↧
كلمة الكاتب الاول يوم الجمعة 19 ماي - حول الجانب التواصلي (4)
↧
كلمة الكاتب الاول يوم الجمعة 19 ماي - حول تشكيل الحكومة ورئاسة مجلس النواب (5)
↧
↧
La chanson marocaine appelée à s’ouvrir sur de nouvelles thématiques

La chanson marocaine est appelée à s'ouvrir sur de nouvelles thématiques touchant le vivant des Marocains, ont relevé, vendredi à Rabat, les artistes marocains Issam Kamal et Bouhssine Foulane du groupe "Ribab fusion".
"La chanson marocaine qui s’est focalisée sur la passion et l’émotion, est appelée aujourd’hui à s’ouvrir sur de nouvelles thématiques qui soient proches du quotidien des Marocains", ont indiqué les deux artistes lors d’une conférence de presse avant leur concert sur la scène de Salé, dans le cadre du Festival Mawazine rythmes du monde.
Dans ce cadre, Issam Kamal a noté que la nouvelle vague de la chanson marocaine n’est que la preuve de l’ouverture que connaît le Maroc sur les différentes cultures et rythmes musicaux. Issam s’est dit fier de participer pour la 8ème fois à Mawazine, réitérant sa disposition à collaborer avec tous les artistes, peu importe leur style musical. Concernant ses projets artistiques, Issam a annoncé qu’il se préparait pour lancer un nouveau vidéo-clip "Allah alik", une chanson patriotique qui sort un peu du style classique de ce genre de tube.
De son côté, l’artiste amazigh Bouhssine Foulane a noté que la chanson marocaine, qui a connu un rayonnement au Moyen-Orient et dans les pays du Golfe, doit désormais chanter "le rêve de l’union africaine". Pour le concert de ce soir, Bouhssine promet de livrer un show plein de surprises.
Chanteur, auteur et compositeur né en 1983 à Azilal, Issam Kamal est connu pour être ex-leader du groupe Mazagan. Issam a présenté dans le passé des succès tels que Dounia, Fabor, Zina, A Labess, Dada hyani, Groovawahia, Ayli Ayli, ce dernier en duo avec le groupe danois Outlandish, et Dima Labess en collaboration avec RedOne et Khaled. Cet artiste porte un grand intérêt à la modernisation de la musique populaire et de la culture marocaine. Il est souvent invité par des médias, associations, écoles et universités pour inciter les jeunes à se réapproprier leur culture et à travailler sur son développement. Pour sa part, Ribab Fusion, créé à Agadir en 2008, est né du rêve de mettre en avant l’instrument du Ribab sur la scène musicale marocaine, tout en le portant au-delà des frontières pour diffuser la musique amazighe. Ribab fusion est un hommage à la tendresse, un voyage mythique aux racines intarissables de la culture amazighe, un hymne composé de chants traditionnels du Souss et ses musiques villageoises.
"La chanson marocaine qui s’est focalisée sur la passion et l’émotion, est appelée aujourd’hui à s’ouvrir sur de nouvelles thématiques qui soient proches du quotidien des Marocains", ont indiqué les deux artistes lors d’une conférence de presse avant leur concert sur la scène de Salé, dans le cadre du Festival Mawazine rythmes du monde.
Dans ce cadre, Issam Kamal a noté que la nouvelle vague de la chanson marocaine n’est que la preuve de l’ouverture que connaît le Maroc sur les différentes cultures et rythmes musicaux. Issam s’est dit fier de participer pour la 8ème fois à Mawazine, réitérant sa disposition à collaborer avec tous les artistes, peu importe leur style musical. Concernant ses projets artistiques, Issam a annoncé qu’il se préparait pour lancer un nouveau vidéo-clip "Allah alik", une chanson patriotique qui sort un peu du style classique de ce genre de tube.
De son côté, l’artiste amazigh Bouhssine Foulane a noté que la chanson marocaine, qui a connu un rayonnement au Moyen-Orient et dans les pays du Golfe, doit désormais chanter "le rêve de l’union africaine". Pour le concert de ce soir, Bouhssine promet de livrer un show plein de surprises.
Chanteur, auteur et compositeur né en 1983 à Azilal, Issam Kamal est connu pour être ex-leader du groupe Mazagan. Issam a présenté dans le passé des succès tels que Dounia, Fabor, Zina, A Labess, Dada hyani, Groovawahia, Ayli Ayli, ce dernier en duo avec le groupe danois Outlandish, et Dima Labess en collaboration avec RedOne et Khaled. Cet artiste porte un grand intérêt à la modernisation de la musique populaire et de la culture marocaine. Il est souvent invité par des médias, associations, écoles et universités pour inciter les jeunes à se réapproprier leur culture et à travailler sur son développement. Pour sa part, Ribab Fusion, créé à Agadir en 2008, est né du rêve de mettre en avant l’instrument du Ribab sur la scène musicale marocaine, tout en le portant au-delà des frontières pour diffuser la musique amazighe. Ribab fusion est un hommage à la tendresse, un voyage mythique aux racines intarissables de la culture amazighe, un hymne composé de chants traditionnels du Souss et ses musiques villageoises.
↧
Alpha Blondy : Avec la foi en Dieu, tous les espoirs sont permis

"Avec la foi en Dieu, tous les espoirs sont permis", a affirmé, samedi à Rabat, le chanteur ivoirien de reggae Alpha Blondy qui participait à la 16ème édition du Festival Mawazine rythmes du monde.
"Quand tu mets ta foi en Dieu, tu ne seras jamais déçu", a indiqué, en guise de conseil aux jeunes artistes qui peinent à percer, la légende qui compte plus de trente ans de carrière, lors d'une conférence de presse avant son concert prévu samedi soir sur la scène Bouregreg.
"Quand je regarde le monde, je suis très fier de Dieu", a-t-il dit, avouant qu'il ne fait que diffuser ce que "l'Inspirateur Suprême m'a permis de transmettre".
S'exprimant au sujet de son concert prévu ce soir, le chanteur ivoirien a expliqué que "tous les ingrédients sont réunis pour que la fête soit belle", précisant qu'il a soigneusement sélectionné les chansons qu'il compte reproduire ce soir d'albums issus de différentes périodes de sa longue carrière, dont les célèbres "Sebe Allah Y'E" et "Jerusalem".
L'artiste africain s'est dit "très honoré d'être invité à ce grand Festival Mawazine", ajoutant que chacune de ses visites au Maroc est "un véritable bonheur".
Interrogé sur ses goûts musicaux, il a révélé qu'il n'était pas prisonnier d'un genre musical en particulier, indiquant qu'il aimait tout autant écouter Richard Clayderma, Natasha Atlas ou du heavy metal.
La signature Alpha Blondy est reconnaissable entre toutes : du reggae à la sauce africaine chanté en français, en anglais et en dialectes locaux, des textes engagés et significatifs prônant liberté, unité et amour… Depuis ses débuts dans les années 80 avec le hit panafricain Brigadier Sabari, le chanteur ivoirien n'a eu de cesse de livrer à ses fans des albums coups de poing, comme le disque culte Jérusalem, et des compositions personnelles qui racontent l’Afrique et le monde à travers le regard d’un homme engagé et libre.
"Quand tu mets ta foi en Dieu, tu ne seras jamais déçu", a indiqué, en guise de conseil aux jeunes artistes qui peinent à percer, la légende qui compte plus de trente ans de carrière, lors d'une conférence de presse avant son concert prévu samedi soir sur la scène Bouregreg.
"Quand je regarde le monde, je suis très fier de Dieu", a-t-il dit, avouant qu'il ne fait que diffuser ce que "l'Inspirateur Suprême m'a permis de transmettre".
S'exprimant au sujet de son concert prévu ce soir, le chanteur ivoirien a expliqué que "tous les ingrédients sont réunis pour que la fête soit belle", précisant qu'il a soigneusement sélectionné les chansons qu'il compte reproduire ce soir d'albums issus de différentes périodes de sa longue carrière, dont les célèbres "Sebe Allah Y'E" et "Jerusalem".
L'artiste africain s'est dit "très honoré d'être invité à ce grand Festival Mawazine", ajoutant que chacune de ses visites au Maroc est "un véritable bonheur".
Interrogé sur ses goûts musicaux, il a révélé qu'il n'était pas prisonnier d'un genre musical en particulier, indiquant qu'il aimait tout autant écouter Richard Clayderma, Natasha Atlas ou du heavy metal.
La signature Alpha Blondy est reconnaissable entre toutes : du reggae à la sauce africaine chanté en français, en anglais et en dialectes locaux, des textes engagés et significatifs prônant liberté, unité et amour… Depuis ses débuts dans les années 80 avec le hit panafricain Brigadier Sabari, le chanteur ivoirien n'a eu de cesse de livrer à ses fans des albums coups de poing, comme le disque culte Jérusalem, et des compositions personnelles qui racontent l’Afrique et le monde à travers le regard d’un homme engagé et libre.
↧
Chevaux vs bolide

Un char romain tiré par deux pur-sang a tenu la dragée haute à un bolide de plus de 600 chevaux, perdant jeudi pour une poignée de secondes une course dans le décor du dernier "Ben-Hur".
Ce défi insolite a été organisé dans les environs de Rome, dans l'arène de sable ovale où a été tourné le remake du célèbre péplum, sorti en 2016.
Les deux chevaux ayant quand même besoin d'un coup de pouce et les organisateurs avaient semé d'embûches le parcours du bolide, une Ferrari rutilante: obligation de prendre la trajectoire extérieure plus longue, supplément de sable sur son parcours... et même un demi-tour à faire en plus.
Le sable a rendu la piste particulièrement glissante pour le bolide et pénétré dans le circuit des freins: "Dès le premier tour, je n'avais déjà plus de freins", a expliqué le pilote, Fabio Barone, 44 ans.
Pour le conducteur du char déguisé en Romain, c'est surtout le premier virage qui a posé problème: "Quand les chevaux le voient, ils pensent qu'ils vont pouvoir rentrer chez eux, et ne veulent plus tourner".
↧
↧
L’AMPS section Marrakech voit le jour

L’Association marocaine de la presse sportive (AMPS), section Marrakech, a vu le jour vendredi dernier lors de l’assemblée générale constitutive qui a eu lieu au sein de la Maison de la culture Hay El Hassani. Ont pris part à cette assemblée, le représentant de l’association mère, Mohamed El Jeffal ainsi que tous les journalistes, journalistes-photographes et correspondants de la ville ocre affiliés à l’AMPS.
L’ordre du jour de la réunion comportait, en plus du mot du représentant de l’AMPS et du comité d’organisation, la lecture du réglement organisationnel régissant les délégations et les sections ainsi que l’élection du président de la section.
Dans une première allocution, Mohamed El Jeffal a tenu à exprimer sa satisfaction et celle de tous les membres de l’AMPS quant à l’idée de constituer la branche de Marrakech, rappelant les directives et missions de l’association, mettant en avant l’entraide entre les confrères, l’assainissement du milieu et la mise en place de conditions favorables de travail afin d’aboutir à un produit réussi. Et d’ajouter que Marrakech, qui jouit d’une réputation internationale sur le plan événementiel abritant les plus grands événements sportifs, se devait d’avoir une section de l’AMPS pour accompagner l’élan pris pour un développement général de la ville.
A la suite de cette allocution, une lecture a été faite du réglement organisationnel régissant les délégations et les sections, un réglement considéré comme une feuille de route pour la section qui doit suivre et respecter les directives de l’association mère, et ce pour une meilleure représentativité au niveau des délégations régionales.
Après cette lecture, les représentants des différents organismes présents affiliés à l’AMPS ont élu à l’unanimité le confrère Abderrahmane Draiss de la SNRT président de la section de Marrakech, le chargeant de former le comité qui travaillera à ses côtés. Prenant la parole, Abderrahmane Draiss a remercié les confrères pour leur confiance, promettant qu’il œuvrera aux côtés de tous les membres pour faire de la section de Marrakech l’une des plus actives sur le plan national.
Khalil Benmouya
↧
La Bourse de Casablanca termine la semaine en repli

La Bourse de Casablanca a clôturé la séance de vendredi dans le rouge, plombée principalement par le l’indice du bâtiment, qui écope de la plus deuxième plus forte baisse sectorielle du Masi (-1,94%), après la Sylviculture et papier (-2,98%).
Après un début de séance quasi-stable, la Place boursière casablancaise emprunte une trajectoire baissière, tirée vers le bas également par les secteurs de l’agroalimentaire (-0,90%) et des télécoms (-0,43%) ainsi que les immobilières (-0,41%), rapporte la MAP. A la cloche finale, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, abandonne 0,31% à 11.683,62 points, et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, recule de 0,35% à 9.551,59 points.
Le trend est entériné par l’indice international FTSE CSE Morocco 15, comprenant les grandes capitalisations les plus liquides, qui cède 0,62% à 10.982,50 points, au moment où le FTSE Morocco All-Liquid en régression de 0,37% se situe à 9.951,70 points. Dans la foulée, le volume global quotidien des échanges de titres avoisine 99,27 millions de dirhams (MDH), entièrement réalisé sur le marché central, et dominé par les transactions portant sur les valeurs: Ciments du Maroc (20,83 MDH), LafargeHolcim Maroc (19,89 MDH) et Attijariwafa bank (19,31 MDH). Pour sa part, la capitalisation boursière se chiffre à près de 588,72 milliards de dirhams.
Les plus fortes hausses ont été réalisées par Lydec (+8,17% à 649 DH), Eqdom (+2,80% pc à 1.100 DH), Disway (+2,56% à 380 DH), Saham Assurance (+2,55% à 1.287 DH) et Jet Contractors (+2,53% à 142 DH). Les plus fortes baisses ont été accusées par Cartier Saada (-3,77% à 22,99 DH), Promopharm S.A (-3,05% pc à 1.271 DH), Med Paper (-2,98% à 30,95 DH), LafargeHolcim Maroc (-2,58% à 2.075 DH) et IB Maroc.Com (-2,17% à 90 DH).
↧
New York expérimente les concerts dans le noir

