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Arrestation 

Le service provincial de la police judiciaire d'El Jadida a arrêté, samedi matin, six individus dont trois mineurs, pour leur implication présumée dans une affaire de vol, d'échange de violences et d'atteinte aux biens d'autrui, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les six mis en cause ont été appréhendés suite à une rixe ayant éclaté entre eux dans un quartier à El Jadida et qui a dégénéré en échange de violences à l'aide d'armes blanches suivis de vol et de jets de pierres, précise la DGSN dans un communiqué, notant que les vitres de dix voitures et véhicules particuliers ont été brisées, dont un bus de transport en commun.
Les suspects mineurs ont été placés sous surveillance tandis que les mis en cause majeurs ont été placés en garde à vue pour les besoins de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer l'ensemble des actes criminels qui leur sont reprochés et d'appréhender les éventuels suspects impliqués dans cette affaire, conclut le communiqué. 

Drogue 

La brigade de la police judiciaire du district provincial d’Essaouira a arrêté, vendredi, un ressortissant français faisant l’objet d’un avis de recherche international émis en 2017 par les autorités judiciaires de son pays, pour trafic de drogues, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
L'arrestation du mis en cause, 38 ans, qui était établi illégalement au Maroc, intervient dans le cadre des efforts déployés par les services de la DGSN pour le renforcement des mécanismes de coopération internationale dans les domaines sécuritaires et de l'intensification des procédures de traque des personnes recherchées à l'échelle internationale pour des affaires de drogues et de psychotropes, ainsi que d'autres formes de crimes transfrontaliers, précise la DGSN dans un communiqué.
Le suspect a été appréhendé à bord d'une motocyclette ne portant pas de plaques d'immatriculation et sans documents, ce qui a nécessité de le soumettre aux procédures de pointage au niveau des bases de données sécuritaires, ajoute la même source, notant que cette opération a révélé que le prévenu faisait l'objet d'un avis de recherche international lancé par les autorités françaises, après avoir été condamné par contumace dans une affaire de trafic de drogues. 
Le ressortissant français a été placé en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, poursuit le communiqué, ajoutant que les autorités françaises concernées ont été avisées de cette arrestation en vue d'envoyer le dossier d'extradition par voie diplomatique.


Entre séances plénières et ateliers d’experts le Forum de la mer a tenu ses promesses

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Entre séances plénières et ateliers d’experts  le Forum de la mer a tenu ses promesses
Le Forum de la mer qui a pris fin samedi soir à El Jadida a encore une fois tenu toutes ses promesses. Des séances plénières aux ateliers d’experts, en passant par les conférences, les projections de films, ou les  activités culturelles, sportives et éducatives, les participants étaient invités, quatre jours durant, à approfondir leurs connaissances sur le rôle de l'océan, à réfléchir ensemble aux enjeux liés à sa préservation et à prendre conscience de son importance en tant que «source de vie», tant pour la faune et la flore des écosystèmes marins et côtiers que pour l'Homme. La cérémonie de clôture a été marquée par la présentation du projet du gagnant de Sea Lab, un concours et un laboratoire d’idées et de projets, ouvert aux étudiants et aux jeunes entrepreneurs ou acteurs associatifs, porteurs de projets en faveur du développement durable du littoral et de la préservation de la vie aquatique. Les participants devaient présenter et défendre leurs projets, en moins de 3 minutes, devant un jury composé de personnalités et d’experts choisis parmi les intervenants du Forum de la mer. 
Cette année, c’est dans le prestigieux Théâtre de la Cité portugaise que  des membres historiques de la communauté du Forum de la mer ont partagé leurs visions de la mer et leurs expériences au cours de conférences grand public. Parmi eux, le spécialiste en Histoire des religions, Jean Pierre Glasser qui a parlé de la présence de la mer dans quasiment tous les livres de la Bible, le directeur de recherche à l’Institut des hautes études d’Amérique Latine (Université de Paris III), Laurent Vidal  qui a servi de guide pour évoquer la manière dont l’océan fut, au long de l’histoire, source de vie et d'imaginaire pour les communautés humaines établies alentour. Pour sa part, Hicham Ghandi, un jeune pêcheur qui après un cycle d'études supérieures en management dans une grande école de commerce et une vingtaine d'années d'expérience professionnelle, a décidé de changer complètement de mode de vie et de retourner aux sources et à sa passion....l'océan, a livré aux participants sa vision de la pêche durable.  
D’autres intervenants et non des moindres ont également animé des conférences lors de cette 7ème édition, on en citera Driss Alaoui Mdaghri, professeur, écrivain, artiste, président et membre de plusieurs conseils d'administration. Durant son parcours en tant que membre du gouvernement marocain, il a occupé plusieurs postes ministériels pendant près d’une dizaine d’années. Il y a également Miloud Loukili qui a passé presque douze ans à la tête de l'Institut supérieur des études maritimes (ISEM) et a réussi à donner à cet Institut un rayonnement international.
Il est, par ailleurs, à rappeler que dans l’optique de porter ses valeurs et initiatives tout au long de l’année, le Forum de la mer a créé, lors de la précédente édition, l’Association du Forum de la mer. Basée à El Jadida, elle mène des actions au service de la mer et des habitants. Portée par des jeunes et soutenue par la communauté et les partenaires du forum, elle défend également la vocation maritime du Maroc dans un esprit inclusif et de développement durable.
Notons enfin qu’en sept ans, le Forum de la mer d’El Jadida est devenu un port d’attache pour de nombreux professionnels et amoureux de la mer marocains et internationaux. Marins, pêcheurs, ministres, écrivains, chercheurs, étudiants, industriels… Tous s’y retrouvent chaque année dans un esprit d’ouverture et de dialogue. Avec un souhait partagé : amener les Marocains à mieux connaître la mer et à prendre conscience de son immense richesse et proposer des solutions concrètes et durables pour le développement, la promotion et la préservation de la mer et des zones littorales.
 

Le semi-marathon de Trieste finalement ouvert aux Africains

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Le semi-marathon de Trieste  finalement ouvert aux Africains
L'organisateur du semi-marathon de Trieste (nord de l'Italie) a finalement annoncé samedi que des athlètes africains pourraient participer à l'épreuve, après une journée de polémiques provoquées par sa décision initiale de n'inviter que des Européens.
"Après avoir lancé une provocation qui a atteint sa cible et attiré une grande attention sur un thème éthique fondamental, nous allons inviter des athlètes africains, contrairement à ce qui avait été annoncé", a déclaré Fabio Carini, organisateur de la course, dans un communiqué transmis aux agences italiennes.
Peu auparavant, la Fédération italienne d'athlétisme avait annoncé l'ouverture d'une enquête autour de ce semi-marathon prévu le 5 mai et de la décision des organisateurs de n'inviter que des Européens au nom du refus de "l'exploitation" des athlètes africains.
"La Fédération italienne d'athlétisme annonce que ses instances ont immédiatement ouvert une enquête visant à examiner les faits et les éventuelles violations de ses normes et règlements commises par des clubs affiliés ou des licenciés", précisait ce communiqué.
Cité samedi matin par le quotidien La Repubblica, M. Carini expliquait son choix initial de ne pas inviter de coureurs africains par sa volonté de "marquer le coup afin que soient prises des mesures permettant de réglementer ce qui est actuellement un commerce d'athlètes africains de grande valeur, qui sont purement et simplement exploités".
"Je reconnais que nous aurions dû soulever le problème de façon différente et avec un timing différent et c'est ce que nous ferons. Je regrette les réactions provoquées par cette décision et je présente mes excuses à ceux qui se sont honnêtement sentis offensés", a déclaré M. Carini dans son communiqué de samedi soir.
En même temps que la Fédération d'athlétisme, le secrétaire d'Etat Giancarlo Giorgetti (Ligue, extrême-droite), chargé des sports au sein du gouvernement, avait également annoncé qu'il comptait "ouvrir une enquête".
Le vice-Premier ministre Luigi Di Maio (Mouvement 5 étoiles, antisystème) avait de son côté estimé que même s'il était "juste de combattre l'exploitation des coureurs africains", "ce n'est pas comme ça qu'il faut le faire".
"Ce n'est pas en les excluant d'une course qu'on va combattre ce problème. Au contraire, c'est comme ça qu'on aggrave les problèmes et cette histoire telle qu'elle ressort actuellement frise la folie", a encore déclaré M. Di Maio.
Plus tôt dans la journée, la députée européenne Isabella De Monte (Parti démocrate, centre-gauche), candidate à sa réélection dans la circonscription nord-est de l'Italie, avait déjà dénoncé une "épuration par le sport" et avait parlé d'une décision "grave et indigne".

