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Plusieurs blessés graves lors d’une attaque à la hache dans un train en Allemagne

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L'agresseur abattu par la police, l'EI revendique l'attentat
Plusieurs blessés graves lors d’une attaque à la hache dans un train en Allemagne
Un jeune demandeur d'asile afghan de 17 ans a grièvement blessé quatre passagers d'un train à la hache et au couteau lundi soir en Allemagne avant d'être tué par la police, les autorités évoquant un probable "attentat islamiste". Les autorités allemandes ont affirmé mardi n'avoir à ce stade "aucun indice" montrant que le jeune Afghan auteur d'une attaque à la hache dans un train était connecté avec l'organisation Etat islamique (EI), bien que cette dernière ait revendiqué l'attentat. "En l'état actuel de l'enquête, aucun indice sur les lieux n'a été trouvé qui établirait une connexion entre ce jeune homme et des réseaux islamistes", a souligné le ministre de l'Intérieur de Bavière, Joachim Herrmann, lors d'une conférence de presse à Munich (sud).
L'EI a revendiqué cette attaque à la hache et au couteau perpétrée la veille par un demandeur d'asile de 17 ans dans un train qui a fait quatre blessés, des touristes de Hong Kong, une première en Allemagne. L'organisation a affirmé que le jeune demandeur d'asile, chez qui un drapeau du groupe EI fabriqué artisanalement a été retrouvé, était un de ses "combattants", selon l'agence Amaq liée à l'EI. Il a été tué par la police après avoir pris la fuite. L'attaque a également été revendiquée par l'EI dans le bulletin d'information de sa radio, al-Bayan.
Les faits se sont produits vers 21h15 heure locale (19h15 GMT) à bord de ce train régional transportant une trentaine de personnes assurant une liaison entre les villes de Treuchlingen et Wurtzbourg en Bavière (sud).
"Peu avant d'arriver à Wurtzbourg, un homme a agressé des passagers avec une hache et un couteau", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police locale.
"Il y a quatre blessés graves et un blessé léger", parmi lesquels "au moins deux femmes", qui ont tous été hospitalisés, a-t-il ajouté. Quatorze personnes ont été traitées pour un choc psychologique sur place.
Un riverain, qui a pu pénétrer dans le convoi, a décrit une "scène de boucherie" à l'intérieur du train, selon l'agence de presse DPA, avec des traces de sang et des pansements laissés sur place par les équipes de secours.
"L'auteur des faits est parvenu à quitter le train, la police est partie à sa poursuite et dans le cadre de cette poursuite elle a tiré sur l'agresseur et l'a tué", a précisé le porte-parole de la police.
Selon le ministre régional de l'Intérieur, Joachim Hermann, c'est une unité spéciale d'intervention de la police allemande (SEK), qui a fait feu lorsque le jeune homme a tenté de s'en prendre à elle avec ses armes blanches. Cette unité se trouvait par hasard, pour une autre mission, dans la ville, et a pu intervenir rapidement lorsque l'alerte a été donnée.
L'auteur de l'agression est un jeune "Afghan de 17 ans", demandeur d'asile arrivé seul, sans famille, en Allemagne, a indiqué le ministre de l'Intérieur de Bavière, Joachim Hermann.
Il vivait dans la localité d'Ochsenfurt, voisine de l'endroit où se sont déroulés les faits, et était pris en charge dans une famille d'accueil en tant que mineur, a-t-il indiqué à la chaîne de télévision publique ARD.
Son porte-parole, Oliver Platzer, a indiqué à l'AFP qu'"il est assez probable qu'il s'agisse d'un attentat islamiste". En effet, un drapeau de l'organisation Etat islamique (EI) a été retrouvé dans la chambre du jeune demandeur d'asile afgan. "Lors de la fouille de la chambre où il vivait un drapeau de l'EI fabriqué artisanalement a été retrouvé", a déclaré le responsable conservateur à la chaîne de télévision publique ZDF, évoquant aussi un témoin affirmant que le jeune agresseur a crié "Allah Akbar" (Dieu est grand).
Toutefois, les autorités locales ont indiqué qu'il faudrait attendre les résultats de l'enquête pour se prononcer définitivement. Le parquet s'est ainsi montré plus prudent en indiquant dans la nuit que "les motivations de cet acte restent non éclaircies" à ce stade.
En mai dernier, un déséquilibré de 27 ans avait commis une agression similaire au couteau, également dans un train régional du sud du pays, faisant un mort et trois blessés.
La police avait là aussi dans un premier temps évoqué une piste islamiste car l'agresseur avait crié "Allah est grand", avant de revenir en arrière quand il s'est avéré qu'il souffrait de troubles psychiatriques.
Si la piste d'un attentat à motivation jihadiste devait se confirmer, venant de surcroît d'un demandeur d'asile, le fait serait de nature à rallumer le débat en Allemagne sur la politique d'ouverture généreuse de la chancelière Angela Merkel à l'égard des réfugiés.
Même si les statistiques du ministère de l'Intérieur ne montrent aucune corrélation entre l'afflux de demandeurs d'asile et la hausse de criminalité ou du risque terroriste, la droite populiste allemande en particulier surfe sur les craintes à ce sujet dans l'opinion.
Plus d'un million de réfugiés sont arrivés en Allemagne l'an dernier, dont une partie importante de Syriens fuyant guerres et persécutions. Les Afghans aussi constituent une part importante de ces nouveaux arrivants.
Jusqu'ici, l'Allemagne a été plutôt épargnée par les attentats jihadistes, à l'exception d'une attaque au couteau perpétrée contre un policier par une adolescente de 15 ans, d'origine turque, en février à Hanovre (nord).
L'enquête a démontré depuis la motivation islamiste de cette jeune fille, qui avait cherché peu avant à se rendre en Syrie via la Turquie pour rejoindre l'organisation Etat islamique.


Purge en Turquie

Donald Trump ou le nouveau visage du parti républicain

Revue de presse internationale

Sarah Adani : Un artiste doit faire rêver son public

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J’ai choisi de faire mes lancements au Maroc.
Sarah Adani : Un artiste doit  faire rêver  son public


Sarah Adani en digne héritière de la chanson "franco-orientale" est une auteur compositrice 
et interprète. Elle porte en elle un chant 
d'amour, de paix, de tolérance mais aussi 
de fête et elle qualifie son dernier album 
d’«œuvre de maturité». Entretien.  