Lumières flashy et lasers sont la norme de nos jours dans la plupart des concerts, mais à New York un promoteur essaie un nouvel effet pour ramener la musique au premier plan: l'obscurité.
Lors d'une expérience vendredi soir, plus de 300 fans de musique électronique ont dû ranger leur téléphone portable pour aller savourer un "set" dans une salle obscure, histoire de recalibrer leurs sens uniquement sur la musique.
Une faible lumière a persisté durant la première heure pour habituer le public, avant une extinction presque complète, à l'exception d'une toute petite lampe sur la scène, où le DJ Eprom était à l'oeuvre.
"Nous voulons que les gens soient moins distraits par les objets brillants autour d'eux, et plus concentrés sur le vrai produit. Un concert, c'est tout pour la musique", a expliqué Jay Rogovin, responsable de l'agence Good Looks Collective entertainment, qui avait organisé ce premier show sans lumières.
Pour tenter d'exacerber encore davantage les sens des participants, ce spectacle "LightsOut" a fait flasher des lumières stroboscopiques rouges à plusieurs moments pour rappeler à la foule qu'elle était dans le noir.
Une ambiance qui a semblé faire tomber les inhibitions, beaucoup de danseurs s'abandonnant à des chorégraphies désordonnées qu'ils n'auraient probablement pas tentées en temps normal.
Mais le concept du zéro distraction est décidément difficile à faire passer de nos jours, une personne au moins ayant réussi à rentrer avec son smartphone. Elle a passé sa soirée en envoyer des messages à ses amis, comme c'est souvent la norme dans les soirées "allumées" normales.
Les fans avaient pourtant été invités à déposer leur téléphone portable dans des petits sacs spéciaux en entrant. Ils pouvaient garder l'appareil, mais qui devait rester enfermé dans le sachet scellé jusqu'à la sortie, où des agents leur ouvraient les sacs grâce à une technologie particulière.
Mais malgré le thème de la soirée, la salle n'était pas complètement plongée dans le noir: outre les panneaux montrant les sorties de secours, qui doivent rester allumés en permanence, quelques rais de lumière filtraient du hall d'entrée ou des toilettes, et les barmen avaient aussi quelques petites lampes et bougies allumées derrière le comptoir.
Les promoteurs notaient que ces sources de lumière minimales étaient nécessaires pour des raisons de sécurité, afin d'éviter que les danseurs ne se percutent en dansant par exemple.
Les chanteurs pop ont depuis longtemps perfectionné leurs effets et chorégraphies sur scène, mais l'avènement de la musique électronique dans les années 1970 a fait naître diverses idées sur les visuels que les artistes voulaient rendre durant leurs performances.
Le Français Jean-Michel Jarre, pionnier de la musique électronique, avait trouvé une forme complémentaire d'expression à travers des jeux de lumière très élaborés, à l'opposé des Allemands de Kraftwerk ou de Tangerine Dream qui mettaient en avant une ambiance plus froide, une présence sur scène robotique étant plus appropriée à leur musique créée par ordinateur.
Mais la musique électronique a beaucoup gagné en popularité ces dernières années, avec de nombreux festivals estivaux, et les mises en scène passent maintenant presque toujours par des jeux de lumière qui ont peu à voir avec la musique.
Des concerts dans le noir ont aussi vu le jour, si l'on peut dire, en Grande-Bretagne où l'an dernier le Blackout show a proposé de la musique expérimentale sans lumière.
Outre les concerts, des dîners dans le noir sont aussi à la mode depuis plusieurs années, notamment avec la chaîne de restaurants français "Dans Le Noir", qui sert à Paris, Londres ou Barcelone des plats dans l'obscurité pour que les clients ne se concentrent que sur le goût.
Jay Rogovin aimerait quant à lui d'autres concerts dans le noir à New York, même s'il avoue douter de pouvoir organiser de tels événements pour plus de 600 personnes en raison d'obstacles logistiques et de sécurité.
Il espère en tout cas que les performances LightsOut vont être considérées plus matures que d'autres fêtes un peu plus kitsch à New York, comme des rave party axées sur les jeux vidéos par exemple.
"On essaie vraiment que les gens vivent une expérience et réfléchissent davantage, plutôt qu'ils aient juste l'impression d'être dans une rave party", conclut-il.
Lors d'une expérience vendredi soir, plus de 300 fans de musique électronique ont dû ranger leur téléphone portable pour aller savourer un "set" dans une salle obscure, histoire de recalibrer leurs sens uniquement sur la musique.
Une faible lumière a persisté durant la première heure pour habituer le public, avant une extinction presque complète, à l'exception d'une toute petite lampe sur la scène, où le DJ Eprom était à l'oeuvre.
"Nous voulons que les gens soient moins distraits par les objets brillants autour d'eux, et plus concentrés sur le vrai produit. Un concert, c'est tout pour la musique", a expliqué Jay Rogovin, responsable de l'agence Good Looks Collective entertainment, qui avait organisé ce premier show sans lumières.
Pour tenter d'exacerber encore davantage les sens des participants, ce spectacle "LightsOut" a fait flasher des lumières stroboscopiques rouges à plusieurs moments pour rappeler à la foule qu'elle était dans le noir.
Une ambiance qui a semblé faire tomber les inhibitions, beaucoup de danseurs s'abandonnant à des chorégraphies désordonnées qu'ils n'auraient probablement pas tentées en temps normal.
Mais le concept du zéro distraction est décidément difficile à faire passer de nos jours, une personne au moins ayant réussi à rentrer avec son smartphone. Elle a passé sa soirée en envoyer des messages à ses amis, comme c'est souvent la norme dans les soirées "allumées" normales.
Les fans avaient pourtant été invités à déposer leur téléphone portable dans des petits sacs spéciaux en entrant. Ils pouvaient garder l'appareil, mais qui devait rester enfermé dans le sachet scellé jusqu'à la sortie, où des agents leur ouvraient les sacs grâce à une technologie particulière.
Mais malgré le thème de la soirée, la salle n'était pas complètement plongée dans le noir: outre les panneaux montrant les sorties de secours, qui doivent rester allumés en permanence, quelques rais de lumière filtraient du hall d'entrée ou des toilettes, et les barmen avaient aussi quelques petites lampes et bougies allumées derrière le comptoir.
Les promoteurs notaient que ces sources de lumière minimales étaient nécessaires pour des raisons de sécurité, afin d'éviter que les danseurs ne se percutent en dansant par exemple.
Les chanteurs pop ont depuis longtemps perfectionné leurs effets et chorégraphies sur scène, mais l'avènement de la musique électronique dans les années 1970 a fait naître diverses idées sur les visuels que les artistes voulaient rendre durant leurs performances.
Le Français Jean-Michel Jarre, pionnier de la musique électronique, avait trouvé une forme complémentaire d'expression à travers des jeux de lumière très élaborés, à l'opposé des Allemands de Kraftwerk ou de Tangerine Dream qui mettaient en avant une ambiance plus froide, une présence sur scène robotique étant plus appropriée à leur musique créée par ordinateur.
Mais la musique électronique a beaucoup gagné en popularité ces dernières années, avec de nombreux festivals estivaux, et les mises en scène passent maintenant presque toujours par des jeux de lumière qui ont peu à voir avec la musique.
Des concerts dans le noir ont aussi vu le jour, si l'on peut dire, en Grande-Bretagne où l'an dernier le Blackout show a proposé de la musique expérimentale sans lumière.
Outre les concerts, des dîners dans le noir sont aussi à la mode depuis plusieurs années, notamment avec la chaîne de restaurants français "Dans Le Noir", qui sert à Paris, Londres ou Barcelone des plats dans l'obscurité pour que les clients ne se concentrent que sur le goût.
Jay Rogovin aimerait quant à lui d'autres concerts dans le noir à New York, même s'il avoue douter de pouvoir organiser de tels événements pour plus de 600 personnes en raison d'obstacles logistiques et de sécurité.
Il espère en tout cas que les performances LightsOut vont être considérées plus matures que d'autres fêtes un peu plus kitsch à New York, comme des rave party axées sur les jeux vidéos par exemple.
"On essaie vraiment que les gens vivent une expérience et réfléchissent davantage, plutôt qu'ils aient juste l'impression d'être dans une rave party", conclut-il.
↧
Adoption à l’unanimité des rapports moral et financier

L’USFP n’est pas un parti sclérosé, il cherche toujours à innover et à sortir de l’ordinaire. Normalement, les formations politiques commencent leurs congrès par la cérémonie d’ouverture, le Xème Congrès de l’USFP qui s’est tenu à la fin de la semaine dernière au Complexe Moulay Rachid de la jeunesse et de l’enfance à Bouznika, a dérogé à cette règle.
Le premier jour de ses travaux, c’est-à-dire le vendredi 19 mai 2017, a été, en effet, marqué par la présentation des rapports moral et financier respectivement par le Premier secrétaire, Driss Lachguar et le trésorier, Mohammed Mouhib.
Dans son rapport moral, le Premier secrétaire a dressé le bilan de son mandat à la tête du parti durant les cinq dernières années. «Partant du principe du pacte institutionnel du parti visant à lier la responsabilité à la reddition des comptes et de notre engagement, nous en tant que direction du parti nous présentons dans notre rapport moral le bilan de ce que nous avons fait durant cinq ans et nos réalisations aussi bien sur le plan politique que sur le plan du parti», a-t-il assuré d’entrée de jeu.
La direction du parti a hérité d’une situation « chaotique », mais la nouvelle dynamique organisationnelle lancée après le IXème congrès a permis le renouvellement de 85% des sections du parti dans les provinces et la création de nouvelles sections, alors que le nombre des adhérents a dépassé les 39.000.
Mobilisation des énergies
«Nous avons œuvré à la mobilisation des énergies dont regorge notre parti pour la mise en application des résolutions du IXème Congrès notamment celles relatives à l’institutionnalisation du parti, au renforcement de l’édifice organisationnel et à l’enrichissement du débat politique», a assuré le Premier secrétaire.
Sur le plan organisationnel, le IXème Congrès a constitué une étape qualitative dans l’histoire du parti car il a posé les jalons d’une nouvelle gouvernance en consacrant une philosophie organisationnelle basée sur les principes modernes de la séparation et l’équilibre des pouvoirs, de la reddition des comptes et la consécration de la légitimité démocratique.
Initiatives politiques
Sur le plan politique, le parti de la Rose a pris des initiatives importantes sur tous les fronts : parlementaire, sociétal et médiatique pour défendre les acquis politiques et protéger les droits et les libertés des Marocains.
A titre d’exemple, le Premier secrétaire a cité la productivité des membres du Groupe socialiste à la Chambre des représentants durant l’ancienne législature (2011-2016). En fait, le Groupe socialiste a été classé premier en termes de nombre des questions écrites et orales, dépassant, ainsi, de loin le plus grand groupe parlementaire. En plus, le nombre des questions orales a augmenté durant la législature 2011-2016 de trois fois par rapport à la législature 2007-2011, et le nombre des questions écrites plus de 50 fois pendant la même période.
La bonne productivité du Groupe socialiste a été notable au niveau des propositions de loi. Cette fois-ci encore, le Groupe du parti de la Rose est arrivé en tête. Les membres de ce groupe ont présenté plus d’amendements que durant la législature 2007-2011.
Par la suite, le Premier secrétaire de l’USFP a présenté les résultats du parti aux échéances électorales de 2015 et de 2016.
Il a assuré que le parti a adopté une procédure transparente et claire dans le choix des candidats tout en donnant un rôle important aux instances locales et régionales dans ce choix, alors que la direction du parti se contente seulement d’entériner ces choix. En plus, le Premier secrétaire a mis en exergue la manière démocratique dans le choix des candidats dans les listes nationales des femmes et des jeunes mettant ainsi un terme à «la rente partisane».
Le Premier secrétaire a également assuré que l’USFP a exprimé son ras-le-bol concernant le déroulement de ces échéances électorales et de leurs résultats. «Si nous avons exprimé notre mécontentement des résultats de ces élections, c’est parce que nous sommes un vrai parti qui a des positions de principe fermes nées de son attachement à la légitimité des institutions, à la stabilité du pays et à la transparence du processus électoral.
Driss Lachguar a, par ailleurs, rappelé la décision prise par les instances dirigeantes du parti de participer à la majorité gouvernementale. Ces instances ont confié au Premier secrétaire et au Bureau politique la tâche de mener et de poursuivre les tractations et les consultations avec le chef de gouvernement désigné, tout en restant fidèles aux recommandations et directives de la Commission administrative nationale du parti.
Il a également évoqué le tapage qui a été soulevé après la proposition du parti de présenter la candidature de Habib El Malki à la présidence de la Chambre des représentants. L’USFP a mis à nu l’inanité de ceux qui se sont opposés à cette candidature au prétexte que tout candidat à ce poste devait être membre d’un parti de la majorité et que ce parti devait avoir un grand nombre de sièges au sein de la première Chambre. Mais l’histoire récente dément tout cela, car le défunt Abdellah Baha ou Lachcen Daoudi et Saad Eddine El Othmani, tous dirigeants au sein du PJD, avaient présenté leur candidature à la présidence de la Chambre des représentants sans que leur parti ne soit membre de la majorité gouvernementale ou dispose d’un grand nombre de siège.
En outre, le dirigeant ittihadi a précise qu’il n’y a aucune disposition constitutionnelle ou légale ni justification politique qui interdise à un parti de présenter un candidat à la présidence de ladite Chambre.
Il a également souligné qu’il est inconcevable que l’institution parlementaire soit restée paralysée des mois durant alors que le pays fait face à des défis au niveau national et international. Selon Driss Lachguar, ce qui s’est passé a, néanmoins, été bénéfique puisqu’il a consacré l’indépendance et la suprématie de l’institution parlementaire.
La direction du parti a pris des décisions «courageuses» notamment au niveau de l’unification de la famille ittihadie et au niveau de la recherche des alternatives qui sont à même de cimenter l’unité des forces de gauche et progressistes.
Relations internationales
Le rôle important du parti durant les cinq dernières années au niveau des relations internationales et de la défense de la cause nationale au sein des organisations régionales et internationales a été également mis en valeur par le Premier secrétaire.
«Notre parti est devenu un acteur international et le mouvement socialiste et progressiste dans le monde traite maintenant notre cause nationale avec une approche nouvelle basée sur la concertation mettant fin progressivement à l’étape durant laquelle le Maroc avait été systématiquement condamné et durant laquelle les thèses séparatistes recevaient un appui inconditionnel», a relevé Driss Lachguar.
L’USFP a également renforcé sa présence au sein des organisations régionales et internationales. Concrètement, le parti assume aujourd’hui des responsabilités importantes dans plusieurs organisations internationales et régionales. En outre, il préside l’Internationale socialiste des femmes et a pu arracher la présidence de la Commission de l’immigration à l’IS et adhérer à la Commission d’éthique au sein de cette même organisation. L’USFP est aussi membre dirigeant du Conseil international de l’Alliance progressiste et assume des responsabilités au sein du Forum démocratique et social arabe. Cette liste n’est assurément pas exhaustive, puisque le parti de la Rose est devenu membre de la Commission de contrôle au sein de l’Union internationale de la jeunesse socialiste et assume la responsabilité du secrétariat général de l’Union de la jeunesse socialiste arabe.
Le Premier secrétaire de l’USFP a aussi rappelé que la première lettre qu’il a signée en tant que Premier secrétaire concernait la demande d’adhésion au Parti des socialistes européens. Laquelle demande a été immédiatement acceptée.
Et toujours dans le cadre de ses relations internationales, l’USFP a abrité les travaux du Congrès constitutif du Forum arabe démocratique social en juin 2013 à Rabat, alors que la Chabiba ittihadia a accueilli, quant à elle, le Congrès constitutif de l’Union de la jeunesse socialiste arabe en février 2014.
Pour sa part, Mohammed Mouhib a présenté le rapport financier assorti des documents de la Cour des comptes.
Il a assuré à cet égard que le parti a amélioré sa gestion financière comme l’attestent les rapports de ladite Cour depuis 2013. Ces rapports attestent la transparence de sa gestion financière contrairement à ce qui se passe dans d’autres partis notamment ceux qui se positionnent à gauche de l’USFP.
Il a aussi appelé les organisations du parti aux niveaux local, provincial et national à redoubler d’efforts pour pousser les adhérents à payer leurs cotisations et, partant, à permettre au parti d’avoir davantage de ressources financières internes au lieu d’être dépendant des financements publics.
Après un débat marqué par la franchise et la transparence, les congressistes ont adopté à l’unanimité ces deux rapports.
Le premier jour de ses travaux, c’est-à-dire le vendredi 19 mai 2017, a été, en effet, marqué par la présentation des rapports moral et financier respectivement par le Premier secrétaire, Driss Lachguar et le trésorier, Mohammed Mouhib.
Dans son rapport moral, le Premier secrétaire a dressé le bilan de son mandat à la tête du parti durant les cinq dernières années. «Partant du principe du pacte institutionnel du parti visant à lier la responsabilité à la reddition des comptes et de notre engagement, nous en tant que direction du parti nous présentons dans notre rapport moral le bilan de ce que nous avons fait durant cinq ans et nos réalisations aussi bien sur le plan politique que sur le plan du parti», a-t-il assuré d’entrée de jeu.
La direction du parti a hérité d’une situation « chaotique », mais la nouvelle dynamique organisationnelle lancée après le IXème congrès a permis le renouvellement de 85% des sections du parti dans les provinces et la création de nouvelles sections, alors que le nombre des adhérents a dépassé les 39.000.
Mobilisation des énergies
«Nous avons œuvré à la mobilisation des énergies dont regorge notre parti pour la mise en application des résolutions du IXème Congrès notamment celles relatives à l’institutionnalisation du parti, au renforcement de l’édifice organisationnel et à l’enrichissement du débat politique», a assuré le Premier secrétaire.
Sur le plan organisationnel, le IXème Congrès a constitué une étape qualitative dans l’histoire du parti car il a posé les jalons d’une nouvelle gouvernance en consacrant une philosophie organisationnelle basée sur les principes modernes de la séparation et l’équilibre des pouvoirs, de la reddition des comptes et la consécration de la légitimité démocratique.
Initiatives politiques
Sur le plan politique, le parti de la Rose a pris des initiatives importantes sur tous les fronts : parlementaire, sociétal et médiatique pour défendre les acquis politiques et protéger les droits et les libertés des Marocains.
A titre d’exemple, le Premier secrétaire a cité la productivité des membres du Groupe socialiste à la Chambre des représentants durant l’ancienne législature (2011-2016). En fait, le Groupe socialiste a été classé premier en termes de nombre des questions écrites et orales, dépassant, ainsi, de loin le plus grand groupe parlementaire. En plus, le nombre des questions orales a augmenté durant la législature 2011-2016 de trois fois par rapport à la législature 2007-2011, et le nombre des questions écrites plus de 50 fois pendant la même période.
La bonne productivité du Groupe socialiste a été notable au niveau des propositions de loi. Cette fois-ci encore, le Groupe du parti de la Rose est arrivé en tête. Les membres de ce groupe ont présenté plus d’amendements que durant la législature 2007-2011.
Par la suite, le Premier secrétaire de l’USFP a présenté les résultats du parti aux échéances électorales de 2015 et de 2016.
Il a assuré que le parti a adopté une procédure transparente et claire dans le choix des candidats tout en donnant un rôle important aux instances locales et régionales dans ce choix, alors que la direction du parti se contente seulement d’entériner ces choix. En plus, le Premier secrétaire a mis en exergue la manière démocratique dans le choix des candidats dans les listes nationales des femmes et des jeunes mettant ainsi un terme à «la rente partisane».
Le Premier secrétaire a également assuré que l’USFP a exprimé son ras-le-bol concernant le déroulement de ces échéances électorales et de leurs résultats. «Si nous avons exprimé notre mécontentement des résultats de ces élections, c’est parce que nous sommes un vrai parti qui a des positions de principe fermes nées de son attachement à la légitimité des institutions, à la stabilité du pays et à la transparence du processus électoral.
Driss Lachguar a, par ailleurs, rappelé la décision prise par les instances dirigeantes du parti de participer à la majorité gouvernementale. Ces instances ont confié au Premier secrétaire et au Bureau politique la tâche de mener et de poursuivre les tractations et les consultations avec le chef de gouvernement désigné, tout en restant fidèles aux recommandations et directives de la Commission administrative nationale du parti.
Il a également évoqué le tapage qui a été soulevé après la proposition du parti de présenter la candidature de Habib El Malki à la présidence de la Chambre des représentants. L’USFP a mis à nu l’inanité de ceux qui se sont opposés à cette candidature au prétexte que tout candidat à ce poste devait être membre d’un parti de la majorité et que ce parti devait avoir un grand nombre de sièges au sein de la première Chambre. Mais l’histoire récente dément tout cela, car le défunt Abdellah Baha ou Lachcen Daoudi et Saad Eddine El Othmani, tous dirigeants au sein du PJD, avaient présenté leur candidature à la présidence de la Chambre des représentants sans que leur parti ne soit membre de la majorité gouvernementale ou dispose d’un grand nombre de siège.
En outre, le dirigeant ittihadi a précise qu’il n’y a aucune disposition constitutionnelle ou légale ni justification politique qui interdise à un parti de présenter un candidat à la présidence de ladite Chambre.
Il a également souligné qu’il est inconcevable que l’institution parlementaire soit restée paralysée des mois durant alors que le pays fait face à des défis au niveau national et international. Selon Driss Lachguar, ce qui s’est passé a, néanmoins, été bénéfique puisqu’il a consacré l’indépendance et la suprématie de l’institution parlementaire.
La direction du parti a pris des décisions «courageuses» notamment au niveau de l’unification de la famille ittihadie et au niveau de la recherche des alternatives qui sont à même de cimenter l’unité des forces de gauche et progressistes.
Relations internationales
Le rôle important du parti durant les cinq dernières années au niveau des relations internationales et de la défense de la cause nationale au sein des organisations régionales et internationales a été également mis en valeur par le Premier secrétaire.
«Notre parti est devenu un acteur international et le mouvement socialiste et progressiste dans le monde traite maintenant notre cause nationale avec une approche nouvelle basée sur la concertation mettant fin progressivement à l’étape durant laquelle le Maroc avait été systématiquement condamné et durant laquelle les thèses séparatistes recevaient un appui inconditionnel», a relevé Driss Lachguar.
L’USFP a également renforcé sa présence au sein des organisations régionales et internationales. Concrètement, le parti assume aujourd’hui des responsabilités importantes dans plusieurs organisations internationales et régionales. En outre, il préside l’Internationale socialiste des femmes et a pu arracher la présidence de la Commission de l’immigration à l’IS et adhérer à la Commission d’éthique au sein de cette même organisation. L’USFP est aussi membre dirigeant du Conseil international de l’Alliance progressiste et assume des responsabilités au sein du Forum démocratique et social arabe. Cette liste n’est assurément pas exhaustive, puisque le parti de la Rose est devenu membre de la Commission de contrôle au sein de l’Union internationale de la jeunesse socialiste et assume la responsabilité du secrétariat général de l’Union de la jeunesse socialiste arabe.
Le Premier secrétaire de l’USFP a aussi rappelé que la première lettre qu’il a signée en tant que Premier secrétaire concernait la demande d’adhésion au Parti des socialistes européens. Laquelle demande a été immédiatement acceptée.
Et toujours dans le cadre de ses relations internationales, l’USFP a abrité les travaux du Congrès constitutif du Forum arabe démocratique social en juin 2013 à Rabat, alors que la Chabiba ittihadia a accueilli, quant à elle, le Congrès constitutif de l’Union de la jeunesse socialiste arabe en février 2014.
Pour sa part, Mohammed Mouhib a présenté le rapport financier assorti des documents de la Cour des comptes.
Il a assuré à cet égard que le parti a amélioré sa gestion financière comme l’attestent les rapports de ladite Cour depuis 2013. Ces rapports attestent la transparence de sa gestion financière contrairement à ce qui se passe dans d’autres partis notamment ceux qui se positionnent à gauche de l’USFP.
Il a aussi appelé les organisations du parti aux niveaux local, provincial et national à redoubler d’efforts pour pousser les adhérents à payer leurs cotisations et, partant, à permettre au parti d’avoir davantage de ressources financières internes au lieu d’être dépendant des financements publics.
Après un débat marqué par la franchise et la transparence, les congressistes ont adopté à l’unanimité ces deux rapports.
↧
↧
Journée de la culture marocaine à Mons

