Quantcast
Channel: Libération
Viewing all 51906 articles
Browse latest View live

La cure de détox, une nouvelle mode qui séduit de plus en plus de Marocains

$
0
0
La cure de détox, une nouvelle mode qui séduit de plus en plus de Marocains
Influencés par la mondialisation et le mode de vie occidentale, les Marocains commencent à s'intéresser de plus en plus à la cure de désintoxication, ou de "détox", sans pour autant prendre conscience des risques éventuels de cette pratique si elle est conduite sans modération ni consultation.
Sur les radios, les télévisions et les réseaux sociaux, un intérêt particulier est porté aux questions de l’hygiène de vie liées à la nutrition. Les Marocains ont pris désormais conscience des aliments à privilégier ou à bannir, du mode alimentaire à adopter, de la valeur nutritive des aliments, ainsi que des régimes et des recettes détoxifiants.
Pour perdre du poids, brûler des graisses ou simplement se sentir mieux dans sa peau, la cure détox est présentée comme une solution magique permettant de libérer le corps de ses toxines, d’améliorer la santé, de purifier l’organisme et d’éliminer les radicaux libres.
En dépit des avantages vantés par certains, la cure "détox" demeure un sujet qui fait débat et divise les scientifiques à l’échelle internationale entre partisans et détracteurs sur le choix de cette pratique comme alternative, en l'absence de preuves scientifiques crédibles de son efficacité. De même, son impact sur l’organisme peut se révéler parfois préoccupant.
Même si les cures de détox sont de plus en plus populaires au Maroc, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Certaines marques ont profité de cette tendance pour vendre tout et n'importe quoi sous l'étiquette "détox", a souligné la nutritionniste Fatima-Zohra Drissi dans une déclaration à la MAP.
La cure détox doit être basée sur un régime équilibré et sain qui favorise la consommation d’aliments naturels et s’éloigne de produits transformés, parce que plus on opte pour des traitements de détox qui contiennent des substances chimiques et plus on met en danger notre santé, a-t-elle affirmé.
Sur le plan scientifique, aucune étude n’a montré que les produits détoxifiants aident le corps à se "détoxifier", ou bien le foie à mieux fonctionner, il faut se méfier de ces produits et opter pour tout ce qui est naturel, a-t-elle averti.
Le principe de la cure de détox repose sur la consommation d’aliments riches en fibres et en eau, notamment les fruits et légumes, a-t-elle affirmé, recommandant de consommer les agrumes vu leur richesse en antioxydants (citron, orange, pamplemousse, petits fruits des champs…) et les aliments riches en chlorophylle, tels les asperges, choux verts, persil, basilic, menthe, thym, avocat, kiwi, etc.
Ce régime doit être accompagné d’un exercice sportif (au moins 30 minutes par jour), de la consommation d’aliments bio, d’herbes aromatiques et de tisanes, de l’adoption d’une bonne hygiène de vie, ainsi que d'accorder à l’organisme le repos, tout en évitant la consommation de certaines substances telles que le sucre raffiné, la graisse saturée, la charcuterie, la viande rouge, le tabac, l’alcool, la caféine, a-t-elle conseillé.
La consommation de repas copieux, le grignotage sauvage, le stress quotidien et la pollution sont tous des facteurs qui perturbent le fonctionnement de notre organisme et poussent les gens à chercher des alternatives pour purifier leur organisme, y compris la détox, a-t-elle soutenu, soulignant qu’avant de suivre un tel régime, il est primordial de consulter un médecin, nutritionniste ou diététicien, pour avoir son avis.
"Les citoyens doivent retenir qu'il n'y a pas une cure standard, chacun est un cas particulier qui a ses propres besoins", a fait savoir la diététicienne, notant que la cure de détox est déconseillée pour des personnes souffrant de certaines maladies, tel le diabète.
Elle a ainsi relevé que la cure ne doit pas être prolongée dans le temps. "Il faut initier le régime par deux jours d'alimentation légère, avant de se lancer dans une cure détox pendant tout un week-end, voire trois jours", notant que la réussite d'une cure est intimement liée à la période choisie.
Sur cette question, elle a appelé à choisir le bon moment et les périodes propices (vacances, congé…), soulignant que la meilleure saison pour faire la détox reste bel et bien le printemps.
Sur les effets secondaires de la cure détox, Mme Drissi estime qu’il n’y a pas vraiment de dangers si les bases d’une alimentation naturelle et équilibrée sont respectés, attirant l’attention sur les régimes hypocaloriques et hyper-protéinés qui peuvent avoir un effet yoyo, qui se traduit par une succession de pertes et de prises de poids pouvant potentiellement être dangereuses, ajoutant que ces régimes peuvent même affecter les reins notamment le processus de filtration.
Enfin, il est nécessaire de souligner que la plupart des Marocains n’ont pas réellement conscience de ce que c’est une vraie cure détox.
Dans notre culture, détoxifier le corps est souvent assimilé aux recettes de grand-mère basées principalement sur les breuvages de plantes médicinales et aromatiques et des tisanes pour soulager certains maux et guérir quelques maladies, (thym, romarin, origan, cumin…). Or, à l’étranger, le concept est un peu différent et très populaire surtout après les fêtes de Noël.
De ce fait, une prise de conscience autour de ce concept s'impose avec acuité. Il ne faut pas se lancer dans ce genre de projet sans bien connaître le sujet ou sans accompagnement.


Un tiers des spectateurs au cinéma ont plus de 50 ans

$
0
0
Un tiers des spectateurs au cinéma ont plus de 50 ans
Plus d'un tiers des personnes qui vont au cinéma ont plus de 50 ans et pourraient devenir un nouveau filon pour les producteurs de Hollywood, selon une étude publiée à l'occasion du festival CinemaCon de Las Vegas.
Cette étude, réalisée par la société Movio pour l'association américaine des retraités AARP et publiée mercredi, fait mentir l'idée selon laquelle les jeunes fréquentent les salles obscures pendant que leurs parents regardent des séries à la télévision.
Les plus de cinquante ans peuvent ainsi "contribuer de manière significative au succès des films au box-office" américain, estime Heather Nawrocki, directrice chez AARP chargée des "films pour adultes" "movies for grownups".
Car "le public des plus de 50 ans a un revenu disponible, davantage de temps pour les loisirs et est très fidèle à certains acteurs. C'est donc une tranche d'âge de grande valeur", explique-t-elle à l'AFP. Les auteurs de l'étude ont interrogé 500.000 Américains qui sont allés au cinéma au moins une fois dans l'année démarrant en août 2015. L'étude montre que la catégorie des spectateurs de plus de 50 ans a contribué à l'émergence d'un genre de "thrillers mûrs", où jouent des acteurs professionnels de longue date.
Plus de la moitié des Américains qui ont vu "Jack Reacher: Never Go Back", "Taken 3", "The November Man" et "Balade entre les tombes" avaient plus de 50 ans.
Ce phénomène peut s'expliquer par des fans qui vieillissent en même temps que les stars qu'ils adulent, comme Liam Neeson, Kevin Costner et Tom Cruise, selon AARP.
Cette catégorie contribue aussi beaucoup au succès de films comme "Star Wars - Le réveil de la force", où les plus de 50 ans ont représenté 27% du public.
Mais ce public plus âgé peut aussi contribuer à faire émerger des films qui auraient, sans eux, du mal à se faire une place au box-office. "Sully" (2016), réalisé par Clint Eastwood, 86 ans, avec Tom Hanks, 60 ans, a attiré un public dont 57% était âgé de plus de 50 ans. Réalisé avec seulement 60 millions de dollars, il a généré 124 millions au box-office nord-américain.
"Une meilleure compréhension des spectateurs de plus de 50 ans peut influencer toute la chaîne du film - des décisions de production jusqu'au lieu et au moment de sortie du film - ainsi qu'une stratégie communication la plus efficace pour motiver leur comportement vis-à-vis du cinéma", précise Matthew Liebmann, vice-président senior de Movio.
"Il s'agit de la dernière occasion pour générer des revenus supplémentaires pour les réalisateurs et les salles de cinéma tout en apportant satisfaction à ce secteur vital", selon M. Liebmann.

 

Le dossier des droits humains nécessite une nouvelle approche

$
0
0
Le dossier des droits humains nécessite une nouvelle approche
Fraîchement nommé, le nouveau gouvernement devrait faire face à plusieurs attentes citoyennes. Le dossier des droits humains qui en est des plus épineux, est déjà entre les mains de Mustapha Ramid. Le Médiateur pour la démocratie et les droits humains vient tout récemment d’adresser une liste de recommandations au gouvernement Saad Eddine El Othmani, pour faire le nécessaire.
La première recommandation consiste à revoir les rôles joués par le Secrétariat du gouvernement, en l’annexant au chef du gouvernement, comme c’est le cas de plusieurs expériences comparatives, surtout dans un souci d’efficacité. Et dans le même sens, il a été préconisé de penser à la suppression, pure et simple, du portefeuille des Relations avec la société civile, de la liste des compétences du ministère chargé des Relations avec le Parlement, en égard au passif en la matière de l’ex-gouvernement, notamment sous l’appellation « Dialogue avec la société civile ».
Toutefois, le rapport du Médiateur stipule que la délégation ministérielle des droits humains pourra garder le même statut, confortant ainsi l’alignement sur les grandes tendances internationales, à savoir faire de ce mécanisme à caractère transversal, un outil aussi institutionnel que propositionnel. Il serait également à même de permettre de fédérer les synergies et de mettre en place les principes des droits humains conformes aux politiques publiques suivies.
Et dans le cadre de la mise en application des termes de la Constitution et de la consécration des droits humains, il a été recommandé par le Médiateur pour la démocratie et les droits humains de revoir les modalités de la concertation avec les organisations de la société civile, chose qui avait suscité maintes critiques à l’endroit de l’approche suivie par le gouvernement précédent. Le grand problème se posait au niveau de la transparence pour la mise en œuvre de critères clairs quant à la sélection des organisations de la société civile loin des dérives du clanisme et de l’exclusion.
Dans ce sens, les organisations civiles appellent à opter pour des mécanismes concrets pour évaluer la réactivité du gouvernement aux propositions de la société civile, dans la mesure où l’on a constaté que plusieurs suggestions appropriées n’ont jamais été prises au sérieux, pour des considérations d’ordre politique ou idéologique. Un changement d’approche est désormais requis, voire indispensable.

