à côté de son match à l’image de sa reprise de volée (61’) où il manque le ballon de plusieurs centimètre et se retrouve le nez dans le gazon juste avant d’être remplacé (69') par M. Samsung qui a dynamité l’entre-jeu rajaoui.

Le championnat D1 a rendu son verdict : Le KACM atomise l’OCK

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Le championnat D1 a rendu son verdict :  Le KACM atomise l’OCK
Pour le compte de l’avant-dernière journée de la Botola Pro Maroc Telecom Elite1, l’Olympique de Khouribga a reçu le Kawkab de Marrakech, au Complexe OCP, qui l’a humilié devant ses fans en le battant par quatre buts nets.
Les supporters khouribguis s'attendaient à ce que l'Olympique confirme son excellente prestation contre le FUS, lors de la dernière journée. Mais, face aux poulains de Mariana, les Phosphatiers ont fourni un match terne voire médiocre, l’attaquant Tighazoui, qui faisait trembler les défenses adverses, s’est transformé comme par enchantement en défenseur par excellence.Certes le match était sans enjeu pour les Phosphatiers qui avaient assuré leur maintien, mais il était important pour d’autres équipes qui luttaient pour échapper à la relégation.
 Pour ce qui est de la rencontre, les Marrakchis prennent les commandes dès le coup d'envoi et pressent la défense des locaux.Ainsi, à la 18', les visiteurs obtiennent un penalty transformé par El Fkih. Sept minutes plus tard, Nassik double la mise pour les siens. On s’attendait alors à une réaction de l’Olympique, mais en vain et c’est le KACM qui domine totalement son adversaire. Les Phosphatiers se contentent de se regrouper en défense tout en procédant à quelques contre-attaques sans danger. La 32' voit Amimi mystifier la défense et d‘une pichenette envoyer le gardien Askri chercher le cuir des fonds ses filets pour la troisième fois.
En deuxième période, les représentants de la ville ocre, très motivés, portent le danger à  maintes repises dans la surface de réparation khouribguie. A la 58’, Amimi inscrit un autre but non validé par l’arbitre. Mais ce n’était que partie remise, puisque les hommes de Mariana bénéficient d’un autre penalty. A la transformation El Fkih qui d’une frappe sèche, donne le coup de grâce à l’OCK.
Grâce à cette victoire, le KACM empoche les trois points de la rencontre et se met à l’abri de la relégation.

 

Championnat des jeunes
L'AS FAR, catégorie espoirs, a remporté le championnat national de football, en venant à bout de son voisin le FUS de Rabat sur le score de 4 buts à 1, au Complexe sportif Prince Héritier Moulay El Hassan à Rabat.
Bouchaib Soufiani (23è), Mustapha Ghzaoui, auteur d'un doublé (67è et 90è) et Zakaria Mrani (84è) ont été les auteurs des  buts militaires, tandis que l'unique réalisation des Fussistes a été l’œuvre d’Elouadani (72è).
Par ailleurs, les U19 et U17 du FUS de Rabat ont remporté le championnat national de football, en battant respectivement, lors de la finale, le Wydad de Casablanca (3-1) au Complexe Moulay El Hassan et le Hassania d'Agadir (2-0) au Stade 18 Novembre à Khémisset.
Les réalisations des U19 ont été signées Reda Ikarrain (20è), Zakaria Azoud (33è) et Ibrahim Amil (44è). Entre-temps, les Rouge et Blanc avaient réduit le score par le biais de Achraf Samki (41è).
Les U17, eux, se sont imposés grâce aux buts de Idriss Bousbaâ (36è) et Haitam Montassir (80è).