La 4ème édition de la Journée de la culture marocaine a été organisée, vendredi, dans la ville de Mons, sous le thème de la diversité: "Construire et vivre ensemble". Intervenant lors de cette manifestation, l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché du Luxembourg, Mohamed Ameur a souligné que la thématique de cette édition ‘’nous interpelle tous en tant qu’hommes politiques, éducateurs, prédicateur, médias pour mieux préparer les nouvelles générations à faire face aux dangers qui menacent la stabilité et la liberté dans le monde’’, relavant que "l'on ne peut vaincre aujourd'hui les menaces qui sont mondiales et globales que par des actions de solidarité globale et mondiale".
L’ambassadeur marocain a fait savoir, dans ce contexte, que l’histoire de l’humanité et celle de l’Europe en particulier, sont riches d’enseignements qui montrent que l’humanité n’a pu vaincre la barbarie du nazisme et du fascisme qu’en mettant ensemble ses énergies et ses forces. Il s’est, par la suite, attardé sur le modèle marocain, qui s’est distingué, tout au long de l’histoire du Royaume par la cohabitation des cultures, des religions, des ethnies et qui constitue réellement aujourd'hui, a-t-il dit, un ''modèle en matière de coexistence pacifique des communautés et des religions''.
‘’Parler aujourd'hui du construire-ensemble est pertinent parce que le vivre-ensemble ne va pas de soi. Ça se construit. Parler du vivre-ensemble et du construire-ensemble pour le Maroc, cela s’inscrit dans une longue histoire du Royaume’’, a fait observer le diplomate marocain. Il a expliqué que la société marocaine est par essence une société plurielle, précisant que ''la culture et la civilisation marocaines sont le résultat d’apports et d’affluents divers. C’est la symbiose d’affluents culturels et civilisationnels multiples’’.
M. Ameur a fait remarquer que la Constitution marocaine consacre cette pluralité des racines, qui ‘’font aujourd'hui du Maroc l’une des sociétés du Sud de la Méditerranée la plus ouverte et la plus diverse’’. ‘’Notre civilisation a été constituée sur la base d’apports arabe, berbère, musulman, africain, juif, andalou et européen’’, a-t-il poursuivi, mettant en exergue ''la capacité du Maroc, tout au long de son histoire, à gérer cette diversité avec moins de conflits, ce qui fait du Royaume une exception dans la région''. M. Ameur a rappelé que l’histoire de la cohabitation des juifs au Maroc est de nos jours présentée comme un modèle de coexistence.
Le Maroc s’est distingué tout au long de son histoire par sa capacité à préserver cette coexistence, a-t-il ajouté, signalant que la distance physique n’a jamais affecté les liens des juifs avec le Maroc, seul pays arabo-musulman qui a su garder des liens très étroits avec cette communauté éparpillée dans le monde. ‘’Cette réussite, nous avons pu la réaliser grâce à la sagesse de nos Souverains qui ont toujours entouré cette communauté de la haute sollicitude Royale", a souligné l’ambassadeur.
L’ambassadeur marocain a fait savoir, dans ce contexte, que l’histoire de l’humanité et celle de l’Europe en particulier, sont riches d’enseignements qui montrent que l’humanité n’a pu vaincre la barbarie du nazisme et du fascisme qu’en mettant ensemble ses énergies et ses forces. Il s’est, par la suite, attardé sur le modèle marocain, qui s’est distingué, tout au long de l’histoire du Royaume par la cohabitation des cultures, des religions, des ethnies et qui constitue réellement aujourd'hui, a-t-il dit, un ''modèle en matière de coexistence pacifique des communautés et des religions''.
‘’Parler aujourd'hui du construire-ensemble est pertinent parce que le vivre-ensemble ne va pas de soi. Ça se construit. Parler du vivre-ensemble et du construire-ensemble pour le Maroc, cela s’inscrit dans une longue histoire du Royaume’’, a fait observer le diplomate marocain. Il a expliqué que la société marocaine est par essence une société plurielle, précisant que ''la culture et la civilisation marocaines sont le résultat d’apports et d’affluents divers. C’est la symbiose d’affluents culturels et civilisationnels multiples’’.
M. Ameur a fait remarquer que la Constitution marocaine consacre cette pluralité des racines, qui ‘’font aujourd'hui du Maroc l’une des sociétés du Sud de la Méditerranée la plus ouverte et la plus diverse’’. ‘’Notre civilisation a été constituée sur la base d’apports arabe, berbère, musulman, africain, juif, andalou et européen’’, a-t-il poursuivi, mettant en exergue ''la capacité du Maroc, tout au long de son histoire, à gérer cette diversité avec moins de conflits, ce qui fait du Royaume une exception dans la région''. M. Ameur a rappelé que l’histoire de la cohabitation des juifs au Maroc est de nos jours présentée comme un modèle de coexistence.
Le Maroc s’est distingué tout au long de son histoire par sa capacité à préserver cette coexistence, a-t-il ajouté, signalant que la distance physique n’a jamais affecté les liens des juifs avec le Maroc, seul pays arabo-musulman qui a su garder des liens très étroits avec cette communauté éparpillée dans le monde. ‘’Cette réussite, nous avons pu la réaliser grâce à la sagesse de nos Souverains qui ont toujours entouré cette communauté de la haute sollicitude Royale", a souligné l’ambassadeur.
↧
Justin Gatlin en tête d’affiche du Meeting international Mohammed VI d'athlétisme
Wilfred Meert : Toutes les mesures sont prises pour assurer la réussite de la manifestation

"Toutes les mesures ont été parfaitement prises pour assurer la réussite de la 10è édition du Meeting international Mohammed VI d'athlétisme, qui se tiendra le 16 juillet au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat, a souligné, le responsable pour le plateau des athlètes Wilfried Meert.
Le meeting, qui a intégré la prestigieuse "Diamond League" l'année dernière, "en est à sa 10è édition, il faut donc qu'il soit très réussi", a-t-il dit lors d'un point de presse organisé vendredi à Rabat, tout en affirmant que "toutes les mesures ont été prises pour avoir beaucoup de champions olympiques et du monde et réussir cet événement sportif d’envergure internationale".
M. Meert a également précisé que contrairement aux éditions précédentes, où le meeting se tenait fin mai ou début juin, cette édition aura lieu le 16 juillet, à deux semaines des Championnats du monde à Londres, a-t-il ajouté, notant qu'à cette date les athlètes seront obligés d'être en forme.
Cette édition verra la participation des meilleurs athlètes mondiaux, en l'occurrence l'Américain Justin Gatlin champion olympique du 100m en 2004 et du monde en 2005, le Canadien Andre De Grasse vice-champion olympique du 200m en 2016 et médaillé de bronze sur 100m, l'Américain Clayton Murphy médaillé de bronze sur 800m aux JO de Rio, le Kényan Conseslus Kipruto champion olymique du 3.000m steeple aux même JO.
Côté marocain, Abdelaati Iguider, champion du monde en salle en 2012, médaillé de bronze aux Jeux olympiques la même année et médaillé de bronze aux Mondiaux de Bejing en 2015 et Soufiane El Bakkali (4è aux JO-2016) défendront les couleurs nationales. Chez les femmes, les deux championnes olympiques, la Jamaïcaine Elaine Thompson (championne olympique 100m et 200m en 2016 et championne du monde 4*100m également en 2016) et l'Américaine Muhammad Dalilah (championne olympique en 2016 du 400m) seront également en lice.
Voici, par ailleurs le reste du programme de la Diamond League pour le compte de cette saison:
8 juin: Rome (Italie).
15 juin: Oslo (Norvège).
18 juin: Stockholm (Suède).
1er juillet: Paris (France).
6 juillet: Lausanne (Suisse).
9 juillet: Londres (Grande-Bretagne).
16 juillet: Rabat (Maroc).
21 juillet: Monaco.
20 août: Birmingham (Grande-Bretagne).
Finales:
24 août: Zurich (Suisse).
1er septembre: Bruxelles (Belgique).
↧
Le Village itinérant de l’ONCA fait escale dans la province de Jerada
Un dispositif de conseil agricole qui profitera à plus de 400 participants dont 300 agriculteurs de la région