Libé : Vous êtes au Maroc pour la promotion de votre dernier album « La Couleur de l’espoir ». Pourquoi cet intérêt pour le Royaume ?  
Sarah Adani: Je suis une artiste qui marche beaucoup au feeling et au sentiment. La première fois que j'ai rencontré mon agent, Carlos Peirats, j'étais venue au Maroc faire le premier lancement de « Les filles d’ici ». Comme cela m'a apporté bonheur et que je suis superstitieuse, j’ai choisi de faire mes lancements au Maroc.  
Vos titres sont très révélateurs et ramènent souvent à l'actualité. «La Couleur de l'espoir», par exemple.  
C'est vrai que c'est l'album de tous les espoirs: celui de la paix, de la stabilité dans ce monde qui régresse. Mais c'est aussi l'espoir que ma voix se fera entendre, que tout ce que je fais dans ma carrière artistique porte des fruits dans le monde, que mon talent sera reconnu sur la scène internationale. En fin de compte, ce titre peut être perçu comme un chant dédié à l’optimisme.  
Sur le plan artistique, avez-vous le sentiment que votre travail porte ses fruits et que vous êtes proche de ce dont vous avez toujours rêvé?   
Non seulement je le souhaite, mais j'espère aussi que mes prières ont été entendues. Je suis déjà très contente de l'accueil réservé à mon deuxième album « Révélation ». Avec le dernier album, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui se passe, il y a une petite magie en plus.   
Justement, quel est ce plus qui le différencie des précédents albums ?  
 C'est déjà l'album de la maturité. J'ai pu me donner les moyens dans celui-là pour faire davantage ce que je veux. J'ai voulu qu'il soit entièrement acoustique, par exemple. 
Pour avoir l'authenticité des instruments tels que les cordes, la mandole, le bandjo et la flûte, une partie de l'album a été faite en Algérie et tout le reste en France, sous la direction de A. Torqui. J'ai aussi eu des cuivres magnifiques avec Didier Marty et Christophe Dutrey et c’était un plaisir qu’ils aient assisté à tous mes enregistrements.  
 Qu'aimeriez-vous que vos fans retiennent comme message de votre nouvel opus?  
 En dépit de la crise qui touche le monde et au regard de tout ce qui s'y passe, j'avais envie avec cet album, sans être utopique, de leur donner une bouffée d'oxygène, une lueur d’espoir, un tout petit peu d'optimisme. D'où des titres tels que «La Couleur de l'espoir» et «Le Bonheur viendra demain». 
J'estime qu'un artiste, au-delà des messages qu'il véhicule, est tenu aussi de faire rêver son public : il doit l'aider à s'évader le temps d'un concert, de l'écoute d'un album. Bref, rentrer un peu dans son univers.  
Etes-vous satisfaite de l'évolution de votre parcours artistique?  
Oui, je le suis. Justement ce qui est merveilleux dans ces trois albums, c'est qu'il y a une continuité au niveau artistique et que dans chacun d’eux, j'essaie d'apporter un petit peu de nouveauté. Donc, si le précédent était un peu plus oriental, avec quelques mots en arabe, celui-là, par contre, est complètement chanté en français, à part quelques petits clins d'œil. 
Les orchestrations comportent des airs grecs et turcs, entre autres, avec l'Orient en point de mire. Parmi les gens qui m'ont inspirée, il y a bien sûr Dalida, Enrico Macias et les grands de la musique égyptienne.  

 

Quand les kilos en trop s'accumulent, l'espérance de vie se réduit

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Quand les kilos en trop s'accumulent, l'espérance de vie se réduit
Les personnes en surpoids perdent en moyenne un an d'espérance de vie, un lourd tribut qui s'accroît avec les kilos en trop et peut atteindre dix ans en cas d'obésité sévère, révèle une vaste étude publiée jeudi dans The Lancet.
Réalisée à partir de l'analyse de données concernant près de 4 millions d'adultes sur quatre continents, l’étude a mesuré le risque de mourir de façon prématurée, avant l'âge de 70 ans.
Cette étude "établit de façon certaine que le surpoids ou l'obésité sont associés à un risque accru de décès prématuré", déclare son principal auteur Emanuele Di Angelantonio, de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni), rapporte l’AFP.
"En moyenne, les gens en surpoids perdent un an d'espérance de vie, les personnes modérément obèses trois ans", souligne M. Di Angelantonio. "Quant aux personnes atteintes d'obésité sévère, elles perdent environ dix ans d'espérance de vie", précise-t-il à l'AFP.
"Les résultats de l'étude contredisent des travaux récents selon lesquels il y aurait un avantage sur le plan de la survie à être en surpoids - un soi-disant +paradoxe de l'obésité+", note l'Ecole de santé publique de Harvard (Etats-Unis), qui a participé à l'étude.
Celle-ci "montre que les risques de maladie coronaire, d'accident vasculaire cérébral, de maladie respiratoire et de cancer augmentent sensiblement", souligne M. Di Angelantonio.
Le risque de décès prématuré augmente "régulièrement et fortement" à mesure que les kilos excédentaires s'accumulent, souligne l'étude.
Elle révèle aussi que l'effet du surpoids ou de l'obésité sur l'espérance de vie est "trois fois plus important chez les hommes que chez les femmes", ajoute M. Di Angelantonio.
L'obésité, dont le nombre de cas a doublé depuis 1980, est devenu un fléau mondial. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 1,3 milliard le nombre d'adultes en surpoids dans le monde et à 600 millions le nombre d'obèses. 39% des adultes (18 ans et plus) sont en surpoids et 13% sont obèses.