Bonne gouvernance et développement durable en Afrique francophone passés à la loupe

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Bonne gouvernance et développement durable en Afrique francophone passés à la loupe
La Chambre des représentants abrite, depuis hier jusqu’au 24 mai, la 25ème Assemblée régionale pour l'Afrique, relevant de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
Dans ce cadre, les élus de l’Afrique francophone seront appelés à réfléchir aux recommandations idoines à présenter aux gouvernements pour mieux promouvoir la stabilité et la bonne gouvernance.
Les thématiques à l’ordre du jour de ces assises porteront, selon un communiqué conjoint des deux Chambres du Parlement, sur "La stabilité et la bonne gouvernance: pour un développement durable et intégré en Afrique francophone", "L'entreprise en Afrique : défis et enjeux" et "La situation politique et sécuritaire en Afrique francophone", ainsi que les préparatifs de la 43ème édition de l'APF, qui aura lieu en juillet prochain au Luxembourg.
Plus d’une dizaine de délégations venues de toute l’Afrique y prendront part. A savoir, le Maroc, l'Egypte et la Tunisie (Afrique du Nord), Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, et Togo (Afrique de l'Ouest), Cameroun, Gabon, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, Congo-Brazzaville, Tchad (Afrique centrale), Burundi, Iles Comores, Rwanda (Afrique de l'Est), Madagascar, République de Maurice et République des Seychelles (Océan indien), ainsi que l'assemblée régionale de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et l'Union économique et monétaire des pays d'Afrique de l'Ouest.
Le président de l’Assemblée nationale de la RDC et président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), Aubin Minaku, qui est arrivé hier dimanche à Rabat, s’est dit, à ce propos, satisfait et heureux de retrouver ses pairs parlementaires africains au Maroc, pays qui a signé son grand retour dans la famille institutionnelle africaine et qui est un modèle d’engagement pour le développement. Les parlementaires marocains sont de ce point de vue à féliciter, a estimé le président de l’APF.
Le décor a donc été bel et bien planté pour ces travaux de la 25ème Assemblée régionale Afrique de l’APF, la dernière que présidera cet élu congolais. Car en juillet prochain lors de la 43ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie au Luxembourg, il cèdera son fauteuil au président de l’Assemblée nationale du Canada qui prendra les commandes de l’APF.  Créée en mai 1967, l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, rappelle-t-on, est composée de 52 institutions parlementaires membres, 14 institutions partenaires, et 17 au statut d'observateur.
Visant essentiellement à représenter les peuples des Parlements membres, à défendre leurs intérêts, à encourager la coopération entre eux et soutenir la démocratie et les droits de l'Homme, l’APF contribue aussi au rayonnement de la langue française et à la promotion de la diversité des expressions culturelles.
En tant que lieu de débats, de propositions et d'échanges d'informations sur tous les sujets d'intérêt commun, elle met aussi en œuvre des actions dans les domaines de la coopération interparlementaire au sein des Parlements de l'espace francophone.
H.T

Habib El Malki : Les Parlements doivent se trouver au cœur de la renaissance africaine
Bonne gouvernance et développement durable en Afrique francophone passés à la loupe
Voici, par ailleurs, le discours prononcé par Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, lors de la séance d’ouverture des travaux de la XXVème Assemblée régionale  pour l'Afrique relevant de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.

