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Habib El Malki : L'art est un flambeau et un modèle pour la société

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Quelque 50 artistes de différentes générations ont pris part à la rencontre
Habib El Malki : L'art est un flambeau et un modèle pour la société
Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a reçu, mercredi à Rabat, une délégation de pionniers des arts dramatiques au Maroc, dans le cadre de l'initiative «Intégrité des pionniers», organisée par l'Association marocaine des professionnels des arts dramatiques. Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part quelque 50 artistes de différentes générations, Habib El Malki a tenu à saluer cette initiative, tout en exprimant sa fierté et celle de tous les membres de la Chambre des représentants, envers les artistes marocains et  «le rôle important qu’ils jouent en tant que pilier de la société, en plus d’être des représentants des valeurs marocaines».
Habib El Malki a également fait savoir que la Chambre des représentants est disposée à contribuer à la promotion de l'art marocain et à l’amélioration du statut des artistes en général et des pionniers en particulier, en reconnaissance de leurs efforts pour préserver l'identité et les valeurs culturelles et civilisationnelles de la société marocaine. Dans le même contexte, il a salué la loi sur le statut de l’artiste et des professions artistiques qui a été approuvée à l'unanimité par la Chambre des représentants en 2016, soulignant la nécessité urgente de l’application de son contenu au service de l’artiste marocain.
Par la même occasion, le président de la Chambre des représentants a mis en lumière la Haute sollicitude dont S.M le Roi entoure les arts et les artistes marocains et le souci du Souverain de consolider l'école d'art marocaine et de renforcer ses liens avec les racines culturelles de la société marocaine. Il a également souligné que "l'art est un flambeau et un modèle pour la société. Il est de ce fait l'un des fondements de l'éducation des générations futures".
Pour sa part, Massoud Bouhssin, président de l’Union nationale des professionnels des arts dramatiques, a souligné l’importance de la visite des artistes pionniers au Parlement, ce qui reflète «une belle reconnaissance de l’institution parlementaire au sein de laquelle la loi de l’artiste et des professions artistiques a été promulguée, proposition de loi émanant de la même institution, et qui a connu un consensus entre toutes les composantes,  majorité et opposition». Massoud Bouhssin a également présenté un aperçu de l’atelier sur la mise en œuvre de l’article 20 de ladite loi concernant la protection sociale des artistes. "Le groupe pionnier occupe une position privilégiée et nous travaillons avec tous les partenaires pour fournir un système de protection sociale adapté à cette catégorie", a-t-il conclu.


Le Sri Lanka paie le prix du sang pour ses querelles politiques

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Le Sri Lanka paie le prix du sang pour ses querelles politiques
L'impuissance du Sri Lanka à empêcher les attentats jihadistes du dimanche de Pâques qui ont fait 359 morts, les plus meurtriers au monde depuis le 11 septembre 2001, est partiellement imputable à la lutte de pouvoir à sa tête, selon les experts.
L'Etat sri-lankais a reconnu sa "défaillance" dans sa mission d'assurer la sécurité nationale, alors qu'il disposait d'informations préalables cruciales de la communauté du renseignement. Celles-ci indiquaient qu'un mouvement islamiste radical local s'apprêtait à commettre des attentats.
Mais ces informations sont arrivées dans un contexte de guerre ouverte entre le président Maithripala Sirisena et le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, chacun essayant de se débarrasser de l'autre en lui mettant tous les bâtons possibles dans les roues.
"Il y a clairement eu une défaillance de la communication de renseignements. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités car si l'information avait été transmise aux bonnes personnes, cela aurait pu permettre d'éviter ou minimiser" ces attaques, a concédé mercredi en conférence de presse le vice-ministre de la Défense, Ruwan Wijewardene.
Des kamikazes se sont fait exploser dimanche matin dans trois hôtels de luxe de la capitale Colombo et dans trois églises chrétiennes bondées qui célébraient la messe de Pâques, l'une à Colombo et les deux autres ailleurs dans le pays à Negombo et Batticaloa.
Les autorités attribuent ce bain de sang au groupe extrémiste local National Thowheeth Jama'ath (NTJ). L'organisation jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué ces attaques, publiant une vidéo de huit hommes lui faisant allégeance.
Les signaux étaient pourtant là.
Le 11 avril, le chef de la police du Sri Lanka a rédigé une note d'alerte indiquant que le NTJ préparait des attaques suicide contre des "églises emblématiques", en se fondant sur des éléments transmis par une agence de renseignement étrangère.
Le document a été transmis à plusieurs hauts responsables mais ni au Premier ministre ni au vice-ministre de la Défense.
Un manque de communication qui surprend peu les observateurs de la scène politique sri-lankaise, dominée depuis des mois par la lutte sourde entre les deux têtes de l'exécutif.
Alliés de circonstance il y a quatre ans pour déloger du pouvoir l'homme fort d'alors, Mahinda Rajapakse, les deux hommes aux personnalités antagonistes se sont depuis retournés l'un contre l'autre. Or il se trouve que le président Sirisena est aussi ministre de la Défense et de l'Intérieur.
"Dans le cadre de sa guerre en cours avec le Premier ministre, le président a essayé de l'affaiblir de nombreuses façons, y compris en prenant la police sous son contrôle", déclare Alan Keenan, spécialiste du Sri Lanka à l'International Crisis Group (ICG).
"Donc il est tout à fait possible que la police ne veuille pas partager d'informations avec les ministres qui ne sont pas alignés sur le président."
La rivalité entre les deux hommes avait éclaté au grand jour à l'automne dernier, lorsque le chef de l'Etat avait limogé le Premier ministre, déclenchant une grave crise politique.
Ranil Wickremesinghe s'était opposé à son renvoi, arguant que le geste était inconstitutionnel et qu'il détenait toujours la majorité parlementaire. Après sept semaines de rare chaos politique et bien des rebondissements, le président Sirisena avait été forcé, à contre-coeur, de réinvestir son concurrent.
Quelques heures après les attentats suicide, le chef de gouvernement a convoqué une réunion d'urgence avec les chefs des armées. Or ceux-ci ont refusé de s'y rendre, indiquant qu'ils ne répondaient qu'au président - qui était alors en vacances hors du Sri Lanka -, ont rapporté à l'AFP des sources gouvernementales.
Les responsables militaires n'ont finalement accepté de s'entretenir avec M. Wickremesinghe que lorsque celui-ci s'est présenté en personne à leur quartier général au ministère de la Défense.
Pour Paikiasothy Saravanamuttu, président du Centre for Policy Alternatives à Colombo, MM. Sirisena et Wickremesinghe ont laissé leur animosité mutuelle supplanter leur mission d'intérêt général.
"Mais à quoi jouent ces deux-là?", s'étonne-t-il.
"Le conseil national de sécurité ne s'est pas réuni en présence du Premier ministre et du vice-ministre de la Défense depuis quatre mois", indique-t-il.
"Les leaders sont là pour protéger le peuple et ont échoué à le faire. (...) (Des gens) ont payé de leur vie. C'est de la négligence criminelle", estime-t-il.
Mais les deux responsables ne sont pas les seuls à blâmer, pondère le commentateur politique Kusal Perera: les attentats représentent aussi un échec monumental de la police. D'autant plus que celle-ci connaissait le NTJ et son potentiel pour perpétrer des attaques, ayant saisi des explosifs et détonateurs lors d'un raid au mois de janvier.
"Est-ce que leur seul rôle est de collecter des informations, pas de questionner les suspects? Durant la guerre civile, ils n'attendaient jamais un ordre du président ou du Premier ministre pour arrêter des suspects et interroger des gens", souligne-t-il.
Pour l'expert de l'ICG Alan Keenan, "les Sri-Lankais ont tout à fait le droit d'être en colère mais le problème c'est qu'ils n'ont personne à mettre face à ses responsabilités".
"Vous avez un peuple terrifié, brisé, qui cherche un leadership et ne le trouve pas."