​Enquête sur une photo présumée du corps d'Emiliano Sala sur les réseaux sociaux
La police anglaise a ouvert une enquête sur une photo présumée du corps du footballeur argentin Emiliano Sala, repêché en février après sa mort tragique dans un accident d'avion, a-t-on appris dimanche.
"Nous avons pris connaissance d'une photo, présentée comme celle du corps de M. Sala, qui a été partagée sur les réseaux sociaux", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police du Dorset. "Nous enquêtons sur cet incident".
"Nous sommes dégoûtés que quelqu'un ait pu faire ça", a aussi confié ce porte-parole. "C'est clairement un moment très difficile pour la famille de M. Sala et ils ne devraient pas avoir à endurer de douleur supplémentaire, douleur que cet acte honteux va forcément causer".
La famille Sala est en deuil après la disparition d'Emiliano, joueur du FC Nantes transféré à Cardiff en janvier. C'est lors de son voyage vers la ville galloise que l'Argentin est décédé dans le crash de son avion, qui s'est abîmé dans la Manche le 21 janvier.
Son corps avait été retrouvé plus de deux semaines après la disparition de l'appareil, à 67 mètres de profondeur. L'attaquant avait 28 ans.
Son père, Horacio, a également succombé vendredi dernier à une crise cardiaque chez lui à Progreso, en Argentine. Il était âgé de 58 ans.

Driss Lachguar : Il faut dès à présent se pencher sur la réforme des lois électorales pour en corriger les dysfonctionnements

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Driss Lachguar : Il faut dès à présent se pencher sur la réforme des lois électorales pour en corriger les dysfonctionnements
«Nous, au sein de l’USFP, nous posons des questions pour développer notre démocratie et nous essayons d’y apporter les réponses adéquates». Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a ainsi défendu durant son passage samedi dernier sur Télé Maroc, la vision du parti de la Rose concernant les réformes politiques destinées à remédier à plusieurs dysfonctionnements dans les domaines politique et social.
Même si les élections ne vont avoir lieu qu’en 2021, le Premier secrétaire de l’USFP estime néanmoins qu’il faut dès maintenant se pencher sur la réforme des lois électorales pour en corriger certains dysfonctionnements. 
«Ce qui menace les institutions et entrave la production d’élites intègres et jeunes, c’est l’exploitation de la charité au cours des élections par certaines parties bien connues», a-t-il affirmé, ajoutant que «l’Etat doit assumer ses responsabilités pour mettre fin à ce phénomène qui menace la démocratie dans notre pays, et ce en mettant en place les lois idoines ».
Dans ce sens, il a défendu le retour au scrutin uninominal pour faire face à des phénomènes dénaturant la démocratie marocaine comme l’achat des voix et l’exploitation de la charité à des fins électoralistes. «Nous avions défendu le scrutin par liste sous le gouvernement El Youssoufi pour lutter contre la corruption et l’achat des voix. Malheureusement, nous n’avons pas pu mettre fin à ce phénomène. Nous avons même constaté que des mouvements de protestation ont secoué les villes où certains partis ont raflé d’importants sièges durant les élections. Ces mouvements de protestation ont montré que ces partis n’ont pas joué leur rôle dans l’encadrement des citoyens». Selon lui, ces protestations ont attesté du recul de la fonction de médiation des partis politiques entre le citoyen et l’Etat. C’est pour cette raison qu’il a insisté sur le fait que «cette fonction de médiation ne peut être renforcée que par le retour au scrutin uninominal».
Le dirigeant ittihadi a également réitéré sa vision concernant la révision de l’article 47 de la Constitution qui stipule entre autres que « le Roi nomme le chef du gouvernement au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des représentants, et au vu de leurs résultats». «L’expérience constitutionnelle de 2011 a dévoilé l’existence de plusieurs dysfonctionnements dans la pratique», a-t-il souligné.
«Le vrai démocrate est celui qui sait tirer les leçons de l’expérience démocratique dans le monde», a lancé le dirigeant ittihadi à tous ceux qui prétendent que ceux qui défendent la révision de cet article ont peur que le PJD arrive en tête lors des prochaines échéances électorales.
Il a, par ailleurs, affirmé que l’expérience a montré que la révision ne doit pas seulement se limiter à cet article. «Jai personnellement appelé à engager un dialogue sérieux à propos des dysfonctionnements apparus lors de la mise en application de la Constitution 2011. Et l’un de ces dysfonctionnements est que notre pays est resté paralysé pendant des mois, car le parti qui est arrivé en  tête des élections n’a pas pu constituer une majorité gouvernementale». Et le dirigeant ittihadi de marteler : «Le pays ne peut pas rester paralysé et sans gouvernement pendant plusieurs mois à cause des caprices d’une seule personne». Selon Driss Lachguar, il faut dépasser l’interprétation étriquée de cet article. «En toute responsabilité, il faut charger le parti arrivé en tête des élections de former le gouvernement, mais à condition de fixer un délai pour cela». Et de préciser : «Je propose d’ajouter la disposition suivante à l’article 47 : si la personnalité chargée de cette mission a échoué, il faut charger une autre personnalité de former le gouvernement. Le Maroc est un pays de la diversité et du multipartisme et non pas le pays du parti unique». 
Concernant le volet social, Driss Lachguar a souligné que «depuis l’intronisation de S.M Mohammed VI, le Maroc a lancé plusieurs grands projets concernant l’économie et les infrastructures (autoroutes,  ports, CHU, électrification rurale …). En 2008, nous avons constaté qu’il y avait des dysfonctionnements sociaux sur lesquels il fallait se pencher. D’où l’appel à la mise en place d’un nouveau modèle de développement. Durant la prochaine décennie, il faudra œuvrer à corriger ces dysfonctionnements sociaux ». 
Concernant le bilan du gouvernement actuel, le Premier secrétaire de l’USFP a affirmé qu’«il a rempli sa mission et même plus», ajoutant qu’il «a dépassé la logique du non», faisant ainsi allusion à l’attitude de l’ancien chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, qui avait dit non à l’augmentation des salaires, à la création de postes d’emploi, à la Caisse de compensation. «Toutes les atteintes au pouvoir d’achat des citoyens (sous l’ancien gouvernement) ont été corrigées par l’actuel.  A titre d’exemple, la loi de  Finances 2019 a dépassé celles qui l’ont précédée en termes de création de postes de travail». 
Driss Lachguar a, par ailleurs, mis en relief le rôle joué par les ministres ittihadis dans le gouvernement actuel (Mohamed Benabdelkader, Abdelkrim Benatiq et Rqia Derham). Dans ce sens, il a souligné que les lois concernant « la décentralisation et la déconcentration sont restées dans les tiroirs durant des décennies alors que S.M le Roi avait appelé à leur mise en place. Et l’on voit aujourd’hui que toutes ces lois ont été adoptées».
 