« Messieurs les Présidents et chers collègues,
Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et messieurs,
Il m’est très agréable de présider l’ouverture des travaux de la XXVème Assemblée régionale Afrique de l’APF. Et permettez-moi d’abord de vous souhaiter la bienvenue au Maroc et vous dire combien le Parlement marocain est fier et heureux de vous accueillir et d’abriter cette session qui nous offre, une nouvelle fois, l’occasion de débattre de  questions déterminantes pour l’avenir de notre continent.
Le contexte dans lequel nous nous réunissons est marqué par plusieurs défis nécessitant, plus que jamais, une mobilisation de la communauté africaine pour y faire face. Au-delà de ses propres difficultés, l’Afrique est affectée par des bouleversements qui secouent plusieurs régions du monde, provoquant des conflits, amplifiant les flux migratoires et aggravant des situations humanitaires désastreuses.
Les thèmes retenus pour notre présente session sont au cœur de l’actualité géopolitique, sociale et économique de notre continent. Ils sont au cœur des préoccupations des Parlements qui incarnent la légitimité démocratique.
Qu’il s’agisse de la stabilité, de la sécurité, de l’entrepreneuriat ou de la bonne gouvernance, toutes ces problématiques sont tributaires, dans une grande mesure, de l’édification d’institutions représentatives crédibles.
Les Parlements, qui font les lois, qui contrôlent l’action gouvernementale et qui évaluent les politiques publiques sont appelés, à travers plusieurs mécanismes institutionnels, à veiller sur le respect des principes de transparence, de reddition des comptes et de responsabilité, de garantir le pluralisme, les libertés publiques et les droits. Ils sont ainsi au cœur de la bonne gouvernance qui est, de nos jours, une des conditions d’un entrepreneuriat durable et générateur de croissance et de richesses.
La bonne gouvernance ne peut être réduite à un mode de gestion, ou à un style managérial ; elle est plus que cela. C’est un comportement, une culture, une éthique,  un système de valeurs dont les élites politiques et économiques doivent faire preuve dans la pratique quotidienne et dans la gestion de la chose publique.
Chères collègues,
Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et messieurs,
Parmi les axes de cette session, figurent l’entrepreneuriat en Afrique, ses enjeux et les défis auxquels il est confronté. Il est question ici de libération de l’initiative, de liberté économique et de compétitivité pour stimuler la croissance et la créativité. L’entrepreneuriat offre à notre jeunesse africaine des opportunités pour se prendre en charge, pour s’épanouir, et contribuer au développement du continent en s’intégrant dans le tissu économique, voire - pourquoi pas ? - dans le système des échanges à l’échelle mondiale.
Il est à même de contribuer à l’émergence d’un secteur privé africain citoyen. Un secteur privé qui ose, créatif, avec le soutien de l’Etat dont la responsabilité est de créer un climat d’affaires favorable à la croissance, et d’identifier les mécanismes adéquats pour le financement de l’entreprise.
A cet égard, les Parlements sont appelés à prendre les initiatives législatives permettant d’établir un cadre juridique et institutionnel favorable à l’initiative privée. En matière de lutte contre la corruption, d’élimination des entraves administratives et de la lenteur des procédures, et d’encouragement des investissements, ils sont également appelés à jouer un rôle déterminant.
Si, il y a quelques décennies, ces objectifs en Afrique relevaient de l’ordre des vœux, aujourd’hui ils relèvent du domaine du possible sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs. La situation politique dans notre continent est quasi stable. L’Afrique n’est plus le continent de l’ère post-coloniale, elle n’est plus le continent sinistré de la deuxième partie du XXème siècle. C’est un continent qui émerge dans toutes ses dimensions.
Ainsi, sur le plan politique, malgré quelques foyers de tension internes qui persistent, plusieurs pays africains, et précisément de l’Afrique francophone, ont réussi leur transition démocratique, réalisent des réformes politiques et institutionnelles profondes, qui précèdent ou consolident des processus démocratiques marquant la fin des systèmes de l’ère de la guerre froide. Une nouvelle génération de chefs d’Etat, et de gouvernement, et de nouvelles élites politiques, jeunes et convaincues des potentialités de leurs peuples, sont arrivées au pouvoir. Les coups d’Etat ne mènent plus au pouvoir. Le suffrage universel et les élections sont désormais ancrés dans la pratique politique de notre continent qui s’est débarrassé de plusieurs conflits internes et transfrontaliers.
Sur le plan économique, l’Afrique est en train de réaliser, depuis le début du siècle, une croissance annuelle moyenne positive, proche d’un  taux à deux chiffres dans quelques pays.
Riche de ses potentialités : ressources naturelles et minières, et ressources humaines, l’Afrique attire des investisseurs stratégiques d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Elle est d’ailleurs l’enjeu d’une forte concurrence mondiale, sans doute plus affirmée que sur d’autres continents.
L’émergence d’une classe moyenne dans notre continent favorise par ailleurs la densification du tissu économique et la modernisation de nos sociétés respectives.  
Toutefois, tous ses acquis nécessitent appropriation et consolidation pour atteindre le point de non retour afin de faire face aux défis majeurs auxquels nous sommes confrontés : l’extrémisme et le terrorisme, l’émigration, le chômage des jeunes et le sous-emploi, la désertification et la détérioration des terres ; le sous-équipement, la marginalisation des femmes, les déficits en matière des services de santé et d’éducation, etc.
Je suis et je resterai un praticien de l’afro-optimisme. Une nouvelle Afrique est en train d’émerger. Les Parlements doivent se trouver au cœur de cette émergence et de cette renaissance africaine. Ils ont le devoir de stimuler et de soutenir les réformes nécessaires à l’édification des institutions. Les Parlements doivent mobiliser, acquérir plus de crédibilité auprès de l’opinion publique, et jouer pleinement leur rôle dans la cohésion sociale par le développement solidaire. Ils doivent aussi œuvrer à éviter les conflits et l’instabilité, pour favoriser un développement équilibré et durable garantissant l’égalité des chances.
Sur le plan institutionnel, nos institutions représentatives sont appelées à défendre l’Afrique et les intérêts de l’Afrique auprès de la communauté parlementaire internationale et des groupements politico-économiques mondiaux.
Le Maroc qui vous accueille aujourd’hui, ne peut qu’honorer ses engagements envers tous les pays amis. Son retour au sein de sa famille institutionnelle africaine, l’Union africaine, marque une nouvelle étape de cet engagement crédible, solide et concret.
Les visites effectuées par S.M le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, dans plus de 29 pays africains, qui dépassent 50 visites, couronnées par des centaines d’accords de partenariat et de coopération, le choix par le Royaume d’accroître le partenariat Sud-Sud, les projets d’investissement marocain public-privé dans plusieurs pays africains, notamment les pays francophones, illustrent cette option stratégique de contribuer à l’émergence de l’Afrique nouvelle.
La Francophonie qui nous réunit aujourd’hui, est l’un des espaces privilégiés de dialogue et de débat. Elle ne peut être réduite à un ensemble qui partage une langue, aussi riche qu’elle soit. C’est un système de valeurs, une culture enrichie de plusieurs civilisations dont témoignent les magnifiques récits d’écrivains comme le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, un des fondateurs de la Francophonie, l’Ivoirien Ahmadou Kourouma, le Camerounais Mongo Beti, le Malien Amadou Hampâté Bâ. C’est une vision humaniste et un patrimoine commun qui nous incitent à réfléchir ensemble.   
Permettez-moi à cet égard de citer l’un de nos auteurs bien connus, Tahar Ben Jelloun, qui déclarait en 2007 : « Dès l’école primaire, je me suis trouvé face aux deux langues, joyeusement confronté à deux tribus de mots, à deux maisons l’une plus vaste que l’autre, mais toutes deux hospitalières, aérées, spacieuses avec quelques trésors cachés sous le marbre ou le zellige taillé par des artisans talentueux. ». Puissent vos travaux dans le cadre de cette XXVème Assemblée régionale contribuer à mettre en valeur ces trésors que je soupçonne nombreux et inestimables !
Merci ».