Divers Economie

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Divers Economie
Le dirham se déprécie face à l'euro
et vis-à-vis du dollar en mars


Le dirham s'est déprécié de 0,38% par rapport à l'euro et de 0,77% vis-à-vis du dollar américain en mars 2019, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière du mois d'avril 2019, Bank Al-Maghrib fait savoir qu'aucune séance d'adjudication n'a été tenue depuis avril 2018.
Au niveau du compartiment interbancaire, le volume des échanges de devises contre le dirham s'est établi en moyenne à 13 milliards de dirhams (MMDH) en mars dernier, en baisse de 15,1% comparativement à la moyenne observée sur les deux premiers mois de l’année, relève la même source.
Pour ce qui est des opérations des banques avec la clientèle, leurs volumes se sont situés en mars à 20,4 MMDH pour les achats au comptant et à 8,2 MMDH pour ceux à terme, contre 21,3 MMDH et 11,6 MMDH respectivement en moyenne entre janvier et février, indique BAM.
Parallèlement, les ventes au comptant ont porté sur un montant de 22 MMDH et celles à terme sur 2 MMDH, après des volumes respectifs de 22,5 MMDH et de 2,6 MMDH.
Dans ces conditions, la position nette de change des banques est passée de 2,5 MMDH à fin février à 4,6 MMDH à fin mars.

Participation du Maroc à la Foire de Paris

Le Maroc prend part à la 115ème édition de la Foire de Paris qui ouvrira ses portes samedi prochain à la porte de Versailles.
Créée en mars 1904 dans le sillage de l'Exposition universelle de 1900, la Foire de Paris est le plus grand salon généraliste d'Europe.
Le Maroc y sera représenté par la Maison de l’artisan en charge de la promotion de l’artisanat marocain sur les marchés nationaux et internationaux.
Des entreprises marocaines actives dans le domaine de l'artisanat, de la décoration et de la restauration participent également à cette grande Foire parisienne qui se poursuivra jusqu'au 8 mai prochain.
Avec 200.000 m2 d'exposition, la Foire de Paris accueille cette année quelque 1.700 exposants venus d'une quarantaine de pays, autour de trois secteurs: la maison, la restauration/alimentation et l'artisanat.
La foire sera marquée notamment par l’organisation du concours Lépine considéré comme le plus célèbre concours d'inventions au monde. Ce concours réunit, depuis 1901, les inventions les plus originales dans de nombreux domaines de la vie quotidienne.
La foire connaîtra également la remise du Grand prix de l'innovation dont la 14e édition récompensera la meilleure nouveauté smart home et électroménager.
L'an dernier, la Foire de Paris avait attiré près de 500.000 visiteurs. Elle avait généré un chiffre d'affaires de 222 millions d'euros en douze jours, selon les organisateurs.

Sauter le petit-déjeuner et manger tard peuvent empirer les problèmes cardiaques

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Sauter le petit-déjeuner et manger tard peuvent empirer les problèmes cardiaques
Sauter le petit déjeuner et manger juste avant de se coucher seraient de mauvaises habitudes qui risquent d'augmenter les risques de faire une crise cardiaque, selon une nouvelle étude publiée dans le European Journal of Preventive Cardiology. En effet, les personnes ayant ces deux habitudes ont quatre à cinq fois plus de risques de mourir d'une crise cardiaque, d'après les résultats.
Les chercheurs ont interrogé des patients qui ont subi de graves crises cardiaques, et ont trouvé que 58% d'entre eux sautaient le petit déjeuner, et que 51% d'entre eux mangeaient tard, alors que 41% d'entre eux combinaient ces deux mauvaises habitudes. L'auteur de l'étude, le docteur Marcos Minicucci, de la Sao Paolo State University, au Brésil, a expliqué que manger deux heures avant d'aller se coucher, et avoir un régime sain et varié au petit-déjeuner était essentiel pour éviter les pires complications après une crise cardiaque. « Un patient sur dix souffrant d'une grave crise cardiaque meurt dans l'année, et la nutrition est une façon plutôt peu onéreuse d'augmenter vos chances de survie. Un bon petit déjeuner est généralement composé de produits laitiers, de glucides, et de fruits. Il devrait comporter entre 15 et 35% des apports caloriques de la journée», explique-t-il.
L'étude incluait 113 patients âgés de 60 ans, dont 73% étaient des hommes. On leur a demandé quelles étaient leurs habitudes alimentaires. Sauter le petit-déjeuner était défini comme ne rien manger avant le déjeuner, tandis que manger tard était défini comme manger dans les deux heures avant le coucher. Selon le docteur Minicucci, ces mauvaises habitudes empêchent de se remettre correctement d'une crise cardiaque.

Rami Malek et Léa Seydoux au casting du prochain James Bond

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Rami Malek et Léa Seydoux au casting du prochain James Bond
L'Américain Rami Malek jouera le "méchant" et la Française Léa Seydoux la "James Bond girl" dans le 25ème  opus de 007 -au titre toujours inconnu- aux côtés de Daniel Craig, qui se glisse pour la cinquième fois dans le costume du célèbre espion britannique. Le casting a été révélé jeudi par le réalisateur américain Cary Fukunaga, au cours d'un événement retransmis en ligne à partir de la Jamaïque. C'est sur cette île des Caraïbes que 007 avait vu le jour, sous la plume du romancier britannique Ian Fleming qui y avait une villa. Léa Seydoux, qui avait joué dans "Spectre", le précédent volet de la série sorti en 2015, revient dans le rôle de la psychologue Madeleine Swann, fille de M. White, ennemi de Bond dans "Casino Royale" et "Quantum of Solace". "Je suis très contente d'être de retour et impatiente de commencer", a-t-elle déclaré.
De son côté, l'Américain d'origine égyptienne Rami Malek, qui a reçu cette année l'Oscar du meilleur acteur pour sa performance dans "Bohemian Rhapsody", a laissé entendre qu'il jouerait le méchant, promettant de "faire en sorte que M. Bond n'ait pas la tâche facile pour sa 25e mission". Rami Malek a confié à la chaîne américaine ABC vivre un rêve ces deux dernières années "en incarnant Freddie Mercury, en obtenant un Oscar et en étant dorénavant un méchant dans un film" James Bond. Dans ce nouvel opus, "Bond a quitté ses activités au sein des services secrets et profite enfin d'une vie tranquille en Jamaïque" mais "sa quiétude est vite interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l'aide", présente Universal Pictures dans un communiqué. L'agent devra reprendre du service pour porter secours à un scientifique retenu en otage, une mission qui "le mènera sur la trace d'un mystérieux méchant, armé d'une dangereuse nouvelle technologie".
Avant Léa Seydoux, plusieurs Françaises avaient charmé le célèbre agent secret, parmi lesquelles Carole Bouquet ("Rien que pour vos yeux"), Sophie Marceau ("Le monde ne suffit pas") et Eva Green ("Casino Royale"). Outre Léa Seydoux, revient aussi dans le prochain Bond la Britannique Naomie Harris qui incarne Miss Moneypenny, la fidèle assistante de "M", le patron de 007, joué par Ralph Fiennes. Ben Whishaw fait également son retour dans le rôle de "Q", un geek fan de chats qui dirige le laboratoire du MI6. Le jeune acteur franco-algérien Dali Benssalah rejoint aussi l'équipe du film. "Quand j'étais enfant, je rêvais d'être James Bond. Quand j'avais 20 ans c'était plutôt une blague... Et maintenant, me voilà", dit-il dans une vidéo publiée sur le compte Twitter du film.