La province de Jerada accueille les mardi 23 et mercredi 24 courant la douzième étape du « Village itinérant », un dispositif de conseil de proximité initié par l’Office national du conseil agricole (ONCA).
Plus de 400 participants dont 300 agriculteurs de la région et partenaires institutionnels et professionnels prendront part à ce rendez-vous qui vise à mettre à la disposition des acteurs agricoles les connaissances, outils et moyens pour une agriculture performante et durable.
Outil de sensibilisation des agriculteurs des zones ciblées, « Village itinérant de l’ONCA est l’occasion de partager avec eux l’expérience et le savoir-faire des différents partenaires impliqués dans le secteur agricole. Ce qui en fait une plateforme de messages de sensibilisation à caractère technique et managérial dans un souci de développement durable de l’agriculture », a indiqué le Conseil agricole.
A noter que cette douzième étape, qui se tiendra en présence du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, sera axée sur des thématiques ayant trait aux filières de la région, mais également des dispositifs et mécanismes pouvant bénéficier aux agriculteurs, a indiqué le Conseil.
Ainsi, deux jours durant, les participants seront édifiés sur le programme du Conseil agricole pour le développement de l’élevage ovin et caprin dans la région de l’Oriental; l’état d’avancement du contrat-programme de développement de la filière des viandes rouges; la création des coopératives agricole selon la nouvelle loi 112-12; la loi pastorale 113-13 ainsi que sur la gestion des parcours, préservation et diversification des ressources pastorales.
Cette caravane de sensibilisation, qui constitue désormais un rendez-vous régional ancré dans les territoires, édifiera aussi les participants sur la préparation de la brebis à l’agnelage et soins des nouveaux-nés; la gestion de la reproduction chez les brebis ainsi que sur le délestage des parcours: techniques d’engraissement des agneaux à la stabulation, selon l’ONCA.
Il est à souligner que la santé animale et programme de prévention, la valorisation des viandes rouges ovines et opportunités offertes par l’IGP Béni Guil, l’insémination artificielle chez les ovins ainsi que les offres d’assurance agricole figurent également parmi les thématiques qui seront abordées durant ces deux jours. Précisons que les différents exposés prévus dans ce cadre seront assurés par des professionnels du secteur agricole ainsi que des conseillers agricoles du Conseil agricole.
« L’ONCA, qui se veut un partenaire privilégié de l’exploitant agricole, aspire à participer activement au développement agricole, à travers des opérations de conseil ciblé, ainsi qu’un encadrement et un accompagnement appropriés des agriculteurs. Ce qui doit se traduire par des retombées socio-économiques positives pour les populations ciblées », a souligné le Conseil agricole dans un communiqué.
Axé autour de l’information en termes d’actions entreprises dans le cadre du Plan Maroc Vert au niveau régional et local le village itinérant de l’ONCA a profité à ce jour à 3.058 agriculteurs bénéficiaires et mobilisés 97 conseillers agricoles qui ont assuré l’animation technique de cet espace.
Durant ses onze précédentes étapes, le « Village itinérant » a traité 85 thématiques techniques de conseil agricole et organisé 66 voyages encadrés au profit des agriculteurs provenant des différentes régions du Royaume.
Plus de 400 participants dont 300 agriculteurs de la région et partenaires institutionnels et professionnels prendront part à ce rendez-vous qui vise à mettre à la disposition des acteurs agricoles les connaissances, outils et moyens pour une agriculture performante et durable.
Outil de sensibilisation des agriculteurs des zones ciblées, « Village itinérant de l’ONCA est l’occasion de partager avec eux l’expérience et le savoir-faire des différents partenaires impliqués dans le secteur agricole. Ce qui en fait une plateforme de messages de sensibilisation à caractère technique et managérial dans un souci de développement durable de l’agriculture », a indiqué le Conseil agricole.
A noter que cette douzième étape, qui se tiendra en présence du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, sera axée sur des thématiques ayant trait aux filières de la région, mais également des dispositifs et mécanismes pouvant bénéficier aux agriculteurs, a indiqué le Conseil.
Ainsi, deux jours durant, les participants seront édifiés sur le programme du Conseil agricole pour le développement de l’élevage ovin et caprin dans la région de l’Oriental; l’état d’avancement du contrat-programme de développement de la filière des viandes rouges; la création des coopératives agricole selon la nouvelle loi 112-12; la loi pastorale 113-13 ainsi que sur la gestion des parcours, préservation et diversification des ressources pastorales.
Cette caravane de sensibilisation, qui constitue désormais un rendez-vous régional ancré dans les territoires, édifiera aussi les participants sur la préparation de la brebis à l’agnelage et soins des nouveaux-nés; la gestion de la reproduction chez les brebis ainsi que sur le délestage des parcours: techniques d’engraissement des agneaux à la stabulation, selon l’ONCA.
Il est à souligner que la santé animale et programme de prévention, la valorisation des viandes rouges ovines et opportunités offertes par l’IGP Béni Guil, l’insémination artificielle chez les ovins ainsi que les offres d’assurance agricole figurent également parmi les thématiques qui seront abordées durant ces deux jours. Précisons que les différents exposés prévus dans ce cadre seront assurés par des professionnels du secteur agricole ainsi que des conseillers agricoles du Conseil agricole.
« L’ONCA, qui se veut un partenaire privilégié de l’exploitant agricole, aspire à participer activement au développement agricole, à travers des opérations de conseil ciblé, ainsi qu’un encadrement et un accompagnement appropriés des agriculteurs. Ce qui doit se traduire par des retombées socio-économiques positives pour les populations ciblées », a souligné le Conseil agricole dans un communiqué.
Axé autour de l’information en termes d’actions entreprises dans le cadre du Plan Maroc Vert au niveau régional et local le village itinérant de l’ONCA a profité à ce jour à 3.058 agriculteurs bénéficiaires et mobilisés 97 conseillers agricoles qui ont assuré l’animation technique de cet espace.
Durant ses onze précédentes étapes, le « Village itinérant » a traité 85 thématiques techniques de conseil agricole et organisé 66 voyages encadrés au profit des agriculteurs provenant des différentes régions du Royaume.
↧
Le RCOZ et le RAC dans la cour des grands

Rapide Oued-Zem et RAC Casablanca ont validé leur ticket d'accès en Botola Maroc Télécom D1 la saison prochaine, après avoir terminé respectivement aux première et deuxième places de la Botola D2.
Tombeur du Widad Témara (1-0), tout en gardant un oeil vigilant sur ses poursuivants immédiats, Rapide Oued-Zem (50 points) a réussi son pari en survolant le championnat D2 et poinçonnant son billet de remontée chez les élites la saison prochaine.
De son côté, le RAC Casablanca (48 points), lui aussi menacé au début de cette journée par l’AS Salé et le Moghreb de Fès, a signé une performance loin d’être convaincante lors de son déplacement chez Olympique Dcheira (1-1), décrochant toutefois un précieux petit point qui lui permet de s’accaparer le deuxième billet, synonyme d'une place en D1 la saison prochaine.
En revanche, Union Aït Melloul (31 points) a officiellement quitté la D2 et évoluera la saison prochaine en amateur 1, emboitant ainsi le pas à l'Union Témara (31 points), condamnée dès la journée précédente.
Résultats
Samedi :
AS Salé - Union Sidi Kacem 1 - 2.
Ittihad Khémisset - Youssoufia Berrechid 2 - 1.
Jeunesse El Massira - Moghreb de Fès 2 - 1.
Olympique Dcheira - RAC Casablanca 1 - 1.
Rachad Bernoussi - Union Aït Melloul 2 - 1.
Rapide Oued-Zem - Widad Témara 1 - 0.
Union Témara - Raja Béni Mellal 3 - 1.
Widad Fès - Mouloudia d'Oujda 0 - 0.
Classement
1-RCOZ : 50 pts (Accède en D1)
2-RAC : 48 pts (Accède en D1)
3-ASS : 44 pts
MAS : 44 pts
MCO : 44 pts
IZK: 44 pts
JSM: 44 pts
8-OD: 38 pts
9-USK: 36 pts
10-CAYB: 35 pts
RB: 35 pts
12-RBM : 34 pts
WST : 34 pts
WAF: 34 pts
15-USMAM: 31 pts (Reléguée en amateur I)
UST : 31 pts (Reléguée en amateur I)
Tombeur du Widad Témara (1-0), tout en gardant un oeil vigilant sur ses poursuivants immédiats, Rapide Oued-Zem (50 points) a réussi son pari en survolant le championnat D2 et poinçonnant son billet de remontée chez les élites la saison prochaine.
De son côté, le RAC Casablanca (48 points), lui aussi menacé au début de cette journée par l’AS Salé et le Moghreb de Fès, a signé une performance loin d’être convaincante lors de son déplacement chez Olympique Dcheira (1-1), décrochant toutefois un précieux petit point qui lui permet de s’accaparer le deuxième billet, synonyme d'une place en D1 la saison prochaine.
En revanche, Union Aït Melloul (31 points) a officiellement quitté la D2 et évoluera la saison prochaine en amateur 1, emboitant ainsi le pas à l'Union Témara (31 points), condamnée dès la journée précédente.
Résultats
Samedi :
AS Salé - Union Sidi Kacem 1 - 2.
Ittihad Khémisset - Youssoufia Berrechid 2 - 1.
Jeunesse El Massira - Moghreb de Fès 2 - 1.
Olympique Dcheira - RAC Casablanca 1 - 1.
Rachad Bernoussi - Union Aït Melloul 2 - 1.
Rapide Oued-Zem - Widad Témara 1 - 0.
Union Témara - Raja Béni Mellal 3 - 1.
Widad Fès - Mouloudia d'Oujda 0 - 0.
Classement
1-RCOZ : 50 pts (Accède en D1)
2-RAC : 48 pts (Accède en D1)
3-ASS : 44 pts
MAS : 44 pts
MCO : 44 pts
IZK: 44 pts
JSM: 44 pts
8-OD: 38 pts
9-USK: 36 pts
10-CAYB: 35 pts
RB: 35 pts
12-RBM : 34 pts
WST : 34 pts
WAF: 34 pts
15-USMAM: 31 pts (Reléguée en amateur I)
UST : 31 pts (Reléguée en amateur I)
Zaki officiellement à l’IRT

L'Ittihad de Tanger (IRT) vient d'engager M. Badou Zaki comme nouvel entraîneur pour deux saisons, a annoncé samedi le club de détroit sur son site officiel.
Les détails et les objectifs de ce contrat seront précisés lors d'une conférence de presse dont la date sera communiquée ultérieurement, ajoute l'IRT.
Zaki, 58 ans, remplace ainsi l'Algérien Abdelhak Benchikha, qui a résilié son contrat à l'amiable avec la direction de l'IRT, suite à la disqualification en huitième de finale bis de la Coupe de la Confédération africaine.
↧
↧
Cancers en série dans la capitale mondiale du cuivre

"Ce n'est pas normal que tout le monde meure de cancer", se lamente Jaqueline Jiménez. Cette mère de famille se bat pour dénoncer la pollution aux métaux lourds dans la ville chilienne d'Antofagasta, capitale mondiale du cuivre.
Moderne cité côtière de 580.000 habitants dans le nord du pays, Antofagasta abrite l'essentiel de l'activité minière du Chili, premier producteur mondial de métal rouge, dont il couvre un tiers de l'offre.
Jaqueline, 38 ans, a vécu cinq ans face au gigantesque port international d'Antofagasta, créé au XIXe siècle pour exporter le phosphate et maintenant dédié au cuivre, dont les chargements dégagent dans l'air une poudre noire.
Sur le toit de son petit immeuble, ses deux enfants ont joué des heures et des heures, exposés à cette poussière. Aujourd'hui, ils montrent tous deux des traces de métaux lourds dans leur organisme, selon le résultat d'examens médicaux pratiqués à l'étranger.
"C'est une condamnation à mort pour ma famille", assure, angoissée, leur mère alors que la région d'Antofagasta affiche le taux de cancer le plus élevé du pays.
La pollution a toujours rôdé dans la ville: dans les années 1960, l'alerte avait été donnée en raison des hauts niveaux d'arsenic dans ses eaux. Puis en 1998, les médecins avaient découvert avec effroi des indices de plomb supérieurs à la normale chez les enfants vivant près de la ligne de chemin de fer reliant le pays à la Bolivie.
Aujourd'hui, c'est cette poussière noire et dense qui inquiète. Elle salit les mains, on peine à l'enlever des balcons et des murs. Le vent de la côte la porte dans toute la commune.
Selon une étude de l'Institut de santé publique, cette poudre contient au moins 16 métaux différents. Le Collège médical d'Antofagasta y a décelé "des quantités d'arsenic, cadmium, zinc, chrome, plomb et manganèse dépassant largement les normes chiliennes".
L'activité minière est le trésor le plus précieux de la commune qui, grâce à elle, affiche un revenu par habitant presque deux fois supérieur à la moyenne nationale (36.000 dollars par an, contre 20.000).
Mais c'est un cadeau empoisonné: ses habitants ont trois ans d'espérance de vie en moins par rapport au reste des Chiliens. La mortalité par cancer du poumon y est deux fois plus forte (34,7 cas pour 100.000 habitants, contre 16,1), les cancers de la vessie et de la peau sont aussi plus nombreux.
Moderne cité côtière de 580.000 habitants dans le nord du pays, Antofagasta abrite l'essentiel de l'activité minière du Chili, premier producteur mondial de métal rouge, dont il couvre un tiers de l'offre.
Jaqueline, 38 ans, a vécu cinq ans face au gigantesque port international d'Antofagasta, créé au XIXe siècle pour exporter le phosphate et maintenant dédié au cuivre, dont les chargements dégagent dans l'air une poudre noire.
Sur le toit de son petit immeuble, ses deux enfants ont joué des heures et des heures, exposés à cette poussière. Aujourd'hui, ils montrent tous deux des traces de métaux lourds dans leur organisme, selon le résultat d'examens médicaux pratiqués à l'étranger.
"C'est une condamnation à mort pour ma famille", assure, angoissée, leur mère alors que la région d'Antofagasta affiche le taux de cancer le plus élevé du pays.
La pollution a toujours rôdé dans la ville: dans les années 1960, l'alerte avait été donnée en raison des hauts niveaux d'arsenic dans ses eaux. Puis en 1998, les médecins avaient découvert avec effroi des indices de plomb supérieurs à la normale chez les enfants vivant près de la ligne de chemin de fer reliant le pays à la Bolivie.
Aujourd'hui, c'est cette poussière noire et dense qui inquiète. Elle salit les mains, on peine à l'enlever des balcons et des murs. Le vent de la côte la porte dans toute la commune.
Selon une étude de l'Institut de santé publique, cette poudre contient au moins 16 métaux différents. Le Collège médical d'Antofagasta y a décelé "des quantités d'arsenic, cadmium, zinc, chrome, plomb et manganèse dépassant largement les normes chiliennes".
L'activité minière est le trésor le plus précieux de la commune qui, grâce à elle, affiche un revenu par habitant presque deux fois supérieur à la moyenne nationale (36.000 dollars par an, contre 20.000).
Mais c'est un cadeau empoisonné: ses habitants ont trois ans d'espérance de vie en moins par rapport au reste des Chiliens. La mortalité par cancer du poumon y est deux fois plus forte (34,7 cas pour 100.000 habitants, contre 16,1), les cancers de la vessie et de la peau sont aussi plus nombreux.
↧
Quelles sont les personnalités de moins de 30 ans les plus riches au monde ?