Soirée en demi-teinte pour le Wydad

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Malgré la victoire, le but encaissé par les hommes de Benzarti pourrait peser lourd dans la balance lors du match retour
Soirée en demi-teinte pour le Wydad
Il ne faut jamais mourir de certitudes avec ces Wydadis. Ni quand ils sont brillants, ni quand ils sont décevants. Dans les grandes histoires, demain est un autre jour, mais pour le WAC, c’est la minute suivante qui est une autre histoire et bouleverse les perspectives. Vendredi soir, sur la pelouse du Complexe Moulay Abdellah, le Wydad a été brillant, intense, dangereux, par moments, et puis il s’est liquéfié, mais il est revenu dans le match pour le gagner (2-1), parce qu’il avait plus de talent que son adversaire, le Mamelodi Sundowns, parce que la fatigue a gagné les hommes de Pitso Mosimane et a désorganisé leur bloc, et parce que c’est un peu le sens de la saison des Rouge et Blanc, eux qui reviennent par la fenêtre quand on les aurait jurés à la porte. Et réciproquement. 
Sur cette équipe du WAC, on peut professer tout et son contraire. On peut estimer qu’il faut avoir un manque de culture tactique flagrant pour se faire contrer avant, pendant et après l’ouverture du score, suite à une belle séquence collective conclue par Saidi (25’). Et on peut souligner le caractère de fer d’une équipe ayant encaissé un but à domicile qui pèsera lourd, et qui aura refusé le match nul jusqu’au bout. 
Par moments, le WAC a été déstructuré  
Plusieurs fois, le Wydad a failli permettre aux Sud-Africains de se sentir plus forts sur leur terre qu’ils ne le sont maintenant. Mais c’est finalement lui qui maintient quelque peu la pression sur son adversaire, en attendant la seconde manche qui s’annonce sulfureuse à Pretoria. Les protégés de Benzarti ont clairement le droit de nourrir des regrets majeurs : l’occasion de faire le break ratée par Babatunde (30’), et la défense en zone sur le corner à l’origine de l’égalisation sud-africaine (42’). Sans oublier le montant trouvé par Haddad (82’). Avant cela, les Rouge et Blanc avaient su maintenir sous pression leurs opposants, pendant les 10 premières minutes du match, en se créant des occasions sur corners (4’, 6’). 
Cela dit, la défense du Wydad aura remis ceux que l’on surnomme modestement « The Brazilians Bafana » à l’endroit, à cause d’une structure devenue bancale et un bloc qui s’est délité à souhait. Le repli défensif plus que déficient de ses joueurs offensifs a rendu fou de colère Benzarti, tout comme il aura permis aux attaquants adverses de profiter de grand boulevards dans les couloirs, avant (11’) l’ouverture du score, lorsque Maboe a trouvé le poteau droit de Taghnaouti, et aussi après, sur le but égalisateur, qui ressemble à une auto-flagellation dans les règles de l’art. Les défenseurs du WAC sont collectivement coupables d’oubli et de lâcheté dans le marquage, et individuellement, Comara a aussi sa place dans le box des accusés, après avoir dévissé son dégagement et remis en jeu Ngcongca dans la foulée. 
Ce n’est pas la première fois de la saison que le WAC se liquéfie sous la contrariété. Et pendant un long moment, surtout en première mi-temps, il a fallu faire le constat d’une équipe qui ne savait pas ce qu’elle devait faire. Quand il a fallu faire un choix, Saidi et ses coéquipiers ont choisi de jouer l’attaque à outrance, après avoir pris l’avantage. En conséquence, le spectre du sabordage à grande échelle a plané dans l’air jusqu’à l’égalisation de Mamelodi Sundowns. Ce qui a changé la soirée ? C’est l’erreur de main du gardien sud-africain sur une demi-volée de Haddad. En second rideau, Badii Aouk ne s’est pas fait prier pour loger le ballon dans les filets, dès le retour des vestiaires (47’). Ce qui aurait pu changer la soirée ? Le coaching de Benzarti, si Okechukwu n’avait pas ridiculeusement manqué le ballon sur une offrande de la défense adverse au bout du bout (94’). 
Pour le WAC, reste une question en suspens. Et maintenant ? Et maintenant personne n’en sait rien pour l’instant. On ne sait pas si les Rouge et Blanc iront à Pretoria avec un esprit conquérant, ou bien iront-ils avec un esprit plus prudent. C’est un peu le problème et la définition même du Wydad cette saison. On ne sait jamais avec quel état d’esprit il va aborder un match de Ligue des champions. 
 

​Le Raja de Béni Mellal accompagne la Renaissance de Zemamra dans l’élite
Le Raja de Béni Mellal s'est imposé face à l’AS Salé par 2 buts à 1, en match de la 30è et dernière journée du Botola D2, accompagnant ainsi, en première division, la Renaissance de Zemamra, promue une journée avant.
N’ayant besoin que d’un seul petit point dans sa course finale avec l’Olympique Dcheira, le RBM n’a pas fait les choses à moitié. Il a arraché le deuxième billet en jeu en bouclant la saison sur une belle victoire, qui lui permet de rejoindre la RCAZ en tête du classement avec un total de 53 points. De quoi donner confiance aux joueurs mellalis pour bien aborder la saison prochaine et oublier la désillusion de la dernière journée de la saison passée.
Suite à la victoire du RBM, l’Olympique Dcheira a vu son "rêve de la remontée" s’évaporer, en dépit de sa victoire (3-0) face au Widad Témara.
En bas du classement, la Jeunesse El Massira et la Jeunesse Kasbat Tadla avaient déjà dit adieu à le Botola D2. 

19 migrants irréguliers périssent dans un accident de la circulation

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19 migrants irréguliers périssent dans un accident de la circulation
Que ce soit en mer ou en terre ferme, les drames de la migration se suivent de plus belle. Pas plus tard que samedi dernier, un accident sur la route secondaire reliant Saïdia et Nador a causé le décès de 19 candidats à l’immigration irrégulière et fait 17 blessés dont des cas graves. Le drame est survenu après la chute du véhicule les transportant dans un canal d’irrigation au niveau de la commune Laâtamna (province de Berkane).
« Il s’agit d’une fourgonnette transportant 56 personnes dont 10 femmes. L’accident a eu lieu le matin entre 7H00 et 8H00 », nous a indiqué Hassan Ammari, activiste à Alarm Phone. 
Najib Bachiri, président de l’Association environnement et l’Homme, nous a indiqué, de son côté, que le dernier bilan de l’accident est de 19 décès dont une femme. 12 corps ont été transportés vers la morgue de Berkane, 6 vers Saïdia et 3 personnes ont été transportées vers le CHU d’Oujda. «L’une d’entre elles est décédée. Les autres, dont une femme enceinte, sont dans un état critique », nous a précisé Hassan Ammari.  Et d’ajouter : « Le bilan aurait été plus lourd si le chauffeur de la fourgonnette n’avait pas ouvert la portière arrière du véhicule avant de prendre la fuite».    
Selon Najib Bachiri, il s’agit bien de candidats à la migration irrégulière dont la grande majorité est composée d’Ivoiriens. « Il y a également des Maliens et des Congolais. Ils sont venus, pour la plupart, de Casablanca. L’un d’entre eux est venu d’Agadir. On a recueilli des témoignages de femmes affirmant qu’elles ont laissé leurs enfants chez des amis à Casablanca », nous a-t-il révélé. Et de poursuivre : « Leur destination était probablement Saïdia ou l’une des plages proches de la région et ce n’était donc pas Nador comme le laissent entendre certaines dépêches d’agence. Le fait qu’ils portaient tous des gilets de sauvetage atteste qu’ils étaient proches de leur point d’arrivée et Nador ne peut l’être puisque la distance entre les deux villes est longue. Ceci d’autant plus que cette route dispose d’un point de contrôle de la Gendarmerie Royale non loin de la localité de Ras El Ma».   Hassan Ammari soutient la même hypothèse. Pour lui, cette fourgonnette a choisi cette route secondaire pour fuir les contrôles. 
Pourtant, Najib Bachiri impute la responsabilité de cet accident au Bureau régional d’investissement agricole qui n’a pas jugé utile et urgent de mettre des garde-fous  pour prévenir les risques de chute sur la route secondaire où se trouve le canal d’irrigation en question.  « Le canal est invisible puisqu’il est situé sur un virage. Le chauffeur de la fourgonnette a probablement été surpris par l’existence de ce canal et sa manoeuvre impromptue a fait chavirer la fourgonnette. Ce n’est d’ailleurs pas le premier accident du genre survenu en cet endroit».  
Pour Hassan Ammari, les décès des candidats à la migration irrégulière sont récurrents sur la route côtière. « Souvent, il y a une ou deux victimes. Mais, c’est la première fois qu’un accident avec un tel bilan se produit ». En fait, les routes terrestres empruntées par les migrants sont aussi meurtrières que le passage par la mer Méditerranée. Un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) daté de 2018 a recensé 1.386 décès sur le continent africain, contre 2.242 en mer faisant de l’Afrique le continent, de loin, le plus meurtrier pour cette catégorie de population. Des chiffres qui restent, cependant, selon l’OIM, incomplets et largement sous-estimés. Une sous-évaluation qui trouve son explication  dans le manque de sources de remontées d’informations faute de sources officielles sur la mortalité durant la migration.
L’OIM a indiqué, en outre, que le nombre de morts sur le continent a décru ces deux dernières années, s’établissant en retrait par rapport aux 1.800 victimes de cette route terrestre en 2016, a rapporté le journal Le Monde.
Hassan Ammari estime à ce propos que le drame de Berkane révèle un changement de tactique chez les candidats à la migration. «Auparavant, ce furent les villes de Tanger, Nador et Al Hoceima qui constituaient les points de regroupement de ces candidats avant un éventuel départ vers l’Europe, mais avec l’accroissement des contrôles et la politique de l’éloignement vers le Sud du Maroc ou dans certains villes à l’intérieur du pays, tout a changé », nous a-t-il déclaré. Et de poursuivre que « les réseaux de trafic d’êtres humains ont certainement intégré cette nouvelle donne dans leur manière d’agir et tentent aujourd’hui de récupérer les personnes qui ont été refoulées vers le Sud. En fait, ce n’est pas par hasard que 56 personnes portant des gilets de sauvetage se soient trouvées entassées dans un véhicule de 15 places. Des passeurs ont tout organisé ». 
Notre interlocuteur nous a souligné que l’accident en question est un effet pervers de l’approche sécuritaire de la question de la migration irrégulière au niveau du Nord du Maroc qui oblige les migrants, du fait d’une chasse accrue,  à inventer d’autres manières pour aller vers l’Europe au risque d’y perdre la vie.            
Pour élucider les circonstances de cet accident, une enquête a été ouverte par les autorités compétentes sous la supervision du Parquet compétent. Elle vise également à examiner les ramifications de l’organisation de cette tentative d’immigration irrégulière. Le ministère de l’Intérieur a indiqué à ce propos que les investigations étaient en cours pour arrêter le conducteur du véhicule qui est en fuite.
 