Un total de 28 projets identifiés dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement du sport

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Un total de 28 projets identifiés dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement du sport
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami, a annoncé jeudi à Rabat que 28 projets ont été identifiés dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement du sport.
Ces projets portent notamment sur l'accompagnement des fédérations sportives en matière de conformité avec les dispositifs réglementaires et de promotion des disciplines sportives, l'activation de la Chambre d'arbitrage sportif, la création de l'agence nationale antidopage et du comité national paralympique marocain et l'accompagnement de la structuration du sport pour personnes handicapées, a précisé le ministre dans un exposé présenté devant le Conseil de gouvernement sur l'évaluation de la politique nationale dans le domaine sportif.
Il a passé en revue, dans ce sens, les principaux indicateurs relatifs à la politique suivie dans le domaine sportif durant 10 ans, depuis les assises nationales sur le sport, tenues en octobre 2008 à Skhirat et marquées par un message Royal adressé aux participants, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, dans un communiqué lu lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement.
Le message Royal a renfermé, a rappelé le ministre de la Jeunesse et des Sports, nombre de réformes et d'orientations, dont la nécessité "de trouver le modèle efficace pour assurer le développement cohérent et harmonieux du sport d'élite et du sport de masse, lesquels doivent bénéficier du même intérêt dans les politiques sportives nationales".
Il a relevé que la stratégie nationale du sport à l'horizon 2020 repose sur une vision de développement du sport sur la base de deux principaux piliers, le premier portant sur la consécration de la pratique sportive et de ses valeurs dans la vie quotidienne de tous, alors que le deuxième pilier consiste à faire du Maroc une terre de sport et une pépinière de champions.
Le ministre a évoqué dans son exposé six axes se rapportant à la gouvernance, aux infrastructures, à la formation, au financement, à la médecine sportive et au développement du sport.
Parmi les principaux indicateurs, figurent, a-t-il poursuivi, l'augmentation du nombre des licenciés sportifs dont l'effectif est passé de 263.000 en 2008/2009 à 337.000 selon les statistiques de 2016, alors que le nombre des encadrants a bondi de 10.000 à 33.400. De même, il a été procédé à la construction de 555 espaces sportifs pour le développement du sport de proximité et l'organisation des manifestations sportives, permettant de passer de 56 espaces en 2009 à 611 en 2017, en plus de 2.000 unités dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain.
La même tendance a été enregistrée en ce qui concerne les université sportives dont le nombre s'est élevé à 54 (contre 44 en 2008/2009), et les ligues sportives dont le nombre est passé à 154 (contre 138 en 2008/2009), tandis que le nombre des associations sportives a connu un bond qualitatif passant de 3.700 à 8.500.
Le ministre a indiqué, à ce propos, que six universités sportives ont adopté des statuts exemplaires, rappelant la création de la commission nationale de haut niveau ainsi que la poursuite des efforts de soutien aux infrastructures qui ont été couronnés par le partenariat pour la mise en place de 800 terrains de proximité, la restauration et la modernisation du Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat selon les critères internationaux, la modernisation des pistes d'athlétisme et la construction de salles de sport spécialisées.
Dans le domaine du développement du sport, il a été procédé à la signature de contrats pour la création du programme "Abtal Al Hay", le renforcement des écoles sportives, la création de la commission nationale de soutien au sport féminin, et l'intégration du développement du sport dans les clauses du contrat-objectifs signé entre le ministère et les universités.
S'agissant de la médecine sportive, le ministre a passé en revue nombre de mesures portant sur la création d'une section de la médecine sportive au sein des structures du ministère, le recrutement de cinq médecins de manière officielle, la publication de la loi 12-97 en date du 1 août 2017 au sujet de la lutte antidopage et qui autorise le contrôle des universités, en plus de la publication d'une décision ministérielle sur l'engagement légal à garantir la conservation du dossier médical.
Nonobstant ce bilan important, les objectifs tracés dans la stratégie n'ont pas encore été atteints, a fait remarquer le ministre.
Concernant les infrastructures, le ministre a annoncé qu'il sera procédé à l'exécution de programmes ayant trait à la construction de 800 terrains de proximité, la construction et la restauration des grands terrains, la création des infrastructures sportives conformément au plan directeur réalisé, la mise en place de critères unifiés pour la construction d'installations sportives de proximité, la création d'un réseau de pôles d'excellence intégrés, outre l'optimisation des procédures de gestion des installations sportives.

Le contrat faramineux de Beyoncé avec Netflix

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Le contrat faramineux de Beyoncé avec Netflix
Netflix a régalé les fans de Beyoncé avec «Homecoming». Ce documentaire, piloté par «Queen B» et sorti le 17 avril, plonge dans les coulisses de son concert au Festival Coachella en 2018 et dévoile l'intimité de la star. Il est le premier des trois projets que l'interprète de «If I were a boy» concocte avec la plateforme de streaming. Un juteux contrat qui aurait rapporté pas moins de 60 millions d'euros de dollars à la star de 37 ans, écrit «Variety». Rien que le documentaire «Homecoming» lui aurait permis d'empocher 20 millions de dollars.
La chaîne de «Game of Thrones» HBO était également en lice pour diffuser le film de l'épouse de Jay-Z -avec laquelle elle a déjà collaboré dans le passé- mais a été dépassée par Netflix qui a fait une offre pécuniaire à laquelle elle ne pouvait pas s'aligner, écrit le site Vulture.
Beyoncé occupait la troisième place des chanteuses les plus rémunérées en 2018 avec 60 millions de dollars de revenus selon «Forbes». Le magazine américain estimait cette année-là la fortune personnelle de la chanteuse à 355 millions de dollars.

SoorArt joue la pièce de théâtre “Hassan et Hassania” à Boured

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SoorArt joue la pièce de théâtre “Hassan et Hassania” à Boured
“Hassan et Hassania » est l’intitulé de la pièce de théâtre, inspirée d'une histoire de l'écrivain Abderrahman Ameziane, qui vient d’être donnée à la maison des jeunes de Boured, dans la province de Guercif, à l’initiative de la troupe SoorArt.
Un véritable engouement a prévalu dans la salle, bien que la journée ait été pluvieuse  ce 23 avril 2019. L’enthousiasme a gagné aussi bien la troupe que le public, venu nombreux assister à cet événement culturel rare dans ce village.
La pièce a été jouée en français dans un style moderne avec des projections, une voix off, de la musique d'ambiance, et le fair-play ainsi que le mouvement des deux acteurs, ce qui a émerveillé les spectateurs et mis de l’ambiance dans la salle.
Une disposition originale où les spectateurs étaient assis sur l'estrade  et quelques rangées devant la scène, une situation de mise en valeur des habitants de Boured  que le metteur en scène a tenu à honorer. Tout le monde aura une vue du balcon alors que les acteurs jouent sur le plateau, dans un changement de rôles et une prise de contact directe entre les uns et les autres. Finalement, tout le public a contribué à cette pièce participative.
Dans ce genre de représentation, l’on ne quitte pas à la fin du spectacle, puisqu’il y a encore la séance-débat et à Boured, l’on discute en langue amazighe, en présence du metteur en scène, Nasser Guenoune, du régisseur Adil Farhane, des deux comédiens Ayoub Rahmani et Nora Bounouas ainsi que la voix off de Latifa Pottier, venue spécialement de France, et l’initiateur de cette pièce Saad Ibn Talib.
Le débat n’a pas été sans recommandations, car il a été convenu avec le directeur de la maison des jeunes de réaménager les locaux de la crèche en l'équipant d’un nouveau matériel et la dotant d’un programme  préscolaire outre la formation d'éducatrices. Ce projet sera piloté par Nathalie Achaintre, animatrice et associative de France.


Suspense en haut et en bas du tableau du championnat

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Suspense en haut et en bas du tableau du championnat
La 26e journée du championnat national de football Maroc Telecom Pro 1 se déroulera  en cette fin de semaine et s’étalera jusqu’à jeudi prochain. Une journée déterminante aussi bien en haut qu’en bas du classement. Si la course au titre est relancée après la dernière victoire du Raja face au Hassania d’Agadir, six clubs sont concernés  par la relégation.
Ainsi, ce samedi à partir de 16h, le CRA reçoit le MCO au stade Mimoune El Arsi. Derniers au classement avec 22 points, les Hoceimis devront impérativement s’imposer lors de ce derby s’ils veulent garder encore l’espoir du maintien. Une mission plutôt difficile vu les mauvais résultats enregistrés dernièrement par le club et qui affectent le moral des joueurs.
A 16h également, l’OCK accueille l’OSC au Complexe sportif OCP dans un match pratiquement sans enjeu, puisque les deux équipes ont assuré leur maintien.
A 18h, le DHJ reçoit le MAT au stade El Abdi à El Jadida. Une rencontre importante pour le MAT qui risque gros en cas de défaite. 14èmes avec 25 unités au compteur, les Tétouanais ne sont pas à l’abri de la descente malgré les efforts déployés.
Pour ce qui est des matchs de dimanche, tous les regards seront braqués sur le stade Père Jégo où le Raja de Casablanca croisera le fer avec le FUS de Rabat à partir de 16h. Une rencontre déterminante pour les deux clubs. Les locaux qui espèrent encore remporter le titre après leur dernière victoire face au HUSA sont à six points du leader, tandis que les hommes de Regragui n’ont pas encore assuré leur maintien. Les Vert et Blanc partent favoris vu leurs prestations lors des derniers matchs, mais il faudrait tout de même se méfier des Fussistes qui pourraient créer la surprise.
A 18h, l’IRT reçoit le CAYB au Grand stade de Tanger. Un match équilibré entre deux formations qui occupent pratiquement la même place au classement avec un petit point d’avance pour les Tangérois.  Les deux équipes tenteront d’arracher le dernier billet qualificatif à une compétition africaine.
Lundi à 20h, le HUSA accueille le RCOZ au Grand stade d’Agadir, alors que la RSB affrontera le KACM mercredi 1er mai à 18h au stade municipal de Berkane et l’AS FAR croisera le fer avec le WAC jeudi au Complexe sportif Moulay Abdellah de Rabat.