Une 8ème édition réussie du Festival national du théâtre à Hay Mohammadi

$
0
0
Une 8ème édition réussie du Festival national du théâtre à Hay Mohammadi
L’édition portait le nom de Larbi Batma, leader charismatique dugroupe Nass El Ghiwane


La 8ème édition du Festival national du théâtre à Hay Mohammadi, qui a eu lieu du 27 mars au 1er avril, a connu un véritable succès à tous les niveaux, selon Seddik Rachdi, directeur du festival. Cette édition qui a été organisée par le Conseil de la Maison des jeunes à Hay Mohammadi et qui portait le nom de Larbi Batma, leader charismatique du groupe Nass El Ghiwane, «traduit notre détermination de faire de ce festival un rendez-vous annuel national et régional voire  international dans l’avenir», explique-t-il, avant de préciser que «l’évènement ambitionne, entre autres, de créer une dynamique culturelle et artistique à Hay Mohammadi, soutenir  le rôle de la culture à même d’enraciner les valeurs de tolérance et de citoyenneté et d’immuniser les jeunes contre le terrorisme et l’intégrisme».
L’édition en question a connu une programmation aussi riche que varié, et a notamment été marquée par la présentation de plusieurs pièces théâtrales de réalisateurs de renom, ainsi que de nombreuses conférences, expositions et séances de signatures de livres en plus d’ateliers de formation sur les techniques du théâtre. La cérémonie d’ouverture, animée par le comédien Mohamed Atir, a ainsi connu la projection d’un film de Abdelkébir Hoziran sur Larbi Batma et a été marquée par des hommages à Omar Sayed, membre fondateur de Nass El Ghiwane, et au poète Abderrahim Batma, pour l’ensemble de leur carrière et leur contribution au rehaussement de l’art au Maroc. C’est la troupe «Lahda Lilmasrah» qui a eu le privilège de présenter la première pièce de cette édition, «Maqamat Badii Al-Zaman Al-Hamadani», écrite par Tayeb Saddiki et réalisée par Mohamed Zouheir. Lors de la deuxième journée, c’est la troupe «Théâtre Tensift» qui a présenté sa pièce «Assakan», écrite et réalisée par Hassan Hamouch et inspirée du célèbre poème de Sidi Kaddour El Alami, «Dar Sidi Kaddour». Pour ce qui est de la troisième représentation, qui a eu lieu le mercredi 29 mars, c’est la troupe «Masrah Al Baida» qui a donné à voir sa pièce «Lmoussem», écrite par Mohamed Zitane et réalisée par Abdellatif Khamouli. Le groupe théâtral «Masrah Al Madina» a, quant à lui, présenté, le jeudi 30 du même mois, sa pièce «Saad Lbnat», réalisée par Hicham El Jebbari et adaptée de la célèbre comédie en trois actes et en prose de Pierre Carlet de Marivaux «Le Jeu de l'amour et du hasard».  Pour clore les représentations théâtrales de cette édition, organisée en partenariat avec le Conseil de l’Arrondissement de Hay Mohammadi, la troupe «Masrah Arlakane» a présenté la pièce «Al Ichq Algadi», écrite et réalisée par Omar Al Jadli.  Le Festival s’est, par ailleurs, achevé par une conférence sur l’art théâtral, sous le thème «La présence du patrimoine musical dans l’expérience théâtrale marocaine». Modérée par le journaliste et dramaturge marocain Mohamed Bahjaji, elle a connu la participation des universitaires Hassan Habibi et Mohammed Atef Al Hilali. Une séance de signatures de «Madarij Attatwij» (Pistes de couronnements), le nouveau livre de Mohamed Bahjaji, a également été organisée en clôture de cet évènement, devenu incontournable à Hay Mohammadi.

Les 50 acteurs les plus rentables d’Hollywood : SAMUEL L. JACKSON

$
0
0
Les 50 acteurs les plus rentables d’Hollywood : SAMUEL L. JACKSON
Total au box-office : 4,07 milliards €
Film le plus rentable : Avengers (2012)

 

Forum parlementaire sur les enjeux et défis de la présence diplomatique du Maroc en Afrique

$
0
0
Forum parlementaire sur les enjeux et défis de la présence diplomatique du Maroc en Afrique
Les enjeux et les défis de la présence diplomatique du Maroc en Afrique, qui a entamé un nouveau virage avec le retour du Royaume au sein de sa famille institutionnelle continentale, étaient au centre d’un forum parlementaire organisé mercredi à Rabat.
A travers ce forum, les Chambres des représentants et des conseillers visent à informer les parlementaires des différentes questions liées aux relations entre le Maroc et le continent africain, à la lumière de la décision du Royaume de retourner au sein de l'Union africaine (UA) et la mise en œuvre d’une stratégie à même de permettre au Parlement marocain d’accompagner la diplomatie avant-gardiste menée par SM le Roi Mohammed VI à ce niveau.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a fait savoir que les parlementaires ont examiné l’élaboration d’un plan triennal 2017-2020 visant essentiellement à renforcer la présence du Parlement marocain au sein des institutions parlementaires africaines, ainsi qu’au niveau de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Ce plan vise également à jeter les bases d’un dialogue politique africain, arabe et européen dans le cadre des institutions représentant ces groupements géographiques, a souligné M. El Malki, précisant qu’un dialogue à ce niveau est à même de faire connaître les grandes questions intéressant le continent africain et ses peuples et d’engager la réflexion sur les solutions efficaces aux problématiques qui se posent dans les domaines économique, social, culturel et environnemental.
Le choix du Maroc d’enraciner sa présence dans le continent africain renforcera sa place au niveau international, a-t-il également noté, ajoutant que les récents acquis et réalisations du Royaume sont le fruit de la diplomatie menée par SM le Roi depuis plusieurs années, donnant lieu à de profondes mutations et évolutions en matière de coopération avec les pays africains, dans la perspective de faire de ces pays un partenaire clé de la coopération Sud- Sud en général, et la coopération parlementaire en particulier.
Pour sa part, le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, a affirmé que l’organisation de ce forum intervient dans le cadre de l’approfondissement de la recherche sur les enjeux liés au retour du Maroc au sein de l’UA, avec la participation d’experts marocains dans les affaires africaines.
L’accompagnement de ce retour, qui est le fruit d’un long processus mené par SM le Roi Mohammed VI, est une grande responsabilité pour la diplomatie marocaine, a affirmé M. Benchamach, relevant que les défis qui se posent à ce niveau sont relatifs, essentiellement, à la complication des procédures judiciaires, surtout que le parlement marocain est amené à entreprendre la procédure de son adhésion au Parlement panafricain.
Cette rencontre a été l’occasion également pour "jeter la lumière sur le constant et le variable au niveau de la carte géostratégique du continent africain et d’évaluer les besoins en termes de diplomatie parlementaire et de stratégies à engager, tout en prenant en considération les particularités de certaines régions géostratégiques en Afrique", a ajouté M. Benchamach.
De son côté, le directeur du Centre d’études Afrique-Moyen Orient, Khalid Chegraoui a indiqué que cette rencontre ouvrira les perspectives pour une coopération entre l’institution législative et les établissements universitaires et de recherche, pour "trouver des mécanismes à même d’éclairer l’opinion publique et d'améliorer l’action diplomatique et dans d'autres domaines, de manière à promouvoir et valoriser la présence marocaine au sein du continent africain.
Il a précisé, dans une déclaration à la MAP, que cette réunion a été marquée par un échange fructueux et une véritable et franche discussion sur les nouveautés de la question nationale et l’avenir de la présence marocaine au sein du continent africain, soulignant que les parlementaires ont mis en exergue les visites effectuées par SM le Roi Mohammed VI à nombre de pays africains, ainsi que le modèle de partenariat gagnant–gagnant mis en place par le Souverain.