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Risque de crise cardiaque accru après une grippe ou une pneumonie

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Risque de crise cardiaque accru après une grippe ou une pneumonie
Le risque de crise cardiaque augmente fortement dans les jours suivant une infection respiratoire comme une grippe, une bronchite ou une pneumonie, selon une étude australienne publiée lundi dans la revue américaine Internal Medicine Journal.
"Nos résultats confirment ce que des études précédentes suggéraient, à savoir qu'une infection respiratoire peut déclencher une crise cardiaque", explique le professeur Geoffrey Tofler, un cardiologue de l'université de Sydney et du Royal North Shore Hospital, principal auteur.
"Les données ont montré que ce risque, qui peut être multiplié jusqu'à dix-sept fois, n'augmente pas nécessairement au début des symptômes de l'infection mais est le plus élevé durant les sept premiers jours, avant de décroître graduellement", précise-t-il. Cette recherche a porté sur 578 patients ayant eu un infarctus à la suite du blocage d'une artère coronaire.
Les auteurs ont déterminé que 17% ont fait part de symptômes d'infection respiratoire dans les sept jours avant leur crise cardiaque et 21% dans les 31 jours.
"La fréquence des attaques cardiaques est la plus élevée en hiver", a pointé le Dr Thomas Buckley, professeur adjoint à l'école de soins infirmiers de l'université de Sydney, un autre auteur de l'étude.
Il souligne de ce fait l'importance de la vaccination contre la grippe et la pneumonie pour minimiser ce risque.
Selon ces chercheurs, les infections respiratoires ont tendance à accroître la formation de caillots de sang, ainsi que l'inflammation et des toxines qui endommagent les vaisseaux sanguins, ce qui pourrait expliquer la nette augmentation du risque cardiovasculaire.