Près de 60 civils tués dans des raids de la coalition en Syrie

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Des avions russes bombardent la ville rebelle d'Atareb et font plus d’une vingtaine de victimes
Près de 60 civils tués dans des raids de la coalition en Syrie
Près de 60 civils dont des enfants ont péri mardi dans des raids de la coalition menée par les Etats-Unis près d'un village tenu par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans la province d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dans la capitale éponyme de cette même province du nord de la Syrie, un puissant groupe rebelle islamiste a annoncé le début de "la bataille" visant à briser le siège total que les forces du régime imposent depuis peu sur les quartiers rebelles.
Désormais assiégé, l'est d'Alep, contrôlé par les insurgés, a été encore visé mardi par de violents bombardements aériens, selon un correspondant de l'AFP.
A quelque 100 km d'Alep, des avions de la coalition ont mené à l'aube des frappes alors que les habitants fuyaient les combats dans le village d'al-Toukhar, près du fief jihadiste de Minbej, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
"Il y a eu au moins 56 morts civils, dont 11 enfants, et des dizaines de blessés, dont certains grièvement atteints", a précisé M. Abdel Rahmane qui s'appuie sur un vaste réseau de sources médicales et de militants à travers la Syrie."C'est vraisemblablement une erreur", a-t-il estimé.
Interrogée par l'AFP, la coalition a répondu par e-mail avoir "récemment" procédé à des frappes près de Minbej et être consciente des informations sur la mort de civils.
"Nous allons examiner toutes les informations dont nous disposons sur l'incident", a indiqué la coalition. "Nous prenons toutes les dispositions pendant nos missions pour éviter ou minimiser les pertes civiles (...) et nous conformer aux principes du droit de la guerre".
Amnesty International a exhorté la coalition à "redoubler d'effort pour empêcher la mort de civils et à enquêter sur de possibles violations du droit humanitaire international", expliquant qu'il s'agit "peut-être du bombardement le plus coûteux en vie de civils" par la coalition depuis le début en 2014 de ses opérations antijihadistes en Syrie.
Selon l'OSDH, déjà lundi au moins 21 civils ont péri dans des raids de la coalition sur al-Toukhar et la localité stratégique de Minbej, visée depuis le 31 mai par une offensive terrestre des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants arabes et kurdes de Syrie soutenue par les Etats-Unis.
Les FDS sont depuis parvenues à entrer dans Minbej, qui servait aux jihadistes de principal carrefour d'approvisionnement depuis la frontière turque vers les zones sous leur contrôle dans le nord syrien.
Dans la ville d'Alep, l'un des principaux enjeux de la guerre entre rebelles et régime syrien, les salafistes d'Ahrar al-Cham ont annoncé sur Twitter le début de "la bataille" pour briser le siège imposé par les forces prorégime sur les quartiers est, contrôlés par les insurgés.
Ils ont indiqué avoir "libéré plusieurs positions militaires dans le secteur de Mallah, au nord de la ville". Cette zone est stratégique car elle longe la route du Castello, dernier axe de ravitaillement des quartiers rebelles d'Alep, que les troupes du régime ont coupé le 7 juillet.
Ce siège fait craindre des risques de pénurie générale pour les plus de 200.000 habitants d'Alep-Est.
Toujours dans la province septentrionale d'Alep, au moins 21 civils ont été tués mardi dans des raids aériens vraisemblablement menés par des avions russes sur la ville rebelle d'Atareb, située à 35 km à l'ouest de la capitale provinciale, d'après l'OSDH, qui ajoute que ce bilan pourrait s'alourdir.

Les arguments fallacieux du Polisario mis à nu devant la justice européenne

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La défense de l'UE demande à la CJUE d’annuler son arrêt concernant l’accord agricole avec le Maroc
Les arguments fallacieux du Polisario mis à nu devant la justice européenne
La grande Chambre de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) devrait rendre ses conclusions le 13 septembre prochain concernant le pourvoi en appel formé par le Conseil de l’UE contre le pourvoi formé le 19 février dernier à propos de l’arrêt de la huitième Chambre de ce tribunal rendu le 10 décembre 2015 sur l’accord agricole avec le Maroc.
Dans les plaidoiries qu’ils ont prononcées mardi, les avocats du Conseil de l’Union européenne, Me H. Legal et de la Commission de l'UE, Me. F. Castillo de la Torre, ont déconstruit les arguments du Polisario et demandé l'annulation dudit arrêt.
Dans sa plaidoirie, Me. H. Legal a attiré l'attention des quinze juges de la Cour sur la «gravité de la question de recevabilité» de la requête du Polisario, indiquant que le tribunal «aurait dû rejeter ce recours comme irrecevable».
Il a fait savoir que «l'Union européenne ne reconnaît pas le Polisario comme le représentant» des populations du Sahara, qu’il «n'est pas un sujet du droit international» et qu’il «n'a pas été reconnu comme mouvement de libération par les organisations internationales et ne s'est vu reconnaître de capacité légale que pour la participation à une procédure de règlement de différend». 
L'avocat a affirmé que «le rôle conféré par les Nations unies au Polisario n'en fait pas le représentant exclusif, ni même le représentant» des populations du Sahara, et qu'«il est seulement une des parties à un différend et au processus destiné à le résoudre». «Ses intérêts et les intérêts du territoire sont distincts», a-t-il fait savoir.
Il a enfin appelé cette juridiction à «annuler l'arrêt attaqué et à rejeter le recours du Polisario comme irrecevable et non fondé».
Me. de la Torre a abondé dans le même sens, balayant l'argument brandi par le Polisario, qui justifiait la recevabilité de sa requête par des accords passés, notamment avec la Mauritanie. Ces accords, a-t-il fait observer, portent uniquement sur l'arrêt des hostilités, mais n'impliquent nullement une quelconque capacité juridique pour conclure d'autres types d'accords, encore moins pour faire des recours devant des juridictions de pays tiers, comme c'est le cas avec l'UE. 
L'audience a également été marquée par l'intervention de l'avocat de la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (COMADER), Me. Strays, qui, en réponse aux allégations du Polisario, et rapports du PNUD et du HCP à l'appui, a mis en valeur l'effort de développement engagé par le Maroc au Sahara, comme le montrent les taux élevés de cette région en matière d'approvisionnement en eau potable, en électricité et dans le domaine de la scolarisation et du développement humain.
La Cour a aussi écouté les avocats de l'Espagne, de la France et du Portugal, respectivement Mes. M.A Sampol Pucurrull, F. Alabrune et M. Figueiredo, qui intervenaient en soutien au Conseil. Ces derniers ont, à leur tour, sapé les arguments du Polisario et mis à nu les failles de l'arrêt annulant l'accord agricole Maroc-UE.