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles

$
0
0
Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
Le nouveau gouvernement conduit par Saad Eddine El Othmani, nommé mercredi par S.M le Roi Mohammed VI, se caractérise par une structure harmonieuse et une forte présence féminine.
Le nouveau gouvernement, fruit d'une coalition entre six partis politiques contre quatre dans l’ancien Exécutif, comprend 39 membres dont 20 ministres, 6 ministres délégués et 13 secrétaires d’Etat.
Au niveau de l’architecture gouvernementale, le nouveau gouvernement est marqué par le regroupement de secteurs disposant de critères de complémentarité en vue de garantir davantage d’efficience en matière de gestion gouvernementale.
Cette donne s’illustre à travers le regroupement des secteurs de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts dans un seul ministère confié à Aziz Akhannouch, ceux du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, occupé par Mohamed Sajid ainsi que ceux de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, qui relèvent de Bassima El Hakkaoui, outre le rattachement du ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, un poste confié à Abdelkrim Benatiq.
Le nouveau gouvernement a été marqué aussi par le regroupement des secteurs de la culture et de la communication dans un seul ministère, ce qui constitue un retour à la formule adoptée par le gouvernement d’Abderrahmane El Youssoufi. C'est le cas aussi du ministère chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile qui se voit attribuer aussi la mission de porte-parole du gouvernement dont Mustapha El Khalfi a la charge.
S’agissant de la présence féminine, les neuf portefeuilles occupés par les femmes qui représentent environ 25% de l’actuel gouvernement ont été confiés à Bassima El Hakkaoui, ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du Développement social, Mbarka Bouaida, secrétaire d’Etat, chargée de la Pêche maritime, qui occupait dans l’ancien gouvernement le poste de ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Il s’agit aussi de Charafat Yadri Afilal qui a été reconduite en tant que Secrétaire d’Etat, chargée de l’eau, de Jamila El Moussali, Secrétaire d’Etat, chargée de l’artisanat et de l’économie sociale, qui était ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres dans l'ancien gouvernement.
La nouvelle équipe gouvernementale connaît aussi l'entrée de femmes qui occupent pour la première fois un poste ministériel. Il s’agit de Mounia Boucetta, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Fatna Lkhiyel, Secrétaire d’Etat, chargée de l’habitat, Rkia Derham, Secrétaire d’Etat, chargée du commerce extérieur, Lamia Boutaleb, Secrétaire d’Etat, chargée du tourisme et Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat, chargée du développement durable.
 La composition du gouvernement a connu, par ailleurs, un saut qualitatif dans la mesure où il a été procédé à la création d'un ministère d’Etat chargé des droits de l'Homme confié à Mustapha Ramid qui était ministre de la Justice et des Libertés, dans l'ancien gouvernement.
M. Ramid a cédé le portefeuille de la justice à Mohamed Aujjar qui avait occupé le poste de ministre des droits de l’Homme dans le gouvernement El Youssoufi, (1998-2002). Il a jusqu'ici été ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’ONU à Genève.
L’actuel gouvernement qui a vu le jour après des tractations de plusieurs mois et la nomination d'un nouveau chef de gouvernement, a été marqué par la reconduction de 19 ministres et la permutation des portefeuilles entre Abdelkader Amara et Aziz Rebbah devenus respectivement ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, et ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable.
La composition du nouveau gouvernement comprend de nouveau des ministres sans appartenance politique en l'occurrence ceux de l’Intérieur (deux portefeuilles), des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (2 portefeuilles), des Habous et des Affaires islamiques ainsi que le Secrétariat général du gouvernement et le ministère délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale.

Les nouveaux visages du gouvernement

Treize nouveaux visages, dont une majorité de femmes, ont fait leur entrée au nouveau gouvernement, nommé par SM le Roi Mohammed VI, mercredi à Rabat.
Il s'agit d’abord du nouveau ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, qui a assumé plusieurs postes de responsabilité. En 2003, il a été gouverneur de la province Fahs-Anjra, avant d'être nommé, en octobre 2006, gouverneur de la province de Nador, poste qu'il a occupé jusqu'à sa nomination en mars 2010, président directeur général de la Société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger ville.
Le 24 janvier 2014, le Souverain lui a renouvelé Sa confiance en le nommant wali de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, gouverneur de la préfecture de Rabat.
Il sera secondé par M. Noureddine Boutayeb, qui occupait le poste de secrétaire général du ministère de l’Intérieur, avant d'être nommé ministre délégué à l’Intérieur en remplacement de Cherki Draiss.
Le secrétariat général du gouvernement sera assumé désormais par une nouvelle personnalité, en l’occurrence Mohamed El Hajoui, ancien secrétaire général de la Primature.
L’autre nouveau venu au gouvernement est le député haraki Mohamed Laaraj qui hérite du ministère de la Culture et de la Communication.
Mohamed Ben Abdelkader, membre du secrétariat des relations extérieures de l'USFP, a été nommé ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique.
Mounia Boucetta, directrice générale d’une filiale de la Caisse de dépôts et de gestion (CDG) et ancienne secrétaire générale du ministère du Commerce et de l’Industrie, est devenue, quant à elle, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Au poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, chargé du développement rural et des eaux et forêts, arrive un nouveau visage en la personne de Hammou Ouhelli, président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges.
Né en 1953 dans la commune de Oued Ifrane, à une quinzaine de kilomètres d’Azrou, M.Ouhelli est lauréat de l’Institut agricole et vétérinaire (IAV).
De son côté, Fatna Lkhiyel, nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, chargée de l’habitat, est députée du Mouvement populaire (MP), siégeant dans la Commission des secteurs sociaux.
Khalid Samadi, membre du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), et conseiller auprès de l’ancien chef du gouvernement en matière d'enseignement, de formation et de recherche scientifique, a été, quant à lui, nommé au poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Le poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, chargée du commerce extérieur, a été confié à la députée de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Rokia Derham.
Un sang nouveau a été insufflé au département du Tourisme, avec la nomination de Lamia Boutaleb au poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, chargée du tourisme.
Diplômée de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) de Lausanne et d’un MBA de la Wharton School of Business de l'Université de Pennsylvanie, Mme Boutaleb est également présidente de l’Association des sociétés de gestion et fonds d’investissement marocains (ASFIM).
Une jeune figure fait son entrée au gouvernement. Il s'agit de Othman El Ferdaous, auditeur du cycle des hautes études européennes à l’Ecole nationale d’administration (ENA), qui a été nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, chargé de l’investissement.
Enfin, la députée du Parti de la Justice et du Développement (PJD), siégeant dans la Commission des affaires étrangères, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger, Nezha El Ouafi, a été nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, chargée du développement durable.

Les 19 ministres qui rempilent

Le nouveau gouvernement, nommé mercredi par SM le Roi Mohammed VI, comprend dix-neuf membres qui figuraient déjà dans l'équipe menée par Abdelillah Benkirane, dont certains ont hérité des mêmes départements, d'autres ont vu leurs prérogatives élargies, alors que certains ont changé de portefeuille.
Sur les 19 ministres, six ont été reconduits dans les mêmes départements. Il s'agit de MM. Ahmed Taoufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l'investissement, du Commerce et de l'Economie numérique, Mohamed Louardi, ministre de la Santé, Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'Administration et de la Défense nationale et Mme Charafat El Yadri Afilal, Secrétaire d'Etat chargée de l'eau.
Trois sont restés dans les même sphères avec davantage de prérogatives. Il s'agit de M. Aziz Akhannouch qui, outre l'agriculture et la pêche maritime, s'est vu confier les départements du développement rural et des eaux et forêts, M. Nabil Benabdellah, qui s'occupera aussi de l'aménagement du territoire aux côtés de ses anciennes prérogatives (urbanisme, habitat et politique de la ville) et Mme Bassima El Hakkaoui, qui aura la nouvelle tâche de s'occuper du dossier de l'égalité.
Deux ministres ont permuté de départements. Il s'agit de Abdelkader Amara et Aziz Rabbah: le premier hérite du département de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, alors que le second s'est vu confier le portefeuille de l'énegie, des mines et du développement durable.
Les autres ministres ont été promus ou ont changé complètement de portefeuilles. Il s'agit de M. Mustapha Ramid, ancien ministre de la Justice, qui a été promu ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme, Nasser Bourita, ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, qui a hérité du département des affaires étrangères et de la coopération internationale, Mustapha El Khalfi, qui garde toujours sa casquette de porte-parole de gouvernement et passe au département des relations avec le Parlement et la société civile.
Il s'agit aussi de Mohamed Hassad, qui passe du département de l'intérieur à celui de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Lahcen Daoudi qui a hérité du département des affaires générales et de la gouvernance, Mohamed Najib Boulif, qui se chargera toujours du transport avec toutefois la casquette de Secrétaire d'Etat au lieu de celle de ministre délégué dans l'ancien Exécutif et Mme M'barka Bouaida, ancienne ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, qui change complètement de cap vers la pêche maritime.

 

Saâd-Eddine El Othmani : Le nouvel Exécutif poursuivra le processus de réformes entamé par ses prédécesseurs

Le nouveau gouvernement poursuivra le processus de réformes entamé par les gouvernements précédents, tout en "plaçant l’intérêt du citoyen marocain en dessus de toute considération", a affirmé mercredi le chef du gouvernement, M. Saad-Eddine El Othmani. Les différentes composantes de cette formation gouvernementale sont d’accord pour "aller de l’avant dans la mise en oeuvre des réformes entamées par les gouvernements précédents, plaçant l’intérêt du citoyen marocain en dessus de toute considération, dans le but de réaliser les objectifs que nous avons promis", a dit M. El Othmani dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de nomination des membres du nouveau gouvernement par SM le Roi Mohammed VI. L’accélération de la formation du gouvernement, qui représente la majorité et reflète la volonté populaire, a été dictée par les multiples développements qu'a connus le Royaume, en plus d’autres données dont la nécessité de promouvoir les Petites et moyennes entreprises (PME) et d'accélérer l’adoption du budget, a-t-il précisé.