Programme avec arbitres

Samedi
16h00 : CRA-MCO au stade Mimoun El Arsi à Al Hoceima (Yassin Bouslim)
16h00 : OCK-OCS au Complexe OCP à Khouribga (Youssef Haraoui)
18h00 : DHJ-MAT au stade El Abdi à El Jadida (Jalal Jiyed)
Dimanche
16h00 : RCA-FUS au stade Père Jégo à Casablanca (Adil Zourak)
18h00 : IRT-CAYB au Grand stade de Tanger (Hisham Tiyazi)
20h00 : HUSA-RCOZ au Grand stade d’Agadir (Mohamed Bellote)

Duel à distance entre le RBM et l’OD

L’ultime acte du championnat national de seconde division se déroulera ce samedi. Cette journée sera marquée par le duel à distance entre le RBM et l’OD, puisque l’un de ces deux clubs accompagnera le RCAZ dans la cour des grands.
Ci-dessous le programme de cette 30ème journée avec arbitres
Samedi à 16h00
JSM-RAC au terrain Cheikh Laghdaf à Laâyoune (Abderrahim Arrakhiz)
CAK-WAF au terrain municipal à Khénifra (Mohamed Lahouidri)
ASS-RBM au terrain Boubker Amer à Salé (Karim Sabri)
KAC-CRS au terrain municipal à Kénitra (Mohamed Rami)
RCAZ-CJBG au terrain Ahmed Chokri à Khémis Zmamra (Jamal Mimoumni)
JSKT-USK au terrain municipal à Kasbat Tadla (Moncef Zine Alaoui)
MAS-IZK au Complexe de Fès (Tariq Moutamani)
WST-OD au terrain municipal à Témara (Mustapha Kechaf)

 

Le Maroc prend à bras-le-corps le défi de l’inclusion financière

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Le Maroc prend à bras-le-corps le défi de l’inclusion financière
Le développement par le Maroc d'une stratégie nationale d'inclusion financière témoigne de la ferme détermination des autorités publiques et des acteurs du secteur financier à poursuivre leurs efforts pour relever le défi de l’inclusion financière des différents segments de la population, souligne, jeudi, Bank Al-Maghrib, dans une fiche d’information concernant l’inclusion financière des femmes.
Développée par le ministère de l’Economie et des Finances et Bank Al-Maghrib dans le cadre d’une approche participative associant les acteurs des secteurs public et privé, cette stratégie fixe parmi ses objectifs la réduction de l’écart entre les genres afin d’atteindre le niveau d’inclusion financière des pays comparables, relève la Banque centrale.
A cet effet, explique la même source, cette stratégie définit cinq axes, à savoir l'accélération du développement des modèles alternatifs, le renforcement du rôle des modèles "classiques" dans l'inclusion financière des groupes sous-desservis ou exclus, le renforcement des outils permettant de mieux appréhender le risque des populations exclues, la création des conditions d'un plus grand usage des produits financiers, et le pilotage de l'inclusion financière dans la durée, rapporte la MAP.
Bank Al-Maghrib note qu'en préparation de la mise en œuvre de cette stratégie, il a procédé au lancement d'un projet de recherche portant sur l’analyse du statut socioéconomique des femmes rurales au Maroc dans l’ambition de comprendre les conditions de vie de ces femmes, les barrières à leur autonomisation économique, leurs comportements financiers, leurs perceptions et ambitions quant à leur rôle dans la société.
Ce projet mettra à la disposition de Bank Al-Maghrib et de ses partenaires des informations pertinentes pour mieux orienter les travaux de la Stratégie nationale d’inclusion financière et des politiques sectorielles.
Mené avec l’assistance d’une université américaine, ce projet se déroule en deux phases. L'étape de l'étude exploratoire, lancée au cours du mois de février, couvre 7 régions du Maroc et vise à mettre en évidence les principaux facteurs définissant les différents profils des femmes rurales tout en identifiant les pistes à explorer pour une inclusion financière efficace en faveur de l’autonomisation économique de ce segment de la population, précise Bank Al-Maghrib.
La phase de l'enquête quantitative, fondée sur les résultats de la première tape, aura pour mission d’évaluer et mesurer, auprès d’un échantillon représentatif de la population, les différents aspects d’exclusion des femmes rurales, leur potentiel en termes de capacité et de motivation pour leur autonomisation économique ainsi que le les prérequis d’une inclusion financière efficace, ajoute la Banque centrale.
Evoquant les différentes initiatives prises par le Maroc pour accélérer l'inclusion financière des femmes, Bank Al-Maghrib cite notamment la mise en place d'une feuille de route nationale de l’alignement du secteur financier sur le développement durable qui a été développée en concertation avec les acteurs du secteur financier et sous la coordination de Bank Al-Maghrib.
Dans le cadre de cette feuille de route, le secteur financier s’est engagé à développer des programmes d’éducation financière adaptés aux besoins des femmes pour renforcer leurs capacités à prendre des décisions financières pour une utilisation responsable des services financiers, précise la même source, relevant que ce document met aussi l'accent sur l’importance de mettre en place des produits et des services centrés sur les besoins des femmes et femmes entrepreneures et porte un intérêt particulier au dispositif de suivi et évaluation et au rôle des institutions financières dans la collecte des données fiables compte tenu de la dimension genre.
Bank Al-Maghrib cite également "la Déclaration Maya", une des initiatives du réseau international de l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI) ayant pour objectif ultime de libérer le potentiel socioéconomique des populations exclues du système financier formel, rappelant à ce propos avoir pris dans ce cadre des engagements forts vis-à-vis de l’AFI et de ses membres pour faire face aux défis relatifs à l’inclusion financière des Marocains en général et des femmes en particuliers.
L'engagement de Bank Al-Maghrib, ajoute le document, a été honoré par l’AFI, à l’occasion de la 9ème édition du Forum mondial sur les politiques d'inclusion financière (GPF) tenu en 2017 à Sharm el Sheikh en Egypte, en attribuant à la Banque centrale du Maroc le prix du meilleur membre dans la mise en œuvre de ses engagements pris dans le cadre de la "Declaration Maya" reconnaissant ainsi ses efforts et ses réalisations en matière d’inclusion financière.