Les prix repartent à la hausse

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Les prix repartent à la hausse
Après deux mois d’affilée de baisse, l’indice des prix à la consommation (IPC) a repris de la hauteur. Il est, en effet, ressorti en augmentation de 0,2%, selon les estimations réalisées au cours du mois d’avril 2017 par le Haut-commissariat au plan (HCP).
L’indicateur d’inflation sous-jacente a connu une hausse de 0,3% sur un mois et de 1,4% sur une année.
« L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois d’avril  2017, une hausse de 0,2% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la hausse de 0,3% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires », a indiqué le Haut-commissariat au plan dans une note relative à l'indice des prix à la consommation (IPC) du mois d'avril 2017.
Pour rappel, l’IPC a connu une baisse de 0,6% au cours du mois de mars 2017, une variation due à la baisse de 1,4% de l’indice des produits alimentaires et à la hausse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires.
Un mois plutôt (février), l’indice avait baissé de 0,3% par rapport au mois de janvier qui avait enregistré une amélioration de l’ordre de 0,2%. Le HCP avait alors attribué cette variation au recul de 0,8% de l’indice des produits alimentaires et à la hausse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires.
« Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 0,3% au cours du mois d’avril 2017 conséquence de la hausse de l’indice des produits non alimentaires de 1,5% et de la baisse de celui des produits alimentaires de 1,0% », a relevé le HCP. Et de noter que pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une baisse de 0,2% dans la «communication» à une hausse de 4,0% dans les « restaurants et hôtels».
Dans ces conditions, a expliqué le HCP, «l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d’avril 2017 une hausse de 0,3% par rapport au mois de mars 2017 et de 1,4% par rapport au mois d’avril 2016».
Selon les analystes du Haut-commissariat, les hausses des produits alimentaires observées entre mars et avril 2017 ont concerné principalement les «fruits» avec 3,7%, les «viandes» (0,8%) et les «légumes» (0,2%). En revanche, les prix ont diminué de 2,8% pour les «poissons et fruits de mer» et de 0,2% pour le «lait, fromage et œufs».
Entre février et mars 2017, le HCP avait relevé une baisse des produits alimentaires au niveau principalement des «légumes» avec 9,9% et du «café, thé et cacao» et du «lait, fromage et œufs» (1,1%).  Les hausses observées durant cette période avaient concerné, en revanche, les «fruits» (1,0%),  les «poissons et fruits de mer» (0,9%) et les «viandes» (0,1%).
A noter que les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-Hoceima  (1,3%), à Laâyoune (0,8%), à Safi, Beni-Mellal et Tanger (0,5%) et à Settat et Guelmim (0,4%), a indiqué le HCP. Un mois plutôt, ce n’est qu’à Laâyoune où une hausse de 0,3% avait été enregistrée.
Soulignons que les baisses ont été enregistrées à Rabat (0,3%), Kénitra, Fès et Casablanca (0,1%).