Mohamed Bouden : Un gouvernement diversifié sur les plans idéologique et partisan

Le gouvernement que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé mercredi au Palais Royal de Rabat est diversifié sur les plans idéologique et partisan et adapté à la conjoncture actuelle, a affirmé le président du Centre international Atlas d'analyse des indicateurs politiques et institutionnels, Mohamed Bouden.
La formation du nouveau gouvernement s'est faite sur la base d'une logique de pôles économique, social et développemental, a indiqué M. Bouden dans une déclaration à la MAP, estimant que ce gouvernement repose sur les critères énoncés dans le discours de Dakar.
Il n'y a pas de gagnant ni de perdant dans la nouvelle formation gouvernementale, a-t-il dit, notant qu'on ne constate aucune domination d'un parti aux dépens des autres.
De même, la répartition de la plupart des départements s'est faite de manière totalement spontanée, ce qui devrait contribuer à leur développement, d'une part, et à alléger les dépenses, de l'autre, a fait observer le politologue.
Il a, à cet effet, mis en relief la création de nouveaux départements, la fusion d'autres dont les champs d'action se chevauchent comme la culture et la communication, outre la nomination d'un même ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Société civile qui officiera en tant que porte-parole du gouvernement, pour la première fois au lieu du ministre de la Communication. M. Bouden a également salué la forte présence des femmes et des jeunes très compétents dans cette nouvelle architecture gouvernementale, précisant que les femmes occupent huit postes de secrétaires d'Etat ainsi qu'un poste de ministre, ce qui constitue une évolution en matière de représentativité féminine par rapport aux précédents gouvernements.

 

Liste des membres du nouveau gouvernement
Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles

Saad Eddine El Othmani : Chef du gouvernement.
 
 - Mustapha Ramid : Ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme.
 
 - Abdelouafi Laftit : Ministre de l'Intérieur.
 
- Nasser Bourita: Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
 

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
- Mohamed Aujjar: Ministre de la Justice.
 
 - Ahmed Toufiq: Ministre des Habous et des affaires islamiques.
 
- Mohamed El Hajjoui : Secrétaire général du gouvernement.
 
 - Mohamed Boussaid: Ministre de l'Economie et des Finances.
 
 - Aziz Akhannouch : Ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
 

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
- Mohamed Nabil Benabdallah : Ministre de l’Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville.
 
 - Mohamed Hassad : Ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
 
- Moulay Hafid Elalamy : Ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique.
 
 - Abdelkader Amara : Ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.
 
- El Houcine Louardi : Ministre de la Santé.
 

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
- Aziz Rebbah : Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable.
 
- Mohamed Sajid : Ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale.
 
 - Rachid Talbi Alami : Ministre de la Jeunesse et des Sports.
 
 - Mohamed Laaraj : Ministre de la Culture et de la Communication.
 
- Bassima El Hakkaoui : Ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du Développement social.
 

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
- Mohamed Yatim : Ministre de l’Emploi et de l’Insertion Professionnelle.
 
- Abdellatif Loudiyi : Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de la défense nationale.
 
- Lahcen Daoudi : Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Affaires générales et de la Gouvernance.
 
- Mustapha El Khalfi ; Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des relations avec le parlement et la société civile, Porte-parole du gouvernement.
 
- Mohamed Ben Abdelkader : Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de la réforme de l’Administration et de la Fonction publique.
 

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
- Abdelkrim Benatiq : Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration
 
 - Noureddine Boutayeb : Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur.
 
- Mohamed Najib Boulif : Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, chargé du transport.
 
- Mbarka Bouaida : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, chargée de la Pêche maritime.
 
- Charafat Yadri Afilal : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargée de l’eau.
 

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
- Jamila El Moussali: Secrétaire d’Etat auprès du ministre du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat, de l’économie sociale, chargée de l’artisanat et de l’économie sociale.
 
- Mounia Boucetta : Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
 
- Hamou Ouheli : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, chargé du développement rural et des eaux et forêts.
 
- Fatna Lkhiyel: Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, chargée de l’habitat.
 
- Khalid Samadi: Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
 

Le nouveau gouvernement a enfin vu le jour : Un Exécutif à 39 portefeuilles
- Larbi Bencheikh : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la formation professionnelle.
 
- Rkia Derham : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, chargée du commerce extérieur.
 
- Lamia Boutaleb : Secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, chargée du tourisme.
 
- Othmane El Ferdaous : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, chargé de l’investissement.
 
- Nezha El Ouafi : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, chargée du développement durable.
 

Repeuplement du lac d'Afnourir en alevins et en brochets

$
0
0
Repeuplement du lac d'Afnourir en alevins et en brochets
Le lac d'Afnourir, une zone humide classée site Ramsar relevant de la province d'Ifrane, a été repeuplé mardi en alevins et en brochets dont le nombre total a atteint plus de 180.000, à l'initiative du Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD).
Ce repeuplement prouve l'engagement du HCEFLCD à restaurer l’équilibre ichtyologique de ce lac, desséché complètement l'année dernière, en raison des changements climatiques qui ont causé la mort de nombreux poissons et la migration de certaines espèces d'oiseaux. Pour le responsable du Centre de Ras-ma de pisciculture, Othmane Bourzouk, le HCEFLCD a pris une batterie de mesures et d'interventions urgentes pour préserver les écosystèmes du lac d'Afnourir.
Le Centre national d’hydrobiologie et de pisciculture d'Azrou (CNHP) a pris plusieurs initiatives, dans le cadre de ses missions de valorisation piscicole de ce lac, notamment le repeuplement et le suivi de la situation environnementale, afin de préserver la diversité biologique, augmenter la production de poisson, promouvoir la pêche sportive et de relancer l'éco-tourisme dans la région, a précisé M. Bourzouk dans une déclaration à la MAP.
Il a aussi relevé que de nombreux cadres et ingénieurs du CNHP effectuent des visites de terrain et des recherches de laboratoire pour valoriser le patrimoine naturel et écologique du lac d'Afnourir.
De son côté, Nouzha El Adel, responsable du laboratoire de la qualité des eaux au CNHP relevant du HCEFLCD a déploré la mort de nombreux poissons du lac et la dégradation des écosystèmes hydrologiques à cause des changements climatiques.
Cette situation, a-elle dit, a incité les cadres du CNHP à revaloriser ce site écologique des plus connus au Maroc, à travers l'analyse d'échantillons de végétaux et de poissons qui ont démontré que la baisse du niveau des eaux et de la quantité d’oxygène dans ce lac est la principale cause de la mort des poissons.
Le lac d'Afnourir, relevant de la commune d’Ain Leuh à Ifrane, s’étend sur une superficie de 300 ha à une altitude de 1.800 m et abrite nombre d'espèces faunistiques et floristiques.


Abdelhamid Fatihi : Notre première attente est que le programme du nouveau gouvernement comporte des mesures sociales en faveur des classes défavorisées et ouvrière

$
0
0
Abdelhamid Fatihi : Notre première attente est que le programme du nouveau gouvernement comporte des mesures sociales en faveur des classes défavorisées et ouvrière
Quelles sont les attentes des centrales syndicales du nouveau gouvernement ? Les relations entre les deux parties seront-elles marquées par des tensions et des mésententes comme c’était le cas sous le gouvernement présidé par Abdelilah Benkirane ou  par le dialogue et la concertation ?
« Notre première attente est que le programme du nouveau gouvernement comporte des mesures sociales en faveur des classes défavorisées et de la classe ouvrière », a souligné Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la Fédération démocratique du travail dans une déclaration à Libé. Pour le responsable syndical, le nouveau gouvernement sous la présidence de Saad Eddine El  Othmani se doit de reprendre les mécanismes du dialogue social qui ont été institutionnalisés depuis 1996. Lesquels mécanismes ont été respectés par tous les gouvernements précédents depuis cette date sauf par le gouvernement Benkirane. Ainsi les réunions tripartites (gouvernement, syndicats, patronat) qui étaient périodiques (sessions de septembre et d'avril) avant le gouvernement Benkirane ont été mises aux oubliettes. De même que les réunions des Conseils supérieurs tels que le Conseil supérieur de la Fonction publique, le Conseil supérieur de la médecine de travail etc, ont été gelées.
L’autre attente, selon Abdelhamid Fatihi, est la mise en application de l’accord du 26 avril 2011 en concertation avec les centrales syndicales. Cet accord comprend plusieurs mesures telles que l’adoption de la convention internationale sur les libertés syndicales, l’abrogation de l’article 288 du Code pénal, l’unification du SMIG et du SMAG (salaire minimum dans le secteur agricole), le volet d’avancement et de promotion dans la Fonction publique, l’institution d’une indemnité pour perte d’emploi, la révision des grilles salariales.
Le dirigeant de la FDT espère que le nouveau gouvernement s’attellera à la question sociale notamment le pouvoir d’achat des salariés.
Pour Allal Belarbi, membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail (CDT), le nouveau gouvernement doit avoir « une vision très claire » de l’avenir du Maroc. Ce qui compte pour lui, ce ne sont pas seulement l’augmentation des salaires, le dialogue social, l’application de l’accord du 26 avril 2011 et autres revendications des centrales syndicales. Il souhaiterait plutôt que le gouvernement de Saad Eddine El Othmani « prenne conscience des mutations que connaissent le monde et le monde arabe en particulier» et qu’il «ait une culture démocratique, de dialogue et de concertation». Il espère enfin que l’ère du nouveau chef du gouvernement sera différente de celle de son prédécesseur.