Gouvernement et syndicats loin de l’unanimité voulue

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Gouvernement et syndicats loin de l’unanimité voulue
Après des années de blocage, le gouvernement et les partenaires sociaux (trois syndicats, à savoir l’UMT, l’UGTM et l’UNTM et l’organisation patronale,  CGEM) ont signé jeudi un nouvel accord social.
S'étalant sur trois ans (2019-2021), cet accord repose sur sept axes fondamentaux, à savoir l'amélioration des revenus, l'institutionnalisation du dialogue social et la consolidation des mécanismes de règlement des litiges, le renforcement de la législation et des libertés syndicales, la protection sociale et des contrats de travail, la réforme du système de retraite, la concertation pour la mise en place d'une charte sociale et la poursuite du dialogue, indique une dépêche MAP.  
S'agissant de l'amélioration des revenus, l'accord stipule une augmentation générale des salaires des fonctionnaires des administrations publiques, des collectivités territoriales et des employés des institutions publiques à caractère administratif. Il s'agit d'une augmentation mensuelle de 500 dirhams nets pour les échelles 6, 7, 8, 9 et pour les échelons de 1 à 5 de l'échelle 10. Cette hausse consiste à verser 200 DH à partir du 1er mai 2019, 200 DH en janvier 2020 et 100 DH en janvier 2021.
Ce texte prévoit aussi une augmentation des allocations familiales de 100 DH pour chaque enfant dans la limite de trois enfants. Cette hausse sera versée à partir du 1er juillet 2019 pour les employés des secteurs public et privé.
Concernant l'institutionnalisation du dialogue social et le renforcement des mécanismes de règlement des litiges, il sera procédé, en vertu de cet accord tripartite, à la création de mécanismes permanents destinés à institutionnaliser et pérenniser le dialogue social, en l'occurrence la haute commission de concertation entre le gouvernement, les secrétaires généraux des trois centrales syndicales et le président de la CGEM, qui se réunit à l'invitation du chef du gouvernement, à son initiative ou sur proposition de l'une des parties prenantes pour examiner les grandes questions et orientations économiques et les décisions sociales à caractère national.
Cet axe prévoit également la création d'un comité national du dialogue social qui se réunira en deux sessions, la première en septembre/octobre pour débattre des grandes orientations du projet de loi de Finances pour l'année suivante, et la seconde en mars/avril pour évaluer et suivre les résultats du dialogue social, ainsi qu'un comité régional et provincial pour le dialogue social qui se réunira au moins deux fois par an, sous la présidence du wali, du gouverneur ou son représentant.
L'accord stipule ainsi la création d’un comité du secteur public chargé d’examiner les questions horizontales communes relatives au secteur public et d’un comité du secteur privé chargé d’examiner les questions liées au secteur privé.
Dans le même sillage, ledit accord souligne la nécessité de soutenir les dialogues sectoriels entre les syndicats, les départements gouvernementaux et les établissements publics concernés, de renforcer les mécanismes de médiation sociale pour régler les litiges du travail, d'encourager la conclusion des conventions collectives sectorielles, de consolider le rôle de contrôle des inspecteurs du travail et de régler les conflits du travail sur les plans territorial et sectoriel.
En matière de renforcement de la législation et des libertés syndicales, l'accord prévoit la révision de l'article 288 du Code pénal, la concertation avec l'ensemble des partenaires sociaux autour du projet de loi organique sur la grève, et ce avant sa mise en examen pour approbation par le Parlement, et le lancement d'une concertation entre les trois parties sur les questions relatives au Code du travail, selon une approche visant à concilier entre les besoins de l'entreprise, la lutte contre la vulnérabilité en matière d'emploi et la préservation des droits acquis des salariés.
Le texte met également l'accent sur la nécessité de davantage de concertations concernant la promotion des libertés syndicales et la loi relative aux syndicats et aux organisations professionnelles, ainsi que l'élaboration d'un cadre juridique dédié aux accidents de travail dans la fonction publique et la poursuite des concertations sur la révision du système de la fonction publique.
Quant à l'axe relatif à la protection sociale et les contrats de travail, l'accord vise la mise en place d'une stratégie nationale cohérente en matière de protection sociale, en concertation avec les partenaires socio-économiques, l'amélioration du système d'indemnisation pour perte d'emploi et la simplification de sa procédure, outre l'élaboration d'un décret fixant les départements et les situations extraordinaires permettant la conclusion d'un contrat de travail à durée déterminée (CDD) en concertation avec les partenaires socioéconomiques avant la fin de 2019.
L'accord prévoit aussi l'examen, au sein de la haute commission de concertation, des dispositions juridiques relatives au travail temporaire, afin de répondre aux besoins des entreprises et de garantir les droits fondamentaux des salariés.
En ce qui concerne la réforme du système de retraite, les parties ont convenu d’introduire le dossier des retraites dans le dialogue social et de lancer une réforme globale du système des retraites à travers la concertation sur la mise en place d'un système de pôles public-privé.
S'agissant de l'axe relatif à la concertation pour la mise en place d'une charte sociale, l'accord prévoit l'élaboration d’un document à même de réaliser la cohésion et la paix sociales et l'instauration des règles du dialogue social et des mécanismes juridiques et institutionnels dans le cadre d'une approche visant un développement socioéconomique équilibré.
L'accord stipule aussi que le dialogue doit rester ouvert pour la mise en œuvre du reste des dispositions de l'accord du 26 avril 2011 dans un délai raisonnable.
 La teneur de ce nouvel accord a été saluée par les secrétaires généraux des trois centrales syndicales signataires.
Ainsi, le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, a souligné que cet accord représente une "première phase dans la perspective de concrétiser le reste de nos revendications justes et légitimes", ajoutant que la centrale syndicale veillera au suivi de l'application des dispositions de l'accord.
Il a, en outre, souligné que l'UMT suivra, en particulier, l'application des clauses relatives à la législation du travail, et le lancement de négociations sectorielles dans des établissements publics à caractère commercial, industriel et de service, ainsi que dans les établissements du secteur privé.
Pour sa part, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), Nâam Mayara, a estimé que cet accord est de nature à rétablir la confiance entre les partenaires du dialogue social, soulignant l'importance de traduire dans les faits les dispositions de cet accord.
A cet égard, Nâam Mayara a appelé le gouvernement à engager des dialogues sectoriels et à entamer la mise en œuvre de l'accord social, qui "renferme un volet financier à même d'améliorer le revenu des travailleurs, en plus de volets relatifs à la liberté syndicale".
Pour sa part, le secrétaire général de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), Abdelilah El Halouti, a relevé que les syndicats, les représentants des travailleurs et le gouvernement ont réussi, après un dialogue social marqué par certaines difficultés, à parvenir à ce nouvel accord.   
La CGEM a également salué la signature de l’accord social. Le patron des patrons, Salaheddine Mezouar, l’a qualifié d’« équilibré », soulignant que les engagments consignés dans cet accord tripartite mettent en avant une volonté commune d'améliorer les conditions de travail à travers l'amélioration du climat des affaires et de l'investissement et mettant en exergue "une maturité collective" au Maroc qui va permettre notamment de répondre aux attentes des jeunes en particulier et des citoyens en général en matière d'emploi.
Toutefois, cet accord est loin de faire l’unanimité. La FDT et la CDT en ont, en effet, critiqué la teneur.
« Notre position était claire depuis le début. Nous avons considéré que les résultats du dialogue et l’offre gouvernementale ne répondent absolument pas aux attentes des salariés et des fonctionnaires, surtout que l’augmentation des salaires dans cet accord n’arrive même pas à compenser l’augmentation des ponctions sur les salaires des fonctionnaires dans le cadre de la réforme de la CMR », a affirmé Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, dans une déclaration à Libé. Et d’ajouter que « les autres points de cet accord ne sont que des promesses et il n’y a pas d’engagement pour les appliquer, tout en sachant que l’accord du 26 avril 2011 n’a pas été mis en application dans sa totalité notamment les dispositions concernant les libertés et droits syndicaux ». Selon lui, le nouvel accord social n’a pas pris en compte les tensions sociales dans plusieurs secteurs comme celui de l’éducation nationale et celui de la santé. « A quoi bon signer un accord social s’il ne permet pas d’apaiser les tensions sociales. Un accord social n’a aucun sens s’il ne permet pas de réaliser la paix sociale », a-t-il tranché.
Toujours selon  Abdelhamid Fatihi, la FDT a décidé de boycotter la fête du 1er Mai de cette année, tout en affirmant que la centrale syndicale organisera une marche nationale à Rabat le 28 du mois courant.
Pour sa part, Abdelkader Zair, secrétaire général de la CDT a affirmé dans une déclaration à Libé que « la CDT a consenti d’énormes efforts pour parvenir à un accord répondant aux revendications des salariés et des fonctionnaires, mais elle a refusé de le signer, car celui-ci entend remplacer le dialogue social par une instance de concertation ». Et de souligner : « Il y a un autre problème. Le gouvernement n’a donné aucune garantie pour la mise en œuvre de cet accord comme ce fut le cas des reliquats de l’ancien accord signé le 26 avril 2011 et qui n’ont pas été appliqués ».