Le Barça sacré champion d’Espagne

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Le Barça sacré  champion d’Espagne
Le FC Barcelone confisque la Liga! Vainqueur de Levante 1-0 grâce à l'inévitable Lionel Messi, le Barça a décroché samedi son 26e titre de champion d'Espagne, le huitième en onze ans, et prolongé l'ère triomphale initiée avec l'Argentin, sacré pour la dixième fois.
Pour la 35e journée, Messi était remplaçant au Camp Nou en prévision du choc européen de mercredi contre Liverpool. Lancé à la pause, le quintuple Ballon d'Or a décanté la rencontre d'un tir croisé (62e), permettant au Barça de conserver son titre et lançant son club vers un possible triplé Championnat-Coupe-Ligue des champions, comme en 2009 et 2015.

De son côté, Le club de Rennes a remporté la Coupe de France, samedi au stade de France, en disposant aux tirs au but du Paris Saint-Germain, quadruple tenant du titre.
Rapidement menés 2 à 0, après deux magnifiques buts de Daniel Alves (13e) et Neymar (22e), les Bretons ont réagi en fin de première période grâce à un but contre-son-camp de Presnel Kimpembe (40e). 
Les hommes de Julien Stéphan ont profité d'un corner pour égaliser grâce à une tête de Mexer (66e), en seconde période. 
Aucun but n'a ensuite été marqué entre les deux équipes et le sort de la rencontre a été décidé aux tirs au but: après cinq tentatives réussies de chaque côté, Ismaïla Sarr a inscrit son tir au but, et poussé Christopher Nkunku, à la faute, permettant à Rennes de s'imposer 6 à 5.
Cette victoire met fin à 48 ans de disette pour le club de Rennes, dont le dernier trophée, remporté en 1971, était justement une Coupe de France.

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Botola D1

Le Difaâ d’El Jadida s’est imposé à domicile face au Moghreb de Tétouan (2-0), samedi en match de la 26è journée du Botola Maroc Telecom D1 de football.
Les deux réalisations doukkalies ont été l’œuvre de Saimon Msuva, auteur d’un doublé (64è, 73è).
Grâce à cette victoire, le DHJ rejoint le Hassania d’Agadir, l’Ittihad de Tanger et l’Olympic de Safi à la 3è place avec 36 points, alors que le MAT occupe la 14è position avec 25 unités.
Comptant pour la même journée, le Chabab Rif Al Hoceima et le Mouloudia d'Oujda ont fait match nul (1-1) tandis que la rencontre entre l’Olympique de Khouribga et  l’Olympic de Safi a connu un festival de buts et s’est soldée sur le score de quatre buts partout.

Sacre marocain 
en beach-volley


La sélection marocaine masculine de beach-volley a remporté, samedi à Abuja, le championnat d'Afrique des nations seniors (Nigeria 2019) de la discipline.
Les volleyeurs nationaux, qui avaient déjà assuré leur qualification pour le Mondial 2019, prévu à Hambourg en Allemagne, ont battu en finale leurs homologues du Rwanda sur le score de deux sets à zéro (21-16 et 21-18).
Il s'agit de la deuxième consécration sur la scène africaine de la sélection marocaine, conduite par l'ex-international Rachid Bouchdouk, après son sacre en 2017.
A noter que l’équipe nationale n'a concédé aucun set lors de cette compétition. 
En match de classement pour la 3ème place, le Mozambique a battu la Sierra Leone (2-0). 

Trophée Hassan II 
de golf


Le Sud-Africain Erik Van Rooyen s’est illustré et a occupé le fauteuil de leader du 46è Trophée Hassan II de golf, à l'issue de la 3è et avant-dernière journée, disputée samedi.
Avec un (-8) au total, Van Rooyen, 7è lors de la deuxième journée (-3), a devancé l’Espagnol Jorge Campillo (-7) et l’Américain Sean Crocker (-6).
La concurrence pour le titre de cette édition s'annonçait déjà très rude, surtout après la sortie prématurée dès la deuxième journée du tenant du titre français Alexander Levy.
Le 46e Trophée Hassan II et la 25è Coupe Lalla Meryem, qui se tiennent du 22 au 28 avril au mythique Royal golf Dar-Essalam sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI, sont devenus des rendez-vous incontournables pour les férus de la petite balle blanche.


Stars de la même famille : Shirley MacLaine et Warren Beatty

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Stars de la même famille : Shirley MacLaine et Warren Beatty
Le talent se transmet facilement dans cette famille, comme le prouvent ces deux lauréats des Oscars. Shirley MacLaine et Warren Beatty sont frère et sœur.

 

Le Royaume fait figure de précurseur en matière de financements verts en Afrique

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Le Royaume fait figure de précurseur en matière de financements verts en Afrique
La finance verte est promise à un bel avenir au Maroc. C'est le message à retenir de la conférence-débat organisée récemment par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc (Britcham)  à Casablanca et dont la thématique portait sur la « Green Finance : où en est le financement de la croissance verte au Maroc ? ».
Avec 4 milliards de dirhams levés à travers des green bonds depuis 2016, le Royaume fait figure de précurseur en matière de financements verts en Afrique, ont souligné les intervenants, notant que l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a joué un rôle central dans la promotion de ce type de financement au Maroc et sur le continent africain.
En effet, « nous avons anticipé les premières émissions aussi bien de green bonds que de social bonds en produisant des guides instituant un cadre clair, précis et aux meilleurs standards internationaux qui ont permis d’accompagner efficacement le lancement de ce nouveau segment de marché », a déclaré la présidente de l'Autorité, Nezha Hayat.
« L’approche flexible et innovante que nous avons suivie a permis non seulement de mettre en place ces nouveaux instruments mais a également positionné le Maroc comme une référence et un leader en Afrique dans le domaine » a-t-elle ajouté avant de souhaiter voir prochainement d'autres entreprises marocaines sauter le pas.
Il est à souligner que les deux sociétés pionnières dans la finance verte étaient présentes à cette conférence-débat. Une première.
MASEN, à travers Tarik Hamane, le directeur du Pôle développement et le Groupe Al Omrane représenté par son président du Directoire, Badre Kanouni ont témoigné des « avantages » et « opportunités » à être passé par ce type de financement.
L'Agence marocaine pour l’énergie durable a, en effet, était la première à émettre une obligation verte. 1,5 milliard de dirhams avait été levé en 2016. « Une expérience enrichissante qui nous a pris une année pour constituer notre dossier », a précisé Tarik Hamane en mettant en avant un gain moyen d'environ 20% par rapport à une opération de financement classique. « D'autres émissions seront faites par MASEN », a-t-il assuré.
De son côté, Badre Kanouni a insisté sur l'impact de l'émission d'un milliard de dirhams d'obligations vertes et sociales effectué par son groupe en novembre 2018. « Des logements sociaux sont aujourd'hui entièrement pensés pour réduire la facture énergétique. D'autres projets sont en cours ». Une cellule innovation, recherche & développement vient même de voir le jour au sein du Groupe Al Omrane. « Nous espérons que d'autres acteurs dans l'immobilier emprunteront le chemin de la finance verte », a-t-il déclaré tout en rappelant que l'émission du groupe a été souscrite 8,2 fois.
L'AMMC et les deux premiers émetteurs marocains – l'un de green et l'autre de social bonds - se sont dits confiants de voir d'autres acteurs prochainement passer par la finance verte. Au-delà d'une nécessité pour le climat, il s'agit d'un investissement prometteur, ont-ils soutenu.