L’épuration après le putsch avorté se poursuit en Turquie

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L’épuration après le putsch avorté se poursuit en Turquie
Le régime Erdogan a étendu mardi à l'enseignement et l'audiovisuel ses purges dans les milieux proches du prédicateur Fethullah Gülen accusés d'être derrière le putsch avorté en Turquie, qui ont désormais tout d'une véritable épuration.
Le Conseil de l'enseignement supérieur (YÖK) a demandé la démission des 1.577 doyens d'universités publiques et rattachées à des fondations privées après l'échec du coup de force contre le président Recep Tayyip Erdogan, a rapporté l'agence de presse Anadolu.
Parallèlement, le Haut-conseil turc de la radio et de la télévision (RTÜK) a retiré mardi leur licence aux chaînes de télévision et de radio proches de M. Gülen, prédicateur exilé aux Etats-Unis.
L'autorité audiovisuelle a annoncé avoir annulé "tous les droits de diffusion et licences délivrés à toutes les organisations (radios et télévisions) liées, en relation et soutenant le FETÖ/PDY", des acronymes désignant le mouvement de Gülen.
Selon Anadolu, cette décision concerne au total 24 chaînes de télévision et radios et 34 journalistes considérés comme étant proches de ce religieux se sont vu en outre retirer leur carte de presse.
Selon un comptage de l'AFP, au moins 25.000 fonctionnaires, dont plusieurs milliers de policiers et de gendarmes et des enseignants, ont été suspendus ou démis dans cette chasse nationale aux gülenistes. Les fonctionnaires mis à pied se sont vu interdire de quitter le territoire.
Par ailleurs, 9.322 militaires, magistrats et policiers font l'objet d'une procédure judiciaire, a déclaré le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus.
Il s'est toutefois défendu de "tout esprit de vengeance" qui serait "absolument inacceptable dans l'Etat de droit", alors que la communauté internationale s'inquiète d'un déchaînement répressif en Turquie.
Le FMI a appelé à "préserver" les institutions démocratiques, "piliers" des progrès économiques de ce pays, après le putsch manqué qui a provoqué une "certaine volatilité" financière.
La livre turque a ainsi décroché mardi pour se rapprocher de son plus bas niveau de vendredi soir (0,2972 dollar).
L'armée n'a pas été épargnée par les purges : vingt-six généraux et amiraux, dont l'ancien chef de l'armée de l'air, le général Akin Oztürk, sont désormais en détention préventive après avoir été inculpés, notamment, de "tentative de renversement de l'ordre constitutionnel" et de "tentative d'assassinat" du président Erdogan, qui a affirmé que sa vie avait été menacée par les putschistes. Mais "l'écrasante majorité des Forces armées turques qui aime sa patrie, sa nation et son drapeau n'a absolument rien à voir" avec la tentative de coup d'Etat, a assuré l'état-major dans un communiqué.
Par ailleurs et en ce qui concerne la demande d’extradition de Gülen, Ibrahim Kalin, porte-parole d’Erdogan a déclaré : "Nous souhaiterions voir une coopération de la part des Etats-Unis sur cette question".
Quant au prédicateur Fethullah Gülen, il a réfuté dans un entretien lundi avec l'AFP toute responsabilité. "J'ai toujours été contre l'intervention des militaires dans la politique intérieure", a-t-il assuré.
Il a laissé entendre que le gouvernement aurait pu mettre en scène cette tentative de putsch.
 Le président américain a pour sa part répété mardi que son pays était prêt à fournir son aide dans l'enquête sur le putsch. Dans une conversation téléphonique avec Erdogan, Barack Obama a toutefois insisté sur la nécessité de procéder à ces investigations en suivant des méthodes qui "renforcent la confiance du peuple dans les institutions démocratiques et l'Etat de droit".

Me Sabri Lhou, expert en droit international : Le Maroc n’a pas déposé de demande pour un retour à l’Union africaine

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Me Sabri Lhou, expert en droit international : Le Maroc n’a pas déposé  de demande pour un retour  à l’Union africaine
Pouvez-vous nous donner votre appréciation sur ce qui s’est passé lors du dernier Sommet de l’Union africaine tenu récemment à Kigali ?
 Le Maroc ne pouvait pas prendre part à ce sommet de l’UA. C’est normal, étant donné qu’il n’en est pas membre. Il a perdu son statut de membre depuis l’année qui a suivi son retrait, soit en 1985. Il a certes le droit de demander recours pour récupérer son statut de membre, mais cela devrait se passer à travers un processus de demande d’adhésion, comme  tout nouveau demandeur de statut de membre, conformément à l’article 29 de la charte de l’Union africaine, et l’amendement du 30 septembre 2009.
Que dit l’article 29 ?
Cet article requiert que tout nouvel Etat africain désireux de devenir membre de l’Union, le cas du Maroc, « peut à tout moment notifier au président de la Commission son intention d’adhérer au présent Acte et d’être admis comme membre de l’Union, une fois la demande réceptionnée, le président de la Commission en communique copies à tous les Etats membres. L’admission est décidée à la majorité relative des Etats membres…le président notifie le résultat du vote à l’Etat concerné.
Le Maroc n’a donc pas recouru à cette voie, pour l’instant ?
S’il l’avait fait, le président aurait déjà remis des copies à tous les Etats membres, y compris la pseudo-RASD, et ce ne serait plus un secret. Le Maroc a préféré passer par une autre voie, à savoir le retour à la raison de l’UA en chassant l’intrus et en optant pour l’avenir d’une Afrique pour l’unité territoriale de ses membres.
Pratiquement, il n’existe pas de séance plénière où l’on vote de manière collective. L’on passe plutôt par une autre voie, à savoir le vote secret de chaque Etat à part qui notifie son vote à la présidence de la commission, qui est dans ce cas le secrétariat de l’Union.
Comment expliquez-vous donc le geste du Maroc ?
Abstraction faite de la volonté réelle du Maroc de retrouver l’UA pour regagner la place qui est la sienne, le retour ne pourrait avoir lieu que s’il y a la suppression des causes qui ont provoqué le retrait du Maroc de l’ancienne OUA en 1984, à savoir la présence dans cette organisation d’un membre intrus qui ne possède aucun des fondements d’Etat. Mais il existe aussi une autre question, à savoir que le Maroc a de très bonnes relations avec les pays africains. Dire qu’il est le deuxième investisseur africain en Afrique n’est pas rien, et son espoir d’en devenir le premier est une finalité stratégique. Les Etats africains ressentent de plus en plus la qualité de ces liens, mais aussi la sincérité du Royaume visant à édifier une nouvelle Afrique basée sur le respect mutuel et la stratégie gagnant/gagnant. 
Croyez-vous que Rabat puisse accepter de siéger aux côtés de la « RASD » ?
Je ne le pense pas. Sauf que les raisons qui pourraient pousser le Maroc à réfléchir au retour à l’UA ont trait à l’impact de la position de l’Union africaine sur l’échiquier politique international, notamment après la mainmise d’Alger et de l’Afrique du Sud sur cette organisation. 
Le retour à l’UA va ainsi conforter la position du Maroc, mais surtout la position des alliés du Maroc qui en ont grandement besoin.