Drake (30 ans)
38 millions de dollars
38 millions de dollars
↧
Driss Lachguar : La conjoncture nous impose d’être vigilants et de donner un contenu concret à la particularité du régime politique marocain en tant que Monarchie démocratique et sociale

Voici la traduction intégrale du discours prononcé par le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, lors de l’ouverture des travaux du Xème Congrès national :
“Mesdames et Messieurs, honorables invités:
Notre dixième Congrès se tient dans une conjoncture mondiale, régionale et nationale empreinte de changements et de défis.
C’est l’ère du changement accéléré et du questionnement complexe, l’ère du renouveau, l’ère de l’innovation et de l’initiative et l’ère du recul des certitudes et de l’accroissement des variables.
Nous sommes aujourd’hui des témoins d’une ère émergente dont les éléments de référence ou les références nouvelles sont élaborées par les générations actuelles et montantes.
Les optimistes nous avisent de la survenue d’un monde marqué par davantage de justice, de parité, de protection de la nature et favorable à la science et où la connaissance prendra la place du capital traditionnel.
Les sceptiques font part de l’ébranlement des acquis fondés sur les valeurs humanistes et de solidarité. Ils avisent également de la prolifération des zones de conflits au sein des sociétés et entre les cultures et les civilisations. Conflits entre les particularismes croissants, les identités fragmentaires, et les centres instigateurs et orienteurs de stéréotypes : stéréotype du marché globalisé, stéréotype de la mondialisation envahissante.
Entre les deux, une grande partie de la population vit au rythme de la quête de son pain quotidien, de la satisfaction de ses besoins essentiels en termes d’habitat salubre, d’accès à l’eau et de services de santé de base à même de réduire la mortalité infantile et celle des femmes enceintes, la marginalisation des personnes à besoins spécifiques ; des services permettant l’accès au système éducatif, l’arrêt du processus de marginalisation économique et d’élargissement du fossé numérique. Aujourd’hui, la moitié de la population du monde, soit près de 3 milliards d’habitants, vit avec moins de deux dollars par jour et environ un milliard d’habitants sont analphabètes.
Ces troubles ne doivent nullement déboucher sur un quelconque renoncement. Aujourd’hui, nous devons faire partie de ceux qui luttent contre la marginalisation, accompagnent le développement, prennent leur part de responsabilité en matière de modernisation et de changement afin de continuer à faire partie intégrante d’un contingent chargé d’une noble mission. Celle de l’élévation des valeurs de solidarité, de justice sociale, de tolérance, briser les obstacles qui entravent l’avènement d’un monde veillant à la protection de l’environnement qui constitue une propriété collective, un monde équitable envers les pays émergents, notamment ceux du continent africain.
C’est une grande responsabilité qui nous incombe, nous les progressistes dans le monde arabo-musulman en vue de juguler le cycle de la violence, de l’extrémisme et du terrorisme, d’assurer la paix et la stabilité pour permettre à nos frères du Moyen-Orient et du monde musulman de ne plus avoir une vie où l’asile, l’émigration et l’abandon sont les seules issues.
Mesdames et Messieurs, honorables invités
Depuis notre dernier Congrès, notre pays a vécu des événements et des étapes importants, suivis par ce qu’on a communément appelé « Printemps arabe ». Des évènements dont les répercussions continuent d’être ressenties, laissant ainsi un pan entier du monde arabe souffrir de la destruction, des conflits et des violences entre des factions fanatiques ou oubliant que la dévastation est aisée et la construction difficile alors que la reconstruction l’est beaucoup plus.
Si l’intervention étrangère a joué un grand rôle dans ce qui s’est passé et ce qui se passe, nous devons aussi prendre en considération les facteurs endogènes qui ont conduit les régimes politiques et les modèles sociétaux à l’état de précarité ayant facilité les plans de destruction et de scission.
Nous devons être conscients de l’importance des acquis réalisés par la société marocaine à travers la dynamique de changement qui a accompagné le mouvement populaire de 2011. Il en a résulté l’élaboration d’un système institutionnel constitutionnel et politique, ce qui a permis de dépasser la phase de turbulence en toute quiétude.
Je salue la maturité de la jeunesse marocaine et son sens de responsabilité qui ont marqué son comportement et son action. D’autant plus que l’étape ayant pris fin a permis à tout le monde d’évaluer l’importance du changement politique intervenu et contraint les acteurs politiques à ne pas céder à la facilité et à la simplification quant à la satisfaction des attentes de la jeunesse et des forces vives. L’étape que nous traversons, dans ses différents aspects, force tout le monde à faire preuve de vigilance en saisissant la nature des souffrances et des espoirs des citoyens en contrecarrant les dangers de l’abandon des aspirations à un système politique et à une institution qui préserve la dignité et les droits du citoyen à travers la consolidation des fondements de l’Etat de droit et l’attribution d’un contenu concret à la spécificité du système politique marocain en tant que Monarchie démocratique et sociale.
La démocratie se construit sur une plateforme institutionnelle qui garantit la participation politique effective des citoyens.
Toutefois, le caractère social nécessite un mode politique qui vise la justice, l’égalité des chances entre les mondes urbain et rural, entre les deux genres, entre les actifs et les chômeurs, entre les salariés et les retraités. Une politique qui lutte contre les différentes formes de marginalisation, surtout celle qui touche les personnes à besoins spécifiques, les enfants abandonnés et les veuves.
La nouvelle Constitution ne se résume pas à la liste des chapitres et des clauses juridiques qui définissent le cadre légal organisant l’Etat et régissant ses relations avec la société, mais c’est un cadre qui ne peut avoir de sens ni d’objectif sans être appliqué concrètement en vue de lutter contre la corruption électorale et d’assurer une concurrence loyale et transparente. Ses objectifs résident dans la pratique efficiente de la justice qui sauvegarde le droit des justiciables, le rôle de la défense et considère la liberté comme point nodal.
De même que ses objectifs résident dans la mobilisation des compétences, ainsi que des moyens financiers, intellectuels et des ressources humaines pour un système éducatif pour tous, moderne et harmonieux avec les exigences du développement.
Ses objectifs résident dans l’élargissement du domaine de la répartition des pouvoirs entre les services centraux de l’Etat et les espaces territoriaux décentralisés.
Ils résident également dans une pratique qui garantit la diversité culturelle et linguistique composant l’identité nationale de tous ces domaines et autres afin de constituer une plateforme à même d’élever la Constitution du pays à la hauteur des aspirations des Marocains.
Dans cet ordre d’idées, nous devons reconnaître que si le champ de la réforme est encore vaste, sa cadence ne saurait rester l’otage du temps, car les attentes croissantes ne peuvent être ajournées.
Mesdames et Messieurs, honorables invités :
A l’instar de plusieurs mouvements progressistes à travers le monde, l’USFP fait l’objet d’interpellations de la part des Marocains de tous bords sur nombre de questions dont certaines sont d’actualité et d’autres à caractère stratégique.
Nous avons œuvré dans le cadre d’un effort collectif à simplifier les sujets et les problématiques posés que vous avez débattus tout au long des mois précédents lors de plusieurs rencontres au niveau de la Commission nationale préparatoire et des réunions régionales. Je saisis cette occasion pour saluer le travail sérieux que vous avez effectué et qui prouve par là même que les préparatifs du Congrès se sont caractérisés par des discussions ouvertes sur la société, du fait que le document d’orientation mis en ligne dans les réseaux sociaux a trouvé un accueil favorable en termes de commentaire ou de contribution.
Aujourd’hui, nous pouvons être fiers des efforts consentis en vue de faire réussir cette étape.
Les sujets développés dans le rapport d’orientation ne sont pas des thèses prêtes à l’emploi. Certains sujets sont choisis pour apporter un éclairage ou une analyse sur notre situation actuelle, alors que d’autres à caractère théorique peuvent être considérés comme une contribution pour enrichir le système de la démocratie socialiste. D’autres sujets non sans importance confirment les spécificités de l’identité nationale, la souveraineté marocaine et l’intégrité territoriale.
Vous avez traité, lors des différentes réunions, de problèmes majeurs entre autres ceux de la cohésion sociale, des alliances et de la coordination politique, ainsi que de la participation au gouvernement. Dans ce cadre, vous étiez unanimes à souligner que la base de toute alliance reste la nature des projets qui ne font pas partie des consensus entre les organes du parti. Je partage votre questionnement quant aux réponses à apporter aux attentes des Marocains.
Ce qui importe le plus aujourd’hui, c’est d’œuvrer au développement économique et social. Pour ce faire, notre position au sein de la majorité est fondée sur le respect absolu de la distinction entre action et inertie, entre modernité et tradition et enfin entre innovation et suivisme.
Notre vision du rôle de l’Etat résulte de nos principes socialistes. Nous ne voulons pas d’un Etat «gendarme» qui permet à la dynamique sociale et à l’économie de marché de conditionner le destin du pays.
En tant que socialistes et démocrates, nous nous sommes opposés à toute idée de démantèlement de l’Etat et nous croyons à un Etat qui a un rôle incitatif et social en faveur des couches les plus démunies leur garantissant des conditions de vie digne et une protection sociale juste et équitable.
Nous sommes en faveur de l’Etat qui œuvre à réduire les effets de la mondialisation qui génère davantage de pauvreté et de précarité, en l’absence de la compétitivité de l’économie nationale susceptible d’assurer l’équilibre escompté. A cet égard, notre pays connaît de grands chantiers de réformes qui permettent de restructurer et d’améliorer l’économie nationale et où l’Etat est appelé à la soutenir avec des moyens à même de lui garantir la capacité d’être compétitive, et ce à travers la mise en place des infrastructures nécessaires, des incitations fiscales aux entreprises marocaines et l’adoption d’une politique intégrée de développement humain. L’USFP ne peut qu’adhérer non seulement, par principe, à ces grands chantiers, mais aussi au niveau de sa contribution au sein de la Chambre des représentants et du gouvernement, en présentant des politiques publiques à même d’exploiter à bon escient ces chantiers pour réaliser le saut qualitatif qui doit accélérer la dynamique du développement global. Cela explique, en grande partie, la position de notre parti concernant sa volonté de participer à la gestion de la chose publique via le gouvernement actuel, puisque nous avons considéré nécessaire d’être au cœur des réformes globales et non d’être à la marge.
Il est vrai que la distance s’avère importante entre les grandes ambitions et la modicité des ressources, mais de cette tribune, nous déclarons que le gouvernement se doit d’être plus ambitieux et plus audacieux à même d’investir d’autres domaines inaccessibles à ce jour, je voudrais signifier par là que notre pays est appelé à élargir le champ de l’initiative et se libérer des préoccupations purement comptables et financières imposées à un pays en voie de développement tel que le nôtre et qui entravent sa politique publique pour des considérations budgétaires devenues un handicap devant l’extension de son action.
Nous n’ignorons pas que si le taux de croissance reste à 3 ou 4%, cela ne peut mettre fin à la précarité sociale qui se traduit par le chômage et le recul du pouvoir d’achat des masses populaires.
La politique suivie par l’ancien gouvernement a affecté le niveau de vie des classes moyennes et entraîné de larges couches sociales dans les affres de la précarité.
Peut-on concevoir une autre politique ? Nous répondons par l’affirmative. Mais tout dépend de l’aptitude à récupérer l’initiative nationale au niveau de la gestion financière et économique. Le Maroc se doit d’élaborer un mode de développement qui ne parie pas seulement sur des facteurs exogènes et de mondialisation, mais il est appelé à adopter un mode de développement qui donne l’élan nécessaire aux forces de production nationale et renforce le pouvoir d’achat afin de développer le marché intérieur. Un mode qui offre de nouvelles opportunités aux petites et moyennes entreprises d’accéder aux sources de financement. A cet égard, le gouvernement, et particulièrement la Direction du Trésor, devrait se concentrer sur l'étude de la politique du crédit et des changes et d’innover dans le domaine des outils de financement.
Nous tirons la sonnette d'alarme, car s’obstiner à suivre la même politique financière et monétaire peut induire davantage de facteurs de sinistralité des entreprises, et donc la perte d'emplois, une baisse conséquente du niveau de vie des familles marocaines et l'aggravation du déficit des Caisses de prévoyance sociale à cause de la baisse du taux d’emploi.
Mesdames et Messieurs, honorables invités
Notre Xème Congrès se tient dans un contexte marqué par des défis internationaux, régionaux et nationaux, avec en premier lieu la protection du droit du peuple palestinien à instaurer un Etat indépendant avec Al Qods comme capitale. Nous devons donc réitérer notre solidarité pleine et entière avec les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Nous appelons également les gouvernements, les Parlements et les instances internationales à entreprendre des actions urgentes pour permettre au peuple palestinien, exposé aux pires formes d'occupation et de colonisation que l'humanité ait connues, de recouvrer pleinement ses droits.
Nous estimons également que la série de vandalismes subis par des pays et des peuples arabes, suite à l’ingérence extérieure et au fait d’attiser l’esprit sectaire et d’encourager le terrorisme, doit cesser et que les élites politiques et intellectuelles doivent assumer leur responsabilité quant à trouver des solutions politiques et agir pour la protection de l'unité de leur pays, leur stabilité et leur sécurité.
Nous ne pouvons omettre notre solidarité avec toutes les minorités musulmanes persécutées et nous appelons la communauté internationale à les protéger.
Le monde est appelé à s’intéresser à la situation des peuples africains qui souffrent de marginalisation et d’absence de droits fondamentaux pour pouvoir vivre dans la dignité. A cet égard, nous exprimons notre fierté pour les efforts déployés par Sa Majesté le Roi en faveur du développement économique et humain de notre continent. Et nous avons la certitude que le retour du Maroc à l'Union africaine n'est pas seulement un come-back politique, mais il renforcera également le pouvoir de négociation de notre continent à travers la création de projets Sud-Sud ou tripartites.
Les manœuvres et les calculs étriqués sont aujourd'hui vides de sens ; ils ne visent pas la construction, mais la division, alors que notre continent et notre espace maghrébin doivent surmonter la discorde et les tensions. N’est-il pas temps pour nous tous d'inaugurer une nouvelle marche commune qui unifie les volontés, fédère les ressources et crée pour les générations à venir les conditions de l’intégration économique et de la maîtrise des outils du
savoir ?
Il est de notre intérêt, à tous, d’éduquer nos enfants à la fraternité pour le bien-être de nos sociétés et le développement de nos économies. De cette tribune, j’appelle nos frères algériens à abandonner leur propension à encourager le séparatisme et l'incompréhension entre les peuples. Notre espace maghrébin est blessé et déchiré. Mais ce qui servira ses intérêts, c’est la réconciliation en Libye, la consolidation de l’Etat démocratique en Tunisie et l'intégration économique maghrébine, de Nouakchott à Tripoli et Benghazi en passant par Rabat et Alger. Notre espace est interdépendant et aucune personne saine d'esprit ne peut accepter le fait de continuer à souffler sur les braises de la désunion.
Nous tenons à réaffirmer que l'Union socialiste des forces populaires n’a jamais changé sa position concernant le conflit artificiel autour du Sahara marocain malgré les coups douloureux que nous avons reçus au cours des années de plomb. L’USFP a bâti ses positions sur des convictions basées sur l'interaction positive avec toute solution politique dans le cadre de la souveraineté nationale sur l'ensemble du territoire.
En ce sens, nous adhérons pleinement à l'initiative d'autonomie comme base de négociations, tant que cette initiative incarne la volonté de la communauté internationale à faire adopter une solution politique … et rien d'autre.
À cet égard, l'Union socialiste des forces populaires renouvelle son appel à nos frères algériens pour libérer les séquestrés de Tindouf et leur permettre de rejoindre leurs frères et familles afin de travailler ensemble en vue de mettre en place les bases de l'autonomie qui leur permettra de contribuer à la réalisation du modèle de développement des provinces du Sud.
Mesdames et Messieurs, honorables invités
Ce Congrès ne sera pas un moment éphémère mais il est le premier épisode d’une série de tâches du processus de renouvellement et de modernisation qui nous attend. Il s’agit d’une main tendue à toutes les bonnes volontés et aux énergies créatrices (intellectuels, écrivains, artistes, entrepreneurs, syndicalistes, juristes et travailleurs sociaux), en vue de jeter les ponts avec le Maroc de demain, le Maroc de l'initiative et de l'innovation, le Maroc moderne dans ses institutions et ses orientations politiques et ancré dans son identité riche par la diversité de ses sources et la multiplicité de ses aspects.
La vérité est que l’USFP fait partie de la gauche et des forces progressistes, modernistes et démocratiques. Le parti croit en toutes les valeurs universelles communes aux forces socialistes à travers le monde et incarnées par la liberté, l'égalité, la justice sociale, l'égalité des chances, l'équité et la solidarité.
Toutefois, cette filiation ne peut nullement entraver la liberté de notre parti d’établir des alliances appropriées au moment opportun. Sur cette base, nos alliances devraient se caractériser par le réalisme et le dynamisme nécessaires à l’accomplissement de notre projet socialiste démocratique, et ce en adéquation avec la conjoncture politique actuelle.
Frappons à la porte de l'avenir,
Nous ne parviendrons pas à gérer l'espace public en regardant derrière nous, mais nous devons renforcer notre orientation progressiste grâce à des initiatives qui regroupent les énergies créatrices”.