Le Raja, leader pour la première fois depuis le début du championnat

$
0
0
Le Raja, leader pour la première fois depuis le début du championnat
S’il y a un club qui a tiré pleinement profit des rencontres de mise à jour, c’est bel et bien le Raja de Casablanca. En effet, en accueillant mercredi au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca le FUS pour le compte d’un match en retard de la 22ème manche du championnat Maroc Telecom de football D1, les Verts ont assuré l’essentiel en s’imposant sur la marque de 2 à 0.
Le FUS qui a perdu tout espoir de viser le podium a dépêché pour cette confrontation une équipe composée quasiment de jeunes joueurs, ce qui a facilité, la tâche à des Verts aguerris qui ont scellé le sort de cette partie dès son entame  sur un penalty  transformé par Erraki et un tir de Ouassili  respectivement à la 5ème et la 13ème minutes de jeu.
Une victoire au grand bonheur du public rajaoui qui a retrouvé les gradins du complexe, sachant que bon nombre de spectateurs munis de leurs tickets ont dû rebrousser chemin n’arrivant pas à accéder au stade à cause d’une organisation qui laisse à désirer, comme ce fut le cas d’ailleurs lors de la confrontation WAC-AS FAR disputée lundi.
Grâce à ce succès, le Raja occupe pour la première fois depuis le début du championnat la pole position avec 45 points, devançant d’une unité le WAC qui compte un match en moins devant le DHJ qui aura lieu mercredi prochain au stade El Abdi à El Jadida.
Quant au FUS, il est 7ème du classement ex aequo avec le MAT et l’OCS (27 pts).  Le principal objectif de la formation rbatie est de faire un bon parcours en Coupe de la CAF. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le coach Walid Regragui a laissé au repos certains cadres de son équipe en perspective du match contre le MAS programmé dimanche prochain en nocturne et comptant pour l’aller des huitièmes de finale bis de la C2 continentale, ultime étape avant la phase de poules. Sachant que le second représentant du football national en cette compétition, l’IRT, sera à Conakry pour croiser le fer samedi avec l’équipe du Horiya.
En plus des matches continentaux, cette fin de semaine sera également marquée par la reprise du championnat et le bal de la 24ème journée sera ouvert aujourd’hui à partir de 17 heures par la rencontre qui mettra aux prises le KAC avec le MAT et qui aura pour cadre le terrain municipal de Kénitra.
Cette journée se poursuivra samedi par deux matches, à savoir Raja-OCK et OCS-CAK, alors que trois rencontres sont prévues dimanche : DHJ-RSB, JSKT-WAC et ASFAR-CRA. Les matchs HUSA-FUS et IRT-KACM ont été reportés au 3 mai prochain.

Projection à Copenhague du film marocain “A Mile in my shoes”

$
0
0
Projection à Copenhague du film marocain “A Mile in my shoes”
Le film marocain "A Mile in my shoes" du réalisateur Said Khallaf a été projeté, jeudi soir à Copenhague, à l'Institut français du Danemark, dans le cadre du Festival du film francophone.
La projection de ce film (1h50), initialement prévue en mars dernier avant d’être reportée au 6 avril, a été agrémentée d’une petite réception offerte par l’ambassade du Maroc à Copenhague dans la pure tradition marocaine.
L’assistance a eu ainsi droit à un florilège de pâtisseries et pastillas, cornes de gazelle, chebbakia, fekkas et autres briouates où le goût du salé ravit la vedette au sucré selon un fin équilibre, dont seule la cuisine marocaine ancestrale en a les secrets, le tout servi avec du thé à la menthe préparé sur place dans des théières argentées et ciselées.
Il s’en est fallu de cette petite entrée culinaire pour transporter l’assistance à travers une profusion d’odeurs, de couleurs et de senteurs, comme pour la préparer aux paysages et à la réalité d’un Maroc en mouvement tel que dépeint par le film de Said Khallaf, un drame social qui tente de démonter la structure psychologique des enfants de la rue, leurs souffrances et leur marginalisation dans la société.
Adossé à une trame narrative solide, savamment nourrie de flash-backs et d’introspections, ce long métrage a réussi à émerveiller l’assistance, quoique le sous-titrage en anglais ne puisse jamais rendre compte de toute la charge de violence et de cruauté de la darija marocaine dans ce drame, qui raconte l’histoire de Said, un enfant ayant toujours vécu dans la misère et la souffrance avant de décider de se venger d’une société qui l’écrase.
Salué par la critique comme par le public, "A Mile in my shoes" évoque, selon son réalisateur, "des problèmes sociaux qui, évidemment, ne sont pas propres à notre société : enfants de la rue, viol, exploitation éhontée, violence contre les femmes, autorité parentale outrancière".
Le film, dont les personnages principaux sont magistralement campés par Amine Ennaji et Noufissa Benchehida, a déjà remporté plus d’une vingtaine de prix, dont la Palme d'or du meilleur long métrage du Festival du film arabe et européen de Louxor, le Grand prix du FNF, le Grand prix du Festival du cinéma de Saïdia, ou encore le prix du meilleur film étranger au Festival de cinéma de Los Angeles.
Ce long métrage a également remporté l’Etalon de bronze, lors de la 25ème édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO-2017), outre une Mention spéciale et le prix de la critique africaine.

Des soucis de voisinage pour Ivanka Trump

$
0
0
Des soucis de voisinage pour Ivanka Trump
Depuis que Donald Trump est officiellement président des Etats-Unis, il s’est installé à la Maison Blanche, quittant New York et sa Trump Tower pour Washington D.C. Sa fille Ivanka a suivi le mouvement : elle et son époux Jared Kushner ont également déménagé dans la capitale fédérale et ont investi une maison du quartier aisé de Kalorama, où vivent notamment le fondateur d’Amazon ainsi que Michelle et Barack Obama. Mais avec ces nouveaux arrivants sont aussi apparus quelques désagréments. Pour assurer la sécurité de la fille du président, les services secrets limitent de façon péremptoire le stationnement dans sa rue. Les trottoirs sont également barrés, empêchant les piétons de circuler normalement. Des mesures qui font monter la moutarde au nez des voisins.
La maison d’Ivanka Trump est aussi un point de ralliement pour des opposants à la politique menée par son père. Récemment, des militants favorables à la préservation de l’environnement ont manifesté devant chez elle pour signifier leur opposition au fait que Donald Trump s’attaque aux lois censées protéger la planète. D’après le magazine People, Ivanka Trump n’était pas chez elle au moment de la manifestation, mais une de ses voisines, Dianne Bruce, n’en a pas raté une miette. Et les témoins présents ne l’ont pas ratée non plus.

L'art de la guerre appliqué à la vente d'armes au Brésil

$
0
0
L'art de la guerre appliqué à la vente d'armes au Brésil
Il n'a aucun ennemi connu et pourtant cette semaine, à l'occasion d'un salon de la défense à Rio, le Brésil exhibe le savoir-faire de ses fabricants d'armes, en quête de nouveaux marchés dans un monde ravagé par les guerres.
Parmi les 650 entreprises qui exposent au salon baptisé LAAD, 150 sont brésiliennes, avec une offre des plus variées, allant des avions-cargos aux balles traçantes.
Ce secteur pèse au Brésil 200 milliards de réais par an (environ 64 milliards de dollars), l'équivalent de 3,7% du PIB du géant latino-américain.
Dans le stand du fabricant d'armes Taurus, les intéressés empoignent des fusils d'assaut dernier cri pour les inspecter sur toutes les coutures, les pointant vers des cibles imaginaires.
D'autres visiteurs en treillis revêtent des gilets pare-balles chez Glagio do Brasil, alors que des curieux montent à bord d'un bateau pneumatique munis d'armes automatiques de la firme DGS Défense.
Une autre entreprise locale avait le vent en poupe lors du salon : Condor, spécialisée dans les armes non létales. Deux officiers de la République démocratique du Congo en uniforme y scrutent notamment des balles de caoutchouc dont un des modèles répond au nom curieux de "soft punch" (léger coup de poing en anglais).
"Nous sommes déjà présents dans le monde arabe et nous ciblons le marché asiatique, qui a un fort potentiel pour le moment inexploré", explique Marco Senna, représentant de Condor dans le salon.
Le Brésil ne participe pas directement aux conflits armés actuels mais son industrie de la défense permet d'assurer 30.000 emplois directs et 120.000 indirects, selon les chiffres officiels.
C'est dans ce sens que le gouvernement souhaite conquérir de nouveaux territoires, dans un marché qui est habituellement la chasse gardée des Etats-Unis, de la Russie, de la France ou de la Grande-Bretagne.
Cette semaine, le ministre de la Défense, Raul Jungmann, a annoncé que la Banque nationale de développement (BNDES) allait proposer des conditions de crédit favorables pour des pays désireux de se fournir en armes brésiliennes.
"Nous vivons de nos jours une période de réarmement. Le marché de la défense est en pleine expansion et le Brésil doit se donner les moyens de concurrencer les autres pays sur un pied d'égalité", a expliqué le ministre à des journalistes.
Cette course effrénée à la vente d'armes n'est pas dénuée de polémiques.
Taurus, qui a installé une usine à Miami pour fabriquer des armes de poing civiles comme le "Raging Bull", a été impliqué récemment dans une affaire de vente illégale à un marchand d'armes yéménite, même si aucune accusation formelle n'a été formulée.
Robert Muggah, directeur de recherche de l'Institut Igarape de Rio, affirme que des bombes à fragmentation fabriquées au Brésil ont été utilisées au Yémen, un pays touché par des sanctions de l'ONU.
"Le Brésil est particulièrement non transparent au moment de rendre compte de la destination de ses armes et de l'usage qui en est fait", dénonce-t-il.
Le chercheur cite aussi l'utilisation d'armes brésiliennes pour la répression de manifestations dans d'autres d'autres pays mis en cause pour le non-respect des droits de l'Homme, comme le Bahrein.
Le gouvernement assure que toutes les ventes d'armes à l'étranger sont contrôlées de façon rigoureuse mais aucune donnée officielle n'est disponible à ce sujet.
Le Brésil est une puissance majeure en ce qui concerne les armes de poing, les armes légères et les munitions et figure régulièrement parmi les cinq principaux exportateurs mondiaux.
Le pays est plongé dans la pire récession de son histoire mais la crise a permis indirectement au secteur de l'armement de faire quelques bonnes affaires.
"Il y a trois ou quatre ans, le gaz lacrymogène était encore importé", rappelle Mauricio Lima, représentant du syndicat de fabricants d'armes SIMDE."Mais ce contexte de crise, avec toutes ces manifestations, a incité les entreprises brésiliennes à développer leurs propres produits et maintenant, nous les exportons vers d'autres pays", conclut-il.