La sébile de Benkirane et le désarroi des citoyens

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Les ménages boivent la tasse et le chef du gouvernement ressort des performances factices
La sébile de Benkirane  et le désarroi des citoyens
Des chiffres en trompe-l'œil. C’est ainsi qu’on peut qualifier les données de Benkirane sur la dette extérieure, le déficit du budget et l’endettement du Trésor. D’après lui, la dette extérieure du Maroc  a atteint 140,8 milliards de DH à la fin de 2015, soit 14,3% du PIB. Il a également  précisé que la dette extérieure des établissements et entreprises publics s’est élevée à 160 milliards de DH durant cette même période, soit 16,3% du PIB.  
Intervenant hier devant la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement a indiqué que l’Exécutif va faire baisser le déficit budgétaire de 7,2% du PIB en 2012 à 3,5% à la fin de l’année en cours soulignant que le taux d’endettement du Trésor a baissé à 0,6% à la fin de 2015 contre 3,9% entre 2009 et 2013 et cela grâce à la batterie des réformes entreprises par le gouvernement  tout en annonçant que le taux de l’endettement retrouvera sa tendance à la baisse à partir de 2017.
« Ces chiffres manquent de précision, de clarté et demeurent incomplets puisqu’ils sont extraits de    leur contexte », nous a précisé Hicham Attouch, président du Forum des économistes marocains (FEM). Et de rappeler: « Tel est le cas des chiffres concernant la dette extérieure car s’il y a effectivement une hausse de cette dernière, il n’en demeure pas moins qu’elle est dérisoire par rapport à celle enregistrée  lors de la période qui a précédé 2011 et qui avoisine depuis lors les 14%. Mais ce chiffre cache un autre plus important, en l’occurrence celui de la dette intérieure. Une bonne analyse des indicateurs du Trésor nécessite une lecture simultanée   des indices de la dette extérieure et intérieure pour avoir une idée claire du taux d’endettement qui atteint, selon le ministre des Finances,  60,3% alors que les pronostics internationaux la fixent à près de 80% en y incluant  celui des établissements et des entreprises publics. Cela veut dire que le trend de l’endettement n’a pas réellement baissé au cas où l’on additionnerait les dettes extérieure et intérieure». 
Notre source estime que la dette intérieure pose un autre problème, à savoir celui de l'effet d'éviction qui est une baisse de l'investissement et de la consommation privée provoquée par une hausse des dépenses publiques. « Pour financer le déficit budgétaire, l’Etat se finance sur les marchés financiers via les obligations, les bons du Trésor et autres et cela impacte la capacité d’endettement des entreprises, des ménages et pénalise les agents économiques », nous a-t-elle précisé en ajoutant que la situation aurait été pire s’il n’y avait pas les dons des pays du Golfe et la conversion de la dette  extérieure en investissements par certains pays créanciers comme la France ; lesquels ont participé,  dans une certaine mesure, à améliorer la situation. 
Concernant l’endettement extérieur des établissements et entreprises publics, le président du FEM a souligné qu’il y a certes une hausse de l’endettement de ces derniers  due aux grands projets pilotés par ces unités comme l’OCP ou l’ONCF à titre d’exemple. «Le vrai problème n’est pas celui de l’endettement de ces entreprises et établissements publics mais plutôt celui des études d’impact sur la contribution de ces unités dans l’économie marocaine et qui échappe à tout  contrôle profond. En fait, les données manquent sur leur contribution à l’IS et à la TVA et aux revenus de monopole et de concessions qui restent dérisoires puisqu’elles ne dépassent pas les 10% des recettes de l’Etat », nous a-t-il précisé avant d’affirmer que le gouvernement doit cesser de lier la hausse de l’endettement extérieur aux grandes stratégies entreprises par le Maroc, puisque ces projets tournent aujourd’hui à plein régime et qu’ils sont rentables. «La phase de démarrage de ces projets remonte à 2005-2009 et, en 2012, année d’investiture de l’actuel gouvernement, ces projets ont pris leur vitesse de croisière et, du coup, il est plus facile de trouver les ressources financières nécessaires à leur extension», a-t-il souligné. Evoquant la baisse du déficit budgétaire souvent citée par le gouvernement comme  étant l’une de ses réalisations, Hicham Attouch a indiqué que cette diminution est due en grande partie à la décompensation, à la libéralisation du secteur des carburants,  à la réduction de 15 milliards de DH des investissements, au gel des salaires et promotions, à la hausse de la TVA, aux cotisations solidaires, à l’endettement extérieur  et aux dons étrangers. « Cela veut dire que la baisse du déficit n’est pas due à un véritable effort de mobilisation ou à l’acharnement gouvernemental mais plutôt à des mesures forcées qui ont pénalisé la consommation intérieures et qui ont été  prises sans avoir préalablement procédé à de vraies réformes dont la réforme fiscale. Il faut souligner également que le gouvernement a largement bénéficié de la sortie de crise survenue au cours de ces  dernières années (2012-2014) que les experts ont considérées comme fastes», a-t-il conclu. 