Habib El Malki : La vocation africaine du Maroc est un choix stratégique

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Habib El Malki : La vocation africaine du Maroc est un choix stratégique
La vocation africaine du Maroc et la promotion de la coopération Sud-Sud représentent des choix stratégiques pour le Royaume, a affirmé le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.
  «S.M le Roi Mohammed VI a ouvert de vastes perspectives pour la coopération Sud-Sud, convaincu que l'Afrique, continent de l'avenir, est vouée à servir de locomotive pour l'économie mondiale», a-t-il indiqué au cours d'un entretien avec le président du Conseil économique et social de la République centrafricaine, Alfred Tainga Poloko.
Il s'est d'autre part félicité de la qualité des relations entre Rabat et Bangui et a fait part de sa satisfaction du processus de réconciliation et de paix en cours dans ce pays africain.
Dans ce contexte, Habib El Malki a rappelé que le Royaume est l'un des pays précurseurs en matière de promotion de la paix et de la sécurité en Afrique comme en témoigne sa participation dans plusieurs missions internationales de paix des Nations unies.
Le président de la Chambre des représentants a en outre appelé à donner une nouvelle impulsion aux efforts de diplomatie parlementaire entre les deux pays, à travers entre autres l'invitation adressée au président du Parlement centrafricain pour se rendre en visite au Maroc.
Alfred Tainga Poloko a, de son côté, salué la vision clairvoyante de S.M le Roi pour la consolidation de la coopération Sud-Sud, citant à cet égard le message adressé par le Souverain aux participants à la quatrième édition du Forum de Crans Montana à Dakhla.
Il a également indiqué que sa visite au Maroc vise à promouvoir les liens de la coopération bilatérale et à intensifier les  concertations avec le Conseil économique, social et environnemental du Royaume. «Le Maroc se positionne aujourd'hui comme une locomotive pour le continent africain, fort d'expertises indéniables dans bon nombre de domaines», a conclu le responsable centrafricain.

Stars de la même famille : Hugh Grant et Thomas Brodie-Sangster

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Stars de la même famille : Hugh Grant et Thomas Brodie-Sangster
Les deux stars de Love Actually se sont découvert un lien de parenté sur le tournage du film. La grand-mère de Hugh Grant et l'arrière-grand-mère de Thomas Brodie-Sangster étaient sœurs, ce qui en fait des cousins.

L’OADA en congrès à Marrakech en octobre prochain

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L’OADA en congrès à Marrakech en octobre prochain
Le 19ème congrès annuel de l'Organisation arabe pour le développement administratif (OADA) se tiendra, les 17 et 18 octobre à Marrakech, sous le thème «Conditions requises pour la mise en place d'infrastructures intelligentes dans les pays arabes en vue d'atteindre les objectifs du développement durable à l'horizon 2030», a annoncé, jeudi au Caire, l’OADA.
Un mémorandum d'accord a été signé en ce sens en marge de la 56ème session de l’assemblée générale de l’OADA entre l’Organisation arabe et le ministère de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique.
L'accord a été signé par le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, et le directeur général de l’OADA, Nasser Al-Hatlan Al-Qahtani.
Mohamed Benabdelkader a représenté le Maroc aux travaux de la 109ème session du Conseil exécutif de l’OADA au niveau des ministres qui se sont déroulés mercredi dans la capitale égyptienne et à la 56ème session de l’assemblée générale de l’Organisation arabe, tenue mercredi.
La réunion du Conseil exécutif a examiné notamment la mise en oeuvre des décisions des précédents conseils, le rapport sur les activités de l'organisation au titre de l'année 2019, le rapport de l'instance de contrôle financier et administratif des actions de l'OADA en 2018 et la question des engagements financiers des pays membres envers l'organisation.
Créée en 1961, l'OADA est une organisation spécialisée issue de la Ligue arabe, qui a pour objectif le développement administratif dans les pays arabes.

La pièce “Bnat Lalla Mennana” présentée à Abou Dhabi

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“Le Maroc à Abou Dhabi” se poursuit jusqu’au 30 courant
La pièce “Bnat Lalla Mennana” présentée à Abou Dhabi
La pièce "Bnat Lalla Mennnana", une oeuvre théâtrale s'inspirant du patrimoine culturel et artistique du Maroc, a été présentée, mercredi soir, dans le cadre de l'événement "Le Maroc à Abou Dhabi". La pièce, mise en scène par les artistes Samia Akariou et Nora Skalli, relate la souffrance de quatre filles et leur mère dans une famille conservatrice de la ville de Chefchaouen au Nord du Maroc. Elle jette ainsi la lumière sur la vie de chacune des membres de la famille ainsi que ses rêves d'une vie meilleure et libre. La pièce a offert l'occasion au public, composé essentiellement des membres de la communauté marocaine et arabe résidant aux Emirats, ainsi que de ressortissants émiratis, de découvrir, à travers cette création artistique à caractère social agrémenté d'humour, certaines facettes de la ville de Chefchaouen, l'une des plus belles villes marocaines. La pièce est interprétée par Saâdia Azegoun, Samia Akariou, Nora Skalli, Saadia Ladib, Hind Saadidi et Meryem Zaïmi.
L'événement "Le Maroc à Abou Dhabi" qui se déroule jusqu’au 30 courant au Centre des expositions d'Abou Dhabi, offre ainsi l’occasion aux Emiratis de découvrir la culture et le patrimoine du Maroc dans tous ses aspects créatifs (architecture, musique, arts, cuisine, coutumes et traditions). L’édition 2019 met à l'honneur la femme marocaine en tant que partenaire du développement social et économique du Royaume à travers l'histoire. Cette édition est, par ailleurs, marquée par l’exposition pour la première fois en dehors du territoire marocain, d’articles et pièces archéologiques retraçant plusieurs époques de l'histoire du Maroc. Le programme de cette manifestation prévoit également divers spectacles de musique moderne, populaire et spirituelle, ainsi qu’un défilé de costumes traditionnels et une exposition de produits de l’artisanat qui consacre l'expérience et le savoir-faire de l’artisan marocain dans différents métiers traditionnels. Les visiteurs de l'exposition découvriront, d’autre part, l’art culinaire marocain et une galerie artistique initiée par des jeunes créateurs.
Il est à rappeler que cet évènement, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et qui se tient sur invitation de Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyan, président des Emirats arabes-unis constitue une opportunité pour renforcer davantage les relations enracinées liant les EAU et le Maroc. La cérémonie d’ouverture de cette manifestation coprésidée par le ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, Mohamed Sajid et Cheikh Hozae Ben Zayed Al Nahyan, vice-président du Conseil exécutif de l’Emirat d’Abou Dhabi, a eu lieu le mercredi 17 avril et a été marquée par la présence notamment du président de la Fondation nationale des musées du Maroc, Mehdi Qotbi, du directeur général de l’Office national marocain de tourisme, Adil Al Fakir et du directeur général de la Maison de l'artisan, Abdellah Adnani.