“Tabadoul” ou l’échange de bons procédés

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“Tabadoul” ou l’échange de bons procédés
«Comment dit-on échange en arabe? », « Tabadoul ». C’est ainsi que nous avons choisi le nom de cette association, déclare Silvia Coarelli.
Mais Tabadoul, c’est quoi ? C’est une association marocaine située à Tanger et un espace consacré à de nombreuses activités.
C’est un espace  d’inspiration, de diversité et de tolérance qui donne la preuve que l’Homme peut toujours trouver un terrain d’entente quand l’art est au rendez-vous, avec une salle réservée tour à tour aux conférences,  aux ateliers de lecture ou encore aux pratiques du savoir. Il n’est jamais trop tard pour la bonne musique, pour un voyage spirituel à travers le monde ou juste pour la créativité et l’innovation.
En outre, les artistes présents en résidence ou bien simplement résidents sur Tanger sont conviés à animer des ateliers afin de transmettre leurs expériences artistiques aux adultes, aux jeunes et aux enfants, et comme on dit toujours aux participants à ces ateliers: "Tabadoul n'est pas une école comme les autres. Ceux qui y enseignent ne sont pas des professeurs dans le sens classique du terme. Ils sont ici pour insuffler aux élèves la passion et l'amour qu'ils vouent à leur art. Ce n’est donc  pas un apprentissage académique, mais il s'agit plutôt de la transmission d'un savoir ancestral qui leur vient de leurs racines et de leurs dons", précise Silvia Coarelli
Ponctuellement, ils organisent, en collaboration avec des associations marocaines et étrangères, des événements qui sortent des murs de Tabadoul et se répandent dans le quartier comme par exemple le Weekend Recyclage, le Street Festival, l'Odyssée des Alternatives (labellisé COP22).
En parallèle,  ses responsables, y compris Silvia Coarelli,  sont en train de développer un "Tabadoul à la campagne" et un Festival écologique : "Le rocher des abeilles"  grâce à la collaboration de l'éco-école de Hajar Nhal et de son directeur qui fait un travail remarquable auprès des enfants et des associations des douars environnants.
Depuis 2015, Tabadoul a mis en place, en collaboration avec Tanjazz et Visa for Music, le Concours jeunes talents Tanjazz "TANJIL" qui,  par un appel à candidature adressé aux jeunes musiciens, résidents sur le territoire marocain, les invite à défendre et à faire entendre leur musique.
Après une première sélection de 10 groupes pour les demi-finales du concours qui se déroulent à Tabadoul, cinq finalistes ont accédé à  la finale leur ouvrant les scènes de la dernière édition du Festival Tanjazz. Un prix du jury et un autre du public ont été décernés lors de cette finale. De plus, cette année, Tanjil a bénéficié de South Med CV 2nd Call, une subvention  financée par l'Union européenne dans le cadre du Projet Med Culture. Ce qui a permis de mettre en place un système de résidence et d'accompagnement à la professionnalisation des jeunes groupes marocains de fusion, de blues et de jazz provenant de tout le Maroc et de développer le  réseau de partenariat régional, national et international.
Concernant tous ces projets et réalisations, l’association connaît des difficultés qui ne sont pas des moindres. « On vient bel et bien de recevoir très ponctuellement le sponsoring d’une agence immobilière. Certes, les frais sont toujours assez lourds à supporter et le loyer très cher sans oublier le paiement des redevances d’électricité, d’eau, de téléphone, nous a avoué Silvia Coarelli en rappelant que son association manque de matériel de sonorisation, de lumière et d'instruments de musique.
Vendredi 19 mai, Tabadoul a encore organisé un  open mic à 5 DH l’entrée, prix pour encourager les jeunes à échanger et, surtout, à s’entraider et  respecter autrui avec toutes ses différences. Les artistes qui animent le show ne sont que des  talents en herbe, des étudiants ou des âmes en quête de refuge au sein de cette association qui constitue un foyer décoré de leurs propres mains et destiné à les soutenir pour que le Maroc s’ouvre davantage à l’art, à la mondialisation, au spectacle et au développement.
Tabadoul n’est donc qu’une association marocaine parmi d’autres qui déploient de grands efforts durant toute l’année, arrachant le petit brin d’espoir qui leur permet d’affronter les différentes formes de crises qui égrènent  leur action. Ce qui interpelle les investisseurs et les mécènes à mieux s’engager pour soutenir  une génération qui croit en l’art et, surtout, en la tolérance.

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