 


    


   


    

Coopération afro-africaine L’exemple par le Maroc

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Coopération afro-africaine L’exemple par le Maroc


Le Maroc retrouve l’Union africaine (UA) qui a pris le relais de la défunte Organisation de l’Union africaine (OUA) que Rabat a choisi de quitter, il y a de cela 32 ans. Quoi de plus normal ?
Si, en 1984, le Royaume avait estimé opportun de claquer la porte d’une organisation censée de par le nom qu’elle portait développer l’union africaine, il n’a jamais tourné le dos au continent. On ne peut aller à contre-courant de considérations tenant d’une logique géographique mais aussi historique et culturelle.
Un état de fait qui a pris son élan avec l’avènement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. On en a pour preuve, si besoin en est, ces échanges maroco-africains et notamment ces visites Royales dans plusieurs pays du continent marquées, entre autres, par un accueil des plus chaleureux réservé à Sa Majesté, aussi bien au plan officiel que populaire. Lesquelles visites ont par ailleurs illustré de la meilleure manière qui soit cette coopération Sud/Sud galvaudée par plus d’un tribun de circonstance ou d‘autres dirigeants mal lunés, mais Royalement concrétisée sur le terrain par la volonté Royale, par la volonté de tout un Royaume.
Du concret. C’est ce qu’a tenu à préciser le Souverain dans son message adressé au 27ème Sommet de l’UA. C’est ce dont ont besoin l’Afrique et les Africains. Le temps des discours creux ou des « aides » intéressées faites de miettes est dépassé. « Le temps des idéologies est révolu. Nos peuples ont besoin de concret et d’actions tangibles. On ne peut changer la géographie. On ne peut se soustraire au poids de l’histoire », dira Sa Majesté. La légèreté, l’inconstance, la folie qui se sont emparées de l’OUA en 1985, sont à mettre au passif d’une génération de chefs d’Etat (ceux surtout qui ont accepté de plier l’échine devant une aussi grosse aberration) qui ne sont plus de ce monde politique, voire de ce monde tout court.
La donne a changé. Les mentalités se doivent de l’être. La conjoncture économique actuelle fait que les bailleurs de fonds de l’époque, ceux qui pour des raisons obscures se sont fait un vil devoir de financer les séparatismes au détriment de leurs propres citoyens et des citoyens de l’Afrique, se trouvent aujourd’hui face au mur. Il est grand temps qu’ils reviennent à ce qui leur resterait comme raison. Le retour au sein de la famille institutionnelle africaine est d’autant plus normal qu’il avait été précédé par ce que les observateurs ont qualifié à juste titre d’offensive diplomatique Royale et qui fait qu’aujourd’hui, le Maroc se trouve être le deuxième investisseur africain en Afrique. Et le meilleur est sans doute à venir.
Le Maroc est à l’heure pour cet autre rendez-vous avec l’histoire. L’UA, aussi, (surtout) se doit de l’être, devrait-on préciser.
Il est grand temps d’écarter les séparatismes en Afrique et de privilégier le développement humain et durable, rappelle le message Royal.
Il en est grand temps en effet pour un continent qui a trop souffert, et qui continue de l’être, de tensions, de conflits, de guerres civiles … et qui ne cesse de devoir faire avec des freins au développement qui ne peuvent être éludés ou surmontés sans une coopération afro-africaine que le Maroc ne cesse de promouvoir et de développer.

Au Togo, les "reines vierges" prônent l'abstinence dans les écoles

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Au Togo, les
Diadème, chevelure soyeuse et robe de satin. Malgré sa panoplie, Pascaline Boukari Kombaté n'est pas une reine de beauté comme les autres: elle a été sacrée "reine vierge" 2015 du Togo, comme l'indique l'écharpe bleue qu'elle arbore fièrement.
Chaque année depuis sept ans, une centaine de jeunes Togolaises acceptent de se prêter à un test de virginité pour prendre part à ce concours, organisé par l'Association des volontaires pour la promotion des jeunes (AV-Jeunes).
La gagnante du "Trophée vierges" et ses dauphines, trois "princesses vierges" représentant les universités, lycées et collèges du pays, ont pour mission de faire le tour des établissements scolaires pour prôner l'abstinence sexuelle.
Pascaline, 21 ans, est étudiante en troisième année de Sciences Techniques et Animation socio-éducative. "Les études d'abord et le sexe après, car on ne court pas deux lièvres à la fois", conseille-t-elle aux élèves lors d'une intervention dans le complexe scolaire Payarama de Lomé.
"Notre action vise surtout à réduire les grossesses précoces et les nouvelles infections en matière de VIH/Sida", explique Rodrigue Akolly, le président de l'AV-jeunes, rapporte l’AFP.
Pour participer au concours, il faut avoir entre 16 et 24 ans.
"Les candidates nous contactent soit par SMS, soit par Facebook. Une fois le contact établi, nous rencontrons leurs parents, afin de leur expliquer le but du concours. Certains parents sont réticents, mais la plupart apprécient notre démarche et nous encouragent", poursuit M. Akolly.
Ce qui fait hésiter les parents, c'est sans doute le test de virginité, épreuve clé du concours, effectué par un collège de gynécologues à peine 48 heures avant le sacre.
Lors de la grande finale, relayée par les médias et très suivie dans les foyers togolais, les candidates sont aussi soumises à un quiz de culture générale et à un concours de danse traditionnelle.
Pascaline Boukari Kombaté dit s'être prêtée au test de virginité "à coeur joie" parce qu'elle voulait prouver à ses amies "qu'on peut bien garder sa virginité jusqu'à un certain âge".
Zita Totu, "princesse vierge 2014", est en troisième année de droit à l'Université de Lomé. "Sur le campus, mes amies me regardent avec admiration car plusieurs ONG me sollicitent pour des campagnes de sensibilisation dans des villages", se réjouit l'étudiante de 20 ans.
Au Togo, selon un rapport de l'Onusida publié l'an dernier, le taux de prévalence du VIH est de 2,5% - sur une population d'environ 7,5 millions d'habitants - et cette prévalence est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Le nombre de nouvelles infections et de décès dus au virus du sida a certes considérablement baissé dans le pays depuis le début des années 2000 -avec des chiffres qui restent toutefois plus élevés dans la zone côtière, notamment à Lomé, que dans les zones rurales de l'intérieur du pays.
Mais les jeunes sont loin d'être à l'abri: près de 10% des 15-24 ans ont une activité sexuelle avant leurs 15 ans et, dans cette tranche d'âge, à peine deux jeunes filles sur cinq ayant des rapports avec plusieurs partenaires utilisent des préservatifs, selon une étude de l'Unicef réalisée entre 2008 et 2012. Les grossesses en milieu scolaire sont aussi un problème croissant. Plus de 5.000 ont été recensées dans les écoles, collèges et lycées du Togo pour la seule année scolaire 2012-2013. Soit presque autant que pour les quatre années précédentes réunies, selon les statistiques du ministère de l'Action sociale.
Pour porter la bonne parole, les jeunes "reines vierges" ont parcouru en quelques mois une trentaine d'écoles à Lomé et dans d'autres villes du pays. Les échanges se déroulent souvent dans les salles de classes, en présence des professeurs, ou à l'extérieur de façon plus informelle.
"Plusieurs élèves abandonnent vite les classes à cause des grossesses. Nous devons nous ressaisir et penser à notre avenir. Moi, je ne vise qu'un seul objectif pour le moment: terminer mes études et trouver du travail", serine Pascaline.
La seule façon de remédier à ces grossesses non désirées, dont le nombre est "alarmant", est de briser le tabou sur la sexualité qui a cours dans le pays, tranche épiphanie Houmey Eklu-Koevanu, coordinatrice du Centre de recherche, d'information et de formation pour la femme (GF2D), la plus importante association de défense des droits de la femme au Togo.
"Nous devons adapter notre façon d'éduquer les enfants à l'évolution de la société dans laquelle nous vivons actuellement", dit-elle.
Ce qui signifie qu'il ne faut pas se "limiter au discours de l'abstinence", ajoute-t-elle, mais aussi "pouvoir dire clairement à la jeune fille ce qu'elle doit faire pour éviter la grossesse".