L'Ajax, le coffre à pépites qui peut faire sauter les banques

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L'Ajax, le coffre à pépites qui peut faire sauter les banques
Un recrutement malin, combiné à un centre de formation d'excellence, a permis à l'Ajax Amsterdam de réaliser un miracle sportif et financier : son effectif est valorisé à près d'un demi-milliard d'euros grâce à son épopée européenne... soit environ cinq fois le budget du club.
Deux ans après Monaco, la barre des 350 millions d'euros de ventes sera-t-elle dépassée par l'Ajax ? A l'été 2017, l'ASM, qui avait également atteint à la surprise générale les demi-finales de Ligue des champions, avait réalisé de nombreuses plus-values sur les transferts de Kylian Mbappé au PSG (180 M EUR), ou encore Bernardo Silva et Benjamin Mendy à Manchester City (50 M EUR et 57,5 M EUR).
L'effectif amstellodamois est valorisé à 420 millions d'euros, selon le site spécialisé Transfermarkt. De quoi pousser les dirigeants à imiter cet été leurs homologues monégasques ? "Nous voulons conserver cette équipe mais nous connaissons le pouvoir financier des grands clubs", a admis Edwin van der Sar, directeur général de l'Ajax.
Revue d'un effectif, qui aiguise l'appétit des plus grands cadors du continent.
Arrivé à l'âge de 9 ans, Matthijs de Ligt est un pur produit de l'académie ajacide. Devenu capitaine le plus jeune de l'histoire de son équipe à 19 ans, le talentueux défenseur, qui a inscrit le but de la qualification en demies contre la Juventus (2-1), possède l'une des plus grosses cotes sur le marché à son poste.
L'international néerlandais, aussi rugueux dans les duels que propre dans la relance, vaut environ 70 millions d'euros. La deuxième plus grosse valeur marchande du club. Le FC Barcelone, le Real Madrid, ou encore le PSG sont sur les rangs pour l'accueillir, selon la presse.
André Onana, gardien de but formé au FC Barcelone, est tout aussi convoité. Le portier camerounais, âgé de 23 ans et dont le prix de vente est estimé à 35 M EUR, ne devrait toutefois pas partir. Il vient de prolonger son contrat à l'Ajax jusqu'en 2022.
Les latéraux Noussaïr Mazraoui (21 ans) et Nicolas Tagliafico (26 ans) sont respectivement valorisés à 12 et 25 M EUR.
Avec Frenkie de Jong (21 ans), l'Ajax a déjà réalisé la vente la plus chère de l'histoire du Championnat des Pays-Bas. Le Barça, l'autre club de cœur du mythique Johan Cruyff, a scellé l'arrivée cet été du prometteur milieu néerlandais en versant 75 millions d'euros (plus 11 millions de bonus). Au nez et à la barbe de plusieurs grosses écuries.
Donny van de Beek (22 ans), moins dans la lumière que son compère du milieu de terrain malgré un match époustouflant au Juventus Stadium, apparaît comme une "bonne affaire" avec une cote estimée seulement à 25 M EUR. Bonne pioche à suivre pour le PSG ?
En cas de départ de son duo de métronomes, les dirigeants ajacides peuvent déjà compter sur de nouvelles pépites prêtes à prendre leurs places : Jurgen Ekkelenkamp, 19 ans, ou encore Ryan Gravenberch, plus jeune joueur de l'histoire à évoluer en équipe première, à 16 ans et 130 jours, lors de ses débuts en pro l'automne dernier.
Technique, créativité, vitesse : trois mots pour décrire le trident d'attaque de l'Ajax Amsterdam, le plus prolifique d'Europe avec déjà 160 buts inscrits cette saison. Hakim Ziyech (26 ans), David Neres (23 ans) et Dusan Tadic (30 ans) n'ont pourtant pas été formés au clubs.
Mieux, ils ont été recrutés respectivement en 2016, 2017 et 2018, pour moins d'une trentaine de millions d'euros. Aujourd'hui, leur valeur cumulée a presque triplé !
Si les trois attaquants ne partiront pas tous en même temps, le club d'Amsterdam a déjà un réservoir de buteurs prêt à l'emploi avec Klaas-Jan Huntelaar (35 ans), le vétéran de l'équipe, et surtout Kasper Dolberg (21 ans).
Déjà dans les radars des plus grands clubs européens depuis l'épopée en finale de Ligue Europa en 2017, le talentueux danois est valorisé à 22 M EUR. A l'Ajax, même les remplaçants sont attractifs !

Ligue des champions
Demi-finale aller

20h00 : Tottenham-Ajax

Un collectif civil algérien appelle à sortir du cadre de la Constitution

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Un collectif civil algérien appelle à sortir du cadre de la Constitution
Un collectif issu de la société civile algérienne a appelé dimanche à "sortir du cadre de la Constitution", estimant que le processus d'intérim mis en place depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika était "mort-né".
Après avoir obtenu le 2 avril la démission du chef de l'Etat, les manifestants continuent de manifester chaque vendredi pour marquer leur défiance envers Abdelkader Bensalah, apparatchik de 77 ans devenu président par intérim dans le cadre d'un processus constitutionnel.
Rassemblées depuis mars au sein du "Collectif de la société civile algérienne pour une transition démocratique et pacifique", 28 ONG et associations ont tenu leur première réunion nationale samedi.
"L'intérim constitutionnel instauré le 2 avril sous l'impulsion de l'état-major de l'armée est un processus mort-né", ont-elles estimé dans une déclaration reçue dimanche par l'AFP et signée par les 28 membres du collectif.
En conséquence, "la sortie du cadre prétendu de la Constitution s'impose naturellement pour aller à la rencontre des nouveaux acteurs de la scène publique", ont-elles affirmé.
Elles ont aussi appelé à un "dialogue" entre "le pouvoir politique et l'ensemble des acteurs" de la société civile afin de trouver une "feuille de route finale de la transition".
En attendant, il "ne peut pas y avoir d'élection présidentielle le 4 juillet prochain", comme prévu par la Constitution.
La transition politique doit être "apaisée", a souligné auprès de l'AFP Cherifa Kheddar, présidente de l'Association Djazairouna ("Notre Algérie") et membre du collectif.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), le Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique ou encore le Syndicat national autonome des personnels de l'Administration publique, font aussi partie de ce collectif.
Des manifestations massives appellent chaque vendredi à la fin du "système" qui tient le pouvoir en Algérie. Déclenchées le 22 février, elles ont provoqué la chute d'Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans.
Les manifestants algériens s'opposent notamment à la tenue d'un scrutin le 4 juillet, estimant que le pouvoir d'intérim, dont les représentants sont d'anciens proches de M. Bouteflika, ne peut garantir une élection libre et équitable.
Une rencontre convoquée le 22 avril par M. Bensalah pour préparer l'élection a ainsi été boycottée par la majorité des partis politiques ainsi que l'ensemble des syndicats et des groupes de la société civile proches du mouvement de contestation du pouvoir.

Des blessés dans une manifestation pour un meilleur accès à l'eau potable
Treize personnes ont été blessées dimanche dans une commune de l'est de l'Algérie par des tirs de chevrotine lors d'une manifestation organisée devant une usine de mise en bouteille d'eau minérale pour réclamer l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable, selon l'agence de presse officielle APS.
Des dizaines de manifestants étaient réunis devant l'usine Youkous à Hammamet lorsque l'un des propriétaires a tenté de les disperser en tirant à l'aide d'un fusil de chasse, faisant 13 blessés, ont indiqué les services de sûreté de la wilaya (préfecture) de Tébessa, cités par APS.
Les 13 blessés ont été transportés à l'hôpital de Hammamet et la police est intervenue, selon la même source.
Les manifestants ont incendié des pneus et un camion de vente d'eau devant l'usine, a-t-on ajouté.

Le Raja accroché par le FUS

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Le Raja accroché par le FUS
Le Raja de Casablanca a fait match nul, à domicile, face au FUS de Rabat, dimanche en match de la 26è journée du Botola Maroc Telecom D1 de football, disputé au stade Père Jégo.
Après ce nul, le Raja se maintient en position de dauphin avec 48 points, à cinq longueurs du WAC qui affrontera l'AS FAR pour le compte de cette même journée.
Le FUS rejoint, quant à lui, l’équipe militaire et Rapide Oued Zem à la 11è position avec 30 unités.
Dans l’autre match disputé dimanche, l’Ittihad de Tanger s’est imposé à domicile face au Youssoufia de Berrechid sur le court score de 1 à 0. L’unique réalisation de la rencontre a été inscrite sur penalty à la 9è minute par Mehdi Neghmi.
Cette victoire permet à l’IRT de s’emparer provisoirement de la 3è place avec 39 points, alors que le CAYB stagne à la 7è position avec 35 unités.