Trump promet une “très bonne relation” au président chinois Xi

$
0
0
Trump promet une “très bonne relation” au président chinois Xi
Le président américain Donald Trump a promis jeudi "une très, très bonne relation à long terme" à son homologue chinois Xi Jinping, lors d'un dîner dans sa somptueuse résidence en Floride marquant le début d'une première rencontre très attendue.
Le magnat de l'immobilier a brisé la glace avec une plaisanterie lors d'un dîner de gala dans sa villa de Mar-a-Lago, un ton badin qui contrastait avec ses discours agressifs contre la Chine pendant la campagne électorale l'an dernier.
C'est la première fois que les dirigeants des deux premières puissances économiques mondiales se rencontrent, pour un sommet qui devait être dominé par leurs relations commerciales et le dossier nord-coréen. La question syrienne planait toutefois sur le dîner, les Etats-Unis ayant annoncé plus tôt jeudi qu'ils envisageaient désormais de répondre par les armes à une attaque chimique perpétrée, selon eux, par le régime syrien contre une ville rebelle.
Accueilli en début d'après-midi à l'aéroport de Palm Beach par le secrétaire d'Etat Rex Tillerson, le chef du pays le plus peuplé du monde s'est jusqu'à présent montré mesuré dans ses réactions aux déclarations fracassantes de l'homme d'affaires de New York.
Avant de s'envoler pour la Floride, ce dernier avait réaffirmé, sur Fox News, sa conviction qu'en matière d'échanges commerciaux, les Etats-Unis n'avaient pas été traités "de manière équitable" par la Chine.
L'homme d'affaires new-yorkais reconverti dans la politique veut aborder le sujet délicat du déficit des Etats-Unis avec la Chine, qui s'est élevé à près de 350 milliards de dollars en 2016.
La Maison Blanche a promis des paroles "franches" sur ce thème. Avec pour objectif de "réduire les barrières à l'investissement et aux échanges créées par les Chinois", selon les termes d'un responsable américain.
M. Xi pourrait offrir une ouverture accrue du marché chinois dans les secteurs de l'automobile et de l'agriculture, selon des sources diplomatiques.
En échange, il demanderait à son hôte que les Etats-Unis adhèrent à la BAII, la banque asiatique de développement des infrastructures que Pékin a mise en place pour concurrencer des institutions comme la Banque mondiale, jugées par trop sous influence des Occidentaux.
Par ailleurs, depuis plusieurs semaines, Washington exhorte Pékin à faire pression sur son allié, la Corée du Nord, pour qu'il renonce à son programme nucléaire. Dans un entretien publié dimanche, le 45e président des Etats-Unis a laissé planer la menace d'une intervention militaire, Pyongyang ayant menacé jeudi de réagir de manière "impitoyable" à "la moindre provocation" des Etats-Unis.

Le désamour de Melanie Griffith pour la chirurgie esthétique

$
0
0
Le désamour de Melanie Griffith pour la chirurgie esthétique
A 59 ans, Melanie Griffith est toujours l’une des actrices légendaires d’Hollywood. Après une vie amoureuse tumultueuse et plusieurs séjours en réhabilitation, la star n’a pourtant pas de regrets, excepté certaines opérations de chirurgie esthétique.
Le journal britannique «The Times» a publié, mardi dernier, une interview touchante de Melanie Griffith. L’actrice se livre sur une vie tumultueuse et surtout sur sa relation compliquée avec la chirurgie esthétique. En effet, pour préserver sa beauté, devenue presque légendaire, Melanie Griffith n’avait pas hésité à avoir recours au bistouri et aux injections de botox, il y a vingt ans déjà. Une décision que la star regrette à présent et tente de faire disparaître. «J’ai fait de la chirurgie il y a 20 ans ! Je détestais ce qui était en train de m’arriver. Puis, il y a environ 7 ans, j’ai commencé à faire des injections mais depuis 2 ou 3 ans, je me les fais dissoudre. Ça prend du temps. Quelqu’un a injecté cette substance ridicule dans mon corps et je pense que j’ai dû y faire une réaction allergique», confie Melanie Griffith.
L’actrice a fini par prendre conscience qu’elle avait abusé du botox lorsqu’elle a entendu les commentaires blessants de ceux qui la croisaient: «Je m'en suis rendue compte lorsque les gens ont commencé à dire : "Oh mon Dieu, mais qu’a-t-elle fait ?" J’étais tellement blessée que je suis allée voir un autre médecin et il a commencé à défaire ce qu’un autre médecin m’avait mis. Je l’ai fait faire sur mes lèvres aussi. C’était horrible ! J’espère avoir l’air plus normal aujourd’hui.»
Melanie Griffith est l’un des piliers d’une véritable dynastie hollywoodienne. Fille de Tippi Hedren, l’une des muses du célèbre réalisateur Alfred Hitchcock, elle est à son tour la mère de Dakota Johnson, la discrète actrice connue pour son rôle dans la saga «Cinquante nuances de Grey». 


Alliances récolte les premiers fruits de sa restructuration

$
0
0
Alliances récolte les premiers fruits de sa restructuration
Après un plan de restructuration houleux, le Groupe Alliances développement immobilier (ADI) parvient en 2016 à tirer les premiers fruits de sa stratégie de désendettement, en affichant des réalisations financières honorables comparativement à l'exercice précédent, commentent les analystes de BMCE Capital Bourse.
A fin 2016, le résultat net consolidé d’Alliances renoue avec le positif s’établissant à 178,4 millions de dirhams (MDH), contre un déficit de -1,98 milliard de dirhams (MMDH) en 2015, relèvent les analystes financiers à l’occasion de la publication des résultats annuels de l’immobilière cotée en Bourse.
De facto, la marge nette se fixe à 5%, ont-ils ajouté, notant que le résultat net part du Groupe (RNPG) enregistre un bénéfice de 144,3 MDH en 2016, contre une perte de -1,82 MMDH une année auparavant.
Pour sa part, rapporte la MAP, le chiffre d'affaires (CA) consolidé en ascension de 3,8x se situe à 3,55 MMDH, recouvrant une hausse de 3,5x des revenus de l'activité habitat social et intermédiaire à près de 1,82 MMDH pour 4.240 unités livrées, due au retour à la normale au niveau des chantiers du pôle et par l'accélération de la cadence des livraisons.
Cette évolution intègre aussi, selon BMCE Capital Bourse, une augmentation de 3,6x du CA de l'activité haut standing à 1,57 MMDH pour 610 unités livrées.
Par conséquent et suite à une bonne maîtrise des charges opératoires dont le poids dans les revenus passe de 225,4% en 2015, à 31,4% en 2016, le résultat d'exploitation se redresse pour s'établir à 615 MDH, contre près de -1,21 MMDH en 2015.
La marge opérationnelle (MOP) s'élève, ainsi, à 17,3%, au moment où le résultat financier atténue son déficit à -429,8 MDH, contre -500,6 MDH en 2015, ajoute la même source.
Le résultat non courant totalise, quant à lui, un bénéfice de 110,2 MDH, contre une perte de -71,2 MDH et ce, grâce à un repli de 60,5% des charges non courantes à M MAD 197,2.
Au volet bilanciel, les analystes financiers soulignent une dépréciation de 11,9% du fonds de roulement d'Alliances à 7,1 MMDH, tandis que le besoin en fonds de roulement (BFR) s'améliore de 10,6% à 8,9 MMDH.
Par conséquent, la trésorerie nette atténue ses pertes pour s'établir à -1,8 MMDH, contre -1,9 MMDH en 2015. L'endettement net, lui, recule de 18,4% à 5,9 MMDH, fixant le gearing à 200,3%, contre 252,9% à fin 2015.
Par catégorie, la dette bancaire a été réduite de 48,1% à 1,8 MMDH comparativement à fin 2014, grâce notamment à la signature de 7 protocoles d'accord avec les banques dont 90% sont exécutes.
De son côté, la dette privée a été diminuée de 1 MMDH, suite à la signature de 4 protocoles d'accord relatifs à la phase I (d'une enveloppe globale de 1,8 MMDH).
S’agissant des comptes sociaux d’Alliances, ils laissent apparaître une hausse de 29,6% du CA à 81,3 MDH, un EBIT de -24,5 MDH (contre -734,4 MDH en 2015) et un résultat net déficitaire de -163,5 MDH (versus -1,03 MMDH) en 2015.
En termes de perspectives, le Groupe escompte réduire davantage sa dette privée. Pour ce faire, ADI a lancé en décembre 2016 une 2ème phase de programme de rachat de ces titres.
Ainsi et à l'issue de l'exécution des protocoles des phases I et II, la dette privée (en principal) devrait passer de 4,48 MMDH au 1er janvier 2015 à près de 1,5 MMDH courant 2017.
Le reliquat de la dette privée post-phases I et II, lui, devrait faire l'objet d'un reprofilage dont les caractéristiques ont déjà d'ores et déjà été signées avec les porteurs.
Sur le plan opérationnel, le management demeure confiant quant à la capacité du Groupe à renouer avec la rentabilité. En effet et à date, le Groupe dispose d'un carnet de commandes hors Afrique totalisant 6,1 MMDH, portant sur 13.522 unités.

