
Après son premier recueil poétique édité, en 1997, par l’Union des écrivains du Maroc «Houdna ma» (Une certaine trêve) et considéré, par la critique, comme l’une des illuminations de la poésie en prose marocaine, le poète marocain Hassan El Ouazzani récidive sur la voie de sa singularité poétique en signant un nouveau recueil intitulé «Ahlamo McLohan» (Rêves de McLuhan), publié en arabe au début de l’année courante par la prestigieuse maison d’édition égyptienne «Al Aïn».
Malgré une pause volontaire de plusieurs années en matière d’édition, et hormis les livres scientifiques qu’il a publiés, El Ouazzani reste dévoué à saisir l’élan du poème, à s’abreuver de sa splendeur en perpétuel renouveau qui prend le parti du réaménagement des échecs du monde, conforté dans sa quête par une maturité poétique affermie et une quiète méditation.
Son poème, comme initié depuis trois décennies, continue à se proposer en tant que rite commémoratif collectif, à travers lequel le poète aspire à dévoiler les horreurs du «village global» où les termes de la souffrance se sont amplifiés, et qui s’est métamorphosé en une simple image terne du marasme des sentiments et de la dégénération des convictions.
Face à ce néant qui contusionne l’âme et raccorde les contraires, le poète semble persister à croire qu’au-delà de ces sombres muselières, un semblant de rêve lointain subsiste, un songe conduisant impérativement à la restauration des craquelures de la vie afin que le Soi se réconcilie avec lui-même. C’est dans cette optique que s’insère l’extrait suivant du poème « Borj Ad-dalou» (Verseau): « Moi/ le descendant du Verseau/ je réside, tel un être docile, le village global/ où les objets sont amis avec leurs contraires/ m’appuie contre le mont du Néant/ pour entrevoir mes rêves/ Moi, le descendant du Verseau/ je jette les minuscules grains de mes échecs/ sur le chemin, à travers la forêt de la vie/ pour retrouver/ la voie du retour vers moi-même». Le nouveau recueil «Ahlamo McLohan», qui reflète une maturité poétique accumulée par l’auteur grâce à ses multiples voyages et périples dans diverses et lointaines destinations à travers la planète, se déploie en 112 pages comprenant neuf poèmes tous composés avec une langue autant balafrée que transparente, caractérisée par un souffle narratif continu. Rime El Ouazzani 9 ans, fille du poète, est saluée dans le recueil par le biais de son œuvre plastique choisie par l’auteur pour illustrer la couverture de l’ouvrage.
Il est, par ailleurs, à rappeler que Hassan El Ouazzani a déjà publié d’autres livres, dont «Dictionnaire des auteurs marocains à l’ère alaouite d’Abderrahmane Benzidane : Annotation et étude bibliométrique», « Le secteur du livre au Maroc», « La littérature marocaine moderne, 1929-1999 : Bibliographie et étude bibliométrique».
Malgré une pause volontaire de plusieurs années en matière d’édition, et hormis les livres scientifiques qu’il a publiés, El Ouazzani reste dévoué à saisir l’élan du poème, à s’abreuver de sa splendeur en perpétuel renouveau qui prend le parti du réaménagement des échecs du monde, conforté dans sa quête par une maturité poétique affermie et une quiète méditation.
Son poème, comme initié depuis trois décennies, continue à se proposer en tant que rite commémoratif collectif, à travers lequel le poète aspire à dévoiler les horreurs du «village global» où les termes de la souffrance se sont amplifiés, et qui s’est métamorphosé en une simple image terne du marasme des sentiments et de la dégénération des convictions.
Face à ce néant qui contusionne l’âme et raccorde les contraires, le poète semble persister à croire qu’au-delà de ces sombres muselières, un semblant de rêve lointain subsiste, un songe conduisant impérativement à la restauration des craquelures de la vie afin que le Soi se réconcilie avec lui-même. C’est dans cette optique que s’insère l’extrait suivant du poème « Borj Ad-dalou» (Verseau): « Moi/ le descendant du Verseau/ je réside, tel un être docile, le village global/ où les objets sont amis avec leurs contraires/ m’appuie contre le mont du Néant/ pour entrevoir mes rêves/ Moi, le descendant du Verseau/ je jette les minuscules grains de mes échecs/ sur le chemin, à travers la forêt de la vie/ pour retrouver/ la voie du retour vers moi-même». Le nouveau recueil «Ahlamo McLohan», qui reflète une maturité poétique accumulée par l’auteur grâce à ses multiples voyages et périples dans diverses et lointaines destinations à travers la planète, se déploie en 112 pages comprenant neuf poèmes tous composés avec une langue autant balafrée que transparente, caractérisée par un souffle narratif continu. Rime El Ouazzani 9 ans, fille du poète, est saluée dans le recueil par le biais de son œuvre plastique choisie par l’auteur pour illustrer la couverture de l’ouvrage.
Il est, par ailleurs, à rappeler que Hassan El Ouazzani a déjà publié d’autres livres, dont «Dictionnaire des auteurs marocains à l’ère alaouite d’Abderrahmane Benzidane : Annotation et étude bibliométrique», « Le secteur du livre au Maroc», « La littérature marocaine moderne, 1929-1999 : Bibliographie et étude bibliométrique».