Les sciences politiques sous la loupe à la FSJES de Mohammedia

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Les sciences politiques sous la loupe à la FSJES de Mohammedia
«Questions de science politique : approches théoriques», l’ouvrage de Said Khomri, chef du département du droit public à la FSJES de Mohammedia, a été honoré par la cinquième édition du  Printemps du livre de la FSJES de Mohammedia  à l’occasion d’une cérémonie de signature accompagnée d’une lecture critique effectuée par les professeurs Abderrahim El Allam et Najib Mouhtadi.
Pour Abderrahim El Allam, professeur des sciences politiques à ladite FSJES, ce livre met en relief  la connexion entre les sciences politiques et les autres sciences.  
Les concepts d’Etat, de l’idéologie, des régimes et des acteurs politiques, a-t-il ajouté, ont été clairement décortiqués par cet ouvrage qu’il a qualifié de manuel qui vient enrichir la bibliothèque universitaire qui manque de ce genre de publications.
Selon Abderraim El Allam, tout chercheur en sciences politiques et sociales doit traiter son sujet avec objectivité loin des stéréotypes et des idées reçues.
Pour Najib Mouhtadi, président du Laboratoire des études politiques et de gouvernance territoriale, le livre de Said Khomri, n’a rien d’un manuel. Bien au contraire. Se situant entre la philosophie et la sociologie politique, il est le fruit d’une recherche et d’un exercice de réflexion théorique sur les grandes questions de sciences politiques.
Les médias, la communication, les notions de pouvoir politique et de démocratie, sont autant de questions pointues qui ont été abordées par Said Khomri dans le cadre d’un retraçage des grandes mutations qu’ont connues les sciences sociales, a-t-il tenu à préciser.
Pour le président du Laboratoire des études politiques et de gouvernance territoriale,  ce livre offre le plaisir d’une balade synchronisée entre les notions phares des sciences politiques, tels le développement  politique, les structures politiques et la communication politique.
Pour Said Khomri, professeur des sciences politiques et coordonnateur du master des sciences politiques et de communication politique à la FSJES de Mohammedia, l’ouvrage en question est une lecture dans un domaine  scientifique, certes jeune, mais épineux et très lié à d’autres sciences telles que la sociologie et l’économie. C’est un retour aux fondements théoriques soigneusement consignés dans les œuvres  des théoriciens fondateurs et des rénovateurs.
Said Khomri a donc appelé les étudiants-chercheurs   à s'inspirer de ces méthodes, outils et approches afin de s’approprier  les clés requises pour mieux identifier, comprendre et expliquer les phénomènes politiques.
Cet ouvrage traite, selon l’auteur, de problématiques intimement liées aux sciences politiques comme l’Etat, le développement politique, le pouvoir politique, les partis politiques, entre autres.
Said Khomri a, par ailleurs, déploré la médiocrité des budgets affectés à la recherche sur le terrain. Il a, à cet effet, appelé à la mise en place de moyens matériels et logistiques requis pour la restitution des leçons pratiques dédiées aux étudiants-chercheurs.
C’est une publication  de l’Association marocaine des sciences politiques. Le livre  essaie de rompre avec des «sujets/clichés» fruits d’une nouvelle  tendance qui favorise le travail de (recherche) sur des thèmes préconçus sans se référer aux fondements théoriques et aux normes méthodologiques.
Sciences politiques et personnels politiques ont tout deux été également à l’honneur lors de la cinquième édition du « Printemps du livre » organisé par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Mohammedia du 23 au 26 avril 2019.
Mohammed Elyazghi et  Mohamed Bensaid Ait Idder, deux mémoires vivantes de  l’histoire  politique contemporaine marocaine, sont allés à la rencontre des professeurs, chercheurs et étudiants  de la Faculté qui a servi de toile de fond pour une reprise nostalgique, objective et critique des grandes mutations qu’a connues la vie politique marocaine.
Deux rencontres mémorables qui marqueront les esprits des jeunes étudiantes et étudiants qui ont  découvert, pour la première fois, à quoi ressemble un vrai leader politique.

Le Sahara au centre de la transformation économique mondiale

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Le Sahara au centre de la transformation économique mondiale
Sur le plan économique, les déserts (y compris le Sahara) sont depuis des décennies un incubateur d'énergies non-renouvelables et de matières premières (en particulier la révolution pétrolière). Les préoccupations de durabilité et de gouvernance ont suscité de nombreuses questions pertinentes qui ont conduit à repenser le processus de développement au niveau mondial, en raison de sa dépendance étroite de la transformation énergétique, et passer des énergies non-renouvelables aux énergies renouvelables, propres et plus efficientes. En effet, un désert ou un Sahara est un territoire riche en opportunités économiques non traditionnelles. De manière étonnante et contrairement à tous les stéréotypes sur ce territoire, les déserts seront au cœur des solutions alternatives et innovantes qui façonneront la transition économique mondiale vers de nouveaux modèles économiques plus durables.
A titre d’exemple, les déserts se sont révélés être le lieu idéal pour résoudre le problème chronique de la crise énergétique, ce qui contribuera significativement à neutraliser son fardeau,  trop lourd sur les factures, à la fois des pays et des ménages, car l’efficacité des énergies renouvelables réduirait considérablement le prix et augmenterait ainsi le pouvoir d’achat des consommateurs, le niveau décroissant de ce dernier commence à menacer la paix sociale dans plusieurs endroits au monde, en raison du coût élevé des combustibles fossiles.
Partant du fait que les plus grands déserts du monde se situent en Afrique et de la configuration géographique prometteuse de ce continent, un effort collectif considérable en faveur de la réhabilitation économique du désert est requis de toute urgence, afin de renforcer la logistique du commerce international, l'économie (bleue) océanique et les mégaprojets structurants de l'Afrique. En effet, la richesse côtière du désert suggère une éventuelle coopération internationale pour améliorer son économie bleue, en optimisant la chaîne logistique, étant donné que la logistique est l'un des plus grands défis dans de si vastes déserts.
Aussi l’ENCG de Dakhla a-t-elle organisé en partenariat avec le conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab et à travers une association de chercheurs, universitaires et cadres sahraouis, la deuxième édition de son Congrès international de l’économie du Sahara, sous le thème «Les déserts au centre de la transformation économique mondiale ».
La finalité de ce congrès est d’être une plateforme scientifique et pluridisciplinaire sur l'économie et le développement du désert, afin de contribuer efficacement à la bonne gouvernance et au développement durable des régions désertiques, en suscitant des rencontres entre toutes les parties prenantes à l’échelle mondiale,  en vue de favoriser la coopération et le partenariat entre les pays désertiques.
Ont pris part à cette édition des représentants de pays  d’Afrique, du Golfe, des Etats-Unis, de Chine, d'Australie…, pour plancher sur la création d’un environnement propice aux échanges d’expériences, d’expertises et d’innovations autour des thèmes relevant de l’économie du désert, tels que l'industrie du tourisme et du voyage, de l’agriculture, des énergies renouvelables, des matières premières, des transports et la logistique, de l'économie (bleue) océanique, de la technologie, de l'économie du sport et des loisirs, du patrimoine culturel et immatériel, de la nature et de l'environnement…
Les débats se sont axés principalement sur des thèmes liés au management, à la gouvernance et aux enjeux de la durabilité, aux déserts (Sahara) et à la transformation économique mondiale, aux énergies renouvelables et à la transformation énergétique, à l’économie du sport et des loisirs, à l’économie (bleue) océanique, à l’entrepreneuriat culturel et à la gestion du patrimoine matériel et immatériel, au marketing et à l’innovation, à l’économie du savoir et au capital humain, à la finance et au système financier, à l’économie verte, à l’économie circulaire et au développement responsable, à la coopération internationale et à la logistique du commerce, à la rationalisation des ressources naturelles, à l’économie numérique, à l’intelligence économique, à l’industrie du tourisme, du voyage et de l'accueil, aux politiques publiques et au développement régional, ainsi qu’à l’investissement public/privé et au climat des affaires.
A la clôture des travaux de cette édition qualifiée de réussie,  les participants se sont donné rendez-vous pour la troisième édition qui aura lieu, dans un an  à Dakhla.


La FRMBB sous l’ère du provisoire

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La FRMBB sous l’ère du provisoire
Le couperet est enfin tombé, après plusieurs mois d'atermoiements et de tergiversations, pour instruire un dossier fastidieux et très chaud que tous les sportifs en général et les basketteurs en particulier ont suivi, vu la stature et la popularité de la grosse balle orange nationale.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports a mis fin au suspense qui avait jusque-là entouré l'affaire du bras de fer entre les équipes de basket-ball, à savoir le WAC, l'ASE, le MAS, l'IRT et l'Ouatia de Tan Tan, d'une part, et la FRMBB, d'autre part.
Après plusieurs tentatives d’amorcer un dialogue, le ministère de la Jeunesse et des Sports a enfin tranché, en se basant sur le rapport final du cabinet d'audit qui n'a pas validé les comptes de la FRMBB et la mise en demeure adressée le 2 avril au bureau fédéral, laquelle est restée sans suite après le délai imparti de 21 jours. En effet, il a été décidé de mettre en place un comité provisoire dans le but de gérer les affaires du basketball national et d’assurer la poursuite des activités sportives de la Fédération, l'amendement des statuts, le recensement des clubs et leurs affiliations, leur accompagnement pour l'obtention de leur habilitation par le ministère de tutelle, l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire pour harmoniser les statuts de la FRMBB avec ceux de la loi 30-09 et par la suite procéder à la tenue d'une assemblée générale ordinaire pour élire un nouveau comité directeur.
Pour ce faire, le ministère de la Jeunesse et des Sports a instauré un comité provisoire composé de cinq membres, à savoir : Abdelmajid Boura, président de la commission, Adnane Bouziane, vice-président, Isaad Moustakim, secrétaire général, Hajjar Kandoussi, trésorier et Ikram Jamad conseiller.
Ce comité provisoire nommé par le MJS est bien rodé à ce type d'opérations. Il est investi des pleins pouvoirs pour entamer incessamment sa mission dans les locaux du comité directeur sis au siège du Centre national de basket-ball, Complexe Moulay Abdellah, Rabat.
A noter qu’une lettre, à titre d'information, a été adressée par le ministère de la Jeunesse et des Sports au président et au secrétaire général de FIBA-Afrique.