Intensifier les actions contre les maladies non transmissibles

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Prévention et lutte mis en avant
Intensifier les actions contre les maladies non transmissibles
Les cardiopathies, les cancers, le diabète et les maladies pulmonaires constituent, à l’échelle mondiale, la plus grande cause de décès chez les personnes de moins de 70 ans et représentent une menace majeure pour le développement durable, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé.
Afin de protéger les populations des maladies non transmissibles (MNT), l’agence onusienne a exhorté les gouvernements à intensifier leurs efforts pour tenir les engagements mondiaux.
«Les pays progressent mais doivent intensifier leurs efforts pour tenir les engagements mondiaux», a constaté l’OMS qui s’appuie sur les résultats de l’enquête mondiale: «Evaluer les capacités nationales de prévention et de lutte contre les maladies non transmissibles » (Assessing national capacity for the prevention and control of noncommunicable diseases).
Selon cette enquête, plusieurs pays ont réalisé des « progrès remarquables » dans la lutte contre les MNT. « Un certain nombre de pays ont pris des mesures pour protéger les populations du tabagisme, de la consommation nocive d’alcool, de la mauvaise alimentation et du manque d’exercice physique. Certains ont créé de nouvelles possibilités de financement pour développer de puissants systèmes de santé publique en taxant les produits du tabac », a apprécié l’organisation.
Commentant cette évolution, Dr Oleg Chestnov, sous-directeur général à l’OMS, a fait le constat suivant : «Des pays, y compris parmi les plus pauvres, démontrent qu’on peut progresser et faire baisser la mortalité prématurée due aux MNT».
Mais aux yeux de ce spécialiste, ces progrès demeurent insuffisants et inégaux, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Ce qui n’est pas de bon augure. Et pour cause : «Si les pays continuent sur cette trajectoire, ils n’auront pas la possibilité d’atteindre tous la cible des objectifs de développement durable consistant à réduire d’un tiers, d’ici 2030, le taux de mortalité prématurée due aux maladies non transmissibles.»
L’organisation rappelle que le rapport suit les progrès accomplis dans les quatre engagements assortis de délais adoptés en 2014 pour renforcer les capacités des pays à lutter contre les MNT. Il s’agit des cibles nationales pour la réduction des MNT; de l’élaboration de politiques et plans nationaux multisectoriels pour atteindre ces cibles nationales; de la baisse de l’exposition aux facteurs exposant les gens à un risque de MNT et du renforcement des systèmes de santé pour lutter contre les MNT.
Sur la base de ces éléments, le rapport a relevé que « 60% des pays ont fixé des cibles assorties de délais pour les indicateurs des MNT et 92% ont intégré les MNT dans les plans nationaux pour la santé ». 
Le rapport note également que « la taxation du tabac est l’intervention fiscale la plus courante avec 87% des pays indiquant qu’ils ont appliqué des droits d’accise ou autres sur le tabac. La taxation sur l’alcool est la deuxième intervention fiscale la plus répandue avec 80% des pays indiquant ce type de mesure. Les troisième et quatrième interventions fiscales les plus répandues sont celles sur les boissons sucrées (18% des pays) et sur les aliments riches en graisse, en sucre ou en sel (8% des pays) », a précisé l’OMS.
Pour bien comprendre la gravité des MNT, l’OMS rappelle que 38 millions de personnes ont perdu la vie à cause des MNT qu’en 2012. L’agence précise que 16 millions d’entre elles, soit 42%, ont perdu la vie prématurément – avant 70 ans – à cause de maladies qui auraient pu être en grande partie évitées. 
Par ailleurs, poursuit-elle, plus de 80% des personnes décédées prématurément d’une MNT étaient dans les pays en développement.
Notons enfin que l’OMS préconise une série de mesures pour ralentir la progression des MNT. Elle  appelle notamment à veiller à ce que les systèmes de santé puissent répondre aux besoins de soins des personnes atteintes de MNT en dispensant les services de base comme la détection, le traitement et le soin de ceux qui ont un cancer, par exemple.
 

