Une salle archicomble. Un air imprégné de militantisme. Et pour cause, ils étaient nombreux cet après-midi à rendre hommage à un leader politique progressiste qui nous a quittés il y a vingt ans de cela. Abderrahim Bouabid n’est peut-être plus parmi nous mais son nom reste intimement lié à la résistance et à la lutte pour la démocratie. Le choix de la date de cette manifestation par la Fondation Bouabid n’est pas anodin puisqu’elle coïncide avec le 68ème anniversaire de la signature du Manifeste de l’Indépendance. Les deux événements se confondent en somme. Abderrahim Bouabid n’en est-il pas l’un des architectes et le plus jeune des signataires ? L’un des constructeurs du Maroc après l’indépendance, une référence en matière de valeurs ? Transmettre le message d’une génération à une autre, c’est ce à quoi aspire la Fondation.
Jusqu’ici, les compagnons d’Abderrahim Bouabid n’ont eu de cesse de continuer son parcours afin de porter haut les fondements de la démocratie et d’être les porte-parole des plus démunis. Animés par une volonté farouche d’arracher beaucoup plus de droits et de voir se réaliser la justice sociale. Le meilleur exemple en est encore Abderrahmane El Youssoufi qui, lors de l’oraison funèbre d’Abderrahim Bouabid, a pris l’engagement solennel de poursuivre la lutte. Mais ce militantisme n’a-t-il pas besoin de sang nouveau pour mieux le revigore ?
Un souffle plus jeune. Dans la foulée du Printemps arabe, l’année 2011 a vu naître au Maroc le Mouvement du 20 février. Ce sont les jeunes qui vont reprendre le flambeau. Ils ont osé dire non. Ils réclament des changements, de la justice sociale, la démocratie. Tous les ingrédients sont réunis pour l’émergence de nouveaux militants. Rien de tel que l’école Abderrrahim Bouabid pour mieux les guider dans leur nouveau parcours ; «La démocratie se justifie dans la pratique et non par les mots», comme il aimait à le dire.
La Fondation Bouabid a lancé un appel à toutes les forces progressistes du pays à œuvrer pour l’élaboration d’un nouveau projet politique à même de redonner confiance en l’avenir et de mobiliser de nouvelles générations capables de le mener à bon port. Un dialogue doit être ouvert afin d’en établir les objectifs socio-économiques et politiques. Le point de départ pour d’autres initiatives historiques susceptibles de créer des ponts entre les générations et de relier l’expression politique progressiste et moderniste à ses racines socio-culturelles et aux aspirations du peuple.
Cette manifestation a été l’occasion également pour rendre un vibrant hommage à un autre monstre sacré, bien vivant celui-là. Il s’agit d’Abdellatif Jebrou, militant, journaliste et qui a encore plusieurs cordes à son arc. Dire de lui que c’est une encyclopédie de l’Histoire, est proche de la réalité. Il a consacré son œuvre à l’histoire de notre pays et plus particulièrement à la lutte progressiste à travers les personnages qui l’ont marquée. De Mehdi Ben Barka à Addi ou Bihi en passant bien évidemment par Abderrahim Bouabid, rien ne lui a échappé. Une mémoire infaillible et un sens aigu du détail sont des atouts non négligeables qui l’ont beaucoup aidé dans sa tâche. A son tour de faire l’éloge de notre grand militant Abderrahim Bouabid. Il a fait particulièrement référence à ses mémoires : «C’est une grande chance qu’il les aient transcrites, ce qui n’est pas le cas de bon nombre de militants».
Jusqu’ici, les compagnons d’Abderrahim Bouabid n’ont eu de cesse de continuer son parcours afin de porter haut les fondements de la démocratie et d’être les porte-parole des plus démunis. Animés par une volonté farouche d’arracher beaucoup plus de droits et de voir se réaliser la justice sociale. Le meilleur exemple en est encore Abderrahmane El Youssoufi qui, lors de l’oraison funèbre d’Abderrahim Bouabid, a pris l’engagement solennel de poursuivre la lutte. Mais ce militantisme n’a-t-il pas besoin de sang nouveau pour mieux le revigore ?
Un souffle plus jeune. Dans la foulée du Printemps arabe, l’année 2011 a vu naître au Maroc le Mouvement du 20 février. Ce sont les jeunes qui vont reprendre le flambeau. Ils ont osé dire non. Ils réclament des changements, de la justice sociale, la démocratie. Tous les ingrédients sont réunis pour l’émergence de nouveaux militants. Rien de tel que l’école Abderrrahim Bouabid pour mieux les guider dans leur nouveau parcours ; «La démocratie se justifie dans la pratique et non par les mots», comme il aimait à le dire.
La Fondation Bouabid a lancé un appel à toutes les forces progressistes du pays à œuvrer pour l’élaboration d’un nouveau projet politique à même de redonner confiance en l’avenir et de mobiliser de nouvelles générations capables de le mener à bon port. Un dialogue doit être ouvert afin d’en établir les objectifs socio-économiques et politiques. Le point de départ pour d’autres initiatives historiques susceptibles de créer des ponts entre les générations et de relier l’expression politique progressiste et moderniste à ses racines socio-culturelles et aux aspirations du peuple.
Cette manifestation a été l’occasion également pour rendre un vibrant hommage à un autre monstre sacré, bien vivant celui-là. Il s’agit d’Abdellatif Jebrou, militant, journaliste et qui a encore plusieurs cordes à son arc. Dire de lui que c’est une encyclopédie de l’Histoire, est proche de la réalité. Il a consacré son œuvre à l’histoire de notre pays et plus particulièrement à la lutte progressiste à travers les personnages qui l’ont marquée. De Mehdi Ben Barka à Addi ou Bihi en passant bien évidemment par Abderrahim Bouabid, rien ne lui a échappé. Une mémoire infaillible et un sens aigu du détail sont des atouts non négligeables qui l’ont beaucoup aidé dans sa tâche. A son tour de faire l’éloge de notre grand militant Abderrahim Bouabid. Il a fait particulièrement référence à ses mémoires : «C’est une grande chance qu’il les aient transcrites, ce qui n’est pas le cas de bon nombre de militants».