Vive l’Union socialiste des forces populaires
Vive le Maroc, un Etat démocratique et une société ouverte sur son époque».
“Mesdames et Messieurs, honorables invités:
Notre dixième Congrès se tient dans une conjoncture mondiale, régionale et nationale empreinte de changements et de défis.
C’est l’ère du changement accéléré et du questionnement complexe, l’ère du renouveau, l’ère de l’innovation et de l’initiative et l’ère du recul des certitudes et de l’accroissement des variables.
Nous sommes aujourd’hui des témoins d’une ère émergente dont les éléments de référence ou les références nouvelles sont élaborées par les générations actuelles et montantes.
Les optimistes nous avisent de la survenue d’un monde marqué par davantage de justice, de parité, de protection de la nature et favorable à la science et où la connaissance prendra la place du capital traditionnel.
Les sceptiques font part de l’ébranlement des acquis fondés sur les valeurs humanistes et de solidarité. Ils avisent également de la prolifération des zones de conflits au sein des sociétés et entre les cultures et les civilisations. Conflits entre les particularismes croissants, les identités fragmentaires, et les centres instigateurs et orienteurs de stéréotypes : stéréotype du marché globalisé, stéréotype de la mondialisation envahissante.
Entre les deux, une grande partie de la population vit au rythme de la quête de son pain quotidien, de la satisfaction de ses besoins essentiels en termes d’habitat salubre, d’accès à l’eau et de services de santé de base à même de réduire la mortalité infantile et celle des femmes enceintes, la marginalisation des personnes à besoins spécifiques ; des services permettant l’accès au système éducatif, l’arrêt du processus de marginalisation économique et d’élargissement du fossé numérique. Aujourd’hui, la moitié de la population du monde, soit près de 3 milliards d’habitants, vit avec moins de deux dollars par jour et environ un milliard d’habitants sont analphabètes.
Ces troubles ne doivent nullement déboucher sur un quelconque renoncement. Aujourd’hui, nous devons faire partie de ceux qui luttent contre la marginalisation, accompagnent le développement, prennent leur part de responsabilité en matière de modernisation et de changement afin de continuer à faire partie intégrante d’un contingent chargé d’une noble mission. Celle de l’élévation des valeurs de solidarité, de justice sociale, de tolérance, briser les obstacles qui entravent l’avènement d’un monde veillant à la protection de l’environnement qui constitue une propriété collective, un monde équitable envers les pays émergents, notamment ceux du continent africain.
C’est une grande responsabilité qui nous incombe, nous les progressistes dans le monde arabo-musulman en vue de juguler le cycle de la violence, de l’extrémisme et du terrorisme, d’assurer la paix et la stabilité pour permettre à nos frères du Moyen-Orient et du monde musulman de ne plus avoir une vie où l’asile, l’émigration et l’abandon sont les seules issues.
Mesdames et Messieurs, honorables invités
Depuis notre dernier Congrès, notre pays a vécu des événements et des étapes importants, suivis par ce qu’on a communément appelé « Printemps arabe ». Des évènements dont les répercussions continuent d’être ressenties, laissant ainsi un pan entier du monde arabe souffrir de la destruction, des conflits et des violences entre des factions fanatiques ou oubliant que la dévastation est aisée et la construction difficile alors que la reconstruction l’est beaucoup plus.
Si l’intervention étrangère a joué un grand rôle dans ce qui s’est passé et ce qui se passe, nous devons aussi prendre en considération les facteurs endogènes qui ont conduit les régimes politiques et les modèles sociétaux à l’état de précarité ayant facilité les plans de destruction et de scission.
Nous devons être conscients de l’importance des acquis réalisés par la société marocaine à travers la dynamique de changement qui a accompagné le mouvement populaire de 2011. Il en a résulté l’élaboration d’un système institutionnel constitutionnel et politique, ce qui a permis de dépasser la phase de turbulence en toute quiétude.
Je salue la maturité de la jeunesse marocaine et son sens de responsabilité qui ont marqué son comportement et son action. D’autant plus que l’étape ayant pris fin a permis à tout le monde d’évaluer l’importance du changement politique intervenu et contraint les acteurs politiques à ne pas céder à la facilité et à la simplification quant à la satisfaction des attentes de la jeunesse et des forces vives. L’étape que nous traversons, dans ses différents aspects, force tout le monde à faire preuve de vigilance en saisissant la nature des souffrances et des espoirs des citoyens en contrecarrant les dangers de l’abandon des aspirations à un système politique et à une institution qui préserve la dignité et les droits du citoyen à travers la consolidation des fondements de l’Etat de droit et l’attribution d’un contenu concret à la spécificité du système politique marocain en tant que Monarchie démocratique et sociale.
La démocratie se construit sur une plateforme institutionnelle qui garantit la participation politique effective des citoyens.
Toutefois, le caractère social nécessite un mode politique qui vise la justice, l’égalité des chances entre les mondes urbain et rural, entre les deux genres, entre les actifs et les chômeurs, entre les salariés et les retraités. Une politique qui lutte contre les différentes formes de marginalisation, surtout celle qui touche les personnes à besoins spécifiques, les enfants abandonnés et les veuves.
La nouvelle Constitution ne se résume pas à la liste des chapitres et des clauses juridiques qui définissent le cadre légal organisant l’Etat et régissant ses relations avec la société, mais c’est un cadre qui ne peut avoir de sens ni d’objectif sans être appliqué concrètement en vue de lutter contre la corruption électorale et d’assurer une concurrence loyale et transparente. Ses objectifs résident dans la pratique efficiente de la justice qui sauvegarde le droit des justiciables, le rôle de la défense et considère la liberté comme point nodal.
De même que ses objectifs résident dans la mobilisation des compétences, ainsi que des moyens financiers, intellectuels et des ressources humaines pour un système éducatif pour tous, moderne et harmonieux avec les exigences du développement.
Ses objectifs résident dans l’élargissement du domaine de la répartition des pouvoirs entre les services centraux de l’Etat et les espaces territoriaux décentralisés.
Ils résident également dans une pratique qui garantit la diversité culturelle et linguistique composant l’identité nationale de tous ces domaines et autres afin de constituer une plateforme à même d’élever la Constitution du pays à la hauteur des aspirations des Marocains.
Dans cet ordre d’idées, nous devons reconnaître que si le champ de la réforme est encore vaste, sa cadence ne saurait rester l’otage du temps, car les attentes croissantes ne peuvent être ajournées.
Mesdames et Messieurs, honorables invités :
A l’instar de plusieurs mouvements progressistes à travers le monde, l’USFP fait l’objet d’interpellations de la part des Marocains de tous bords sur nombre de questions dont certaines sont d’actualité et d’autres à caractère stratégique.
Nous avons œuvré dans le cadre d’un effort collectif à simplifier les sujets et les problématiques posés que vous avez débattus tout au long des mois précédents lors de plusieurs rencontres au niveau de la Commission nationale préparatoire et des réunions régionales. Je saisis cette occasion pour saluer le travail sérieux que vous avez effectué et qui prouve par là même que les préparatifs du Congrès se sont caractérisés par des discussions ouvertes sur la société, du fait que le document d’orientation mis en ligne dans les réseaux sociaux a trouvé un accueil favorable en termes de commentaire ou de contribution.
Aujourd’hui, nous pouvons être fiers des efforts consentis en vue de faire réussir cette étape.
Les sujets développés dans le rapport d’orientation ne sont pas des thèses prêtes à l’emploi. Certains sujets sont choisis pour apporter un éclairage ou une analyse sur notre situation actuelle, alors que d’autres à caractère théorique peuvent être considérés comme une contribution pour enrichir le système de la démocratie socialiste. D’autres sujets non sans importance confirment les spécificités de l’identité nationale, la souveraineté marocaine et l’intégrité territoriale.
Vous avez traité, lors des différentes réunions, de problèmes majeurs entre autres ceux de la cohésion sociale, des alliances et de la coordination politique, ainsi que de la participation au gouvernement. Dans ce cadre, vous étiez unanimes à souligner que la base de toute alliance reste la nature des projets qui ne font pas partie des consensus entre les organes du parti. Je partage votre questionnement quant aux réponses à apporter aux attentes des Marocains.
Ce qui importe le plus aujourd’hui, c’est d’œuvrer au développement économique et social. Pour ce faire, notre position au sein de la majorité est fondée sur le respect absolu de la distinction entre action et inertie, entre modernité et tradition et enfin entre innovation et suivisme.
Notre vision du rôle de l’Etat résulte de nos principes socialistes. Nous ne voulons pas d’un Etat «gendarme» qui permet à la dynamique sociale et à l’économie de marché de conditionner le destin du pays.
En tant que socialistes et démocrates, nous nous sommes opposés à toute idée de démantèlement de l’Etat et nous croyons à un Etat qui a un rôle incitatif et social en faveur des couches les plus démunies leur garantissant des conditions de vie digne et une protection sociale juste et équitable.
Nous sommes en faveur de l’Etat qui œuvre à réduire les effets de la mondialisation qui génère davantage de pauvreté et de précarité, en l’absence de la compétitivité de l’économie nationale susceptible d’assurer l’équilibre escompté. A cet égard, notre pays connaît de grands chantiers de réformes qui permettent de restructurer et d’améliorer l’économie nationale et où l’Etat est appelé à la soutenir avec des moyens à même de lui garantir la capacité d’être compétitive, et ce à travers la mise en place des infrastructures nécessaires, des incitations fiscales aux entreprises marocaines et l’adoption d’une politique intégrée de développement humain. L’USFP ne peut qu’adhérer non seulement, par principe, à ces grands chantiers, mais aussi au niveau de sa contribution au sein de la Chambre des représentants et du gouvernement, en présentant des politiques publiques à même d’exploiter à bon escient ces chantiers pour réaliser le saut qualitatif qui doit accélérer la dynamique du développement global. Cela explique, en grande partie, la position de notre parti concernant sa volonté de participer à la gestion de la chose publique via le gouvernement actuel, puisque nous avons considéré nécessaire d’être au cœur des réformes globales et non d’être à la marge.
Il est vrai que la distance s’avère importante entre les grandes ambitions et la modicité des ressources, mais de cette tribune, nous déclarons que le gouvernement se doit d’être plus ambitieux et plus audacieux à même d’investir d’autres domaines inaccessibles à ce jour, je voudrais signifier par là que notre pays est appelé à élargir le champ de l’initiative et se libérer des préoccupations purement comptables et financières imposées à un pays en voie de développement tel que le nôtre et qui entravent sa politique publique pour des considérations budgétaires devenues un handicap devant l’extension de son action.
Nous n’ignorons pas que si le taux de croissance reste à 3 ou 4%, cela ne peut mettre fin à la précarité sociale qui se traduit par le chômage et le recul du pouvoir d’achat des masses populaires.
La politique suivie par l’ancien gouvernement a affecté le niveau de vie des classes moyennes et entraîné de larges couches sociales dans les affres de la précarité.
Peut-on concevoir une autre politique ? Nous répondons par l’affirmative. Mais tout dépend de l’aptitude à récupérer l’initiative nationale au niveau de la gestion financière et économique. Le Maroc se doit d’élaborer un mode de développement qui ne parie pas seulement sur des facteurs exogènes et de mondialisation, mais il est appelé à adopter un mode de développement qui donne l’élan nécessaire aux forces de production nationale et renforce le pouvoir d’achat afin de développer le marché intérieur. Un mode qui offre de nouvelles opportunités aux petites et moyennes entreprises d’accéder aux sources de financement. A cet égard, le gouvernement, et particulièrement la Direction du Trésor, devrait se concentrer sur l'étude de la politique du crédit et des changes et d’innover dans le domaine des outils de financement.
Nous tirons la sonnette d'alarme, car s’obstiner à suivre la même politique financière et monétaire peut induire davantage de facteurs de sinistralité des entreprises, et donc la perte d'emplois, une baisse conséquente du niveau de vie des familles marocaines et l'aggravation du déficit des Caisses de prévoyance sociale à cause de la baisse du taux d’emploi.
Mesdames et Messieurs, honorables invités
Notre Xème Congrès se tient dans un contexte marqué par des défis internationaux, régionaux et nationaux, avec en premier lieu la protection du droit du peuple palestinien à instaurer un Etat indépendant avec Al Qods comme capitale. Nous devons donc réitérer notre solidarité pleine et entière avec les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Nous appelons également les gouvernements, les Parlements et les instances internationales à entreprendre des actions urgentes pour permettre au peuple palestinien, exposé aux pires formes d'occupation et de colonisation que l'humanité ait connues, de recouvrer pleinement ses droits.
Nous estimons également que la série de vandalismes subis par des pays et des peuples arabes, suite à l’ingérence extérieure et au fait d’attiser l’esprit sectaire et d’encourager le terrorisme, doit cesser et que les élites politiques et intellectuelles doivent assumer leur responsabilité quant à trouver des solutions politiques et agir pour la protection de l'unité de leur pays, leur stabilité et leur sécurité.
Nous ne pouvons omettre notre solidarité avec toutes les minorités musulmanes persécutées et nous appelons la communauté internationale à les protéger.
Le monde est appelé à s’intéresser à la situation des peuples africains qui souffrent de marginalisation et d’absence de droits fondamentaux pour pouvoir vivre dans la dignité. A cet égard, nous exprimons notre fierté pour les efforts déployés par Sa Majesté le Roi en faveur du développement économique et humain de notre continent. Et nous avons la certitude que le retour du Maroc à l'Union africaine n'est pas seulement un come-back politique, mais il renforcera également le pouvoir de négociation de notre continent à travers la création de projets Sud-Sud ou tripartites.
Les manœuvres et les calculs étriqués sont aujourd'hui vides de sens ; ils ne visent pas la construction, mais la division, alors que notre continent et notre espace maghrébin doivent surmonter la discorde et les tensions. N’est-il pas temps pour nous tous d'inaugurer une nouvelle marche commune qui unifie les volontés, fédère les ressources et crée pour les générations à venir les conditions de l’intégration économique et de la maîtrise des outils du
savoir ?
Il est de notre intérêt, à tous, d’éduquer nos enfants à la fraternité pour le bien-être de nos sociétés et le développement de nos économies. De cette tribune, j’appelle nos frères algériens à abandonner leur propension à encourager le séparatisme et l'incompréhension entre les peuples. Notre espace maghrébin est blessé et déchiré. Mais ce qui servira ses intérêts, c’est la réconciliation en Libye, la consolidation de l’Etat démocratique en Tunisie et l'intégration économique maghrébine, de Nouakchott à Tripoli et Benghazi en passant par Rabat et Alger. Notre espace est interdépendant et aucune personne saine d'esprit ne peut accepter le fait de continuer à souffler sur les braises de la désunion.
Nous tenons à réaffirmer que l'Union socialiste des forces populaires n’a jamais changé sa position concernant le conflit artificiel autour du Sahara marocain malgré les coups douloureux que nous avons reçus au cours des années de plomb. L’USFP a bâti ses positions sur des convictions basées sur l'interaction positive avec toute solution politique dans le cadre de la souveraineté nationale sur l'ensemble du territoire.
En ce sens, nous adhérons pleinement à l'initiative d'autonomie comme base de négociations, tant que cette initiative incarne la volonté de la communauté internationale à faire adopter une solution politique … et rien d'autre.
À cet égard, l'Union socialiste des forces populaires renouvelle son appel à nos frères algériens pour libérer les séquestrés de Tindouf et leur permettre de rejoindre leurs frères et familles afin de travailler ensemble en vue de mettre en place les bases de l'autonomie qui leur permettra de contribuer à la réalisation du modèle de développement des provinces du Sud.
Mesdames et Messieurs, honorables invités
Ce Congrès ne sera pas un moment éphémère mais il est le premier épisode d’une série de tâches du processus de renouvellement et de modernisation qui nous attend. Il s’agit d’une main tendue à toutes les bonnes volontés et aux énergies créatrices (intellectuels, écrivains, artistes, entrepreneurs, syndicalistes, juristes et travailleurs sociaux), en vue de jeter les ponts avec le Maroc de demain, le Maroc de l'initiative et de l'innovation, le Maroc moderne dans ses institutions et ses orientations politiques et ancré dans son identité riche par la diversité de ses sources et la multiplicité de ses aspects.
La vérité est que l’USFP fait partie de la gauche et des forces progressistes, modernistes et démocratiques. Le parti croit en toutes les valeurs universelles communes aux forces socialistes à travers le monde et incarnées par la liberté, l'égalité, la justice sociale, l'égalité des chances, l'équité et la solidarité.
Toutefois, cette filiation ne peut nullement entraver la liberté de notre parti d’établir des alliances appropriées au moment opportun. Sur cette base, nos alliances devraient se caractériser par le réalisme et le dynamisme nécessaires à l’accomplissement de notre projet socialiste démocratique, et ce en adéquation avec la conjoncture politique actuelle.
Frappons à la porte de l'avenir,
Nous ne parviendrons pas à gérer l'espace public en regardant derrière nous, mais nous devons renforcer notre orientation progressiste grâce à des initiatives qui regroupent les énergies créatrices”.
Vive l’Union socialiste des forces populaires
Vive le Maroc, un Etat démocratique et une société ouverte sur son époque».
↧
Maroc : Protection commerciale ou rente ?