Des stars qui furent SDF : Halle Berry

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Des stars qui furent SDF : Halle Berry


La bombe hollywoodienne, première Afro-Américaine à être gratifiée de l’Oscar de la meilleure actrice, confiait en 2007 au Reader’s Digest avoir été sans abri à l’âge de 21 ans après s’être disputée avec sa mère. Pendant des mois, elle a logé dans un foyer de sans-abris à New York.


Après le sit-in devant le Parlement, une marche nationale contre la réforme de la retraite

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Les autorités entrent en ligne pour empêcher que la manifestation de la FDT se déroule comme programmé
Après le sit-in devant le Parlement, une marche nationale contre la réforme de la retraite
Comme prévu, nombre de militants et de fonctionnaires ont pris part, mardi, au sit-in organisé par la Fédération démocratique du travail (FDT) devant le Parlement pour protester contre les projets de loi relatifs à la réforme de la retraite.
Au cours de ce sit-in décidé par la FDT et soutenu par la Fédération nationale de l’éducation (Orientation démocratique), les protestataires ont scandé des slogans dénonçant les projets de loi gouvernementaux relatifs à la réforme de la retraite approuvés récemment par la Chambre des conseillers grâce à la défection de quelques centrales syndicales qui ont opté pour la politique de la chaise vide et ce mardi par la Chambre des représentants. Il convient de rappeler que le Président de la Commission administrative de l’USFP, Habib El Malki, le parlementaire ittihadi, Jaouad Faraji, et le secrétaire général de la Chabiba ittihadia, Abdellah Saibari, ont rendu visite aux manifestants pour exprimer leur soutien à leur lutte contre ces projets de loi régressifs.
Il était prévu que les protestataires poursuivent leur sit-in devant le Parlement du mardi au mercredi, la nuit comprise, mais les autorités ont interdit cela. «Les autorités nous ont notifié verbalement que cette forme de protestation était interdite», a affirmé Abdelhamid Fatihi, Secrétaire général de la FDT dans une déclaration à Libé. Et d’ajouter que « l’essentiel est de réitérer notre refus de cette réforme gouvernementale qui porte atteinte aux acquis des fonctionnaires ».
Pour cette centrale syndicale, l’adoption de ces projets de loi fait partie des mesures prises par le gouvernement Benkirane qui applique, depuis son investiture, une politique ultralibérale pour contenter les institutions financières internationales. Parmi ces mesures qui pénalisent essentiellement les classes moyennes et populaires, on peut citer le démantèlement de la Caisse de compensation, la libéralisation des prix des carburants, le gel des salaires, l’augmentation des prix des produits de première nécessité et l’augmentation des impôts.
A signaler dans ce même cadre que  la Coordination nationale contre la réforme de la retraite a appelé les fonctionnaires à prendre part à la marche nationale qui sera organisée cette fin de semaine (dimanche 24 juillet) à Rabat et à laquelle les dirigeants de la FDT ont appelé les fonctionnaires et leurs militants à participer massivement.
Pour rappel, la réforme proposée par le gouvernement pour la CMR prévoit des mesures qui portent atteinte aux acquis des fonctionnaires dont le relèvement de l’âge minimum de départ à la retraite (63 ans), l’augmentation des cotisations et la baisse des pensions de retraite. 


Soufiane Boufal bien parti pour rester lillois

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Soufiane Boufal bien parti pour rester lillois
Aux dernières nouvelles, Soufiane Boufal devrait rester lillois pour une saison de plus. L’information, fraîchement relayée par le quotidien spécialisé L’Equipe, fait état de la décision de l’international marocain, nullement tenté par un changement de cieux du moins pour le moment.
Dans une déclaration laconique faite audit journal, Boufal a affirmé que le LOSC est l’option à laquelle «il porte le plus de considération pour continuer à grandir». Voilà ce qui devrait en principe couper court aux rumeurs annonçant le jeune joueur franco-marocain un peu partout. D’ailleurs, 24 heures avant sa sortie médiatique, Soufiane Boufal était donné partant au club anglais de Premier League de Watford qui, apparemment, était prêt à casquer la somme de 20 millions d’euros pour s’attacher ses services.
A rappeler que bien avant l’ouverture du marché des transferts, Boufal se trouvait dans le collimateur de nombreux clubs surtout anglais comme Southampton, Tottenham, Chelsea, Arsenal, Everton ou encore Leicester. 
En manifestant son intérêt de vouloir rester sociétaire du club lillois, l’international marocain ne fait que corroborer les propos avancés il y a quelques jours par le directeur général adjoint  du LOSC, Jean-Michel Vandamme, qui avait  précisé que le départ de Boufal est bien loin d’être acté,  même s’il est fortement sollicité.
Sa blessure au ménisque contractée en fin de saison écoulée est-elle pour quelque chose dans ce retournement de situation ? En tout cas, des signes laissent présager cette éventualité et Soufiane Boufal en est bien conscient. A cet effet, il a déclaré au site Lavoixdunord.fr que « je ne me pose pas trop de questions. Ma date de reprise est pour septembre, ce qui veut dire qu’au pire, je vais rater trois semaines de compétitions selon le championnat dans lequel je vais évoluer. Et surtout, je ne me prends pas la tête car ça ne me dérangerait pas de rester à Lille. Je ne suis pas obnubilé par un départ ».
Autre élément plaidant pour le non départ de Boufal du LOSC reste son entente avec l’entraîneur du club Frédercic Antonetti. « J’en ai discuté avec le coach et ça ne le dérangerait vraiment pas que je reste à Lille. Et c’est réciproque. C’est un entraîneur qui a su me faire progresser lors des six mois qu’on a passé ensemble. Continuer à ses côtés pourrait donc être tout à fait bénéfique pour moi», a-t-il fait savoir sur les colonnes de L’Equipe.
Arrivé à Lille en provenance d’Angers en janvier 2015, Boufal, né à Paris en 1993, avait signé un contrat de 4 ans et demi contre 4 millions d’euros, alors que sa valeur marchande aujourd’hui oscille entre 20 et 30 millions d’euros. La saison dernière, il avait disputé avec Lille pas moins de 29 matches en Ligue 1, étant l’auteur de 11 buts et de 5 passes décisives. Avec le Onze national, il ne compte jusqu’ici que deux sélections contre le Cap-Vert, matches s’inscrivant dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017. 


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