L'ASS s'empare du fauteuil de leader du championnat de basketball

$
0
0
L'ASS s'empare du fauteuil de leader du championnat de basketball
Le championnat national de la division Excellence de basketball s’est poursuivi, mercredi, pour le compte de la deuxième journée retour. Cette manche a connu des résultats conformes à la logique puisque tous les clubs hôtes se sont imposés à l'exception de la RST battue à Tanger par l’ASS.
Profitant du repos du CRA et de la défaite du WAC à Fès, l'Association Sportive de Salé avec sa pléiade de joueurs internationaux, Zouita, Najah, Mesbahi, Kourdou et Chouaâ, s'est imposée avec l'art et la manière devant une formation de la RST en deçà de sa forme habituelle sur le score de 63/89.
A Marrakech, le KACM a eu raison de la modeste formation de la RSB sur le score 67/50. De son côté, l'ASFAR a disposé de l’équipe de l'Itri de Nador sur la marque de 90/82. A la lecture de ce résultat, on se rend compte que la lutte était acharnée puisque les visiteurs n'étaient pas une proie facile et si ce n'était leur manque d'expérience, le résultat aurait penché de leur côté.
A Rabat, le FUS, en deuil suite au décès accidentel du fils du coach adjoint Said Machkour, n'a trouvé aucune difficulté à engranger les 3 points de la victoire aux dépends du KAC de Kénitra. Le score final de 64/43 en dit long sur la domination des coéquipiers de Nadim Soufiane en attendant la suite du concours pour espérer une éventuelle qualification au play-off.
La salle du 11 Janvier à Fès a été le théâtre d’un match à suspense entre le MAS et le WAC et qui a tourné en fin de compte à l’avantage des locaux sur le score de 74 à 73 (scores des quatre quart-temps : 20-16, 38-40, 53-51 et 74-73).
Il convient de signaler en dernier lieu que le championnat abordera en cette fin de semaine et lundi les péripéties de la troisième journée de la phase retour avec au programme des rencontres intéressantes, notamment celles devant opposer le WAC à l'ASFAR, l'ASS au CRA et pour le bas du tableau le KAC au KACM.


Programme
Samedi à 17h00 : KAC-KACM, IRAN-RST et ASS-CRA
Dimanche à 17h30 : RSB-MAS
Lundi à 19h00 : WAC -ASFAR

Un week-end sportif par excellence à Marrakech

$
0
0
Un week-end sportif par excellence à Marrakech
La ville de Marrakech sera, en l’espace d’un week-end, la destination événementielle par excellence des sportifs et des amateurs de sports aux niveaux national et international.
D’abord, les courts du Royal Tennis Club de la ville ocre (RTCMA) sont le théâtre des matchs de la Coupe Davis qui opposent, dès vendredi 7 avril, le Maroc à la Lettonie pour le compte du premier tour du groupe 2 de la zone Europe-Afrique. Une confrontation que Mahdi Tahiri, capitaine de la sélection nationale, a préparé dans la sérénité avec son groupe composé de Reda Lamrani (669e ATP), Amine Ahouda (1008e ATP), Yassine Id M’barek (1176e ATP) et Mehdi Jeddi (1239e ATP).
Un match que le coach national a préparé avec optimisme, déclarant que le classement ATP n’est pas très déterminant lors de cette compétition, qu’il a confiance en ses joueurs et qu’avec les encouragements du public, la victoire des siens est possible.
Ces mêmes courts du RTCMA accueillent du 8 au 16 avril la 33e édition du Grand Prix Hassan II. Doté de plus de 540,000 euros, ce tournoi constitue l’événement tennistique majeur au Maroc, vu la réputation dont il jouit sur la scène mondiale, la qualité des joueurs qui y prennent part et les échos favorables des précédentes éditions.
On aura droit à un tableau relevé comme l’a souligné le directeur du tournoi Hicham Arazi, constitué principalement de l’Espagnol Albert Ramos Vinolas (24e ATP), des Allemands Philipp Kohlschreiber (29e ATP) et Zverev Mischa (30e ATP), de l’Italien Paolo Lorenzi (38e ATP), du Français Benoit Paire (39e ATP), entre autres.
Pour ce qui est de la participation marocaine, les deux wild cards ont été octroyées à Reda Lamrani et Amine Ahouda.                          
En plus du tennis, le Grand stade de Marrakech accueillera dimanche, à partir de 16h, un match amical qui opposera le KACM à la célèbre équipe congolaise de TP Mazembé à l’occasion du retour du Maroc au sein de l’Union africaine. Une confrontation  lors de laquelle le staff technique marrakchi a décidé d’aligner les remplaçants de l’équipe A et d’autres joueurs des espoirs, vu que le KACM affrontera mardi prochain pour le compte de la 23e journée du championnat national le RCA à Marrakech.            
Un autre événement sportif de grande envergure aura lieu aujourd’hui et demain sur les circuits Moulay El Hassan de Marrakech, il s’agit de la 8ème édition du Grand Prix de Marrakech WTCC. Marquant le début de la saison 2017, cette manifestation sportive est devenue un rendez-vous incontournable pour préparer les 10 autres étapes à venir.
Pour Mehdi Bennani, cette course est spéciale et il tentera d’offrir la victoire à ses fans. Un autre événement international est programmé ce soir au Palmeraie Palace Marrakech à partir de 20h. Il s’agit du Championnat du monde de boxe anglaise auquel prennent part trois Marocains.
Au programme, à 20h, dans la catégorie plume, le Français Gaelle Amand affrontera le Serbe Gabriella Busa. Ce duel sera suivi par celui des poids coq, où un autre Français, Yoan Boyeau défiera le Géorgien Mishiko Shubitidze. Pour les poids moyen, le Marocain Bilel Jkitou sera opposé au Géorgien Sandro Jajanidze. A 23h, le combat des super-léger opposera Mohamed El Marcouchi au Ghanéen Sherrif Quayé et enfin à minuit, le Marocain Rachid Jkitou affrontera l’Américain Shawn Miller dans la catégorie mi-lourd.