L’océan, source de vie

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L’océan, source de vie
La 7ème édition du Forum de la mer d’El Jadida  a ouvert ses portes jeudi, en présence de nombreuses personnalités dont des autorités nationales et locales, des responsables universitaires, des experts, ainsi que de plusieurs étudiants. Cette édition qui se tient sous le thème «L’Océan, source de vie» s’articule autour de quatre ateliers d’experts marocains et internationaux qui aborderont l’océan sous quatre angles spécifiques : comme espace vivant, comme mer nourricière, comme source de vie économique, et comme source de solutions pour l’avenir de l’Homme. Des conférences grand public viendront compléter la thématique de cette 7ème édition au Théâtre de la Cité portugaise. A cela s’ajoute un programme d’activités culturelles visant à sensibiliser les participants et le public aux questions relatives à l’océan, à sa préservation et au développement durable. Les plus jeunes sont à nouveau à l’honneur cette année à travers les activités ludiques, sportives et éducatives de l’Archipel des enfants.
Pour les organisateurs, le Forum de la mer vise, en effet, à favoriser l’intégration de la notion de développement durable dans les stratégies de développement des zones littorales, à créer un espace d’échange et tisser des réseaux entre toutes les parties prenantes. Le forum tente également de proposer des solutions concrètes à des problématiques locales, à travers les échanges internationaux de bonnes pratiques, de promouvoir les projets et initiatives marocains pour le développement durable de la mer et du littoral, et de sensibiliser le grand public à la richesse et à la fragilité de l’environnement marin et côtier, par des activités culturelles, sportives et ludo-éducatives.
Pour Mehdi Alaoui Mdaghri, fondateur du Forum de la mer et fervent défenseur de l’environnement, en particulier des océans, «les messages véhiculés lors des différentes manifestations organisées dans le cadre du forum passent extraordinairement bien, au point que plusieurs personnes attendent avec impatience le Forum de la mer». «De plus en plus  de partenaires sont émerveillés de voir autant d’enfants participer à cet événement. On a vu beaucoup d’enfants d’El Jadida s’activer au sein des Maisons de jeunes et des associations qui accordent également un intérêt aux enfants défavorisés», explique-t-il dans un entretien accordé à Libé.  «On voit bien qu’ils sont heureux d’être là. Je peux vous assurer que cela fait d’eux des citoyens maritimes de demain», ajoute-t-il, avant de rappeler que  «la loi littorale a finalement été adoptée. On ne peut plus faire n’importe quoi: par exemple, construire une cabane à Al Haouzia, comme cela se faisait pendant des années». «C’est la preuve que certaines de nos recommandations se sont concrétisées», conclut-il.
Rappelons enfin que le Forum de la mer d’El Jadida est organisé par Eganeo, cabinet de conseil spécialisé dans le développement durable et l'organisation d'évènements et Planète citoyenne, ONG pour le développement durable et la protection de l’environnement. En quelques années, il est devenu un port d’attache pour de nombreux professionnels et amoureux de la mer, marocains et étrangers. Marins, ministres, pêcheurs, écrivains, chercheurs, étudiants, industriels… tous s’y retrouvent chaque année dans un esprit d’ouverture et de dialogue.

Akihito et Michiko Révolution douce au Palais impérial du Japon

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Akihito et Michiko Révolution douce au Palais impérial du Japon
L'empereur Akihito du Japon et l'impératrice Michiko ont, en trente ans de règne, fait évoluer en douceur le très rigide système impérial japonais, en allant au-devant du peuple et en distillant un message de paix.
Sous son air frêle et effacé, le souverain à la voix douce s'est distingué, depuis le choix d'un mariage d'amour avec une roturière rencontrée sur un court de tennis, jusqu'aux remords exprimés au fil de pèlerinages sur les lieux des exactions de l'ancienne armée impériale pendant la première partie du XXe siècle à travers l'Asie.
Sa façon d'être, ses visites aux victimes de catastrophes naturelles au bras de Michiko, ont pu contrarier les traditionalistes de droite, pour lesquels son rôle devrait se confiner strictement à la prière et à l'exécution d'une multitude de rites au rythme des saisons, mais elles lui ont attiré le respect et l'affection du grand public.
Il est né le 23 décembre 1933, alors que son pays était lancé dans une conquête militariste de l'Asie au nom de son père, l'empereur Hirohito. Il a 11 ans lorsque la Seconde guerre mondiale s'achève le 15 août 1945 par une humiliante capitulation sans condition du Japon, exsangue.
Hirohito est déchu de son statut semi-divin et devient, en vertu de la Constitution pacifiste imposée par l'occupant américain, "symbole de l'Etat et de l'unité du peuple", dénué de pouvoir politique.
Akihito hérite du trône du Chrysanthème en janvier 1989 à la mort de son père, même si la cérémonie d'intronisation a lieu l'année suivante. Il est le 125e empereur du Japon.
Avec lui, Michiko Shoda, d'à peine un an sa cadette, fille d'un marchand de céréales, élève d'un établissement catholique de Tokyo, devient la première impératrice qui ne soit pas issue de la noblesse. Leur mariage en 1959 avait fait sensation dans le pays.
Le couple décide de vivre avec ses trois enfants, une fille et deux garçons, dont le prince héritier Naruhito né en 1960, au lieu de les confier à des gouvernantes. Akihito, lui, avait été enlevé à ses parents à 3 ans. Une de ses éducatrices, l'Américaine Elisabeth Gray Vining, évoquera dans ses mémoires la vie "triste et recluse" du "pauvre petit garçon".
La rupture avec la tradition attire les regards, et les faits et gestes de Michiko seront constamment observés. Une fausse couche, le stress induit par les dures critiques des plus conservateurs et par les ragots des tabloïds la feront s'éclipser un temps et affecteront sa santé, selon les médias.
Mais elle accompagne son époux dans presque toutes ses très nombreuses obligations. Tous deux, devenus si ressemblants avec leurs cheveux gris perle, leur lente démarche élégante, semblent inséparables.
Michiko a contribué à humaniser la relation entre le souverain et l'homme de la rue. C'est elle qui aurait appris à l'empereur à s'accroupir ou s'agenouiller pour parler aux victimes de désastres naturels dans les refuges. Lors d'une récente réception de la société civile au Palais impérial, on pouvait la voir se mêlant à la foule bon enfant, trottinant courbée d'un groupe à l'autre, saisissant les mains de certains.
Après le tremblement de terre et le tsunami de 2011 qui ont provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima, Akihito a fait une intervention télévisée sans précédent pour encourager la population. Deux mois plus tard, le couple se rendait dans la région.
"Le legs le plus précieux venant d'Akihito et Michiko réside dans leurs efforts concertés pour mettre leur prestige impérial au service des membres les moins privilégiés de la société japonaise", dit à l'AFP Kenneth Ruoff, spécialiste du Japon à l'Université de Portland, estimant qu'"aucun politique" ne les a égalés.
Pour beaucoup, la popularité de l'empereur a permis à cet homme de pousser les limites et d'exprimer de manière subtile ses opinions, alors même que la Constitution lui interdit d'aborder des sujets politiques.
Il affiche clairement une aversion pour le nationalisme. Il a dit ces dernières années ses "profonds remords" pour les exactions commises par le Japon au XXe siècle, des propos parfois interprétés comme un rejet de la posture nationaliste du Premier ministre Shinzo Abe. Au cours d'un voyage qui a fait date en 1992, il avait admis que le Japon "a infligé de grandes souffrances à la population chinoise".
En 2001, il était allé jusqu'à évoquer, en conférence de presse, le fait qu'une partie de ses ancêtres provenaient de la péninsule de Corée, véritable chiffon rouge pour les nationalistes.
"Je ne pense pas que nous ayons vu un empereur aussi honnête et humain que lui", écrit Masayasu Hosaka, auteur d'un ouvrage sur Akihito et son père.
"Etre empereur peut être une tâche solitaire", avait déclaré pour ses 80 ans le souverain. "Mais la présence à mon côté de l'impératrice m'a apporté le réconfort et la joie. Elle a toujours respecté ma position et m'a soutenu".