Pluie de buts à Khouribga

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Pluie de buts à Khouribga
Dans un derby phosphatier et pour le compte de la 26ème journée du Botola Pro Maroc Telecom, l’Olympique Club de  Khouribga a croisé le fer, samedi après-midi, au Complexe OCP, avec l’Olympic Club de Safi. Le match qui a tenu toutes ses promesses, s’est soldé par un match nul, quatre buts partout.
Les locaux  n'ont  pas attendu longtemps pour ouvrir le score. En effet, après trois minutes de jeu, Hajhouj a surpris tout le monde en marquant  le premier but. Ce but a chamboulé les cartes du coach Hicham Dmii et déstabilisé le onze mesfioui devenu prenable. Ainsi, l’OCK accentue la pression sur son adversaire qui encaisse un deuxième but, signé par le même joueur, Hajhouj (22’). Il a fallu attendre la 35’ pour que le club safiot se rebiffe, attaque en force. Ainsi, El Morabit pénètre dans la surface de réparation, accule la défense à commettre une bourde qui profite à Koffi Boua qui bat imparablement Lahouasli. Les Khouribguis se cantonnent en défense et laissent les hommes de Dmii prendre l’initiative, erreur monumentale, puisque ces derniers égalisent à la 44’ par le biais de Koffi.
En seconde période, les locaux se portent à l’attaque et réussissent à inscrire le troisième but par  Hajhouj (57’).  Mais, une minute après, Sabbar remet les pendules à l’heure.
Trois minutes après l’égalisation, Hajhouj, l’homme du match, aurait pu faire  mouche si ce n’était le poteau qui a suppléé le gardien Majid. A la 77’, le maestro incontestable de l’OCK, Mouaatani, s’infiltre en pleine surface de réparation et sert Hachadi en position idéale, ce dernier ne laisse aucune chance au portier Majid qu’il envoie chercher le cuir du fond des filets pour la quatrième fois.
Au moment où tout le monde pensait que le match allait se terminer par la victoire des poulains de Taoussi, Kamal Ait El Hajj, anéantit le rêve khouribgui d’un tir puissant,  et égalise pour les siens (90’).
Suite à ce résultat, l’Olympique Club de Khouribga compte 32 points au compteur, tandis que  l’OCS  en a 36.

A Azemmour, des Journées culturelles sous le signe du renouveau

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A Azemmour, des Journées culturelles sous le signe du renouveau
La ville d'Azemmour a vibré, ce week-end, au rythme de ses Journées culturelles, qui ont allié littérature, arts plastiques, artisanat et musique, à l'initiative du Rotary Club Estevanico. Une action qui se tient dans la continuité des efforts de renouveau mettant à contribution de nombreuses personnalités marocaines et étrangères éprises du charmes de la cité de l’embouchure d'Oum Errabiâ, où le Rotary Estevanico est né, souligne son président Fayçal Benhadou, notant que c'est aussi une manière de participer "sérieusement et passionnément à la renaissance de la ville". Entre culture, exposition de tableaux et patrimoine musical national, en passant par le social et le caritatif, Azemmour s'est offerte pendant deux journées dans ses plus belles parures au public. Le menu culturel concocté à cette occasion a mobilisé deux enfants de la région, figures de proue de la littérature et de l’art plastique de la ville. Il s'agit respectivement de Fouad Laroui et Abdellah Dibaji. Intervenant à l'occasion d'une conférence-dédicace, organisée à la Maison de l'artisan, après une fructueuse communication sur l'art marocain moderne, Fouad Laroui, cet ingénieur de formation, professeur universitaire à Amsterdam, s'est révélé aussi un grand passionné de peinture et d’œuvres d'art. Il plaide pour une «éducation du regard» afin d’apprendre à apprécier l’art contemporain quand il devient leçon de vie. «Pour voir Dibaji, il faut peut-être savoir. Il faut avoir l’œil chargé d’histoire et de culture. Un regard neuf, ça ne veut rien dire, il y a de la cécité et beaucoup d’aveuglement devant cette prétention, ce culte de la tabula rasa. Eduquons-le, ce regard... ». L'écrivain marocain a en fin de son exposé présenté son ouvrage "Dieu, les Mathématiques, la Folie". Il s'agit d'une courte mais brillante incursion dans l'histoire et la philosophie des mathématiques, où l'auteur met en scène des personnalités étonnantes aux destins fulgurants, parfois tragiques, toujours passionnants, s'est réjoui de déduire Laroui dans une déclaration à la MAP. L'exposition de l'artiste peintre Abdellah Dibaji a, quant à elle, connu un engouement remarquable de la part des visiteurs. Près de 40 tableaux majestueusement exposés dégageant une note musicale/visuelle. "Mes œuvres sont fondées sur une gestualité remarquable et un sens du détail. Cependant, la composition n’est pas basée seulement sur le mouvement et la couleur, mais également sur la recherche avec une grande sensibilité'', a-t-il expliqué. Devant ses toiles, le spectateur a toute la liberté d’imaginer, de deviner, de voyager dans l’itinéraire d’une ville urbaine ou dans la campagne. L'art artisanal n'était pas en reste. Parallèlement à ces activités, une exposition d'art artisanal de la ville d'Azemmour abritant à travers la participation d'une dizaine de coopératives et d'associations, des métiers en voie de disparition, à savoir Draz (tissage du tapis rural), le Barchmane (couture traditionnelle), la broderie traditionnelle, mais aussi de la menuiserie d'art marqueterie, sculpture sur bois fin, ainsi que l'art de décoration et de céramique. L'action caritative organisée, samedi, dans la soirée sur toile de fond de musique du Malhoune et d'Andalousie au profit d'un établissement scolaire, est la cerise sur le gâteau de ces Journées culturelles. Une soirée à laquelle ont pris part de nombreux mécènes et personnalités généreuses et soucieuses du bien-être des enfants scolarisés.

L’ONIGT pour une mise à niveau multipolaire

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L’ONIGT pour une mise à niveau multipolaire
Les ingénieurs géomètres-topographes sont « des acteurs privilégiés de terrain qui agissent sur la structure où se déploie la vie citoyenne, le territoire »,  a déclaré dernièrement le président de l’Ordre national des ingénieurs géomètres topographes (ONIGT), Khalid Yousfi.
S’exprimant lors d’un conclave qui a réuni récemment à Rabat les membres de l’Ordre des diverses régions du Royaume, ce dernier a estimé que « c’est en cela que la visibilité doit être un atout, de bout en bout de l’exercice professionnel des IGT ».
A noter que cette rencontre, organisée en journée nationale sous le signe « Impulser l’excellence à la profession », a coïncidé avec le mi-mandat de l’actuel Conseil national et l’année du 25ème anniversaire de création de l’ONIGT. Elle visait à partager les informations et les préoccupations de la profession au regard de l’évolution qui impacte son environnement.
Ainsi, lors des différents ateliers ayant ponctué ladite journée, les ingénieurs géomètres topographes ont passé en revue ce qui a été réalisé dans ce segment essentiel de la vie territoriale nationale, « afin de tirer les enseignements nécessaires en vue de l’excellence attendue d’une profession en aval et en amont du développement humain durable du Maroc moderne », a-t-on souligné dans un communiqué.
Signalons également que la tenue de cette journée a été sanctionnée par l’adoption de plusieurs recommandations fondatrices d’une nouvelle ère de l’ingénieur géomètre topographe du Maroc.
En effet, à l’issue de ce conclave, il a été recommandé de désigner, à l’adresse des IGT, l’administration de tutelle de la profession ainsi qu’un conseiller juridique au niveau des Conseils régionaux de l’ONIGT.
Les participants ont en outre recommandé d’amender de manière circonspecte tous les aspects disciplinaires de la profession, de la prise de décision à leur publication et communication officielle, de mettre en place un système d’arbitrage entre les IGT agissant dans les secteurs publics et privés et de fixer un modèle de référence pour les honoraires.
Autre recommandation : l’impératif de fonder l’appréciation des appels d’offres à la lumière du Guide référentiel des honoraires établi par l’ONIGT, tout en veillant à ce que les termes de référence soient établis en concertation avec celui-ci.
Sur ce même sujet, les participants ont estimé que l’action doit inclure le contrôle de qualité des prestations réalisées par les IGT, tout en veillant à créer un Observatoire fixant la grille tarifaire de celles-ci. Ils ont appelé, en outre, à tenir compte des normes et des procédures des prestations topographiques établies par l’ONIGT et de procéder à la classification des cabinets d’IGT privés.
Soulignons que la journée a été structurée en trois temps cardinaux. Le premier a été consacré à trois thèmes liés organiquement : l’apport du Code des devoirs professionnels, les modèles économiques d’évaluation des honoraires et l’état d’avancement du Plan d’action 2017-2020.
L’occasion de rappeler que le Code des devoirs professionnels et le modèle économique d’évaluation des honoraires applicable à ce métier revêtent une importance capitale, tant en termes de normalisation que de transparence.
Organisé sous forme d’ateliers, le deuxième temps a mis sous la loupe la réforme de la loi 30-93 consacrée à l’organisation de la profession, le projet de décret des marchés relatif aux prestations topographiques et la création de la fondation des œuvres sociales de l’ONIGT.
Les participants ont ainsi fait « l’état des lieux de la profession, dans ses acquis et attentes, tout en se projetant dans l’avenir d’un exercice de l’ingénierie topographique en phase à la fois avec les aspirations citoyennes et les obligations des praticiens du foncier ».
Quant au troisième temps, celui de la séance de clôture, il a été marqué par l’adoption d’un ensemble de recommandations susmentionnées.
« L’ambition manifeste qui nous lie, est de donner aux ingénieurs géomètres topographes du Maroc les moyens normatifs, techniques et moraux pour qu’ils se sentent investis d’une mission de salubrité publique », a souligné Khalid Yousfi. Et de rappeler aux uns et aux autres que « notre métier est ancré dans l’espace de vie de la communauté marocaine dans son ensemble et, en tant que tels, nous participons tous au bien-être collectif de notre
 société ».