Au Maroc, les importateurs et les distributeurs de papier n’entendent pas se laisser faire et comptent déposer une nouvelle requête contre Med Paper qui profite, depuis le début de cette année, d’une mesure de sauvegarde via l’imposition d’une taxe ad valorem de 25% renchérissant automatiquement le prix du papier importé. Une mesure de sauvegarde prise, suite à la requête déposée par Med Paper qui prétend que ses déboires actuels sont dus au dumping exercé par les fournisseurs étrangers. D’aucuns trouveront une telle mesure légitime, mais fibre nationaliste à part, vous ne devez pas vous laisser aveugler et oublier de vous poser les bonnes questions.
La première : suffit-il qu’un producteur national soit surclassé par rapport à la concurrence étrangère pour le protéger ?
Non, à moins que les concurrents étrangers aient eu recours à des pratiques déloyales. Dans le cas de Paper Med, on ne peut pas parler de dumping lorsque la qualité des produits et leur orientation spécifique sont différentes. Par exemple, les Portugais nous exportent des papiers de qualité «premium », tandis que Med Paper distribue des papiers d’une qualité inférieure. Med Paper accuse les importations de l’avoir mis à genoux, mais, comment expliquer que les autres opérateurs nationaux du secteur se portent mieux? La raison est certainement ailleurs. A ce titre, les défaillances du management de Med Paper sont de notoriété publique et trouvent leur écho dans son niveau d’endettement insoutenable, faisant subir des charges financières conséquentes pour l'entreprise. La dette nette est à 270 MDH contre des fonds propres négatifs de -28 MDH. Une situation prévisible en raison de la médiocre qualité de ses produits et ses tarifs trop chers.
Il s’en suit qu’avant de décider de protéger un producteur local, au prétexte de la concurrence des importations, il faudrait se demander si ce producteur, en l’occurrence Med Paper, est irréprochable ? Si la réponse est non, la mesure de sauvegarde n’y changera pas grande chose. Puisque, d’une part, Med Paper avait déjà profité en septembre 2014, d’une mesure anti-dumping contre le papier A4 en provenance du Portugal, sans que ça lui permette de redresser la barre. Normal, car elle n’était pas incitée à investir et à se mettre à niveau pour rivaliser avec une concurrence prévisible du fait du démantèlement tarifaire. Et d’autre part, parce que le mal est plus profond dans le sens où Med Paper souffre d’un déficit de compétitivité structurel. Le producteur national est plombé par l’importation de la pâte à papier très chère, et un coût énergétique élevé représentant entre 16 à 20% du coût de revient, ce qui le désavantage comparativement aux Tunisiens ou aux Egyptiens.
La seconde question : suffit-il de renchérir les importations marocaines pour promouvoir la production locale ?
Non, d’une part, parce que Med Paper n’a pas les capacités de répondre à la demande locale, à cause du déficit d’investissement dans son appareil productif. Et d’autre part, les produits de Med Paper ne semblent pas tous adaptés aux besoins du marché.
Enfin, la troisième question: Au nom de quoi les autres producteurs transformant le papier et les consommateurs devraient payer plus cher ?
Si l’on prend les producteurs de cahiers scolaires, d’agendas de blocs notes, tous ces fournisseurs verront le prix de leur matière première principale, le papier, s’envoler, en raison de cette taxe supplémentaire. Cela ne fera que réduire leurs marges et rendre leurs produits plus chers que ceux des concurrents, notamment les Tunisiens. Résultat des courses, on encouragera les importations de ces produits dérivés au détriment des producteurs nationaux. Dès lors, se pose la question : Faut-il sauver Med Paper au détriment d’autres industries nationales? A-t-on pris l’avis des employés de ces industries qui risquent de se trouver au chômage ? Et puis a-t-on pris votre avis, vous consommateurs, si vous consentiez à payer plus cher pour protéger Med Paper ? A-t-on pensé à la perte de pouvoir d’achat qui découragera la consommation et fera moins de commandes pour d’autres entreprises nationales ? On en arrive à la question existentielle : pourquoi privilégier Med Paper au détriment de tout ce beau monde? L’alibi de l’intérêt général ne tient pas car on ne peut sauvegarder l’intérêt d’une seule entreprise au détriment du reste de la société.
Si le gouvernent marocain a le droit de protéger ses entreprises contre les pratiques anticoncurrentielles et déloyales, il n’en demeure pas moins que ce droit devrait être utilisé avec précaution et parcimonie. Il faudrait vérifier d’abord, et avant tout, si les entreprises nationales demandant protection ne le font pas à cause de leur incompétence et erreurs de gestion. Si c’est le cas, rien ne justifie que d’autres entreprises et consommateurs payent les pots cassés. De même, que les autorités publiques ne doivent pas tomber dans la facilité de mesures d’anti-dumping et de sauvegarde. Il devrait agir plus en amont sur les facteurs et les obstacles empêchant les entreprises du secteur du papier d’être moins compétitives que les concurrents étrangers.
Ce secteur devrait avoir son contrat-programme de mise à niveau pour faire la chasse à toutes les sources de surcoûts, notamment en favorisant, le développement du recyclage pour réduire notre dépendance aux importations de la pâte à papier ; l’amélioration de l’offre énergétique pour faire baisser le coût d’électricité et du fuel utilisé par les opérateurs ; l’octroi de facilités fiscales et réglementaires pour attirer de nouveaux investisseurs ; sans oublier la facilitation du financement pour les entreprises désirant moderniser leurs équipements. En tous cas, les mesures de sauvegarde et d’anti-dumping devraient être réservées uniquement pour sanctionner les pratiques déloyales des concurrents étrangers et non pas pour permettre aux entreprises nationales de se dédouaner de leurs propres défaillances. Sinon on ne fera qu’entretenir des rentiers !
La première : suffit-il qu’un producteur national soit surclassé par rapport à la concurrence étrangère pour le protéger ?
Non, à moins que les concurrents étrangers aient eu recours à des pratiques déloyales. Dans le cas de Paper Med, on ne peut pas parler de dumping lorsque la qualité des produits et leur orientation spécifique sont différentes. Par exemple, les Portugais nous exportent des papiers de qualité «premium », tandis que Med Paper distribue des papiers d’une qualité inférieure. Med Paper accuse les importations de l’avoir mis à genoux, mais, comment expliquer que les autres opérateurs nationaux du secteur se portent mieux? La raison est certainement ailleurs. A ce titre, les défaillances du management de Med Paper sont de notoriété publique et trouvent leur écho dans son niveau d’endettement insoutenable, faisant subir des charges financières conséquentes pour l'entreprise. La dette nette est à 270 MDH contre des fonds propres négatifs de -28 MDH. Une situation prévisible en raison de la médiocre qualité de ses produits et ses tarifs trop chers.
Il s’en suit qu’avant de décider de protéger un producteur local, au prétexte de la concurrence des importations, il faudrait se demander si ce producteur, en l’occurrence Med Paper, est irréprochable ? Si la réponse est non, la mesure de sauvegarde n’y changera pas grande chose. Puisque, d’une part, Med Paper avait déjà profité en septembre 2014, d’une mesure anti-dumping contre le papier A4 en provenance du Portugal, sans que ça lui permette de redresser la barre. Normal, car elle n’était pas incitée à investir et à se mettre à niveau pour rivaliser avec une concurrence prévisible du fait du démantèlement tarifaire. Et d’autre part, parce que le mal est plus profond dans le sens où Med Paper souffre d’un déficit de compétitivité structurel. Le producteur national est plombé par l’importation de la pâte à papier très chère, et un coût énergétique élevé représentant entre 16 à 20% du coût de revient, ce qui le désavantage comparativement aux Tunisiens ou aux Egyptiens.
La seconde question : suffit-il de renchérir les importations marocaines pour promouvoir la production locale ?
Non, d’une part, parce que Med Paper n’a pas les capacités de répondre à la demande locale, à cause du déficit d’investissement dans son appareil productif. Et d’autre part, les produits de Med Paper ne semblent pas tous adaptés aux besoins du marché.
Enfin, la troisième question: Au nom de quoi les autres producteurs transformant le papier et les consommateurs devraient payer plus cher ?
Si l’on prend les producteurs de cahiers scolaires, d’agendas de blocs notes, tous ces fournisseurs verront le prix de leur matière première principale, le papier, s’envoler, en raison de cette taxe supplémentaire. Cela ne fera que réduire leurs marges et rendre leurs produits plus chers que ceux des concurrents, notamment les Tunisiens. Résultat des courses, on encouragera les importations de ces produits dérivés au détriment des producteurs nationaux. Dès lors, se pose la question : Faut-il sauver Med Paper au détriment d’autres industries nationales? A-t-on pris l’avis des employés de ces industries qui risquent de se trouver au chômage ? Et puis a-t-on pris votre avis, vous consommateurs, si vous consentiez à payer plus cher pour protéger Med Paper ? A-t-on pensé à la perte de pouvoir d’achat qui découragera la consommation et fera moins de commandes pour d’autres entreprises nationales ? On en arrive à la question existentielle : pourquoi privilégier Med Paper au détriment de tout ce beau monde? L’alibi de l’intérêt général ne tient pas car on ne peut sauvegarder l’intérêt d’une seule entreprise au détriment du reste de la société.
Si le gouvernent marocain a le droit de protéger ses entreprises contre les pratiques anticoncurrentielles et déloyales, il n’en demeure pas moins que ce droit devrait être utilisé avec précaution et parcimonie. Il faudrait vérifier d’abord, et avant tout, si les entreprises nationales demandant protection ne le font pas à cause de leur incompétence et erreurs de gestion. Si c’est le cas, rien ne justifie que d’autres entreprises et consommateurs payent les pots cassés. De même, que les autorités publiques ne doivent pas tomber dans la facilité de mesures d’anti-dumping et de sauvegarde. Il devrait agir plus en amont sur les facteurs et les obstacles empêchant les entreprises du secteur du papier d’être moins compétitives que les concurrents étrangers.
Ce secteur devrait avoir son contrat-programme de mise à niveau pour faire la chasse à toutes les sources de surcoûts, notamment en favorisant, le développement du recyclage pour réduire notre dépendance aux importations de la pâte à papier ; l’amélioration de l’offre énergétique pour faire baisser le coût d’électricité et du fuel utilisé par les opérateurs ; l’octroi de facilités fiscales et réglementaires pour attirer de nouveaux investisseurs ; sans oublier la facilitation du financement pour les entreprises désirant moderniser leurs équipements. En tous cas, les mesures de sauvegarde et d’anti-dumping devraient être réservées uniquement pour sanctionner les pratiques déloyales des concurrents étrangers et non pas pour permettre aux entreprises nationales de se dédouaner de leurs propres défaillances. Sinon on ne fera qu’entretenir des rentiers !
↧
↧
Rod Stewart et Georges Wassouf clôturent la 16ème édition de Mawazine
Les plus grandes stars internationales se sont succédé sur scène pour le plus grand bonheur de leurs fans

Le Festival Mawazine rythmes du monde
a pris fin, samedi soir, en apothéose avec
des concerts mémorables sur
les différentes scènes du festival, avec
en tête d'affiche la légende vivante
du rock Rod Stewart et l'icône
de la chanson arabe Georges Wassouf.
Sur la scène OLM-Souissi, l'immense Rod Stewart a clôturé la programmation internationale de cette édition avec un show époustouflant devant un public nombreux venu applaudir celui qui a posé sa voix sur plus de 200 millions d'albums vendus à travers le monde.
Après sa compatriote Ellie Goulding en ouverture, le chanteur britannique, considéré comme l’une plus grandes références de la musique moderne, a bouclé la boucle sur l'OLM-Souissi qui a vu, neuf jours durant, les plus grandes stars internationales se succéder sur scène pour le plus grand bonheur de leurs fans.
S'agissant de la scène Nahda dédiée à la musique arabe, la soirée de clôture a été placée sous le signe du tarab avec le grand Georges Wassouf qui, avec son timbre de voix inimitable et ses grands titres qui ont marqué plusieurs générations, a enthousiasmé les esprits et chaviré les cœurs.
Devant des diziaines de milliers de fans conquis, "Sultan Attarab" a chanté ses plus gros hits repris en choeur par une assistance subjuguée. A Bouregreg, le père du reggae africain Alpha Blondy a clôturé les festivités sur cette scène qui offre aux férus des belles sonorités africaines, l'occasion de découvrir de ce que l’Afrique offre de meilleur dans les styles musicaux les plus divers.
Le chanteur ivoirien a proposé à ses fans ses titres les plus représentatifs d'une discographie qui raconte l’Afrique et le monde à travers le regard d’un homme engagé et libre. Haut lieu des concerts mythiques de Mawazine, le Théâtre National Mohammed V, qui accueille chaque année des figures internationales pour des concerts d’anthologie, a accueilli pour son dernier concert la sublime Jahida Wehbe qui a gratifié l'assistance d'une prestation de haute volée. Cette chanteuse libanaise, connue pour la qualité exceptionnelle de sa voix, a subjugué le public avec des titres qui mettent en avant la grandeur de la chanson arabe classique. Sur la scène de Salé, qui a fait, neuf jours durant, le tour des différentes facettes du patrimoine musical marocain, le public a eu droit à une soirée cent pour cent "chaâbi" avec Mustapha Bourgogne, Haj Ebdelmoughit et Abdellah Daoudi.
Cette scène a été tout au long du festival une véritable vitrine de la diversité musicale du Maroc avec des artistes représentatifs du chant amazigh, raï, gnaoua, musique moderne, châabi, musique hassanie et chants traditionnels populaires. Du côté du site historique de Chellah, le voyage musical d'"île en île" a fait une ultime escale au Cap-Vert avec la lumineuse Elida Almeida qui a fait vibrer l'assistance aux rythmes de mélodies folk, teintées des rythmes de l’île de Santiago : batuque, funana et morna.
Dans le cadre des spectacles de rue, le groupe de percussions "Les Tambours du Maroc" et "la Troupe Casa Fiesta" ont sillonné samedi les grandes artères de la capitale, proposant un cocktail explosif de musiques, danses et acrobaties.
↧
Habib El Malki : L’USFP est le parti de l’avenir, de la pensée renouvelée et de l’initiative