Les prix pétroliers devraient baisser cette année

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Les prix pétroliers devraient baisser cette année
Le Maroc comme l’ensemble des pays importateurs de produits pétroliers devraient s’en réjouir. Selon les dernières prévisions de la Banque mondiale, les prix pétroliers devraient baisser en 2019, malgré leur récent renchérissement.
Une bonne nouvelle en perspective pour les consommateurs d’autant plus que l’institution financière internationale table désormais sur un baril de pétrole s’établissant en moyenne à 66 dollars en 2019 et à 65 dollars en 2020. Il était de 68 dollars l’année dernière.
Selon les explications de la Banque mondiale, la révision à la baisse des prévisions des prix pétroliers d’octobre 2018 est en grande partie attribuée aux perspectives de croissance mondiale qui se sont révélées plus faibles que prévu et à une production pétrolière supérieure aux attentes aux Etats-Unis.
L’institution rappelle qu’après un repli fin 2018, les cours du pétrole ont connu une hausse régulière depuis le début de l’année, alimentée par les réductions de production décidées par les pays de l’OPEP et leurs partenaires et une baisse des volumes produits au Venezuela et en Iran.
Comparativement aux excellentes performances enregistrées en 2018, il apparaît que la production de schistes bitumineux aux Etats-Unis devrait rester robuste. « Globalement, les prix de l’énergie, gaz naturel et charbon compris, devraient reculer de 7,9 % en moyenne en 2019 », souligne la BM.
A noter que les cours des métaux devraient poursuivre leur remontée en 2019, après la brusque baisse enregistrée au second semestre 2018, indique la Banque mondiale dans sa livraison d’avril de Commodity Markets Outlook.
A en croire l’institution de Bretton Woods, cette dynamique « s’explique par la stabilisation de l’activité en Chine après le léger fléchissement observé en fin d’année dernière ainsi que par les insuffisances de l’offre ».
Le cycle des prix des matières premières ayant pris fin, tout indique à présent que « les pays exportateurs vont devoir s’adapter à la baisse de leurs recettes tirées des produits de base en diversifiant leur économie tandis que les pays importateurs pourront profiter de prix moins élevés pour doper leurs investissements», estime Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, finance et institutions.
Suivant son raisonnement, si les pays exportateurs souffrent de cette évolution, tout porte à croire que ce changement on ne peut plus redouté ouvre des perspectives aux pays importateurs.
Dans son rapport, la Banque mondiale indique que les produits agricoles devraient connaître aussi une reprise partielle, notant qu’elles devraient se replier de 2,6 % cette année avant de rebondir en 2020, en raison de la baisse de la production et du renchérissement des prix de l’énergie et des engrais.
Selon l’institution financière, « l’escalade des tensions commerciales devrait tirer les prix vers le bas, mais la hausse plus forte que prévu des prix de l’énergie pourrait avoir un impact contraire plus important qu’anticipé ».
Comme le rappelle le directeur du Groupe d’étude des perspectives, Ayhan Kose, les perspectives pour les matières premières sont sensibles aux risques liés aux politiques publiques, surtout quand il s’agit du pétrole.
Ainsi, il soutient qu’« une série de décisions, y compris de la part de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires concernant de nouvelles réductions de la production, le degré de conformité avec les récentes décisions sur les sanctions contre l'Iran, et la modification imminente de la réglementation des émissions dans le transport maritime pourraient inverser ces prévisions ».
Signalons enfin que, dans un dossier spécial consacré aux interventions publiques destinées à atténuer les répercussions des fluctuations des prix alimentaires, le rapport de la Banque mondiale montre que « les mesures prises en concertation par plusieurs pays peuvent avoir un effet contraire d’amplification des variations, au détriment des populations les plus vulnérables », peut-on lire sur le site web de l’institution.

Le divorce pourrait coûter cher à Adele

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Le divorce pourrait coûter cher à Adele
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe il y a quelques jours : Adele et son compagnon de longue date Simon Konecki se séparaient. Après s'être rencontrés en 2011, les amoureux avaient donné naissance en 2012 au petit Angelo, avant de se marier en 2016.
Très discrets sur leur vie privée, la chanteuse anglaise de 30 ans et l'industriel de 45 ans ont donc surpris leur monde en annonçant leur rupture. Ce qui devrait être moins discret aujourd'hui, c'est le futur divorce qui s'annonce, et qui pourrait coûter très cher à l'interprète de Someone like you, Hello ou Skyfall.
En effet, comme le rapporte le site du magazine The Sun, c'est la diva britannique qui aurait abandonné son mari (ancien financier de chez Lehman Brothers, devenu créateur de l'ONG Drop4Drop qui construit des moyens d'accès à l'eau potable dans les pays en développement). Pire, elle se serait installée aux Etats-Unis il y a plusieurs mois (à New York, d'où elle écrit son quatrième album où il sera notamment question de cette rupture) et fréquenterait déjà d'autres hommes. Le tabloïd anglais avance en effet qu'Adele a déserté le foyer il y a déjà presque deux ans pour venir s'installer sur la côte est des USA alors que son mari est resté en Angleterre.
Une fin qui risque de faire un sacré trou sur le compte épargne d'Adele puisque, comme le rapporte The Sun, même si tout était déjà plus ou moins entérinée avant l'annonce officielle de leur séparation (oui, ils ont été prévoyants), le divorce risque de lui coûter la moitié de sa fortune. Une fortune estimée à... 175 millions d'euros.
La prochaine fois, la diva britannique y réfléchira peut-être à deux fois avant de dire "Yes, I do !"

Coupe de la Confédération : La RSB en outsider à Sfax

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Coupe de la Confédération : La RSB en outsider à Sfax
La RSB croisera le fer, ce dimanche à partir de 17 heures au stade Taieb Mhiri à Sfax, avec l’équipe tunisienne du CSS pour le compte de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération (CAF).
Une rencontre que les Berkanis tâcheront de bien négocier en perspective d’un retour aucunement compromis. L’équipe devait arriver vendredi soir à Sfax, sachant que l’ultime réglage devra se faire lors de la séance d’entraînement d’entraînement de samedi au stade qui abritera ce choc tuniso-marocain qui sera suivi par de nombreux supporteurs dont ceux de la RSB qui ont fait le déplacement en plus, sans aucun doute, des dizaines de ressortissants marocains qui résident à Sfax et aux alentours de cette ville.
Un coriace adversaire auquel aura affaire la RSB ; un CSS quadruple lauréat de la Coupe de la CAF et qui cette saison, sous la conduite du Néerlandais Ruud Krol, affiche la bonne forme et est encore engagé dans la course au titre du championnat local et de la Coupe de la Tunisie.
Avisés, les Berkanis, privés des services de leur capitaine Mohamed Aziz, savent à quoi s’attendre. La partie ne sera pas une simple sinécure d’autant plus que l’équipe d’en face n’a rien à voir, au vu de son standing et de son palmarès, avec l’adversaire des quarts ou ceux de la phase de poules, exception faite du Raja de Casablanca.
Pour l’entraîneur de la RSB, Mounir Jaâouani, «ce sera un match difficile devant une redoutable équipe de Sfax et la méfiance doit être de mise ». Et d’ajouter que « nous comptons dans notre effectif de bons éléments aguerris et avides de se qualifier à la finale de la Coupe de la Confédération et nous ne ménagerons aucun effort afin d’atteindre cet objectif».
Cette demi-finale aller sera arbitrée par le referee éthiopien Bamlak Tessema Weyesa qui sera secondé par son compatriote Temesgin Samuel Atango et le Soudanais Mohammed Abdallah Ibrahim.
Quant à la deuxième demi-finale, elle devra opposer, également dimanche à 21 heures, au stade Borj el Arab à Alexandrie, les Egyptiens du Zamalek, tombeurs du Hassania d’Agadir, aux Tunisiens de l’Etoile sportive du Sahel, vainqueurs mardi dernier des Soudanais d’Al Hilal.
Bref, un beau quatuor au dernier carré de la C2, avec trois habitués de l’épreuve africaine et une RSB qui voit déjà grand alors qu’elle n’en est qu’à sa deuxième participation.

Retransmission TV de la CAN
L'Union africaine de radiodiffusion (UAR), détentrice des droits terrestres de la CAN (CAN) veut maintenir à un "niveau abordable" les droits de retransmission télévisée, a affirmé à Dakar, son directeur général, le Camerounais Grégoire Ndjanka, rapporte l’agence tunisienne TAP.
"L'UAR n'a pas pour vocation de faire augmenter les coûts de la commercialisation des droits de la CAN 2019 et 2021. Si nous avons décidé d'entrer dans la bataille, c'est pour faire maintenir les coûts à un niveau abordable. Nous ne sommes pas des commerçants", a-t-il précisé.
 Grégoire Ndjanka a révélé l'attribution à l'UAR de la commercialisation des droits de la CAN 2019 et 2021, par le comité exécutif de la CAF.
Selon lui, l'UAR n'accordera pas les droits de retransmission de la CAN à des télévisions qui ne vont diffuser que cette compétition continentale.
Il a précisé que les noms des chaînes détentrices des droits seront connus au plus tard le 30 avril. Il n'a toutefois pas révélé le montant des droits acquis par son organisme auprès de la CAF.

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