En cordial hommage, cher Mohcine

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En cordial hommage, cher Mohcine
Affabulateur, trop enthousiaste, un peu fou, albatros « voyageur ailé » (chez Baudelaire), cygne mourant (chez Apollinaire), le faucon magique (chez Khatibi) …Le poète a souvent été chassé, maudit, haï et pourtant que n’a pas dit ce poète qui n’a pas été redit dans tous les autres champs ?

Mohcine Akhrif est décédé le dimanche 21 avril alors qu’il participait à une rencontre littéraire au Salon du livre de Tétouan. La traduction d’un de ses poèmes en français ainsi que le texte ci-dessous est un hommage au poète, à la littérature, à la vie.

Que n’a pas dit ce poète ?

“Il n’y a rien que je ne peux cacher
C’est pourquoi je mourrai dans un espace ouvert.
Je ferai la rencontre de la mort sans secrets,
Et sans pannes dans l’âme qui auraient besoin d’être réparées aux derniers soupirs de la vie.
Je n’ai rien fait qui me fera honte.
Durant mon vécu, j’ai cherché les raisons de la joie.
Je les ai cherchées comme cherche le feu la dernière brindille au moment même où il finit de dévorer la forêt.
Je n’ai rien à cacher.
Mon cœur est malade et ne peut se trahir dans la flatterie.
Mon sang est d’une pureté qui ne peut tolérer de porter une infime bulle de mensonge.
C’est pourquoi je suis resté toute ma vie en bas de l’échelle,  
Echelle que je soutiens pourtant pour ceux qui la gravissent.
Je suis un pauvre sans troupeau,
J’ai passé ma vie à effeuiller mes mots avec mon bâton sur les nuages de la poésie,
Que j’assemble et éparpille.
C’est pourquoi, mon ami, tu pensais que je méritais une autre vie,
Pour peu qu’elle soit amendée, exempte de douleur et gratifiante de joie”

Poème de Mohcine Akhrif  De son recueil «Rééducation des rêves débridés», Traduit de l’arabe par Soumia Mejtia

Parfois, il nous arrive de ne plus pouvoir nous situer par rapport à la vie, à l’existence. Nous sommes alors pris dans une sorte de brume existentielle où l’espace-temps est d’une fragilité déconcertante. Dimanche 21 avril 2019, le champ littéraire marocain s’était happé dans cette brume. Un poète est parti, Mohcine Akhrif nous a quittés d’une manière brutale. La nouvelle est tombée, effroi et stupeur devant cette tragédie.
Que s’est-il passé ?
Puis-je aussi dire ou me demander pourquoi Mohcine est décédé dans pareilles conditions ?
Parler du Maktoub tout en le réfutant dans la mesure où il ne faut pas s’arrêter à ce point, car d’autres parlent d’un homicide involontaire, le mal aurait été fait par défaut de prévoyance ou de précaution, par inconscience et par irresponsabilité. L’affaire doit être tirée au clair, même si cela ne ramènera pas le défunt à la vie. Rien n’est définitif dans la vie, rien, ni un mauvais livre, ni une parole déplacée, ni un rendez-vous manqué, ni un amour malheureux. Rien n’est définitif, finalement.
C’est pour cela qu’il faut protéger la vie, aimer les gens, lire les écrivains, ne pas juger leurs œuvres. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise littérature, il y a des gens qui écrivent. Et depuis le XIXème siècle, comme le rappelle Jacques Rancière, ils écrivent sans maître.

Un autre poète maudit, mais cette fois-ci par inadvertance. Maudit micro. Ce soir, les anges pleurent dans le ciel. Et nous ne sommes juste que quelques-uns à voir.

Quel départ cher poète !

Départ que tu avais prédit en disant : « C’est pourquoi je mourrai dans un espace ouvert. ». Comme si Abdelatif Laâbi avait aussi écrit pour toi dans son poème Le poète ne fait que passer :

« Je m’en irai
Avec ce siècle où j’ai mal vécu
Sans même m’offrir
Le luxe du désespoir  
                                                                  
Je m’en irai
Sage et ignorant  
Doux amer
Sans dire adieu. »

On dit souvent qu’il faut parler de la vie du défunt non pas de sa mort, mais que savons-nous de toi ?Quelqu’un, quelque part, à propos de toi, a écrit : « Je ne connaissais pas cet homme, aujourd'hui j'ai pensé à lui toute la journée. Sur le net, il n'y a rien - du moins en français - en dehors de sa tragique disparition, rien sur ses poèmes, sur son œuvre, sur qui il a été et ce qu'il a pu représenter pour le champ littéraire marocain (hormis une référence à son nom dans les Eco pour un prix littéraire auquel il a été nominé). Peut-être y a-t-il des choses en arabe, des poèmes en ligne, des gens qui ont commenté sa poésie dans des chroniques rédigées en arabe de son vivant...
Entre hier matin et ce soir, sentiment d'une profonde solitude et d'une grande fatigue... cette disparition est d'une tristesse, ne peut être réduite au Mektoub et interpelle tous les écrivains partie prenante du monde littéraire... C'est l'un des nôtres qui est partie de cette façon, en occupant une place que nous avons tous occupée à un moment ou à un autre!».
Mais que savons-nous de toi ?
J’ai été chercher sur le web tes écrits, ta biographie : quel dénuement, quelle indigence avant ton départ ! Des choses en arabe, quasiment rien en français avant le 21 avril 2019.
Quand je pense au manquement que subissent les artistes chez nous par rapport à la consignation de leurs œuvres, à l’indexation totale de leur contribution littéraire, artistique, scientifique… en faveur de leur pays, je me demande amèrement : «Mais où réside réellement mon pays ?». Ta disparition possède certaines «affinités électives» avec le manque de communication destiné aux participants du prix Casa-Settat (la presse avait annoncé que l’on connaîtrait les lauréats lors du SIEL 2019, on a toujours rien), la violence et l'arbitraire du jeu d'intégration et d'exclusion des écrivains dans tels ou tels lieux culturels, les gens qui vous disent qu’ils vous inviteront et changent d’avis, sans même vous informer parfois, ce jeune écrivain qui est venu à son premier Salon du livre et a constaté sur le stand que son éditeur avait oublié de ramener ses livres, ce stand qui prend feu, cette faute d’orthographe sur le stand Maroc lors d’un salon de Paris. Cher Mohcine, tu incarnes le paroxysme de tout cela. Un maudit micro a mis fin à tes jours, à l’instar de la chanteuse française Barbara Weldens dont nous a parlé l’écrivain du Maroc Patrick Lowie, décédée de la même façon que toi, en plein air.
Poète, écrivain, peintre, architecte… Enfin, nous avons tous un fond artiste en nous,c’est ce qui fait justement la part humaine en nous. Cette part humaine, nous nous devons de la respecter, de la préserver, sinon nous n’aurons aucun mérite à demander joie à la vie, à sourire ou à rire avec cet autre qui fait partie de nous, car il est là, présent partout où nous allons même au plus profond de nous.

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