Les Etats-Unis mettent leur menace à exécution en Syrie

$
0
0
Les Etats-Unis mettent leur menace à exécution en Syrie
Les Etats-Unis ont lancé, jeudi, une frappe de missiles contre une base aérienne en Syrie, en réaction à l'attaque chimique menée contre une ville rebelle dans le nord-ouest du pays, a indiqué un responsable du département de la Défense US.
Quelque soixante missiles de croisière de type Tomahawk ont été tirés depuis des destroyers de l'US Navy dans l'est de la mer Méditerranée contre plusieurs cibles de la base de "Shayrat" près de la ville de Homs, au centre du pays, a fait savoir la même source.
D'après le responsable du Pentagone, cette base aérienne est "associée au programme" syrien d'armes chimiques et "directement liée" à l'attaque perpétrée contre la localité de Khan Cheikhoun le 4 avril et ayant tué 58 civils et blessé quelque 170 autres, dont des enfants.
Washington avait accusé, plus tôt dans la journée, "le régime du président Bachar al-Assad d'être responsable du raid. Le président Donald Trump est allé même jusqu'à réclamer que "quelque chose se passe" contre le régime syrien.
Pour sa part, l'armée syrienne avait «catégoriquement» démenti «avoir utilisé toute substance chimique ou toxique par le passé comme mardi à Khan Cheikhoun».
Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies n’étaient pas parvenus à se mettre d'accord jeudi sur la réponse à apporter à l'attaque chimique présumée en Syrie, juste avant que les Etats-Unis ne frappent le pays.
En marge de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité, la Russie avait pourtant mis en garde les Etats-Unis contre une éventuelle intervention militaire contre son allié syrien, affirmant qu'il pourrait y avoir "des conséquences négatives", selon l'ambassadeur russe.
"S'il y a des actions militaires, toute la responsabilité sera sur les épaules de ceux qui auront initié une telle entreprise tragique et douteuse", a déclaré l'ambassadeur russe Vladimir Safronkov à la sortie de cette réunion.
Mais cet avertissement n'a pas été entendu: peu après la réunion du Conseil, les Etats-Unis ont tiré 59 missiles contre une base aérienne syrienne, accusant le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé un agent neurotoxique semblable au gaz sarin lors du bombardement contre la ville de Khan Cheikhoun mardi, qui a fait au moins 86 morts, dont une trentaine d'enfants.
Trois projets de résolution ont été discutés par le Conseil de sécurité mais aucun n'a été approuvé.
Quatre soldats syriens ont été tués vendredi par les frappes américaines en Syrie qui ont également "détruit presque totalement" la base aérienne du régime qui était visée, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"On a la confirmation de la mort de quatre militaires dont un général de brigade dans l'armée de l'air. Il y a également des dizaines de blessés", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Selon lui, "c'est la base d'où a décollé l'avion qui a frappé Khan Cheikhoun", ville contrôlée par des rebelles et des jihadistes dans le nord-ouest syrien où 86 civils ont été tués mardi dans une attaque chimique présumée.
La base "a été presque totalement détruite: les avions, le tarmac, le dépôt de fuel et le bâtiment de la défense aérienne ont été pulvérisés", a-t-il ajouté.
"Il y avait des avions de type Soukhoï-22, Soukhoï-24 et Mig-23", d'après l'OSDH, qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie. Le bâtiment où logent les officiers a été endommagé. Selon lui, cette base aérienne militaire d'Al-Chaayrate, visée par les frappes, est la plus grande de Syrie après celle de Lattaquié (ouest).
L'opposition syrienne s'est félicitée de ces frappes et a appelé à la poursuite des bombardements jusqu'à "neutraliser la capacité" du régime à lancer des raids contre ses adversaires, a déclaré à l'AFP un porte-parole. "La Coalition de l'opposition salue la frappe et appelle Washington à neutraliser la capacité du (président syrien Bachar al-) Assad à mener des raids", a indiqué Ahmad Ramadan."Nous espérons la poursuite des frappes", a-t-il ajouté.
Le président russe Vladimir Poutine a considéré les frappes américaines contre la Syrie comme une "agression contre un Etat souverain" en violation des normes du droit international se fondant "sur des prétextes inventés", a déclaré vendredi le Kremlin, cité par les agences de presse russes tandis que l'Iran "condamnait vigoureusement" ces frappes. La France, la Grande-Bretagne et Israël ont aussitôt apporté vendredi leur soutien "total" aux frappes des Etats-Unis contre la Syrie.

L’allocution de Donald Trump
"Mes chers compatriotes,
mardi, le dictateur syrien Bachar al-Assad a lancé une horrible attaque avec des armes chimiques contre des civils innocents.
En utilisant un agent neurotoxique mortel, Assad a arraché la vie à des hommes, femmes et enfants sans défense. Beaucoup ont connu une mort lente et brutale. Même de beaux bébés ont été cruellement assassinés dans cette attaque véritablement barbare. Aucun enfant de Dieu ne devrait avoir à subir une telle horreur.
Ce soir, j'ai ordonné une frappe militaire ciblée sur la base aérienne en Syrie d'où a été lancée l'attaque chimique. Il est dans l'intérêt vital de la sécurité nationale des Etats-Unis d'empêcher et de dissuader la dissémination et l'utilisation d'armes chimiques mortelles.

Assurer au pouvoir judiciaire toutes ses lettres de noblesse

$
0
0
Assurer au pouvoir judiciaire toutes ses lettres de noblesse
SM le Roi a nommé hier les membres de la haute autorité judiciaire au Maroc. Il s’agit du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) en application des dispositions du 4ème paragraphe de l’article 116 de la Constitution afin de renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire et la protection des droits de l’Homme et de l’Etat de droit. Le CSPJ remplace le Conseil supérieur de la magistrature par le biais de la loi organique 100-13 abrogeant les dispositions du Dahir portant loi n° 1.74.467 du 11 novembre 1974 formant statut de la magistrature.
Conformément aux dispositions de l’article 3 de la loi organique relative au CSPJ, le Roi préside cette institution dans laquelle siège le premier président de la Cour de cassation  (Président délégué); le procureur général du Roi près la Cour de cassation, le président de la première Chambre de la Cour de cassation, quatre  représentants élus par les magistrats des Cours d’appel et six représentants élus, parmi eux les magistrats des juridictions du premier degré. Une représentativité des juges femmes est exigée lors de la désignation des dix magistrats dans les deux cas précédents.
La composition dudit Conseil comporte également le médiateur du Royaume, le président du Conseil national des droits de l’Homme, cinq personnalités nommées par le Souverain, dont un membre est proposé par le Conseil supérieur des oulémas.
L’élection des dix représentants des magistrats au sein du CSPJ est encadrée par les dispositions de la présente loi, à travers les articles 23 et suivants. La durée du mandat du Conseil est de cinq ans à compter du premier janvier suivant les éléctions. Quant à la durée du mandat des magistrats élus, elle est de cinq ans non renouvelable. Les personalités nommées par le Roi siègent quatre ans au sein du CSPJ renouvelables une seule fois.
Pour les migistrats élus, leur nouveau statut est incompatible avec l’exercice de fonctions judiciaires. La qualité de membre du CSPJ ne peut également être cumulée avec celle de membre au bureau dirigeant d’une association professionnelle des magistrats ou d’une association qui s’intéresse aux questions se rapportant à la justice ou de l’une de leurs succursales. Concernant les personnalités nommées pa le Roi, elles ne peuvent pas cumuler la qualité de membre au CSPJ et celle de membre au gouvernement, au Parlement, à la Cour constitutionnelle, à la Cour des comptes, au Conseil économique, social et environnemental et les autres institutions constitutionnelles de gouvernance.
Il est utile de souligner que le statut du magistrat marocain est au centre de la loi organique 100-13. Cette dernière veille à l’application des garanties accordées aux magistrats, quant à leur indépendance, leur nomination, leur avancement, leur mutation, leur mise à la retraite et leur discipline. Pour cela, le CSPJ émettra des avis sur toute question se rapportant à la justice. La loi organique autorise le recours pour abus de pouvoir, contre uniquement les décisions du CSPJ se rattachant à la situation individuelle des magistrats, devant la Chambre administrative de la Cour de cassation conformément à l’article 114 de la Constitution.
Selon l’article 116 de la Constitution, le Conseil tient au moins deux sessions par an et il est doté de l’autonomie administrative et financière. Sa mission consiste à veiller sur l’application des garanties accordées aux magistarts, quant à leur indépendnace, leur nomination, leur avancement, leur mise à la retraite et leur discipline. Le CSPJ élabore des rapports sur l’état de la justice et du système judiciaire et présente des recommandations appropriées en la matière. Cette institution peut, à la demande du Roi, du gouvernement ou du Parlement, émettre des avis circonstanciés sur toute question se rapportant à la justice, sous réserve du principe de la séparation des pouvoirs.

SM le Roi reçoit et nomme les membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire
SM le Roi Mohammed VI, président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a reçu et nommé, jeudi au Palais Royal à Casablanca, les membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, indique un communiqué du Cabinet Royal dont voici la traduction:

''SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a bien voulu recevoir et nommer, en ce jeudi 8 Rajab 1438 de l'Hégire correspondant au 06 avril 2017 au Palais Royal à Casablanca, les membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire.
Il s’agit, conformément aux dispositions de l’article 115 de la Constitution, de M. Mustapha Fares, en sa qualité de Premier président de la Cour de Cassation, Président-délégué du Conseil et de Messieurs les membres :
- Mohamed Abdennabaoui, en sa qualité de procureur général du Roi près la Cour de Cassation, poste auquel il a été nommé par Sa Majesté le Roi le 03 avril 2017,
- Abdelaali El Aabboudi, en sa qualité de président de la première Chambre de la Cour de Cassation,
- Idriss El Yazami, en sa qualité de président du Conseil national des droits de l’Homme,
- Abdelaziz Benzakour, en sa qualité de médiateur du Royaume,
Sa Majesté le Roi a bien voulu également nommer :
- Les cinq membres, nommés par SM le Roi au Conseil conformément à la Constitution. Il s’agit de MM. Ahmed Khamlichi, Ahmed Ghazali, Mohamed El Haloui, Mohamed Amine Benabdellah et Mme Hind Ayoubi Idrissi.
- Les membres élus qui représentent les juges des Cours d’Appel. Il s’agit de MM. El Hassan Atlas, Hassan Jaber, Yassin Makhli et Mme Majda Daoudi.
- Les membres élus qui représentent les juges des tribunaux de premier degré. Il s’agit de MM. Adil Nidam, Mohamed Jalal Moussaoui, Faiçal Chaouki, Abdelkarim Al-Aazani et Mmes Hajiba El Boukhari et Aicha Ennaciri.
L’installation par Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, de cette institution constitutionnelle, intervient conformément aux dispositions de la Constitution et de la Loi organique relative au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Ainsi, la place de la justice dans l’édifice institutionnel national a été renforcée et le pouvoir judiciaire a été rehaussé au rang de pouvoir à part entière indépendant des pouvoirs législatif et exécutif.
De même, les prérogatives du Conseil ont été élargies, sa composition diverse et plurielle a été garantie et l’ouverture sur son environnement renforcée.
Lors de cette audience, le président-délégué et les membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont prêté serment devant SM le Roi, que Dieu L’assiste''.

Viewing all 51906 articles
Browse latest View live