Il est 16 heures ce samedi 20 mai 2017. Le grand chapiteau du Complexe Moulay Rachid de la jeunesse et de l’enfance à Bouznika est archicomble. Debout, les congressistes entonnent à l’unisson l’hymne du parti. Dans cette atmosphère de liesse et de joie collective, Habib El Malki annonce officiellement l’ouverture du Xème Congrès national du parti de la Rose.
«En votre nom à tous, je souhaite la bienvenue à nos honorables invités, les représentants des partis amis qui sont venus d’autres pays et ceux des partis nationaux marocains, du mouvement syndical et de la société civile. Cette présence donne un sens et une valeur ajoutée à notre Congrès ». C’est par cette phrase qu’El Malki a entamé son discours d’ouverture de ce grand rendez-vous politique.
Il a rappelé la conjoncture dans laquelle se déroule le Congrès du parti de la Rose. «Notre Congrès se tient à un moment où le mouvement ittihadi se trouve dans une étape nouvelle qualitative du processus de changement politique et d’édification démocratique et institutionnelle marquée par la présidence de la Chambre des représentants et par notre participation au gouvernement actuel présidé par Saâd Eddine El Othmani», a-t-il expliqué.
«Notre IXème Congrès a été tenu, comme vous le savez, au moment où nous étions dans l’opposition, alors que le Xème Congrès se tient au moment où nous sommes engagés avec nos alliés dans une nouvelle expérience», a ajouté le président du Congrès. Cette donne exige des Ittihadis une nouvelle approche en matière de pensée et d’action politique.
Il a, par ailleurs, assuré que l’USFP est et reste la demeure de tous les Ittihadis «depuis les leaders fondateurs jusqu’aux générations nouvelles, mais il est également le parti de l’avenir et non pas un parti du passé, le parti de la pensée renouvelée et non pas un parti de la sclérose et de la stagnation, le parti de l’initiative et non pas un parti de l’attentisme, de l’apathie et de la nostalgie ».
L’allocution que Driss Lachguar a prononcée par la suite a constitué un véritable programme politique où ont été déclinées la vision de l’USFP du rôle de l’Etat à l’ère de la mondialisation et les questions sociales qui hantent l’esprit de tous les sociaux-démocrates à travers le monde.
Il a, par ailleurs, clarifié certaines questions soulevées par les observateurs à propos de la présence de l’USFP dans un gouvernement présidé par un parti conservateur.
Le dirigeant ittihadi a, par la suite, décliné sa vision concernant la question des alliances. Certes, l’USFP fait partie intégrante de la gauche, des forces progressistes modernistes démocratiques et défend les valeurs universelles partagées par les forces socialistes mondiales, mais cette appartenance ne doit absolument pas priver le parti de sa liberté de nouer des alliances tactiques adéquates au moment opportun. «Nos alliances doivent être réalistes», a-t-il affirmé.
Le Premier secrétaire a aussi salué la lutte du peuple palestinien contre l’occupation et rappelé la position intangible du parti concernant la question du Sahara marocain, tout en demandant aux dirigeants algériens de mettre fin au calvaire des milliers de personnes séquestrées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf et en les appelant à leur permettre de retourner dans leur pays afin qu’ils puissent y travailler aux côtés de leurs frères et de leurs proches à la mise en place du plan d’autonomie.
Une fois son discours terminé, des Sahraouis sont montés à la tribune pour offrir au Premier secrétaire un habit traditionnel (Derâa) qu’il a volontiers portée.
Il convient de préciser que plusieurs dirigeants des partis socialistes ou des organisations régionales et internationales ont également pris la parole en l’occasion. Ainsi en a-t-il été du président de la délégation du mouvement Fath qui a salué le soutien du Maroc et de l’USFP à la cause palestinienne et du président du Parti social-démocrate du Bénin, Emmanuel Goulou, pour qui le Maroc peut devenir une locomotive pour le développement en Afrique comme en atteste, selon lui, le grand projet de gazoduc Maroc-Nigeria. L’intervenant a également salué la participation du Royaume aux missions onusiennes de paix à travers le monde et notamment en Afrique.
Ont également pris la parole le secrétaire général de l’Internationale socialiste, Louis Ayala, le président de l’Alliance progressiste qui est également intervenu au nom du Parti social-démocrate d'Allemagne et le président du Forum arabe démocratique et social, le Tunisien Moez Ben Dhia.
«En votre nom à tous, je souhaite la bienvenue à nos honorables invités, les représentants des partis amis qui sont venus d’autres pays et ceux des partis nationaux marocains, du mouvement syndical et de la société civile. Cette présence donne un sens et une valeur ajoutée à notre Congrès ». C’est par cette phrase qu’El Malki a entamé son discours d’ouverture de ce grand rendez-vous politique.
Il a rappelé la conjoncture dans laquelle se déroule le Congrès du parti de la Rose. «Notre Congrès se tient à un moment où le mouvement ittihadi se trouve dans une étape nouvelle qualitative du processus de changement politique et d’édification démocratique et institutionnelle marquée par la présidence de la Chambre des représentants et par notre participation au gouvernement actuel présidé par Saâd Eddine El Othmani», a-t-il expliqué.
«Notre IXème Congrès a été tenu, comme vous le savez, au moment où nous étions dans l’opposition, alors que le Xème Congrès se tient au moment où nous sommes engagés avec nos alliés dans une nouvelle expérience», a ajouté le président du Congrès. Cette donne exige des Ittihadis une nouvelle approche en matière de pensée et d’action politique.
Il a, par ailleurs, assuré que l’USFP est et reste la demeure de tous les Ittihadis «depuis les leaders fondateurs jusqu’aux générations nouvelles, mais il est également le parti de l’avenir et non pas un parti du passé, le parti de la pensée renouvelée et non pas un parti de la sclérose et de la stagnation, le parti de l’initiative et non pas un parti de l’attentisme, de l’apathie et de la nostalgie ».
L’allocution que Driss Lachguar a prononcée par la suite a constitué un véritable programme politique où ont été déclinées la vision de l’USFP du rôle de l’Etat à l’ère de la mondialisation et les questions sociales qui hantent l’esprit de tous les sociaux-démocrates à travers le monde.
Il a, par ailleurs, clarifié certaines questions soulevées par les observateurs à propos de la présence de l’USFP dans un gouvernement présidé par un parti conservateur.
Le dirigeant ittihadi a, par la suite, décliné sa vision concernant la question des alliances. Certes, l’USFP fait partie intégrante de la gauche, des forces progressistes modernistes démocratiques et défend les valeurs universelles partagées par les forces socialistes mondiales, mais cette appartenance ne doit absolument pas priver le parti de sa liberté de nouer des alliances tactiques adéquates au moment opportun. «Nos alliances doivent être réalistes», a-t-il affirmé.
Le Premier secrétaire a aussi salué la lutte du peuple palestinien contre l’occupation et rappelé la position intangible du parti concernant la question du Sahara marocain, tout en demandant aux dirigeants algériens de mettre fin au calvaire des milliers de personnes séquestrées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf et en les appelant à leur permettre de retourner dans leur pays afin qu’ils puissent y travailler aux côtés de leurs frères et de leurs proches à la mise en place du plan d’autonomie.
Une fois son discours terminé, des Sahraouis sont montés à la tribune pour offrir au Premier secrétaire un habit traditionnel (Derâa) qu’il a volontiers portée.
Il convient de préciser que plusieurs dirigeants des partis socialistes ou des organisations régionales et internationales ont également pris la parole en l’occasion. Ainsi en a-t-il été du président de la délégation du mouvement Fath qui a salué le soutien du Maroc et de l’USFP à la cause palestinienne et du président du Parti social-démocrate du Bénin, Emmanuel Goulou, pour qui le Maroc peut devenir une locomotive pour le développement en Afrique comme en atteste, selon lui, le grand projet de gazoduc Maroc-Nigeria. L’intervenant a également salué la participation du Royaume aux missions onusiennes de paix à travers le monde et notamment en Afrique.
Ont également pris la parole le secrétaire général de l’Internationale socialiste, Louis Ayala, le président de l’Alliance progressiste qui est également intervenu au nom du Parti social-démocrate d'Allemagne et le président du Forum arabe démocratique et social, le Tunisien Moez Ben Dhia.
↧
L’USFP adopte sa stratégie pour les années à venir et renouvelle ses instances
Forte présence nationale et étrangère au Xème Congrès national

Les travaux du Xème Congrès national devaient prendre fin hier à Bouznika par le renouvellement des instances de l’USFP.
Entamés vendredi, après la réunion, la veille, des secrétariats provinciaux et régionaux, par l’accueil des 1531 congressistes et la présentation, au cours de l’après-midi, du rapport moral par le Premier secrétaire et du rapport financier par Mohamed Mouhib, les travaux ont été marqués par l’intervention d’une centaine de congressistes et plus de neuf heures de discussions ainsi que par l’adoption de ces deux rapports via un vote à main levée.
Entamés vendredi, après la réunion, la veille, des secrétariats provinciaux et régionaux, par l’accueil des 1531 congressistes et la présentation, au cours de l’après-midi, du rapport moral par le Premier secrétaire et du rapport financier par Mohamed Mouhib, les travaux ont été marqués par l’intervention d’une centaine de congressistes et plus de neuf heures de discussions ainsi que par l’adoption de ces deux rapports via un vote à main levée.

Les travaux ont également été marqués par les allocutions prononcées par Driss Lachguar et Habib El Malki et par le soutien de l’USFP aux revendications sociales et économiques légitimes des habitants d’Al Hoceima.
La journée du dimanche a été marquée, quant à elle, par la reconduction de Driss Lachguar à la tête du parti, l’élection des membres du Conseil national et l’adoption du rapport d’orientation et du communiqué final du Congrès.
Le Premier secrétaire a ainsi obtenu 1044 voix des 1202 congressistes qui ont pris part au vote organisé au niveau de chaque région administrative et partisane en plus de la région de l’Europe et de l’Afrique.
Dans une brève allocution, celui-ci a affirmé que l’important, ce n’est pas le résultat des urnes, mais celui du travail accompli par les Ittihadis pour faire réussir ce Congrès.
Il convient de rappeler que le rapport de la Commission de qualification et d’évaluation de la candidature au poste de Premier secrétaire a été présenté samedi soir par Khadija Erradi, que la candidature de Driss Lachguar a été officiellement annoncée aux 1531 congressistes par le président du Congrès, Habib El Malki et que l’annonce du résultat du vote l’a été par Mohamed Mouhib.
Il convient également de préciser qu’à l’issue de l’intervention de ce dernier, le Premier secrétaire a prononcé une allocution dans laquelle il a déploré l’absence d’autres candidatures à ce poste.
Il a, par ailleurs, exprimé le souhait de mettre fin, une fois pour toutes, aux conflits et luttes qui fragilisent le parti et voir émerger dans les provinces et régions du Royaume de nouvelles élites à même d’assumer les responsabilités et de mobiliser les citoyens.
Concernant son programme pour les prochaines années, il a souligné que celui-ci se fonde sur une analyse concrète de la réalité tangible, en rappelant que son intervention lors de l’ouverture des travaux en constitue la quintessence.
Intervenant lors de la séance d’ouverture de ce Congrès, Driss Lachguar avait, en effet, dressé le bilan de l'action du parti et de son groupe parlementaire, qualifiant d'intenses et de significatifs les amendements présentés au Parlement notamment sur le plan social.
Il a également évoqué les résultats des élections communales, professionnelles, régionales et législatives, estimant que ces résultats étaient satisfaisants et mis en en exergue la nécessité de se placer au centre du progrès et de la modernité afin de rehausser les valeurs de solidarité, de justice sociale et de tolérance et d’œuvrer pour un monde qui protège l'environnement et qui soit équitable envers les pays en voie de développement, en particulier les pays africains.
Préalablement à l’intervention du Premier secrétaire, Habib El Malki avait annoncé officiellement l’ouverture des travaux en souhaitant la bienvenue aux congressistes et aux invités. Il a également affirmé que «l’USFP est le parti de l’avenir et non pas un parti du passé, le parti de la pensée renouvelée et non pas un parti de la sclérose et de la stagnation, le parti de l’initiative et non pas un parti de l’attentisme, de l’apathie et de la nostalgie».
La journée du dimanche a été marquée, quant à elle, par la reconduction de Driss Lachguar à la tête du parti, l’élection des membres du Conseil national et l’adoption du rapport d’orientation et du communiqué final du Congrès.
Le Premier secrétaire a ainsi obtenu 1044 voix des 1202 congressistes qui ont pris part au vote organisé au niveau de chaque région administrative et partisane en plus de la région de l’Europe et de l’Afrique.
Dans une brève allocution, celui-ci a affirmé que l’important, ce n’est pas le résultat des urnes, mais celui du travail accompli par les Ittihadis pour faire réussir ce Congrès.
Il convient de rappeler que le rapport de la Commission de qualification et d’évaluation de la candidature au poste de Premier secrétaire a été présenté samedi soir par Khadija Erradi, que la candidature de Driss Lachguar a été officiellement annoncée aux 1531 congressistes par le président du Congrès, Habib El Malki et que l’annonce du résultat du vote l’a été par Mohamed Mouhib.
Il convient également de préciser qu’à l’issue de l’intervention de ce dernier, le Premier secrétaire a prononcé une allocution dans laquelle il a déploré l’absence d’autres candidatures à ce poste.
Il a, par ailleurs, exprimé le souhait de mettre fin, une fois pour toutes, aux conflits et luttes qui fragilisent le parti et voir émerger dans les provinces et régions du Royaume de nouvelles élites à même d’assumer les responsabilités et de mobiliser les citoyens.
Concernant son programme pour les prochaines années, il a souligné que celui-ci se fonde sur une analyse concrète de la réalité tangible, en rappelant que son intervention lors de l’ouverture des travaux en constitue la quintessence.
Intervenant lors de la séance d’ouverture de ce Congrès, Driss Lachguar avait, en effet, dressé le bilan de l'action du parti et de son groupe parlementaire, qualifiant d'intenses et de significatifs les amendements présentés au Parlement notamment sur le plan social.
Il a également évoqué les résultats des élections communales, professionnelles, régionales et législatives, estimant que ces résultats étaient satisfaisants et mis en en exergue la nécessité de se placer au centre du progrès et de la modernité afin de rehausser les valeurs de solidarité, de justice sociale et de tolérance et d’œuvrer pour un monde qui protège l'environnement et qui soit équitable envers les pays en voie de développement, en particulier les pays africains.
Préalablement à l’intervention du Premier secrétaire, Habib El Malki avait annoncé officiellement l’ouverture des travaux en souhaitant la bienvenue aux congressistes et aux invités. Il a également affirmé que «l’USFP est le parti de l’avenir et non pas un parti du passé, le parti de la pensée renouvelée et non pas un parti de la sclérose et de la stagnation, le parti de l’initiative et non pas un parti de l’attentisme, de l’apathie et de la nostalgie».
↧